~ A Flore d’Hiver , sa Lumière d’Hors ~

4 janvier 2012 § 239 Commentaires

                                                    
                                                          ~            
Dans les Bras de Lumière , dorment deux êtres de Soie , 
L’Une et l’Autre content pour Moi , ce récit d’éphémères ,
Leurs Lignes dorent pour l’Entière , une Branche Lettre A ,
Dame Blanche , Anita , vont d’Alliance trouver Mère.
                                                          ~             
Ici l’Onde souffle Temps , dessine l’écume des Jours ,
Rien ne Reste Toujours , l’Océan est mouvements ,
Dans le Creux du Vivant , voyage une vague d’Amour ,
L’Âme de Fond , livre autour , Son Sillage émouvant .
                                                         ~                  
L’Horizon entre Cimes , Signe aussi au Passage ,
Un Sillage en Alpha , Une étoile pour Deux ,
En Mémoires des Rimes , la Magie se Partage ,
Divisant pour une Foi , l’Arbre de Vie sous nos Yeux.
                                                         ~              
Compagnons Solitaires , Solidaires en Rayons ,
Fait de soie en Haillons , Habillés de Lumières ,
Nos Racines sont en Terres , Chaines aux Mêmes Maillons ,
Peu Importe l’Illusion , l’Une est Identitaire.
                                                         ~                 
Au Pays de l’Hors Blanc , ses Enfants Contreforts ,
Non Content de leurs Sorts ,Ont l’Allure de Géants ,
Leurs Manteaux bien sous Vents , sont Couverts par la Flore .
Hauts Royaumes des Cadors , Ici Songent les Gogants.
                                                         ~              
Au Couchant de l’Aurore , telles étaient ses Pensées ,
Accueillant Hors Reflets , la Nouvelle en deux Morts ,
Essentielle Métaphore , Vers Miroir du Passé ,
Vœux d’Histoires bien Aimées , Disparues en des Corps.
                                                        ~                       
Je les Retrouve là , Dans un Duo de Vie ,
Songe Verso mes Amies , Belles Aimantes des Bois ,
Sous la Voûte Filante , l’Une Tourne chaque Nuit ,
Son Œil de vers nous Lie , A Présent je vous Vois.
                                                         ~        
Dans ses Branches d’Univers , bien des Mondes se Côtoient ,
Plusieurs Arches d’un Seul Toit , sont Berceaux de Lumière ,
Leurs Alliances éphémères , Forgent une voûte pour la Soie ,
La Promesse qu’Au Delà , le Printemps suit l’Hiver.
                                                          ~             
C‘est en Frère du Vivant , Main Ouverte à l’écorce ,
Le Cœur nouant sa Force , Contre un Vert d’élément ,
Echangeant nos Regards , Point de Vue par Nature ,
A l’écoute des Murmures , quand l’Azur est Tout Chant .
                                                         ~         
Sous le Dôme de l’Alliance , l’Arbre est Porteur du Sceau ,
Aucun Maux n’est Couvert , quand la Parole est d’Hors ,
Tout le Monde à sa Chance , d’y entendre l’écho ,
Le Message de nos Pairs , Sage Parabole d’Alors.
                                                         ~                    
Une Forêt d’Aurifère , A Perdu Connaissances ,
Deux Esprits en Partances , ont Rejoint par la Mer ,
Trois Rivages Divers , les Pierres d’havre à Fleur d’Anses ,
Quatre Larmes en Silence , Coulent au Cœur des Rivières.
                                                         ~           
l’Orée du Chemin , Deux Âmes Sœurs en Lisières ,
Veillent aux Liens faits d’Hiers ,Tissés pour son Prochain ,
La Chaleur dans le Grain , Provient bien de Matières ,
D’un Ancien Savoir Faire , Poussière d’Hors du Destin.
                                                       ~          
Dans le Feu de l’Hiver , les Lueurs s’estompaient ,
Pour un Moment de Paix , en Présences Nécessaires ,
Juste un Tour sur la Sphère , Au Loin l’Astre plongeait , 
L’Âge de Faire pour de Vrai , Rejoignait sans Frontières.
 ~
   NéO~
                                                         ~                               
  A la Mémoire d’Annie Masson & Anita le Sant

~L’étranger, dans la Vallée des Hêtres~

21 mai 2011 § 377 Commentaires

                                                          ~      
J‘avais Trouvé un vieux Chemin , une autre Façon d’aller envers ,
Un Beau Gardien dans la Lumière , une Belle Histoire Parlant d’Anciens ,
La Plaine au Loin était sans Fin , à ma mémoire un Découvert ,
Ici les Ombres donnaient l’Entière , Toute la Mesure d’une Onde de Bien.
                                                          ~
Le Temps filait comme suspendu , les Heures Perdues n’ayant pas Prise ,
Hors le Gogant parfois se brise , quatre flèches en vue Pointaient le Ciel 
Sur le Coté une Grande Souche Nue , sa Ligne en Flore la lumière Grise ,
Autant de Signes étaient de mise , Vestiges de Mère aux Sept Merveilles.
                                                          ~ 
~Haut au Col de l’Aiguillon , un Monde à Part nous tend les Bras .
C’est en secondes qu’une Vie s’étend , à même Printemps de sensations ,
Une Mère Passion a Corps d’éclats , Quand le Vivant s’en vient aux Bois ,
Donner Visages aux Cœurs des Rois , Conter Pas Sage sous Frondaisons.
                                                           ~
Le champs de Mai vire au couvert , riche par essence d’une lignée basse ,
Sur l’Herbe danse en soi la grâce , la belle du jour joute en Prés Verts ,
Parfum d’amour sous l’Arbre ouvert , la belle couleur signe en préface ,
Le grand Livre reflétant l’audace , Où la fleur même s’entiche du Vers.
                                                           ~
Noble est le Roi siégeant en Cours , Marqué à Vie du Sceau d’empreinte
Le jour au vent file hors d’atteinte , sur son Royaume au pied de la Tour 
Mon Maître Maux d’aucun secours , Révèle en l’hêtre aucune Crainte , 
A Fleur d’écorce le son d’une Plainte , jamais ne vient au Troubadour .
                                                          ~
Ici le Gris parle aux beau Vert , Feuilles ont l’Avis de Fil en Aiguilles ,
En réseau Mère une Onde y Brille ,Tissant Faisceaux à la Lumière ,
L’Arbre est Savoirs en la matière , l’élémentaire d’une Grande Famille ,
Aux Branches du Temps l’Arche y distille , son élixir en âge de Faire.
                                                          ~  
Déjà l’espèce se fait plus Rare , Une Peaux de chagrin du Premier Songe
Aux Oripeaux Glanés en Vain , Tout Gogant porte son Regard ,
Vers le Monarque ou bien le Tsar , dont les cernes au delà s’allongent ,
Ici les Hommes ont pris en main , la reconquête des bois sans Gloire .
                                                          ~
Sous vents je croise sans le vouloir , de hauts Anciens aux lignes d’orées ,
C’est Par Estime envers les Fées , un don de soie Hors des Couloirs ,
A la Lisière de ma mémoire , l’Histoire fait Lien le long d’Années ,
Pour mettre en formes l’Effet , un Monde qui rime est plein d’Espoirs.
                                                          ~
Deux mains ouvertes portant le ciel , dix doigts ornant divin feuillage 
Un Haut Feuillet lors du voyage , en chemin s’ouvrait vers l’Essentiel ,
Laissant par Hêtre en songe d’éveil , autant de reflets pour un pas Sage 
La Vie est faite de Métissages , ça voir c’est naître d’un long sommeil.
                                                          ~
Trois Patriarches Parlaient d’antan , de Liens tissés à la Lumière ,
Ces Vieux Enfants d’une Même Mère , Savaient en rien être Différents ,
Hors l’Amitié en Bon Vivant , relie l’aimant aux Hêtres Chers ,
Du Bien de Naître pour l’Uni Vers , la Branche des Toiles au firmament.
                                                          ~ 
Six Frères d’hier vivaient ensemble , Alliance Passé au loin des Hommes ,
A Vivre Ainsi Hors du Royaume , Leur voie semblait être un brin folle ,
Par Foi sans mal le Sage s’isole , Loin des versets ou bien des psaumes ,
De Mêmes Racines au fond Rassemblent , tout les élèves faisant école .
                                                         ~
Ce chef d’orchestre en Hors apporte , entre ses Bras l’accord du Temps ,
Par sa Mesure en lents Mouvements , une Harmonie non langue Morte 
En Faisant Corps il ouvre en sorte , une brèche au cœur de l’itinérant , 
Mon âme ne saurait faire semblant , d’y voir au delà une essence Forte 
                                                          ~
Juste éveillé je vois la scène, l’Arbre me semble Hêtre un vrai Semblable.
Ses traits tirés à même l’écorce , la marque Mère de ceux de veines ,
Comme à son Âge sincère étrenne , du vif argent bien Vénérable ,
A l’immuable procure la force , d’une vie au vent face à ses Peines.
                                                          ~
Sous vents à torts lame du bûcheron , tranche dans le vif loin du sujet ,
Leurs Résilience vient couronner , l’envie de vivre pour le bon ,
La sève ici coule à Foison , nourrissant le Roi décapité ,
Sa Souche porteuse illuminée , Projette en Hors ses Nourrissons .
                                                          ~
Cette Foi au Nord m’ouvre la porte , vers des Contrées Imaginaires ,
Ici le Temps coule Légendaire , sa Vieille Magie suit les cohortes ,
Trouvant repos dans le grand Air , pour sans manière refaire en Sorte ,
Un Monde acteur où l’idée Forte , serait en âge d’aimer ses pairs.
                                                          ~
Hors le creuset d’une autre Vallée , Métamorphose son Monde Vivant ,
L’écorce Bossue s’incline au Flanc , la Robe de Bois se Voûte Tachetée ,
Tout Corps Moussu devient léger , abrite mille Rêves venu d’Antan ,
La Sève en Lyre rejoue le Chant , Au Pied des Géants Oubliés .
                                                          ~
Son Œil vaillant a l’Avis Dur , sur les Voyages outre Passés ,
A même le Champ des Oubliés , se dressent l’élan d’antiques statures ,
Sous leurs Regards cette aventure , mélange rouages & Sablier ,
Trop de grain de sable ont mal tourné , délaissant l’Onde Mère Nature.
                                                          ~
A Corps Noueux l’essence est Belle , tel le Tourment des écritures ,
Chaque ligne portée nous Préfigurent , Ombres & Nuances de sa Lignée ,
Sous vents les Arbres jamais Taillé , offrent un bestiaire à mon Regard ,
Autant de vies à mon Histoire , la voie des Anges dans cette Vallée .
                                                          ~
A Fleur du Ciel je vais Serein , la marche en Flore poursuit son Jour ,
Aux dessous liés ma course d’Amour , en main de l’hôte sont verts satins 
La Ronde Aînée dénoue le chemin , S‘enivre dès lors du Troubadour
Les Fleurs de l’Âme cernent la Tour , d’un Jardin faune aux bancs divins .
                                                          ~   
Etrange est l’Homme prédestiné , marchant en la Vallée des Hêtres ,
L’Esprit d’ailleurs croit le connaître , d’Âme vagabonde le long d’années 
Au fil du lien sur les sentiers , Ses Rêves au loin vont Disparaître ,
Il en demeure une Muse où lettres , donnent au dragon un Haut Parler .
                                                          ~
L’hêtre tient mon cœur entre ses cernes , il noue les autres à son reflet 
Sa voix m’est claire juste à portée , son Timbre d’hors non balivernes ,
L’ancienne le forme sans mise en scène , de toute manière à discerner ,
Le Faux du vrai venant croiser , sa Voûte à l’Onde belle & pérenne . 
                                                          ~
Ancrés au Sol depuis l’enfant , s’ouvrait une Arche sous le Couvert ,
Huit piliers d’hors sont ponts de pierres , ô fiers gardiens de mon néant
Noueux vos liens avec les vents , s’accordent au fil d’un Bain en Mère ,
Au delà du savoir vivre à Terre , l’Hêtre y resserre les vrais courants .
                                                            ~
Mon pèlerinage en Val des Hêtres , à fait naître mille échos d’écorces ,
Cette Onde à part puisant sa Force , dans le Fait Hors de se connaître ,
Au Fil d’une foi fît disparaître , mes illusions sans faire entorse ,
L’étranger y fût à la Noce , sa muse fragile changea peut être .
                                                         ~
L’été s’approche au long de roches , le Corps de l’Hôte s’évade aux cimes ,
La pierre m’appelle et puis s’arrime , de mes Racines je me sens proche ,
Le temps d’une pause naguère fantoche , va de hauteur en lunes claires ,
Ma source en rêve depuis l’hiver , l’écoute ma foi demeure bonne pioche ,
   Dans l’Onde Vallée dort l’Aurifère , j’irais Ailleurs servir l’Alliance ,
Les Mois à venir seront moins Denses , pour les Reflets de l’enchanteur.
~
NéO~

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