~Sauver Gaïa !

« Au Crépuscule de l’Ancien Monde , Le Souffle d’Onde n’est qu’un Fantôme. »

 
       
 

Aux 4 coins d’une Vieille Mère ,

Se lèvent à l’Hors des Etrangers.

Sur l’Océan l’Onde va Troublée ,

Dans le Sillage des Âmes d’Hier .

~

L’Etoile se Couche sur l’Ephémère ,

L’Ere se Dévoile entre Reflets ,

A la Mémoire d’Elan Passé ,

La Flamme de l’Une à l’Hors Eclaire .

~

Frères & Soeurs se Murmurent :

« Aux Vents est la Fortune. »

Partageant l’Heurt au Son de l’Une ,

Toutes les Couleurs de la Nature.

~

Quand Au Vivant le Cor Résonne ,

Un Monde s’éveille alors au Chant ,

Vibrent d’Echos le Choeur des Arbres ,

les Bois entonnent dans la Forêt ,

L’Air d’Outre~Songes des Oubliés ,

Gravé à Fleur comme dans le Marbre ,

Les Pierres Flamboient où l’Herbe rayonne ,

La terre y verse le Premier Sang.

~

Le Temps s’en vient d’écrire l’Histoire ,

Après les Ombres du Lourd Nuage,

Une Nouvelle Page à la Lumière ,

Vient pour l’Entière le Cinquième Âge.

Avant que s’ouvre l’Ecorce Même ,

Au Fil des Failles du Vert Manteau ,

« N’Oublions pas nos Idéaux : « 

Être de Taille en Lettre M .

~

O~


 
 

§ 18 réponses à ~Sauver Gaïa !

  • Drenagoram dit :

    Un Pensée pour cette Année ,
    Quelques Voeux , sans Illusions,
    A Mère s’en Vont , tout mes Souhaits.
    Comme le Veut , Une Tradition.
    Quand 2011 s’en vient Sonner,
    Au Mieux , la Paix , et Quatre Saisons.
    Un Vrai Retour , à la Nature.
    Non pas des Miettes que l’on Oublie.
    Mais des Pensées , nées de Fruits Mûrs.
    Qui donneraient , sens à cette Vie.
    NéO~

  • Drenagoram dit :

    Article du Temps – 05.01.2011

    La mort de milliers d’oiseaux et de poissons demeure mystérieuse .
    Après les Etats-Unis, c’est au tour de la Suède de connaître une étrange hécatombe d’oiseaux. Un phénomène encore inexpliqué qui n’en finit plus de rebondir sur la Toile .

    Entre 50 et 100 oiseaux ont été retrouvés mystérieusement morts dans la nuit de mardi à mercredi sur une route à l’entrée de Falköping, une petite ville du sud-ouest de la Suède.

    Les Etats-Unis ont connu de pareilles hécatombes cette dernière semaine. 5000 oiseaux se sont écrasés dans la ville de Beebe (Arkansas) lors de la nuit du réveillon, tandis qu’une seconde pluie d’oiseaux morts s’est produite mardi en Louisiane, près de la ville de Pointe Coupée.

    Les autorités américaines ont d’abord invoqué les feux d’artifice du nouvel an pour expliquer la mort subite de milliers de carouges à épaulettes. Les oiseaux, stressés par le bruit, se sont écrasés contre les maisons et les arbres, a conclu le vétérinaire de l’Etat de l’Arkansas, George Badley, dans des propos rapportés par le Wall Street Journal.

    C’était sans compter sur les 100000 poissons retrouvé morts dans une rivière à quelques centaines de kilomètre de Beebe le jour même. Simple coïncidence jugent les autorités. Une eau trop froide ou une maladie auraient provoqué l’hécatombe. Mais Keith Stephens, responsable de la commission Chasse et Pêche, interrogé sur CNN le jour de l’an, avoue ne pas comprendre l’origine du drame.

    Les 500 nouveaux volatiles écrasés mardi en Louisiane et les autres retrouvés morts en Suède font enfler la rumeur sur le Net. Les premiers signes de la fin du monde? La toile devient fébrile. Nostradamus annonçait que l’apocalypse serait précédée d’oiseaux tombant raide morts, note le Daily News.

    Le phénomène n’a pourtant rien d’extraordinaire, rappelle le Los Angeles Times. Le service géologique américain répertorie quelque 90 décès de masse d’oiseaux ou d’autres espèces depuis le mois de juin. Parmi les plus importants, 4000 oiseaux décédés près de Houston entre septembre et novembre suite à des parasites.

    Des chercheurs du Centre national pour la préservation de la nature à Madison et de l’Université de Georgia ont été chargés de l’autopsie, rapporte le Daily News. Mais les résultats ne sont pas attendus avant 2 ou 3 semaines.

    Le temps pour chaque internaute de développer sa propre théorie, plus ou moins extravagante: «Essai militaire»? «Phénomène atmosphérique électrique»? «Apocalypse»? Pour les scientifiques, ce n’est qu’un mouvement de panique des oiseaux qui peut expliquer un tel comportement. Or, selon des témoignages recueillis par les secours et cités par les médias suédois, des feux d’artifice ont été tirés mardi soir à Falköping en Suède.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/e3f49c2c-18d2-11e0-9375-71d46e7e7adc%7C0

    • Aurore dit :

      De nombreuses hypothéses sont émises ….mais ces phénomènes auraient semble t il tjs existé sans etre , ou peu, médiatisés …..
      Maladies d’oiseaux , pollutions , perturbations électromagnétiques (la Terre est en changts vibratoires) …pourquoi pas …

      Amitié et partage

      • Drenagoram dit :

        Bonsoir Aurore ,
        Des Phénomènes au Naturel ,
        Qui semblent Liés au Chant d’un Astre ,
        Avant d’en Faire une Etrange Mort ,
        Saisir le Temps pour Essentiel ,
        Savoir Vivant d’un Champ de l’Hors ,
        Sous des Menaces Superficiels ,
        Qui poussent l’Espèce vers un Desastre.
        Amitié & Partage ,
        Sont de Mère Un Visage.

  • Drenagoram dit :

    Article du Temps Néo-Malthusiens 22 janvier 2011

    «Nous sommes déjà beaucoup trop nombreux»

    L’explosion démographique met en danger la qualité de vie et les libertés. C’est l’avis de Philippe Roch, ancien patron de l’Office fédéral de l’environnement, et d’un courant d’écologie politique qui tend à s’affirmer

    «Ce n’est pas une préoccupation solitaire, de plus en plus de gens me témoignent leur inquiétude.» Parmi les Suisses qui envisagent sans aucun plaisir la croissance démographique, il y a Philippe Roch, l’ancien chef de l’Office fédéral de l’environnement. Dans sa maison de la campagne genevoise, d’où il poursuit un travail de consultant, il le dit sans ambages: «Nous sommes déjà beaucoup trop nombreux, sur la planète mais aussi chez nous.»

    Pour la Suisse, il rêve de revenir aux 3 millions d’habitants que le pays comptait il y a 50 ans. «Trois millions, cinq millions, le chiffre est symbolique, s’empresse-t-il de préciser. L’important est qu’on en finisse avec l’idéologie de la croissance.»

    «L’empreinte écologique de la Suisse s’étend bien au-delà des frontières nationales, affirme l’ancien ­directeur du WWF, alors que le monde est plein et que ses ressources sont en désagrégation. On s’est moqué de Malthus, mais il avait raison. Certes, l’économie se développe en même temps que la population, mais on ne veut pas voir que c’est sur la base d’une surexploitation de la nature. Il faudrait deux ou trois planètes si l’on voulait que le tout le monde vive comme nous aujour­d’hui. On ne peut pas davantage prétendre que ce mode de vie nous soit réservé.»

    Un paradis perdu

    Les ressources, mais aussi les libertés. Plus on est nombreux, plus il faut organiser, restreindre. Quand Philippe Roch parle de son enfance, au Grand-Lancy, c’est avec la nostalgie du paradis perdu. «Nous faisions des courses à vélo, des cabanes, on patinait sur les étangs de la Praille. Notre monde était immense. Aujourd’hui, il n’y a que des routes et du béton. Nos enfants trouvent la liberté dans l’ordinateur.»

    Sous le soleil de janvier, les berges de l’Allondon, où Philippe Roch aime conduire ses visiteurs, sont pourtant désertes et intactes comme au premier jour. Mais dans son village de Russin, tout proche, où il vit depuis 35 ans, «on sent l’encerclement».

    Pour stopper la courbe démographique, il n’a pas de solution miracle. Le démocrate-chrétien assure aimer tout le monde, ne vouloir chasser personne, ni fermer les frontières. Il prend ses distances avec les idées xénophobes, élitaires ou d’extrême droite qui se greffent souvent sur les considérations démographiques. Même s’il attribue à James Schwarzenbach, le père des initiatives anti-étrangers, «un souci écologique sincère».

    La croissance de la population suisse n’étant due qu’à un solde migratoire positif, les deux questions du nombre et des immigrés sont à l’échelle nationale inextricablement liées. C’est ce qui rend la question démographique si délicate et si peu populaire.

    Ne pas se brûler les doigts

    Sur l’échiquier politique, le rejet de la croissance démographique peut être présent ici et là à titre individuel. Mais il n’est thématisé ni à gauche ni à droite. Les deux camps s’accordent toujours à voir dans la croissance ce qui permet de réaliser des profits et de financer les institutions sociales.

    Les écologistes de droite sont à cet égard les plus décomplexés. Dans un postulat au Grand Conseil vaudois, le Vert libéral Jacques-André Haury préconise d’adapter la promotion économique au défi ­démographique et de freiner les ­efforts pour attirer des sociétés dans la région lémanique.

    Sur son «e-magazine contre le néo-conformisme», le journaliste Philippe Barraud consacre régulièrement des chroniques à la croissance démographique, cette «catastrophe écologique qui ravit les politiciens» et que protège selon lui un véritable tabou (www.commentaires.com).

    Mais le débat public a surtout été alimenté, à l’automne 2009, par le texte des conseillers nationaux écologistes Bastien Girod (ZH) et Yvonne Gilli (SG), dans lequel ils tentaient de fonder une «vision critique de la croissance démographique d’un point de vue vert». Ils mettaient en garde contre les effets négatifs d’une politique d’attraction sans limite sur les conditions de vie en Suisse.

    Cette prise de position avait suscité un tollé à gauche et valu à leurs auteurs un sermon d’Ueli Leuenberger, président du parti suisse.

    «Ni lui ni moi n’avons changé d’avis», sourit aujourd’hui Bastien Girod. Mais il assure qu’après certains malentendus de départ, le climat est désormais «suffisamment neutre pour poursuivre une discussion constructive. La qualité de vie et la non-discrimination, ce sont deux objectifs que les Verts ont à poursuivre avec la même détermination.»

    Lien vers l’Article
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8fa121dc-258d-11e0-9473-c5f5084e58c6%7C0

  • Drenagoram dit :

    Mieux appréhender la biodiversité en péril

    Article du Temps 25-02-2011
    Bertrand Cassegrain ~ Université de Genève

    Un essai scientifique cerne les concepts pour mieux appréhender la biodiversité et les menaces qui pèsent sur elle

    Cet essai d’une chargée de recherche au CNRS se situe entre l’essai et l’introduction critique.

    Un essai, car la voix de l’auteure se fait clairement entendre. Maris considère que la biodiversité a une valeur en soi. Au-delà de l’intérêt qu’elle a pour l’être humain, elle mérite d’être préservée pour elle-même.

    Une introduction, car la philosophe passe en revue les éléments importants liés à l’éthique de la biodiversité, de façon accessible, mais sans en cacher la complexité. C’est d’ailleurs là un des grands mérites du livre.

    Lorsque l’on évoque la biodiversité, surgit souvent à l’esprit l’image d’une nature vierge et sauvage. C’est oublier un peu vite qu’elle peut très bien s’accommoder de l’activité humaine et qu’elle a même, dans certains cas, profité d’une telle activité pour évoluer et s’enrichir. Protéger la biodiversité ne se résume donc pas à préserver des espaces de nature sauvage. Les choses ne sont pas aussi simples. A cela s’ajoute le flou qui entoure la définition. De quoi parle-t-on lorsque l’on traite de biodiversité? De la diversité génétique? De celle des espèces? Des écosystèmes, voire des cultures humaines?

    Maris mène ainsi une enquête attentive sur la notion de biodiversité et sur le concept même de diversité. Elle évalue ensuite les intérêts qu’ont les êtres humains de sauvegarder la biodiversité, puis les arguments qui militent en faveur de sa protection, que ce soit pour elle-même ou pour les éléments qui la constituent: animaux, ensemble des organismes vivants, espèces – tout en sachant que protéger la diversité de ses éléments revient, dans une certaine mesure, à protéger la biodiversité de manière globale.

    Les principes et leurs limites

    Seule faiblesse, le chapitre défendant la valeur de la biodiversité indépendamment des intérêts humains est trop rapide pour être totalement convaincant. L’auteure invoque une pluralité de principes dans laquelle chacun peut aller piocher. Toutefois, à aucun moment elle ne donne d’arguments décisifs qui nous pousseraient à endosser ces principes, malgré leurs limites respectives. Néanmoins, la philosophe reste cohérente puisqu’elle défend une approche pragmatiste de la protection de la nature. Celle-ci intègre les différents points de vue concernant la valeur de la biodiversité. Elle refuse ainsi d’imposer une théorie unique pour privilégier un aller-retour entre les théories et les intuitions des acteurs engagés dans les problèmes concrets de la préservation.

    Cette faiblesse n’affecte donc pas la qualité globale de l’étude et ce qui constitue son atout majeur: apporter une clarification conceptuelle concernant la biodiversité ainsi que passer en revue un certain nombre de théories éthiques sur la question de sa préservation. De ce fait, l’ouvrage ne manque pas de susciter une réflexion désormais éclairée sur une question largement débattue de nos jours.

    Ref :http://www.letemps.ch/Page/Uuid/10be085c-405f-11e0-9d58-e979d66c2ecd%7C0

  • Drenagoram dit :

    Trou record dans la couche d’ozone

    AFP

    05/04/2011 ~ Mise à jour : 10:42

    Le trou dans la couche d’ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l’Arctique en raison notamment de la présence dans l’atmosphère de substances nocives, a indiqué aujourd’hui l’Organisation météorologique mondiale.

    « Les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l’Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d’ozone a accusé une déperdition d’environ 40% dans cette région entre le début de l’hiver et la fin du mois de mars », a expliqué l’OMM dans un communiqué.

    « Le précédent record en matière de destruction d’ozone était une perte d’environ 30% sur tout un hiver », a précisé l’organisation dont le siège est à Genève. La couche d’ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets nocifs pour la santé du soleil.

  • Drenagoram dit :

    Des milliers d’opposants au gaz de schiste défilent

    Par lefigaro.fr, Avec AFP

    17/04/2011 Mise à jour : 17:39

    Des manifestants à Donzère samedi, ville dont est maire le ministre de l’Énergie Éric Besson. Crédits photo : PHILIPPE MERLE/AFP
    En dépit de l’annonce d’un projet de loi UMP visant à interdire ces hydrocarbures en mai, la mobilisation se poursuit. Des manifestations étaient organisées ce week-end.

    Les opposants au gaz et au pétrole de schiste ne vont pas se contenter des récentes annonces du gouvernement qui envisage d’interdire l’extraction de ces hydrocarbures en mai. La coordination nationale des collectifs opposés au gaz et au pétrole de schiste organise depuis vendredi jusqu’à ce dimanche une série de rassemblements dans le Sud et l’Est, ainsi qu’en région parisienne, dans des zones où le gouvernement a délivré des permis d’exploration ou en a étudié la possibilité.

    Ce dimanche, décrété «journée nationale de mobilisation», de 4000 à 8000 personnes se sont rassemblées à Nant, dans l’Aveyron, sur les contreforts du Larzac. À Cahors, ils étaient 5000 selon les organisateurs (3200 selon la police) à défiler dans le centre-ville. Des manifestations avaient aussi eu lieu samedi à Marseille mais aussi à Meaux (de 1500 à 2000 personnes rassemblées) ou à Donzère dans la Drôme (environ 4000 personnes). D’autres défilés étaient annoncés à Rousson (Gard), à Lyon (Rhône) et Lons-le-Saunier (Jura).

    Les manifestants demandent une nouvelle fois le renoncement ferme et définitif à ces hydrocarbures. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé vendredi à participer aux mobilisations. «Cette mobilisation montre que malgré les promesses de François Fillon, les Français se méfient et exigent purement et simplement l’abrogation de ces permis d’exploitation», a dit José Bové, présent à Nant.

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    Plus d’infos en vidéo sur itélé.fr

    Les récentes prises de position du ministère de l’Écologie et du premier ministre, si elles ont un peu rassuré les opposants, ne les ont pas entièrement convaincus. Ils se refusent donc à relâcher la pression. «On voit qu’on est entendu (…) Maintenant, nous, on demande l’abrogation et ce n’est qu’à ce moment-là que la mobilisation s’arrêtera», a expliqué Anne Lacouture, l’assistante de José Bové, chef de file de la contestation.

    Le député européen Europe Ecologie participera dimanche à la mobilisation dans son fief aveyronnais, à Nant, qui a donné son nom à l’un des permis délivrés par l’ancien ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. Ces derniers autorisent de grands groupes gaziers et pétroliers à prospecter dans des zones qui pourraient contenir du gaz de schiste. Le ministère de l’Écologie a reconnu que trois permis accordés dans la région en mars 2010 étaient destinés à la prospection de ces hydrocarbures non-conventionnels. Le flou législatif qui règne actuellement sur la question ne permet pas de savoir avec certitude si d’autres permis délivrés ces dernières années ne visent pas également à rechercher puis extraire du gaz de schiste.

    Un rapport attendu par François Fillon
    Devant le vent de fronde, le premier ministre François Fillon a annoncé mercredi l’annulation des permis déjà accordés. La ministre de l’Écologie Nathalie Kosziusko-Morizet avait déjà demandé la suspension des travaux de prospection en février, une forme de moratoire de facto. Un projet de loi doit être examiné en procédure d’urgence à partir du 10 mai à l’Assemblée pour interdire formellement leur extraction.Si l’interdiction est votée, elle pourrait toutefois n’être que temporaire. François Filllon attend notamment le rapport d’une mission «pour mieux appréhender les gaz de schiste». A terme, un aménagement du code minier permettant d’encadrer rigoureusement l’extraction de ces hydrocarbures n’est pas inenvisageable, affirment d’ailleurs des spécialistes.

    François Fillon a donné mercredi l’impression que le gouvernement se réservait la possibilité de «refaire passer» ses projets «d’une façon peut-être un peu plus acceptable la prochaine fois», a estimé Anne Lacouture. «Pour nous, c’est pas acceptable, quelle que soit la façon dont ça se fait», a-t-elle ajouté. Les techniques employées pour libérer l’hydrocarbure emprisonné dans la roche, l’injection à très forte pression d’eau mélangée à des produits chimiques, fait craindre des pollutions des nappes phréatiques, le saccage des paysages et de l’environnement et la mise en péril d’économies reposant, comme dans l’Aveyron, sur une agriculture de qualité et sur le tourisme.

  • Solange dit :

    concernant les gaz de schiste nous allons avoir besoin en effet d’être très vigilants. Ils vont essayer coûte que coûte à faire passer les autorisations. ET en Suisse, cette prospection est-elle au programme ?
    Bonne soirée NéO~

    • Drenagoram dit :

      Bonsoir Solange ,
      Ici Aussi le Temps est à l’Orage ,
      Le Nucléaire fait le Forcing ,
      L’Economie parle comme un Ange ,
      Fait des Promesses et Monte au Ring ,
      Y’ a de l’eau dans le Gaz et des vers en Forages ,
      C’est Parait t’il la Panacée ,
      Facile d’Accés et sans Dommages ,
      Heureusement France est d’Echos ,
      Et le Combat de l’autre Coté à fait Voyages ,
      Venant un peu raisons Souffler ,
      Parler Solvants et Sales Mélanges ,
      D’une Industrie Propre à Poluer ,
      Qui n’a que Faire d’une Voie plus Sage ,
      Celle de Réduire une Grande Voilure ,
      A fin de Vivre un Nouvel Age ,
      l’Âge de Faire avec Nature .
      En attendant chacun se Prépare ,
      Les Votations ne vont pas Tarder ,
      Les Projets de Lois sont dans le Placard ,
      Il ne reste plus qu’a valider 😦
      NéO~
      Pas Facile d’être Fragile.
      Bonne Soirée.

  • Drenagoram dit :

    Les négociations climat semblent dans l’impasse
    Mots clés : Climat, Négociations, Durban, COPENHAGUE, CANCUN, BONN, KYOTO, Serge Lepeltier, ONU

    Par Marielle Court

    17/06/2011 | Mise à jour : 20:04

    La prochaine conférence sur le climat à Durban ne devrait déboucher sur aucune avancée majeure.
    La suite à donner au protocole de Kyoto, qui arrive à échéance en 2012, plombe le prochain sommet de Durban. Le Japon, le Canada et la Russie ont déjà averti qu’ils ne resignerait pas un nouvel accord si la Chine et les États-Unis ne limitaient pas leurs rejets de CO2.

    À mi-parcours entre deux sommets sur le climat, les négociateurs font preuve d’un optimisme très modéré. L’enthousiasme retrouvé à Cancun (Mexique) en décembre dernier après le cuisant échec de Copenhague de 2009 peine à se concrétiser. La réunion qui vient de se tenir à Bonn (Allemagne) n’a pas permis d’avancer significativement. «La confiance dans le processus onusien des négociations climatiques se reconstruit mais elle est fragile», a reconnu vendredi la représentante de l’Afrique du Sud, pays qui accueillera en décembre prochain à Durban la 17e conférence des parties. Nombre d’observateurs se disent convaincus que ce rendez-vous ne débouchera sur aucune avancée majeure.

    «Il y a trois dossiers politiques en jeu», explique pour sa part Serge Lepeltier, l’ambassadeur «climat» pour la France. «Le prolongement du protocole de Kyoto, le financement du “fonds vert” et l’élaboration à terme d’un accord qui pourrait englober toutes les parties.»

    Pas d’accord contraignant sans la Chine et les États-Unis
    À un an de son échéance, le protocole de Kyoto, qui est le seul traité contraignant pour les pays développés en matière de réduction de gaz à effet de serre (à l’exception notable des États-Unis), est une véritable épine dans le pied des négociateurs. Parmi les 37 pays signataires, le Japon, la Russie et le Canada ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils ne resigneraient pas pour une deuxième période si les Américains d’un côté mais aussi les grands pays émergents tels que la Chine (le plus gros émetteur de gaz à effet de serre) refusaient également d’entrer dans un processus contraignant.

    L’Europe peut montrer la voie mais elle ne pèse à elle seule que 12% des émissions. «Il y a une prise de conscience grandissante sur le fait que régler l’avenir du protocole de Kyoto est une tâche essentielle cette année et que cela va exiger une implication politique de haut niveau», a estimé vendredi Christiana Figueres, la responsable climat de l’ONU.

    Alimenter le fond vert pour les pays vulnérables
    L’accord conclu à Copenhague d’abord et à Cancun (Mexique) ensuite sur la création d’un fonds vert pour aider les pays vulnérables à s’adapter au changement climatique suppose maintenant que les parties trouvent le moyen de l’alimenter. Les pays développés se sont engagés à mettre 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. «On ne pourra y arriver que par des financements innovants», rappelle Serge Lepeltier. Encore faut-il trouver lesquels et que les pays s’entendent. «Si on ne peut même pas s’appuyer sur les points sur lesquels nous sommes déjà tombés d’accord pour progresser, alors il y a lieu d’être plus pessimiste à propos de ce processus», commentait récemment Jonathan Pershing, le négociateur américain.

    Enfin, l’idée que les 192 pays de l’ONU pourraient se servir de Durban comme d’un point de départ pour réfléchir à une nouvelle forme d’accord les englobant tous paraît très floue. «C’est difficile et compliqué mais il peut se dégager des choses de ce brouillard», veut pourtant croire Serge Lepeltier.

  • Drenagoram dit :

    Des îles du Pacifique Sud à court d’eau potable

    Mots clés : réchauffement climatique, eau potable, montée des eaux, PACIFIQUE, TUVALU (ILES), SAMOA, NOUVELLE-ZÉLANDE, AUSTRALIE

    Par Caroline Bruneau Publié le 07/10/2011 à 16:02

    La mer pénètre dans les terres lors des grandes marées, rendant le sol inculte et abîmant les plantations de palmiers et de cocotiers. Crédits photo : RICHARD VOGEL/ASSOCIATED PRESS
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    Les îles Tuvalu et Tokalau ne disposent plus que de quelques jours de réserves d’eau et font appel à leurs voisins. A long terme, la survie humaine sur ces archipels est très compromise.

    Pas une goutte d’eau en sept mois. Les 11.000 habitants des Tuvalu, petit archipel du Pacifique, vivent désormais sous le régime du rationnement drastique de l’eau et l’état d’urgence a été déclaré à la fin septembre. Depuis plusieurs semaines la consommation d’eau est rationnée à deux seaux par jour et par personne. A Funafuti, la capitale de l’archipel, les citernes de récupération d’eau de pluie ne sont pas assez nombreuses pour maintenir les réserves d’eau à un niveau suffisant et les habitants se lavent désormais dans le lagon. La situation est en effet critique : le 6 octibre, il ne restait que 60 litres d’eau potable sur l’île de Nukulaelae

    Pour les aider, la Croix-Rouge a envoyé de Nouvelle-Zélande par avion un module de dessalement d’eau de mer, arrivé jeudi matin.Cette première aide d’urgence doit être suivie d’une petite usine de désalinisation bien plus importante, envoyée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande. «Les deux premiers modules de désalinisation envoyés à Funafuti produisent un volume de 43.000 litres d’eau par jour, or le minimum requis pour les 5300 habitants est de 79.500 litres par jour», a expliqué le ministre des Affaires étrangères néo-zélandais Murray McCully. Les éléments vont arriver par bateau. La piste d’atterrissage de Funafuti est en effet à peine assez longue pour accueillir l’avion cargo Hercule C-130 qui contenait le premier groupe de dessallement.

    La situation s’aggrave depuis plusieurs années
    Les Tuvalu, en plus d’être isolées par 3000 kilomètres de ses grand voisins, sont confrontées àdes problèmes environnementaux croissants, dont la sécheresse persistance est le dernier aléa. Les phénomènes climatiques exceptionnels qui se succèdent ont eu des conséquences dramatiques sur le petit archipel, qui culmine à 4,50 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les neuf îles disposées autour d’un lagon s’enfoncent peu à peu dans l’océan. Les grandes marées, plus fréquentes ces dix dernières années, inondent la terre, qui est devenue incultivable en raison de la salinité. Les citernes d’eau potable sont parfois noyées par les eaux montantes du Pacifique. Les cocotiers, principales ressources agricoles de l’archipel et base de l’alimentation tuvalienne, commencent aussi à manquer d’eau et font craindre des problèmes alimentaires dans le futur.

    La sécheresse de cette année, provoquée selon les spécialistes de la Croix-Rouge par le phénomène météorologique La Niña, touche aussi les autres îles du Pacifique sud. Les États-Unis ont envoyé un bateau des îles Samoa pour aider les îles Tolekau, qui appartiennent à la Nouvelle-Zélande. Sur les trois îles de Tokelau, les 1400 habitants ont juste de l’eau pour boire. «Pour les questions domestiques, comme laver les vêtements, tout a été repoussé à plus tard», explique un fonctionnaire des îles Samoa. Les Samoa, qui appartiennent aux États-Unis, ont-elles-aussi commencé à rationner l’eau.

    La situation ne devrait pas s’améliorer à court terme : «Les précipitations faibles sont à prévoir au moins jusqu’à la fin de l’année», explique le climatologue néo-zélandais James Rendwick. Les solutions à court terme ne permettent cependant pas aux îliens d’envisagerl’avenir sur une plus longue période. Leurs îles pourraient devenir inhabitables dans les cinquante prochaines années. Les Tuvalu, qui ont hérité du nom de domaine internet .tv, ont vendu leurs droits à des chaînes de télévision dans le monde entier afin de se constituer un fonds de secours. Celui-ci doit aider les habitants à émigrer lorsque leurs îles seront noyées par la montée des eaux.

    http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/10/07/01029-20111007ARTFIG00524-des-iles-du-pacifique-sud-a-court-d-eau-potable.php

  • Drenagoram dit :

    La Chine confrontée à un immense défi écologique

    Par Marielle Court Mis à jour le 11/11/2011 à 15:43 | publié le 10/11/2011 à 14:00


    Pékin recouvert d’une épaisse couche de poussières émises par les centrales thermiques à charbon. Crédits photo : PETER PARKS/AFP

    Air, eau, sols: le coût de la dégradation de l’environnement représenterait 3% du PIB.

    À Pékin

    C’était il y a quelques jours. Recouverte par un épais nuage grisâtre, la ville de Pékin a été contrainte de fermer plusieurs axes routiers et de nombreux vols furent fortement perturbés. Alors que les autorités évoquaient «une pollution légère», l’ambassade des États-Unis qui effectue un relevé en temps réel de la qualité de l’air et le publie sur son site Internet et Twitter, parlait « d’un niveau dangereux.» De quoi créer une belle polémique, le quotidien officiel Beijing Times accusant les diplomates américains de faire de la surenchère en annonçant des indices de pollution plus alarmants. Pendant ce temps, les internautes exaspérés par la mauvaise qualité de l’air multipliaient les railleries sur la Toile…

    Les poussières émises par les centrales thermiques à charbon sont très largement en cause dans cette pollution atmosphérique récurrente de la capitale chinoise. Mais il y a aussi le trafic routier. L’an dernier, 2000 véhicules nouveaux ont été immatriculés chaque jour dans un environnement déjà saturé par les embouteillages. La pollution de l’air est un problème majeur pour les mégalopoles chinoises et un véritable enjeu de santé publique. «La Chine compte 13 des 20 villes les plus polluées du monde», rappelle un expert de la région, l’ONU attribuant à Pékin le titre de cité la plus polluée du monde.

    Trop de fluor
    Et ce n’est pas le seul défi environnemental pour le pays. La qualité de l’eau pose également problème. Selon les dernières statistiques officielles, environ 300 millions d’habitants n’avaient pas accès à l’eau potable en 2008. Une eau contenant trop de fluor ici, bourrée de substances chimiques nocives ailleurs… «Au total, ce sont 25% des eaux provenant de plus de 1000 sources d’eau potable qui ne correspondent pas aux normes nationales.»

    Autre impératif: la réduction des émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane…) responsables du changement climatique et de l’acidification des océans, dont la Chine est désormais le plus gros «producteur» mondial devant les États-Unis. Le pays dépend très largement du charbon qui représente 70% de sa consommation d’énergie primaire, contre 18% pour le pétrole, 4% pour le gaz naturel et seulement 8% pour l’hydraulique.

    Autant de défis que la Chine semble décidée à affronter pour diverses raisons. Économiques tout d’abord: de source officielle en effet, le coût de la dégradation de l’environnement représenterait 3% du PIB. Mais il pourrait osciller entre 8% et 12% si l’on en croit certaines sources officieuses. Motivations sociales ensuite: les manifestations de la population liées à des scandales environnementaux sont constantes; il y en aurait plus de 50.000 par an à l’échelle du pays, soit un millier chaque semaine!

    Des Chinois mobilisés
    Et ce ne sont plus seulement les paysans ou les ouvriers migrants que le sujet mobilise, mais cette fameuse classe moyenne qui est la principale base du pouvoir. Des internautes s’alarmaient très récemment des résultats d’une enquête officielle montrant qu’environ un dixième des terres cultivées dans le pays sont contaminées par des métaux lourds.

    La prise de conscience gouvernementale est affichée. Le ministre de l’Environnement et le vice-ministre des Finances ont ainsi longuement expliqué devant la ministre française de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, en visite cette semaine à Pékin leur volonté d’agir et de prévenir une crise environnementale majeure «pouvant mener au chaos».

    Le douzième plan quinquennal qui couvre la période 2011-2015 accorde une large place à la lutte contre la pollution et au développement d’une économie verte. Il fixe notamment l’objectif de faire passer de 8 à 11,4% la part d’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie primaire. Il prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre, une diminution de 8 à 10% des émissions de ses polluants majeurs, une augmentation du couvert forestier… Autant de mesures qui représentent des opportunités pour les industriels spé­cialisés dans ces secteurs et dont toute une délégation accompagnait Nathalie ­Kosciusko-Morizet pour tenter de prendre place sur ce marché gigantesque.

    Source

  • Drenagoram dit :

    Groenland : sa calotte glacière a presque entièrement fondu

    Par lefigaro.fr
    Mis à jour le 25/07/2012 à 12:39 | publié le 25/07/2012 à 12:18


    Les deux niveaux rosés indiquent la neige ayant fondu ou probablement fondu entre les 8 et 12 juillet 2012. Crédits photo: Nasa

    97% de la surface gelée du Groenland avait dégelé à la mi-juillet selon la Nasa, soit deux fois plus qu’habituellement. Cette fonte pourrait contribuer à une hausse du niveau des océans.

    L’Agence spatiale américaine (Nasa) a d’abord cru à une erreur. «C’est tellement sans précédent que je me suis d’abord interrogé sur le résultat: était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données?», a commenté Son Nghiem, expert. Mais leurs calculs sont bien réels: la surface gelée du Groenland a fondu en juillet sur une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d’observation satellitaire. Selon les données de trois satellites analysées par la Nasa et des scientifiques universitaires, environ 97% de la calotte glacière avait dégelé à la mi-juillet, a indiqué l’Agence dans un communiqué.

    L’expert précise avoir remarqué la disparition de la majorité de la glace du Groenland au 12 juillet en analysant les données d’un premier satellite. Les résultats des deux autres satellites ont confirmé cette découverte. Les cartes satellitaires de la fonte montrent que la calotte glaciaire avait fondu à 40% au 8 juillet et à 97% quatre jours plus tard. Ces résultats ont été connus quelques jours après qu’un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s’est détaché d’un glacier du Groenland. Un touriste australien a pu filmer des images édifiantes de pans entiers de glace s’effondrant au nord du glacier d’Ilulissat.

    «Cet événement, combiné à d’autres phénomènes naturels mais rares, comme le monumental décrochage la semaine dernière sur le Glacier Petermann, font partie d’un ensemble complexe», a ajouté Tom Wagner, responsable de la Nasa.

    Le niveau des océans va-t-il monter?
    Au cours de l’été, la moitié en moyenne de la surface glaciaire du Groenland fond naturellement, explique la Nasa. Habituellement, la plupart de l’eau issue de cette fonte regèle rapidement en altitude ou est retenue par les glaces des régions côtières, pendant que le reste s’écoule dans l’océan.

    «Mais cette année, l’ampleur de la fonte à la surface ou près de la surface a connu une hausse brutale», a ajouté l’Agence spatiale. Les chercheurs doivent maintenant déterminer si cet événement, qui coïncide avec une forte pression inhabituelle d’air chaud au-dessus du Groenland, va contribuer à une hausse du niveau des océans.

    La Nasa a précisé que même le point le plus haut de la calotte glaciaire, situé à plus de trois kilomètres au-dessus du niveau de la mer, montrait des signes de dégel. Selon la glaciologue Lora Koenig, ce type de fonte intervient tous les 150 ans en moyenne. «La dernière ayant eu lieu en 1889, cet événement est bien au rendez-vous», a-t-elle dit. «Mais si nous continuons à observer ce type de fonte au cours des prochaines années, ce sera angoissant».

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  • Drenagoram dit :

    Fonte des glaces record de l’Arctique cet été

    D’après Mark Serreze de l’Université du Colorado, la calotte glaciaire de l’Arctique pourrait atteindre son niveau le plus bas dans les prochaines semaines. Le précédent record de fonte des glaces date de 2007 et on atteint actuellement ce niveau, cependant la période de fonte des glaces n’est pas terminée et c’est pourquoi on s’attend à atteindre un niveau record cette année.

    Cette déclaration est à mettre en relation avec les études menées par l’Université du Colorado sur la fonte des glaces. Une étude a ainsi été réalisée en utilisant les données de la Nasa pour calculer la quantité de glace terrestre qui fond et vient contribuer à l’élévation du niveau des mers. En analysant les mesures satellitaires de la NASA/German Aerospace Center Gravity Recovery and Climate Experiment (GRACE), les chercheurs ont mesuré la perte de glace dans toute la surface terrestre entre 2003 et 2010, avec un accent particulier sur les glaciers et les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique.

    La masse totale de glace perdue par le Groenland, l’Antarctique, les glaciers de la Terre et des calottes au cours de la période de l’étude était d’environ 4300 milliards de tonnes, ajoutant environ 12 mm au niveau des mers.

    D’après John Wahr professeur de physique qui a participé à l’étude GRACE « La Terre perd une énorme quantité de glace dans l’océan chaque année, et ces résultats nous aideront à répondre à des questions importantes en termes de montée des eaux et à comprendre comment les régions froides de la planète font face au changement global. A souligner que l’étude GRACE révèle un résultat inattendu: la perte de glace estimée des chaînes de montagnes élevées d’Asie comme l’Himalaya, le Pamir et le Tien Shan n’était que d’environ 4 milliards de tonnes par an alors que des études précédentes basées sur des données au sol faisaient état d’estimations bien supérieures.

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  • Drenagoram dit :

    La banquise arctique pourrait complètement disparaître d’ici à quatre ans

    Le Monde.fr | 18.09.2012 à 14h00 • Mis à jour le 19.09.2012 à 12h01

    Par Audrey Garric


    La fonte de la banquise arctique s’accélère au point qu’elle pourrait avoir totalement disparu en été d’ici à quatre ans. C’est la mise en garde de l’un des plus grands spécialistes du sujet, Peter Wadhams, dans le Guardian, lundi 17 septembre, alors que la superficie des glaces de mer de l’hémisphère Nord est sur le point d’atteindre son plus bas historique.
    Wadhams, qui dirige le département de physique de l’océan polaire à l’université de Cambridge, en Angleterre, a passé de nombreuses années à recueillir des données sur l’épaisseur de la glace grâce aux mesures de sous-marins parcourant l’océan Arctique. Il avait prédit l’effondrement des glaces de mer au cours de l’été 2007, lorsque le précédent record de fonte a été atteint, à 4,17 millions de kilomètres carrés.

    Cette année, le retrait des glaces s’annonce bien plus important : la banquise Arctique – la zone de l’océan où au moins 15 % de la surface est glacée – ne s’étend pour l’instant plus que sur 3,4 millions de km2 et elle continue de reculer, comme le montre le suivi quotidien du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américain.

    La surface des glaces de mer se situe bien en-deçà de la moyenne relevée entre 1979 (date des premiers relevés satellites) et 2000, qui s’établissait autour de 6,5 millions de km2.

    Au-delà de la superficie, la banquise se rétrécit aussi en volume : « Les mesures effectuées par les sous-marins montrent que la glace a perdu 40 % de son épaisseur depuis les années 1980 », livre Peter Wadhams.

    « UNE CATASTROPHE MONDIALE » en 2015 OU 2016

    « Du fait du réchauffement du climat, la fonte de la glace au cours de l’été dépasse sa reconstitution l’hiver, explique-t-il au quotidien britannique. Au début, ce recul de la glace de mer se faisait à un rythme suggérant que la banquise tiendrait encore cinquante ans ou plus. Mais depuis quelques années, le recul s’est accéléré. On se dirige vers un effondrement, qui devrait survenir en 2015 ou 2016, et qui verra l’Arctique libre de glace durant les mois d’août et de septembre. C’est une catastrophe mondiale. »

    Peter Wadhams appelle alors à « des mesures urgentes » pour limiter l’augmentation des températures. « Nous ne pouvons plus prétendre faire quelque chose contre le changement climatique dans quelques décennies. Il est non seulement urgent de réduire les émissions de CO2, mais aussi d’examiner d’autres façons de ralentir le réchauffement, en développant notamment diverses méthodes de géo-ingéniérie », lance-t-il.

    Le scientifique de Cambridge n’est pas le seul à livrer des projections pessimistes. « Si la tendance actuelle se poursuit, nous pensons que l’océan Arctique pourrait être presque libre de glace, à la fin de l’été, dès l’année 2016, plus ou moins trois ans », estimait dans Le Monde, en septembre dernier, l’océanographe Wieslaw Maslowski, professeur à la Naval Postgraduate School de Monterey (Californie). Soit bien loin de l’estimation du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en 2007, qui tablait sur 2080 environ.

    Lire : La fonte estivale de la banquise arctique renforce le pessimisme des chercheurs (édition Abonnés)

    Si la fonte de la banquise n’a pas de conséquence sur le niveau de la mer, elle entraîne toutefois des effets néfastes sur le climat. Elle est ainsi à l’origine de modification des courants océaniques et atmosphériques, ainsi que d’un relargage accru de pesticides et autres polluants organiques persistants dans l’atmosphère, qui vont renforcer le réchauffement climatique. Dans le même temps, elle attise les convoitises des Etats limitrophes et des grandes compagnies pétrolières, qui y voient une aubaine pour exploiter les immenses ressources en hydrocarbures que le Grand Nord renfermerait, menaçant l’un des derniers sanctuaires encore vierges de la planète.

    Lire : L’Arctique, terre promise pour les compagnies pétrolières ?

    Source

  • Drenagoram dit :

    ENVIRONNEMENT Samedi 21 septembre 2013

    Parcs nationaux, la nature forte

    Lucia Sillig


    Les ruines des bains de Craveggia, dans la vallée de l’Onsernone. (Suisse Tourisme/OFEV)

    Au Tessin et aux Grisons, deux régions sont candidates au titre de parc national. Ce n’est pas l’homme qui vole au secours de la nature, mais l’inverse

    En images. Parc nationaux, deuxième génération
    Dans la pénombre, on distingue au milieu des gravats une silhouette blanche. Puis une autre et encore une autre. Ce sont des baignoires. Elles sont brutes, massives, lourdes. Mais pas pour la nature sauvage de la vallée de l’Onsernone, au-dessus de Locarno, qui les a tirées de leur chambre d’hôtel lors d’une avalanche en 1951. Depuis, les bains de Craveggia, un ancien centre de cure thermale ouvert en 1823, sont en ruines. En 1978, une violente inondation a achevé de réaménager à sa façon les berges d’un torrent en apparence inoffensif. Seule demeure en place, dans les fondations de la bâtisse, une grande cuve de pierre rectangulaire. Elle recueille encore l’eau qui jaillit de terre à 28 °C, pour le bonheur des promeneurs, qui viennent, nous dit-on, y faire des ablutions romantiques.

    Ici la nature n’a pas vraiment besoin de protection, elle se défend visiblement très bien toute seule. Ce seraient plutôt les quelques hommes qui vivent encore à ses côtés qui ont besoin d’elle. C’est d’ailleurs dans cette idée que sont nés les projets de parcs nationaux «de nouvelle génération», celui du Locarnese, au Tessin, et celui de l’Adula, à cheval entre les Grisons et le Tessin. Le Réseau des parcs suisses, association faîtière des parcs et des projets de parcs, invitait il y a peu la presse à découvrir les arguments des deux candidats.

    Les cimes du massif de l’Adula se dressent agressivement vers le ciel, comme si elles avaient quelque chose à lui reprocher. Mais ce n’est peut-être qu’une posture défensive. Il faut dire qu’elles abritent une des mythiques sources du Rhin. Là-haut s’étend aussi la toundra alpine et marécageuse du plateau de la Greina, qui était déjà une voie de passage à l’époque romaine.

    Plus bas, à Soazza, sur les flancs abrupts de la montagne, les hommes ont tenté de maîtriser la pente en aménageant des terrasses. Il y pousse de monumentaux châtaigniers. Leur envergure atteint les sept mètres, et encore, ils sont complètement recroquevillés sur eux-mêmes. Sûr que de nuit, ils se démêlent pour s’étirer et fouetter de leurs branches quelque esprit de passage, avant de s’enrouler à nouveau autour de leur immense tronc torturé et souvent creux.

    Certains de ces arbres auraient autour de 700 ans. «Au Moyen Age, les châtaignes constituaient l’un des deux repas quotidiens des gens du village», souligne Luca Plozza, le garde forestier de la région. Mais les châtaigneraies ont été abandonnées. Et trois vénérables vieillards sont morts étouffés par les plus jeunes générations de végétation. Depuis, la Fondation paysage Mont-Grand de Soazza a repris en main 13,5 hectares, qu’elle entretient notamment via un centre didactique qui accueille des classes et parfois aussi des banquiers.

    «Ici l’héritage n’est pas que naturel, il est aussi très culturel», souligne Andreas Weissen, directeur du Réseau des parcs suisses, devant l’église Santa Maria de Mesocco. Campé au fond de la vallée, l’édifice remonte à l’an 1040. Le plafond peint du XVe siècle et les fresques murales du XVIe attirent déjà des visiteurs exotiques.

    Si le profil de l’Adula est acéré, celui de la région du Locarnese est beaucoup plus doux et moutonneux de verdure. «C’est frappant parce qu’on n’a pas l’habitude de voir des parcs nationaux à basse altitude, la végétation est très différente», commente Pippo Gianoni, collaborateur scientifique du projet tessinois. Le parc monte jusqu’à 2863 mètres, mais il prend pied sur le lac Majeur, à 193 mètres, et le jardin botanique subtropical des îles de Brissago. Juste au-dessus, le Monte Verita, où, au tournant du XXe siècle, anarchistes, comtesse mystique, danseurs et psychanalystes vécurent, assez souvent nus, en rêvant d’un autre monde. On dit que les lieux ont une énergie particulière. Les bois de la colline voisine ont la réputation d’être magiques: on y retrouve aujourd’hui encore les traces des réunions circulaires d’ésotéristes pratiquants.

    De gorges profondes en ponts séculaires, on remonte dans les vallées reculées. Un temps si pauvres que les hommes partaient mercenaires, parier leur vie à la guerre. Mais certains ont fait fortune dans le commerce de paille ou en spéculant sur des vaisseaux fantômes. Ils ont laissé quelques beaux palais, comme le Palazzo Gamboni, à Comologno, aujourd’hui reconverti en hôtel historique.

    «Nous proposons des projets de parcs de nouvelle génération, dans la mesure où ils ne sont pas concentrés uniquement sur la protection de l’environnement, explique Samantha Bourgoin, directrice du projet tessinois. Ils englobent aussi les questions du tourisme, de l’énergie, des matières premières ou des produits locaux.» La structure des deux parcs sera en effet assez différente du seul parc national suisse actuel, qui fête l’année prochaine son centenaire. En Engadine, la nature est reine et ne souffre pour ainsi dire pas d’interventions humaines, si ce n’est à visée scientifique. Les deux projets prévoient eux une zone centrale qui sera gérée selon des principes similaires, quoiqu’un peu moins stricts: pas de randonnées en dehors des sentiers balisés, pas de chasse, accès aux cabanes en véhicule ou hélicoptère limité. Dans l’Adula, cette zone, est à peu près d’un seul tenant et s’étendra sur environ 170 des 1064 km2 que compte le projet global. Dans le Locarnese, la zone centrale sera vraisemblablement répartie en cinq «taches», qui couvriront 80 km2 sur 220. Tout autour, on parle de zone périphérique, où les activités humaines seront «coordonnées» mais pas stoppées.

    Le but est au contraire de stimuler le développement économique des régions périphériques grâce au parc. «C’est notre premier objectif, commente Luca Bacci, vice-président du projet de l’Adula. Le territoire est immense et son entretien requiert beaucoup d’argent. Avec le déclin de l’agriculture, nous assistons à un déclin de la qualité du paysage et de la biodiversité.» Samantha Bourgoin va dans le même sens: «La nature peut être envahissante et nous ne voulons pas laisser mourir les vallées au fur et à mesure que les gens partent s’installer ailleurs. Nous ne voulons pas qu’elles ne soient plus qu’une zone de vacances.»

    Encore faut-il mettre tout le monde d’accord. Parallèlement au feu vert attendu de la part des autorités cantonales et fédérales, le projet de l’Adula sera soumis au vote des habitants des 20 communes concernées en 2015, et ceci pour une première période de dix ans. L’agenda du Locarnese est similaire, mais Samantha Bourgoin estime qu’il faudra vraisemblablement une année ou deux de plus. En attendant, les partisans des deux projets font de gros efforts pour rallier les habitants à leur cause. Il faut aussi amadouer les agriculteurs, les randonneurs ou encore les chasseurs, qui n’apprécient pas qu’on vienne leur imposer de nouvelles règles. «Pourtant, c’est juste à côté de ces zones que l’on fait les plus belles chasses, parce que les bêtes s’y multiplient», souligne Sergio Guerra, président de la bourgeoisie de Palagnedra et Rasa, fusil sur l’épaule.

    Les promoteurs s’efforcent de trouver des compromis. Mais on leur reproche aussi d’en faire trop. Certains estiment qu’avec toutes les dérogations qui sont déjà prévues, la nature ne sera pas mieux protégée qu’avant. «A moyen terme, ces gens ont raison, reconnaît Samantha Bourgoin. Ecologiquement parlant, la nature se débrouille mieux sans nous. Mais il faut voir à plus long terme.» Pippo Gianoni ajoute: «Ce n’est pas parce que c’est comme ça maintenant que cela va durer. Ces choses sont cycliques. Qui sait quelle sera la pression sur des ressources comme l’eau ou le bois dans quelques décennies?»

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