Voyage en l’Âme, au coeur de la Magie

 

Mère ,

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Miroir au sein de l’Univers 

En Premier Lieu est ta Magie ,

Hors Être Unique en rien ne Diffère ,

Au Lien de ta Pensée va le Fil de l’Esprit ,

Naturellement la Forme se lie à la matière ,

Ce Souffle est Légendaire en regard d’Alchimie .

Depuis la Voix Posé a Transmuté la Pierre ,

Le Haut Verbe d’Hier se conjugue à l’Envie ,

De ce Présent Offert par la Parole Sacrée ,

L’ Arbre d’Orée ne donne plus un Fruit ,

L’ Âme affamée traversant le Désert .

Parvenant à sa Fin près du puits ,

Au clair trouve en soie l’Harmonie ,

Deux Tours se Font Jour en une Nuit.

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Hiver

I

 

Au commencement était l’éteint.

Avant les Vents du Laisser Faire

Nés sans offrandes de vaines prières ,

L’Enfant Mort Né suivait sans Liens ,

Cheminant Sourd à la Lumière ,

Les Yeux Ouverts vers chaque Matin ,

Avant l’Appel de son Vivant .

Dans le Sillage des Âmes d’Hier.

 

 

Printemps

II

 

Ici se Croisent Nombres de Chemins ,

Lignes d’esprits de natures anciennes

Le Cœur possède ces Éléments ,

Inscrits à Fleur en battements de Veines ,

Pour s’aiguiller aux Moindres Riens ,

Au Fil des Signes du premier Chant ,

Le Clairvoyant va dans l’Arène ,

Nourrir ses Songes d’air du Printemps .

Eté

III

 

Hors du Temps Pierres d’étoiles ,

Voient le Voile Autrement ,

Marchant en Quête du Graal ,

Dans les Murmures du Vent.

Sur les Marches du Vivant ,

Leurs Pas en Voie Royale ,

Dans la Mesure Seulement ,

Résonnent en Fairy Tales .

 

 

 

Automne

IV

 

Du Sommet à la Source ,

Le Cycle paraît sans Fin ,

Mes Voyages dessous l’Ourse ,

Prennent Sens Hors Chemins ,

Dans le Sillage du Divin ,

La Magie en bout de Course ,

Mêle son Souffle aux Sylvins ,

L’Homme Vert Fait de sa Main .

 

 

En Somme

V

 

Le lent déclin de Mère Nature

Ouvre la Porte aux Migrations ,

Hors la Question du Temps futur ,

Se Pose envers pour quelles Raisons ?

Certains ont Dons pour l’écriture ,

Sans d’Aventures le goût de l’Action ,

Aux Lents Poisons d’une Vrai Morsure ,

L’Âme n’est point Mûre mais puits sans Fond .

 

La Forme

VI

 

A Fleur de Dame Rivière Avon ,

Le Nom de Pendragon aux Pierres ,

Eveille d’Hier les Emotions ,

Avalon pleure ses Légendaires.

Pour en Matière cercler le Son ,

Entendre l’Appel à la Lisière ,

l’Âme se doit d’être sans Dévotions ,

A la Recherche de sa Lumière.

 

Le Sillage

VII

 

Tout Libre Cours Elémentaire ,

Entraîne en Chaîne Mille Conséquences ,

Celles ci prennent sens en Bras de Mère ,

Telles de Futures fleuves de l’Alliance.

Par Résilience les Âmes d’Hier ,

S’enterrent au vu d’une Seconde Chance ,

Le Temps d’un Souffle de l’Hiver ,

A la Lumière d’une Mue d’errances.

 

 

L’ Appel

VIII

 

Le Chant du Cerf résonne à l’Hors ,

Au son du Cor de nos Lisières ,

A la Frontière du Sceau de Flore ,

Là où la Mort demeure Entière.

Les Notes de l’Une Au Delà du Sort ,

Tisse tout d’abord une Etoffe Claire ,

Ce Lien divers en Réconfort ,

Apporte en Soie un Âge de Faire.

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La Voie

IX

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Au Travers de ma Lyre , l’Une fait vibrer mes Cordes ,

Sa Voix je vous l’accorde , n’est pas simple à Transcrire ,

Sans Ordres sont ses Désirs de voir un Jour la Horde ,

Oublier la Discorde pour des Paroles d’Avenir .

Le Chemin s’ouvre à l’Hors par le Choix de la Méthode ,

Là où le Lien s’érode iront les Vers du Sire ,

Ma Muse en Devenir réservera son Ode ,

Au Miroir de la Géode , l’Arbre Monde en Point de Mire .

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L’ Arche

X

 

Reflet d’un Songe initiatique

Son Nom Magique se laisse Bercer ,

Entre deux rives de la pensée , sa voûte relie l’Onde alchimique ,

Façonnant l’Une à l’Identique , de notre Regard inachevé .

Pour devenir un des Piliers , Soutenant la Nature de ce Monde ,

L’Âme doit œuvrer où l’Hors Abonde , A amplifier sa résonance ,

 A vie en soi l’arche d’alliance ,

Rayonne au sein même de la ronde :

Son Energie donne à l’allié , un Lien envers sa source Féconde.

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La Quête

XI

Origine des Temps d’une Première étincelle ,

Son parcours si réel fusionne les Eléments ,

Le Cheminant Jalonne son Avancée vers Celle ,

De Vingt et Une longues Marches au cœur de son Vivant.

Au Contraire du Néant emplissant nos Cervelles ,

Ce Jeu fait la part belle aux mues des Clairvoyants ,

Hors ses Reflets Changeants nos vues Superficielles ,

Peinent à voir la Merveille à fleur des Océans .

 

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Au Seuil

XII

 

Une Fois conscient du Lien des Choses ,

La Rose devient l’emblème du Roi ,

Sa Voix éclaire en état de Cause ,

La Vrai Nature d’un Monde sous Lois.

Hors l’Âme à nu voit l’Aventure ,

A la Mesure de son Combat ,

Rien est en soie jamais plus dur ,

Qu’Au pied du Mûr de faire son Choix.

 

 

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l’Oeil

XIII

 

Mon Voyage en l’Ether , à présent suit son Cours ,

Libre est ma Foi aux Tours , au Cœur de la Lumière ,

L’œil perçoit l’Univers , comme une issue de Secours ,

Son Spectre inonde d’Amour , mon Arbre de Vies Primaires ,

Hors l’ Âme luit Prisonnière , des Fantômes Alentours ,

Portes Voix sans Détours , Lui murmure à l’envers ,

« Renaît cette fois d’Hier , dans le Sillage du jour « 

Ainsi le Troubadour , s’en ira en Terre Mère .

~

NéO~