~Les Cool Heurts ~
~ Les cools heurts de l’argent , fossoyeurs du Vivant ~
Cheminant ici par ailleurs ,
ce billet paye mes illusions ,
Bossant à grand peine pour le chiffre ,
déjà ma vie s’envole en bourse .
En villes démons de l’accroissance ,
son essence se morfond dans l’heurt ,
Par tranches se greffent artères au cœur ,
laissant au vert nulle seconde chance ,
Pour un peu plus l’ordre fait faux bond ,
roulant à fond d’hauts monnayeurs ,
Tels des vecteurs sans dimensions .
~
Mon bel Amour fleur de Bitume ,
passe ses journées à faire la course ,
Bien loin de l’ourse guidant la Plume ,
le cour du jour pille ses ressources .
Pour les cols blancs point de shérifs ,
l’actif vaut bien quelques sueurs froides ,
« Achète , possèdes puis collectionne ,
tiens le pouvoir dans ta main roide «
Sans foi le patient s’illusionne ,
garder à mort visons et jades .
Hors la richesse comme la misère ,
porte en lumière l’âme qu’on lui donne ,
Ce monde futile sert Perséphone ,
son idole maître reste éphémère .
Nos chaines modernes paraissent si fades ,
Face au goût d’hors de l’Univers .
Roulant sans faim tel le grand nombre ,
je suis dans l’Ombre de la bête ,
l’immonde sans tête dont la part sombre ,
inonde de gains sa première secte .
Aux as du vice la quête est veine ,
Sa main tendue est celle du gouffre ,
impur produit des temps Modernes ,
dont le revers hors sent le souffre .
Sous l’oreiller jeux creusent les cernes ,
sachant qu’Alice aime les merveilles ,
de fêtes en veilles l’idiot se berne ,
si terne est l’arbre en son domaine .
Le poids du vent et sans pitié ,
Pliant de faits touts rois et reines ,
Ayant tendances à oublier ,
Les lois premières qui nous gouvernent .
Ce monde m’adore je le veau bien ,
Ils m’ont pendu en douze cou ,
Aimant chaque fois perdre presque rien ,
Beaucoup d’argent au fond du trou.
Nos bronzes demeurent une belle trouvaille ,
L’agent travaille tandis qu’ils jouent .
C’est l’heureux vers de joutes médailles ,
Hors à ce Stade le peuple s’en fout. ,
L’argent déjoue le cours du sport ,
Certains l’abhorre d’autres sont à bouts ,
s’imaginant briser son corps ,
Aux fouilles en hors l’œuvre est taboue ,
Ses plaies béantes suintent aux Entrailles.
Combien de temps avant le dégoût ?
J’ter dans la boue des jeux de Pailles .
« Bossez pour nous on est pas rosse , »
de beaux carrosses jalonnent pavés ,
Brûlez les Feux comme sacerdoce ,
le Premier rôle sans partager .
Chers doux visages graissez mes bielles ,
L’argent pluriel dans votre sillage ,
Emplis mes cages d’un septième ciel ,
Loin d’Ezechiel sont mes rivages .
Où par principes la voix se terre ,
Nulle Cinquième Roue reprend le Flambeau ,
Courent au tombeau les las de faire ,
Faisant à d’autres porter le chapeau .
Pillons ensemble mes très chers Frère ,
La ronde porteuse des quatre sceaux ,
Au puits divin des légendaires ,
Privilégiez chaque jour les sots .
Chacun ses lois à fleur de nerfs ,
l’argent dictant bon nombre de choix ,
Il faut de tout aux cours de guerres ,
Pour palier l’hors du lien de soie .
Le sujet fâche par foi les Rois ,
Citant de droits leurs vieilles attaches ,
A régner dur d’une main de fer ,
Sur les dictats d’une maison lâche .
Ça paie en cash de se complaire ,
A ne rien changer aux crises de l’ère ,
Pour les marchés cette raison cache ,
Des mains liées de toutes manières .
Aux financiers nulle cour fait tâche ,
Toute Monarchie tient sur piliers .
Hors pour briller sans être austère ,
La Haute se perd à gaspiller ,
le pain des gens dans la poussière ,
de flux difformes d’ondes éthérées .
Criez sur toits mes belles valeurs ,
Chantons en chœur « allons Plumer «
Tous ces pigeons ayant l’ardeur ,
De faire en sorte aux tours de suer .
Une fois lavé y a plus d’odeurs ,
Seulement l’aspect d’une sainteté ,
De quoi acheter permis de pollueurs ,
« A la bonne heure allons creuser ! «
Dans ce désert nous sommes acteurs ,
Chaque jour chercheur de bonnes idées ,
Pour inverser tout ces cools heurts ,
Masquant la magie d’être né .
L’Une est bientôt l’ombre d’un reflet ,
Le temps passé vestiges d’échos ,
Combien de jours avant l’Orée ?
La mue profonde d’un nouvelle peau.
Hors le profit a soif d’argent ,
lui même se gagne à l’énergie ,
Mais à toutes fins l’Une consommée ,
disparaît l’arche de son vivant ,
quand nos valeurs nous font écran ,
la fin est proche en vérité ,
Prenant toujours à contre~pied ,
les belles paroles nous endormant .
~
NéO~







Ne me Dites Pas : l’Argent est un Progrès , Mais Prouvez Moi toute sa Valeur ,
Il n’a en Fait , que Vains Reflets , que l’On Estime avec le Temps pouvoir Garder ,
Juste un Moyen de Posséder. Le Pouvoir des Biens en Ventes mais sans le Coeur ,
Au Fil des Jours , Tirer Profits sur les Ficelles , en Exploitant l’ Email d’une Mère ,
C’est là des Noeuds de Mille Problèmes , Tout est Calculs dans les Cools Heurts .
Originaux , c’est pas Normal de mettre des Maux alors qu’une Onde est Uni Vers.
NéO~
Salut de la nuit Néo: Ce magnifique texte est de toi???
Francis
Bonjour Francis au Fil des Biens ,
Je Hisse bien Haut tout ces Cools Heurts ,
C’est de l’Argent Frais et en Bonne Heure ,
Je l’Ai Publié Hier Matin ,
Six Strophes envers mais sans le Beurre ,
Des Epinard sur le Chemin .
Avec le Coeur on peut Bien Faire ,
Car c’est en Nage que les Jours Coulent ,
Si l’on ne Fait Rien sans Aurifère ,
le Vain de l’Argent au Long nous Saoulent.
Comment Sortir d’un Cercle Vicieux ,
Qui met à Mal tout l’Hors d’une Mère ,
Qui n’est Rien d’Autre que Poudre au Yeux ?
Bonne Journée.
NéO~
Avant il y avait le troc c’était probablement mieux et plus juste qu’aujourd’hui ..
Bonsoir Nuage ,
Dessous Marie parle du S.E.L ,
Un Partage sans Argents ,
Quatre Grain d’Essentiels ,
Pour un Monde en Visage.
NéO~
États-Unis jeudi7 avril 2011
L’Etat est menacé de paralysie
Luis Lema
John Boehner, le président de la majorité républicaine à la Chambre des représentants. (AFP)
Il reste deux jours pour que républicains et démocrates trouvent un accord sur le budget fédéral. Sinon, les services «non essentiels» de l’Etat s’arrêteront samedi. L’illustration la plus frappante des deux Amériques qui se font face
Marasme financier pour 44 Etats américains sur 50
Barack Obama reste confiant
C’est, en définitive, le test ultime. Malgré la polarisation des Etats-Unis, malgré l’abîme qui sépare aujourd’hui les partisans de Barack Obama et ceux du mouvement du Tea Party, les uns et les autres parviendront-ils à s’entendre? Si démocrates et républicains ne trouvent pas d’accord sur le budget fédéral avant ce vendredi soir, une bonne partie de l’Etat fermera ses portes à partir du lendemain. L’illustration la plus frappante des deux Amériques qui se font face.
Le shutdown. C’est cette menace qui se trouve au bout de l’impasse, lorsque les élus américains ne parviennent pas à surmonter leurs divergences pour approuver le budget de l’année en cours et que, du coup, le déficit gonfle de manière automatique. Or, malgré des mois d’essais, et une demi-douzaine de tentatives, les positions apparaissaient mercredi toujours aussi radicalement éloignées sur le rôle à accorder à l’Etat et sur l’ampleur supportable de ce déficit.
Le président Obama l’a promis: il serait capable de faire avaler aux démocrates des réductions dans le budget 2011 de l’ordre de 33 milliards de dollars. Le chef des républicains au Congrès, John Boehner, assure de son côté que son camp pourrait se «contenter» de 40 milliards. Mais en réalité, rien n’est moins sûr: bon nombre des nouveaux arrivés du Tea Party qui ont fait gonfler les rangs conservateurs, sont décidés à mener la bataille jusqu’au bout. Ils ont fait la promesse à leurs électeurs d’amputer de 100 milliards le budget courant. Michelle Bachmann, l’une des pasionarias du mouvement, et possible candidate à la prochaine élection présidentielle, a d’ores et déjà affirmé qu’elle s’opposerait à toute négociation. Comme elle, les membres du Tea Party ont beaucoup plus à perdre à trouver un compromis avec les ennemis démocrates qu’à paralyser un Etat dont ils ne cessent de condamner la lourdeur et l’inutilité.
Aujourd’hui, trois quarts des Américains veulent voir les élus procéder à des «coupes significatives» dans le budget, selon un sondage diffusé sur la chaîne de télévision MSNBC. Si le désaccord devait persister jusqu’à vendredi, ils seraient servis: forcée de s’aligner sur les chiffres de l’année précédente, l’administration devrait alors se passer de tous les services jugés «non essentiels» au fonctionnement de l’Etat.
Dès ce week-end, les Américains trouveraient porte close dans les parcs nationaux, où il n’y aurait plus personne pour les accueillir et percevoir le droit d’entrée. En outre, les sites internet fédéraux s’éteindraient les uns après les autres.
Certes, lundi, les écoles et les services sociaux fonctionneraient comme d’habitude. Pourtant, même si l’Etat américain continuerait de percevoir des impôts, il n’y aurait plus personne pour renvoyer aux contribuables les excédents de paiement perçus par le fisc, une spécialité américaine. De même, les forces armées américaines ne seraient pas démantelées, bien sûr. Les militaires continueraient de travailler, mais ils ne percevraient leur salaire qu’après l’adoption d’un nouveau budget. En outre, quantité d’employés et d’auxiliaires civils devraient être aussitôt licenciés. Une perspective d’autant plus crainte par les responsables de l’armée que les Etats-Unis sont aujourd’hui plongés dans trois guerres, de plus ou moins haute intensité.
Au final, selon les chiffres avancés par l’administration, ce sont quelque 800 000 fonctionnaires fédéraux qui se retrouveraient les bras croisés. Elle se fonde sur un précédent: en 1995 déjà, une querelle du même type avait opposé Bill Clinton et la majorité républicaine au Congrès. A l’époque, les républicains avaient payé cher leur obstination, en servant au président démocrate sa réélection sur un plateau d’argent.
Aujourd’hui, la tentation est grande pour le parti de Barack Obama de tenter de répéter l’expérience en faisant porter la responsabilité de la paralysie partielle de l’Etat sur des républicains «irresponsables». Mais de leur côté, un certain nombre de conservateurs ont inscrit cet épisode dans une perspective bien plus générale. En plein psychodrame sur le budget, Paul Ryan, le président républicain de la commission budgétaire, décidait de dévoiler son propre projet de budget pour les dix prochaines années. Sa proposition? Une réduction des dépenses publiques de 6200 milliards de dollars. Un projet qui serait de nature à redynamiser l’économie et qui, selon lui, pourrait faire chuter le chômage en dessous de la barre des 3%. Mais ce budget, au passage, signifierait aussi la mort du système social tel que le connaissent les Etats-Unis, notamment pour les personnes âgées et pour les pauvres.
Après le Portugal, la France ?
Par Cyrille Lachèvre le 7 avril 2011 19h10
Les prévisions économiques des cinq principaux instituts de conjoncture allemands publiés aujourd’hui font froid dans le dos. A les écouter, l’Allemagne enregistrerait cette année une croissance de 2,8%. Mais, surtout, elle verrait ses déficits publics fondre à 1,7% du PIB. Ces prévisions sont beaucoup plus optimistes que celles du gouvernement fédéral, pour le moment. Mais elles se révèlent souvent exactes, à l’usage. Partons donc du présupposé qu’elles le soient une fois de plus : cela signifie que l’Allemagne finira l’année avec un déficit de 1,7% de son PIB. Les chiffres français doivent être publiés la semaine prochaine mais dans le meilleur des cas nous devrions avoir un déficit de…5,7% du PIB en 2011.
1,7% contre 5,7% !!! cherchez l’erreur. Une différence de 1 à 3,5.
Et je ne parle pas de 2012 où en théorie l’Allemagne devrait afficher un déficit de 0,9% du PIB contre 4,6% pour la France.
A l’heure où le Portugal appelle l’Europe à l’aide pour l’aider à refinancer sa dette cet écart de gestion entre les deux premières économies de la zone euro a quelque chose de très préoccupant. Pour le moment, les marchés ne font pas trop de discrimination entre les prix de la dette française et de la dette allemande. Celle ci est 35 centimes (0,35%) moins chère que la France. Une broutille quand on sait que les grecs empruntent à des taux de 1000 points de base (10%) plus élevés que les allemands.
Mais la France ne pourra pas faire illusion longtemps. A un an de la présidentielle, au moment où la tentation est forte au sein de l’exécutif de prendre des mesures apaisantes pour le pouvoir d’achat des particuliers il ne faut absolument pas relâcher l’effort en matière de finances publiques. Au contraire, la responsabilité politique exigerait d’en faire encore plus.
http://blog.lefigaro.fr/economie/2011/04/apres-le-portugal-la-france.html
L’or reprend son envol et vise les 1500 dollars
Mots clés : Or, Matières premières, Inflation, ETATS-UNIS, EUROPE, BCE
Par Hayat Gazzane
07/04/2011 | Mise à jour : 16:46 Réactions (4)
L’once d’or se rapproche des 1500 dollars l’once. Crédits photo : © Toru Hanai / Reuters/REUTERS
Le métal jaune a atteint 1464,80 dollar ce jeudi, du jamais vu sur les marchés. Les craintes inflationnistes et la crise de la dette européenne renforcent plus que jamais son statut de valeur refuge.
Après s’être essoufflés en début d’année, les prix de l’or reprennent de la vitesse. Ce jeudi, le métal jaune a atteint un nouveau sommet historique à 1464,80 dollars l’once sur le marché au comptant, loin de son précédent pic de 1447,82 dollars enregistré le 24 mars dernier. Cette hausse rapide trouve sa source dans le contexte macroéconomique international plus que favorable au métal précieux, considéré comme la valeur de refuge par excellence.
Il y a tout d’abord le regain d’inquiétude sur les dettes souveraines des pays de la zone euro qui pousse les investisseurs vers des actifs plus sûrs. Après Fitch Ratings et Standard & Poor’s, l’agence de notation Moody’s a dégradé d’un cran la note du Portugal, considéré par les marchés comme le prochain candidat au Fonds de soutien européen. «La crise européenne ne cesse d’empirer depuis que les Européens ont échoué fin mars à s’entendre sur une solution crédible», estiment les analystes de la banque suédoise SEB.
Par ailleurs, «les soulèvements dans le monde arabe ne montrent aucun signe d’apaisement, avec une escalade de la guerre civile en Libye, et des situations alarmantes en Syrie, au Yémen et à Bahreïn, ce qui profite aux métaux précieux» ajoutent les analystes de SEB.
Inflation et dollar faible, le duo gagnant
L’or profite également des tensions inflationnistes constatées dans de nombreuses économies. Les révoltes dans le monde arabe ont entraîné à la hausse les prix des matières premières et notamment du pétrole. Le baril a ainsi franchi la barre des 122 dollars à Londres tandis qu’il dépassait les 108 à New York. Des niveaux qui n’avaient plus été constatés depuis août 2008. Cette poussée des prix joue en faveur des métaux précieux, habituellement considérés comme une bonne protection. «Les investisseurs privilégient cet actif solide car lui, au moins, ne voit pas sa valeur se déprécier, contrairement aux monnaies», explique Djillali Hacid, analyste chez XTB France.
Cette pression inflationniste pousse justement les dirigeants des Banques centrales à envisager une hausse de leurs taux directeurs. La BCE doit notamment choisir cette option ce jeudi lors d’une réunion à Francfort. À l’inverse, la Fed mise plutôt sur la poursuite d’une politique monétaire généreuse aux États-Unis. Cette différence de discours pousse l’euro à la hausse face au dollar. La monnaie unique a atteint un pic de plus de 1,43 dollar, passant celui de novembre 2010 de 1,4283 dollar et s’inscrivant au plus haut depuis la fin janvier 2010.
Le dollar faible joue à son tour en faveur de l’or dont les achats, libellés en billet vert, sont plus attractifs pour les détenteurs d’autres devises.
En route vers les 1500 dollars
La situation internationale ne montrant pas de signes immédiats d’améliorations, l’or devrait poursuivre sa course aux records dans les prochaines semaines. «L’analyste technique montre que l’on se situe dans un canal haussier depuis novembre 2009. Aujourd’hui, la ligne de mire, c’est les 1500 dollars. À 40 dollars, on en est plus très loin», note Djillali Hacid.
À noter que l’argent, qui évolue en tandem avec l’or, a de son côté atteint mercredi 39,50 dollars l’once. Son plus haut niveau depuis février 1981.
http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2011/04/06/04012-20110406ARTFIG00581-l-or-reprend-son-envol-et-vise-les-1500-dollars.php
Les talons hors?
Détalons hors de ce six thème…666 le chiffre de la bête
C’est bien Dit ,
Donner Valeur à Chacun ,
C’est la Richesse en Toutes Vies ,
Il y a de l’Hors dans Chaque Main ,
Trouver en Soie n’est Pas Affaires ,
Aider les Autres n’a pas de Prix ,
Le Temps qui Passe , vaut de L’Hors ,
On n’achéte pas les Sentiments ,
Tout la Valeur vient de l’Accord ,
Coeur de Métal et Mal d’Argent.
NéO~
Islande/Icesave: vers un « non » gagnant
AFP
10/04/2011 Mise à jour : 08:14 Réactions (4)
Le « non » à l’accord d’indemnisation Icesave arrive nettement en tête lors des premiers résultats partiels du référendum communiqués par la commission électorale, cités par la radio publique RUV.
Le dépouillement partiel dans trois circonscriptions d’Islande donnait le « non » en tête avec 7685 votes contre 5286 « oui », selon les premiers chiffres fournis par la commission.
Quelque 230.000 électeurs étaient appelés hier à se prononcer lors de ce second référendum sur l’accord Icesave, du nom de la banque en ligne dont la faillite a spolié près de 340.000 épargnants britanbniques et néerlandais.
Cet accord qui a été soumis au vote des Islandais a été négocié par Reykjavik avec le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Il structure le remboursement convenu avec ces deux pays qui ont dû indemniser les victimes de la faillite. str-fc/ple
Bonjour NéO.
Je suis là!
J’ai fait une première lecture chez Francis, et puis ici..
un des pires fléaux de ce monde, le profit, le fric…
Je reviendrai..
bon dimanche, auprès des tiens (es).
bises.
Bonsoir Marie ,
Je vois que tu as Trouver le Chemin 😉
Il me reste à Poser ça et là quelques Reflets ,
Tant le Sujet est Vaste et implique Maints Courants ,
Altérant une Mère par l’Envie du Profit ,
Tout se Tisse dans sa Toile qui ne porte que du Vain ,
Dans ses Mains tout se Trame aux Cool Heuts de l’Argent.
A bientôt belle Nuit.
NéO~
Et vous, petits bouts d’hommes
ceux qui peuplaient ce monde
n’avez vous pas compris,
ce que veut dire la vie ?
Croyez vous qu’il suffise
pour vivre, de s’enrichir,
premiers en toutes choses
le gain à tous les prix?
Penser, qu’il faille gagner
toujours être premier..
est-ce-que tous les hommes,
se disent, quelle noble cause?
Si vous pensiez deux secondes
on pourrait faire un monde
ou à chaque seconde
l’un tend la main à l’autre.
Car dans sa course folle,
l’homme serait vainqueur,
un regard sur l’épaule
pas de laissers pour compte.
Ralliés tous, en une cause,
un monde bien meilleur.
Où la victoire serait
celle de tout le monde
La victoire de l’homme,
la victoire du coeur.
(écrit en 05.08)
Je Te suis en Echo car Rien ne Justifie ,
Une Même Raisons pour Tout ces Maux ,
Chaque Jour qui passe se Fait Mépris ,
Aucune Excuses Pour ceux la Haut ,
Qui se Pavanent en Grands Champions ,
Dans Une Fantôme Démocratie.
Parler c’est Beau dans un Micro .
Mais le Climat vient Hors Saisons ,
Parler d’une Source au Coeur d’une Vie ,
Fait de Partage et de Raisons ,
Un Monde Vit Mieux sans ces Sous Ci.
NéO~
bisous NéO.
J’ai encore lu, et aussi les jeux de mots de francis, supers aussi, « détalons de ce six thèmes » c’est ça, faut détaler, en sortir, lol…
On pourrait en discuter, de ces Cools Heurts de l’Argent.
Super ton écrit, beaucoup de points soulevés, abordés, à faire passer, et partager…
Enfin bref, je reviendrai lire, toute façon, l’écrit et le reste en commentaires.
bisous de la Nuit, toi qui à cette heure flirte avec Morphée. 🙂 Beaux rêves avec de belles et cools heures dans l’hors. 😉
Belle journée demain, sois bien.
Bonjour Marie ,
En Cools Heurts de Reflets ,
Bien des Thèmes Majeurs ,
Et des Maux par Milliers ,
Une Raison pour en Faire ,
D’Hors Saisons pour Changer ,
Tout en Haut Des Fléaux ,
Le profit pour du Vain ,
Vient chaque Jour Souiller ,
Dame Nature en Aurifère ,
Sans Amour mais en Gains ,
Produire à Pertes des Biens Futiles ,
Qui Finiront en Pronfonde Heures ,
Au Sein d’une Mère ,
Objets sans Coeurs ,
En Corps Fragiles.
NéO~
ISF : Baroin dévoile les choix du gouvernement
Par Cécile Crouzel, Marie Visot, Cyrille Lachèvre
12/04/2011 Mise à jour : 20:45
INTERVIEW – Le ministre du Budget, François Baroin, dévoile au Figaro la réforme de la fiscalité du patrimoine supprimant le bouclier fiscal et allégeant l’impôt sur la fortune.
Quel scénario avez-vous présenté mardi soir aux parlementaires pour réformer la fiscalité du patrimoine ?
Après plusieurs mois de travail avec les parlementaires, d’exercices de simulation et d’études de cas, le gouvernement a arrêté sa position. Le scénario de la réforme fiscale défini mardi va nourrir le texte qui sera présenté durant la première quinzaine du mois de mai en conseil des ministres. Notre impératif était de faire une réforme simple, lisible, de justice sociale et qui renforce notre compétitivité. Au fur et à mesure de nos discussions, nous avons écarté des pistes. L’Acte 1 de cette réforme, c’est d’abord et surtout la suppression totale du bouclier fiscal. Depuis sa mise en application, en 2007, la crise est passée par là. Le bouclier supprimé, il était impératif d’adapter l’ISF, pour ne pas avoir un impôt confiscatoire.
Comment l’ISF sera-t-il réformé ?
Nous supprimons d’abord la première tranche de l’ISF, celle concernant les ménages ayant entre 800.000 euros et 1,3 million d’euros de patrimoine. Désormais, le seuil d’entrée à l’imposition sur la fortune sera fixé à 1,3 million d’euros de patrimoine. Grâce à cette suppression de la première tranche, 300.000 contribuables n’auront plus à payer d’ISF. Il s’agit le plus souvent de ménages qui y étaient entrés du fait de l’envolée des prix de l’immobilier, sans que par ailleurs leurs revenus n’aient augmenté. Avec cette mesure, nous évitons en outre à 200.000 autres ménages sur le point de basculer dans l’ISF, ou susceptibles d’y entrer dans les prochaines années. Ce sont au total 500.000 ménages qui vont bénéficier de la suppression de la première tranche.
Allez-vous changer le barème ?
Oui. Nous corrigeons le barème de l’ISF qui était devenu, non seulement une incongruité française, mais aussi un vrai encouragement à l’expatriation. En 1982, lorsque la gauche est arrivée au pouvoir, le taux marginal de l’ISF était à 1,5%. Le rendement du capital était lui de 16,5%. L’effort demandé aux plus fortunés était donc de 10%. Aujourd’hui, le taux marginal de l’ISF est à 1,8%, alors que le rendement du capital est à 3,6%. L’effort demandé est donc de 50% ! Une fois la décision prise de supprimer le bouclier, il était indispensable de corriger cet effet spoliateur.
Quel sera le nouveau barème ?
Entre 1,3 et 3 millions d’euros de patrimoine, le taux d’imposition sera de 0,25%. Les redevables de cette tranche n’auront plus à faire de déclaration d’ISF. Ils déclareront leur patrimoine dans leur déclaration de revenu et paieront leur impôt sur la fortune en même temps que l’impôt sur le revenu. Au-delà de 3 millions de patrimoine, le taux d’imposition sera de 0,5% et les assujettis auront à remplir une déclaration d’ISF comme aujourd’hui. L’autre nouveauté, c’est que ce nouveau barème s’appliquera au premier euro de patrimoine. Le plafonnement de l’ISF disparaît également.
Quel est le coût de cette réforme et comment allez-vous la financer ?
La réforme est intégralement financée. En régime de croisière, l’allègement d’ISF représentera 900 millions par an -300 millions pour la suppression de la première tranche, 600 millions pour l’allégement du barème. Permettez-moi d’abord de vous dire ce qui ne la financera pas : l’assurance vie. Les français y sont attachés et ils ont raison. Le gouvernement est très attentif à ce mode d’épargne rassurant. Le président de la République et le premier ministre m’ont demandé de ne pas envisager de la taxer davantage, quel que soit le niveau de portefeuille. Il n’est pas question non plus de créer une tranche d’impôt sur le revenu supplémentaire à 45%. Nous ne souhaitons pas compenser un allègement de la fiscalité du patrimoine par un alourdissement de l’impôt sur les revenus du travail.
Quelles sont donc les pistes retenues ?
Nous avons opté pour un financement compréhensible, qui réponde au souhait de Nicolas Sarkozy d’avoir une fiscalité qui pèse sur les flux du patrimoine davantage que sur le stock. C’est dans cet esprit que nous proposerons d’augmenter de 5 points les taux des deux dernières tranches du barème qui toucheraient les héritages de plus de 4 millions d’euros. Nous proposons également de rallonger de 6 à 10 ans le délai de reconstitution de l’abattement pour les donations. Il existe en outre des avantages en fonction de l’âge auquel on fait une donation avant 70 ans, la réduction était de 50%, de 70 à 80 ans elle était de 30%. Nous supprimons ces avantages. En revanche, nous ne touchons pas au prélèvement forfaitaire libératoire ni à l’imposition des plus values.
Allez vous créer une «exit tax» ?
Oui, pour boucler le financement de la réforme, nous allons imposer les exilés fiscaux et les non résidents, notamment, avec une « exit tax » sur le modèle allemand, qui existe presque partout dans le monde. Elle sera assise sur les plus-values constatées lors du transfert de la résidence fiscale hors de France, et exigible lors de la cession des titres. Nous pensons que ce sera une mesure fortement dissuasive.
Que répondez-vous à ceux qui s’inquiètent de l’impact de cette réforme sur le financement des PME ?
Le dispositif ISF/PME fera l’objet d’une attention particulière. Nous ferons en sorte de déterminer, le meilleur outil permettant de préserver cette forme très importante de financement des PME.
L’allégement de l’ISF pourra-t-il s’appliquer dès cette année ?
Nous étudions la possibilité, malgré nos contraintes budgétaires très serrées, d’appliquer cette réforme dès 2011 pour les assujettis à la première tranche d’ISF. Techniquement cela ne pose pas de difficulté. S’agissant de l’exit tax, elle s’appliquera dès cette année.
Certaines simulations montrent que les perdants de cette réforme pourraient être ceux ayant un patrimoine compris entre 1,3 et 1,4 millions…
Nous avons cette question bien en tête et veillerons avec les élus à atténuer les effets de seuil pour ces contribuables.
Ne craignez-vous pas que l’on vous reproche d’un côté un cadeau aux riches, de l’autre une réforme à minima ?
C’est une réforme qui se heurtait à de nombreuses contraintes mais ce que nous proposons est un véritable changement. La suppression du bouclier fiscal, est loin d’être une réforme à minima ! Sortir 300.000 personnes de l’ISF et 200.000 autres qui l’auraient payé uniquement à cause des prix de l’immobilier, c’est adapter notre fiscalité aux réalités économiques. Pour le reste, nous assumons pleinement de ne pas avoir un impôt spoliateur, qui pousserait ceux qui y sont assujettis hors de France. La gestion de notre endettement public ne nous permettait pas de faire plus aujourd’hui. Reste que cette réforme peut se lire comme une étape intermédiaire. Dans le cadre de la convergence fiscale avec l’Allemagne, lors du prochain quinquennat, pourquoi ne pas envisager une réforme de plus grande ampleur ?
Y’aura il autre chose dans le collectif du printemps ?
Le gouvernement présentera un dispositif le plus large possible qui permettra d’associer la distribution de dividendes et la politique de rémunération des entreprises, selon des modalités qui restent à définir.
C’est toujours la même chose. Faire semblant d’enlever aux riches pour que les plus pauvres n’aient pas à payer davantage. Mais sur le fond tout n’est que bidouillages, des broutilles par ci, compensées par des brouettes par là…
Beau billet Néo, et magnifiques images.
Bises et bon week-end
Bonsoir Rosy’n ,
Merci à Vous D’âme Enseignante ,
D’Apprécier Hors , Sens du Devoir ,
En Ainsi Fête , La Vie est Dante ,
Un Sage en Faire , d’Aucuns Savoirs ,
Donner Piécettes , Voler Gagnante ,
Compter Deux Sous , Riche à Milliards ,
Temps de Contrastes , Formules Savantes ,
Un Monde est Fou , Rêves d’Illusoires ,
Paye Content , quand l’Argent Chante ,
Tandis que Maître , Garde Pour Boire ,
Des Coffres Emplis , aux Gueules Béantes ,
Au Fil d’Aisant , l’Onde n’à plus Cours ,
Alors qu’au Loin une Ronde Déchante 😦
Ils Grugent le Peuple en Vains Discours.
NéO~
becs et Belle Soirée 🙂
http://mavoie2958.wordpress.com/2010/01/17/et-si-on-generalisait-le-systeme-des-banques-alimentaires/
http://mavoie2958.wordpress.com/2010/01/17/appel-au-boycott-de-la-consommation-a-outrance-a-tord-et-a-travers/
Là Aussi c’est la Honte ,
Dans le Coeur d’une Non Vie.
Quand Certains au Dehors ,
Crèvent la Faim Moitié Nus ,
D’Autres se Dorent la Pillule ,
Manipulent en Jours Sombres .
Sous Couverts de Mensonges .
Produire Sans Cesse à Outrance ,
Pour Vendre à Pertes ou Par Profits ,
Faire Tourner L’Ombre de la Machine ,
Engraisser l’Ogre d’un Non Sens ,
Jeter l’Argent au Fond des Fontes ,
Par dessus Bord les Invendus ,
Et Interdire en Fin de Compte ,
De se Servir dans les Poubelles.
Mettre en Avant Qu’il est d’Usage ,
De Respecter la Loi du Nombre ,
Chaque Bénéfice est Bienvenu ,
Mais Pour donner c’est Pas Question ,
La Charité peut Faire Naufrage ,
Qui Veut un Peu Vaut des Millions.
NéO~
si ça peut intéresser quelqu’un, voici un lien sur l’argent dette de Paul Grignon, le système monétaire, banquier, expliqué très simplement de ses origines à nos jours,
http://www.google.fr/search?q=l%27argent+dette+vid%C3%A9o&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&rlz=1R1GGLL_fr___FR405#q=l%27argent+dette+vid%C3%A9o&oe=utf-8&client=firefox-a&rlz=1R1GGLL_fr___FR405&um=1&ie=UTF-8&tbo=u&tbs=vid:1&source=og&sa=N&hl=fr&tab=wv&fp=6e86bac78a2b4152
L’Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.
Merci Néo, belle soirée à toi aussi et bon dimanche
PS : j’ai pris le lien des vidéos de Marie-ne, de quoi s’occuper pendant quelques jours 😆
Point de Sous Ci ,
N’Hésites Pas à Faire le Lien ,
En l’être D’Hors S’écrit l’Avis ,
Aux Mains de S.E.L. chaque Petit Grain ,
Apporte de l’Haut au Sein d’Amis ,
Apporte de l’Eau en Mère Moulin.
Bye et Dore Bien 🙂
NéO~
Alors voilà, au risque de paraitre complètement à côté de mes pompes, mais bon j’assume, je me dis, que si le monde entier, prenait en compte que l’argent n’est que futile, et n’est pas nécessaire, on pourrait supprimer cette notion d’échange, et continuer à vivre comme on vit, en étant plus conscient tout de même et aussi humble et respectueux, mais ça coulerait de source, je m’explique, on supprimer le fric, la thune, le pèze, et on continue à travailler, on continue à produire, mais tout est à tout le monde, ou à personne, des règles très simples, mises en place, un toit pour chacun, et de quoi se nourrir et puis, pour le superflu, ben chacun bosse et produit, et de ce fait offre et demande… pas vraiment besoin de fric dans ce cas… je suis pas très claire, car ça parait complètement fou, et utopique, mais je pense que seulement quand l’argent ne sera plus, l’humain aura peut-être des chances égales… ce n’est pas pour demain, mais pourtant, quand on sait que le fric n’est que du papier, qu’une « valeur » monétaire, comment ne pas transformer ceci en valeur de service, de partage et de dons, en ayant à l’esprit le bien de tous (es) au lieu d’un petit nombre. Peut-être que cela se fera dans des 100 aines d’années, peut-être moins, mais faudra bien que la mentalité de profit et de gain, change de mode, dans l’esprit de l’homme, ça ne peut pas vraiment durer ainsi, …..
Bonsoir Marie ,
Tu Parles d’Hors encore une Fois ,
Je pense comme Toi et Chaque Jour ,
Je me demande Pourquoi en Fait ?
Une Telle Idée en Source de Vie ,
Va pas Plus Loin dans son Effet.
Qu’est ce qui retiens Chacun Demain ,
De Dire maintenant je Vis Ainsi.
Ce que je Fait c’est par mes Mains,
Toute la Valeur vient de mon Temps.
Autant le mettre à Pur Profit ,
Vivre par Sens en Partageant.
Renouer les Liens d’autres Valeurs ,
Que Sont l’Esprit avec Bon Coeur ,
Se Concentrer sur l’essentiel ,
Est l’Essence Même à Monde Avis.
La Volonté d’un Âge de Faire ,
La Seule Raison qui nous Relie ,
C’est d’être Egaux mais sans Pareils ,
Vivre Vraiment Pour le Changement ,
Loin Des Cools Heurts ,
Savoir Faire en Hors autre Chose que l’Argent.
NéO~
Je Reviendrais sur ce Sujet ,
Tant vont Fleurir les Vains Billets.
Je crois qu’en Argentine, il existe une façon de faire, qui est « au service », par ex, quelqu’un sait faire de la couture, et une autre personne sait soigner, et bien la couturière coud, et quand elle a besoin de soin, la personne qui sait soigner, soigne, un service pour un autre. pas d’argent dans ce cas… le seul hic, il faut que tout le monde saches faire qulque chose..
en tout cas, ce système fonctionne pas trop mal, car il permet ainsi à des familles pas très aisées, de pouvoir faire de la peinture, car par ex, elles feront du ménage chez un professeur d’art qui en échange leur donnera quelques bases sur l’art, idem pour de la musique ou pour de la cuisine, il y a plein de trucs que l’on peut faire les uns pour les autres, avec en tête une notion de partage, mais aussi de demande, ainsi ce n’est plus l’offre qui mène la barque mais la demande… heu je m’évade comme d’hab, mais ….
Oui c’est dans ce sens qu’il faut Hâler ,
Avec L’échange chacun Renouer ,
C’était Possible déjà Avant ,
Avant le Progrès et ses Méfaits ,
Rendre Dépendant et Endettés ,
Une Grande Partie de l’Occident.
Comment peut on tout Simplement ,
Posséder plus de Son Vivant ?
Que Dix Mille Âme d’autres Reflets.
C’est Par Nature Très Dérangeant ,
Bien Loin du Termes d’ Egalité.
Chacun Devrait ne » Posséder »
Que ce qu’il peut produire Lui même.
Vivre d’un Partage Communauté ,
Connaitre le Fruit ce ceux qu’il sème ,
Travailler pour Donner Sens à sa Vie ,
Donne Valeur à nos Journées ,
Faire en Pur Perte c’est Perdre son Temps ,
Produire Futile sans s’inquiéter ,
Juste par Profit polluer nos Vies ,
Le Coeur du Monde voudrait Changer ,
Pourtant l’Immonde à Mains d’Argent .
NéO~
voici une vidéo qui parle du S.E.L. (système d’échange local) je te parlais de l’Argentine, mais ça existe à Toulouse, et aussi dans les environs. Des échanges d’objets ou bien de services.
http://www.wat.tv/video/l-asso-avec-sel-cocagne-toulouse-2uwjl_2m4zb_.html
bisous NéO. belle journée.
et fin de semaine. belle balade à la recherche des lapins ;)( en chocolat bien sûr) 🙂
Merci Pour le Lien Marie ,
Tu Apportes ton Grain de S.E.L ,
Un Partage pour le Mieux ,
Hors Système qui Relie ,
Chacun Fait en Partage ,
Ce qu’il Sait d’une Vie ,
Pour une Cause Essentielle ,
Ne Pas Faire du Profit ,
Mais Bien Plaire par son Je.
NéO~
belle Sortie 😉
….
Certains voient en l’argent, un « dieu », car il permet de tout se permettre à notre époque, de spolier aussi et d’être admiré malgré tout, tout le monde bave devant les couleurs de l’argent, le luxe et tout ce qui le fortifie, mais ce leure ne remplace pas les essentiels de la vie, il n’est que de la poudre aux yeux, une façon de garder prisonnier ceux qui ne vivent que pour lui, amasser et fructifier, abuser et spolier, mais au final, la vie, elle est où la dedans, au bord d’un club med, entouré de gens qui se ressemblent tous, qui puent à 1 km de crème solaire, qui mangent dans des couverts d’argents, qui se permettent les pires immondices, parce que le fric leur en donne l’occasion, l’occasion de quoi? De paraitre, de briller, en empéchant d’autres, d’être tout simplement…
j’écris, j’écris, mais je rêve pas, mais je voudrai croire, que le nombre renversera le chiffre, je le souhaite du fond du coeur, qu’enfin un jour, l’humain se rendra compte combien il est mais d’une connerie sans nom, et d’adhérer à un tel système maffieux, est vraiment l’une de ses plus grande bétise, que de tomber dans les chaines du fric. Le fric amène la violence, la jalousie, la guerre, des actes immondes, et amène aussi la mort, la misère et l’inégalité, il est comme une religion, il sépare au lieu de réunir….
désolée Néo, si je t’ai saoulé, j’ai tant à dire, et si peu de conviction que l’humain un jour prenne conscience, combien il se plante de route… ça fait mal, c’est frustrant, mais encore plus pour ceux qui souffrent sous le joug de tous ces êtres puissants aux poches pleines, et au coeur sec!
Marie Tu n’es Pas Seul au Fil des Maux ,
Ecrire ainsi des Traits Rageants ,
Chaque Jour qui Passe Tourne les Heurts ,
Même si c’est Cools d’être dans le Vent ,
Les Fausses Valeurs Sont des Fléaux ,
Je Préfère l’Onde et l’Hors du Temps ,
Connaître la Fin , Avoir des Hauts ,
Savoir une Mère Mourir Lentement ,
Son Corps à Nu en Vives Tumeurs ,
Rongé au Coeur d’un Cycle Lent ,
Par les Poisons Aux Goûts Amers ,
Par un Cancer Vaisseau d’Argent.
Pourtant le Monde est A genoux ,
Devant l’Autel des Cent Lumières ,
Brillant Mirage d’un Sale Miroir ,
Aucun des Sages de Mille Histoires ,
N’avait Richesses dans son Desert.
Seule la Lumière porte l’Espoir ,
Il vient d’une Soif de l’Aurifère.
NéO~
voilà comment on traite la terre pour faire du fric, la terre mais aussi ses êtres, sa vie, leurs vies…le respect n’est plus, l’égard, est où, les leçons que nous devrions garder dans nos gènes, quand allons nous enfin les appliquer..
désolée NéO, j’ai un peu noirci ta page, je te fais une grosse bise, et prend soin de toi, et des tiens (es).. Si tu n’as plus trop de temps pour le réseau, je comprend, et te dis d’ores et déjà, si tu ne peux passer sur mon blog, pas de soucis, tu oeuvres bien, et je te souhaite de garder cette force qui te pousse ainsi.
Belle fin de journée, et désolée si j’ai un peu tout mélangé, ça me saoule,mon impuissance je dirai me saoule bien plus encore. 🙂
Sois bien, et à un de ces jours ici ou là. Belle continuation.
Je Viendrais Marie ,
Je Garde mes Liens au Long de Mère ,
Et j’ai à Coeur d’aimer la Vie ,
C’est Ma Nature , un Voeu Lumière ,
Sur le Réseau je Suis NéO ,
Des Graines Semées Vont Donner Fruits ,
Une Onde à même d’Aller plus Haut ,
C’est Par Alliance avec le Chêne ,
Un Songe Esprit A mon Regard ,
Des Feuilles d’une Terre porter Envers ,
Un Rêve Racine au Cours des Nuits ,
Jamais tu ne me Saoule ,
Je Parle moi même sous vents en Vain ,
Voyant les Heurts être Trop Cools ,
Je Cherche l’Hors sur les Chemins.
Belle Nuit Marie .
Quatre Mots donnent Sens ,
Le Cinquième l’Elément.
NéO~
Que ta journée soit belle NéO, merci pour tes mots, tes liens, tes graines que tu sèment.
Aime la Vie et prend le meilleur de ce que le printemps nous offre, ce don gratuit, c’est du bonheur, c’est de la Vie, celle de l’Hors, mais Hors profit.
bisous sur ton coeur.
Belle belle journée Néo, et week end.
Sois bien et Aimes!:)
C’est essentiel.
…. 😉
Bonsoir Marie .
Merci à Toi d’être de Bon Sens ,
Au Cours d’une Vie en Essentielle ,
Voir là où l’Hors en Mère Relie ,
A même le Coeur de ses Reflets ,
Savoir en Leurres ce qui est Cool ,
Et pour le Bon Mettre à Profit ,
Ce Don en Chaque , Soie du Partage ,
Qui donne Raison au Mots à Venir ,
Pour d’Autre Demain un Hôte Visage ,
Celui d’une Terre qui serait point Fool ,
Un Âge de Faire menant l’Eveil ,
Donner au monde une Seconde Chance.
NéO~
Belle Soirée et Amitié 🙂
merci beaucoup pour ce lien NéO,
folies des hommes à dénoncer,
soubresauts,
Bonjour Prunelles ,
En Soubresauts s’en va une Onde ,
Au Fil des Heurts quand s’éteint Celle ,
Le Coeur du Monde n’est très Cool ,
Avec une Mère Haute en Couleurs ,
Un Luxe de Soins serait Caution ,
Hélas Une Ronde au Long se Meurt ,
Faute de naitre qu’un Paillasson ,
Sans Palliatifs pour l’Essentiel ,
Prendre en Conscience une Autre Raison ,
Celle De Vivre sans le Profit ,
Mettre en Partage notre Energie.
NéO~
Proglio : «Nos centrales sont en excellent état»
Par Frédéric De Monicault
17/04/2011 | Mise à jour : 21:07
Henri Proglio: « EDF est le premier électricien mondial et doit le rester. » Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
INTERVIEW – Un mois après Fukushima, le président d’EDF expose le plan d’action soumis cette semaine à l’Autorité de sûreté nucléaire.
Après Three Mile Island et Tchernobyl, l’industrie nucléaire mondiale est confrontée avec la catastrophe de Fukushima à sa troisième crise majeure. L’impact est tellement fort sur les opinions publiques que plusieurs gouvernements ont décidé un moratoire avant de reprendre, ou non, leurs projets dans l’atome civil. Dans le même temps, les électriciens nucléaires sont en première ligne. À commencer par EDF, opérateur de référence du secteur, qui exploite 19 centrales – et 58 réacteurs – fournissant près de 80% de la production d’électricité française.
Depuis Fukushima, le groupe est sommé de rassurer ses nombreux interlocuteurs: État, autorité de sûreté, politiques, partenaires industriels, experts… Jeudi dernier, son président, Henri Proglio, s’est rendu à la centrale du Bugey, à l’est de Lyon. Il s’agissait notamment de saluer les équipes sur un site où se déroulent actuellement des travaux de consolidation des infrastructures. À cette occasion, il s’est exprimé dans un entretien au Figaro sur les grands dossiers qui accompagnent déjà l’ère post-Fukushima.
LE FIGARO – Depuis la catastrophe de Fukushima, quelles décisions avez-vous prises pour le parc d’EDF ?
Henri Proglio – D’abord et avant tout, la sûreté est une préoccupation de tous les instants chez EDF. On ne démarre pas une réunion sans en parler. Dans le passé, les catastrophes de Three Mile Island et Tchernobyl nous avaient conduits à renforcer considérablement nos dispositifs de sûreté. Cette fois-ci encore, nous n’avons pas attendu qu’on nous demande de tirer les enseignements de l’accident de Fukushima. Nous sommes dans un processus permanent d’amélioration et l’ensemble de nos installations nucléaires est passé en revue à la lumière des événements récents.
Un tel accident peut-il se produire en France ?
C’est la première question que nous nous sommes posée. Nous l’avons fait avec humilité et pragmatisme. La réévaluation, tous les dix ans, des critères de sûreté de nos installations – à l’occasion des «grandes visites» des centrales – permet justement de travailler sur des scénarios de plus en plus extrêmes. Après Fukushima, EDF va passer au crible les hypothèses de catastrophes les plus improbables. Des moyens supplémentaires, en hommes et en matériel, pourront être déployés si nécessaire. Nous ferons des propositions concrètes à l’Autorité de sûreté.
Jeudi prochain, vous serez auditionné par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au sujet du plan post-Fukushima d’EDF. Quels sont les grands axes de ce programme ?
Il y a deux grands volets, l’évaluation puis l’action. Le premier porte notamment sur les moyens techniques et humains dont dispose l’entreprise pour faire face à une crise de cette ampleur. L’inventaire sera très précis. Parallèlement, il convient de renforcer au niveau national les moyens complémentaires mobilisables dans l’urgence sur lesquels EDF pourrait s’appuyer. Enfin, le déroulement de l’audit de nos installations – confié à l’ASN par le premier ministre – devra être précisé dans ses moindres détails.
Peut-on envisager que la France ferme l’une de ses centrales ? Fessenheim en particulier, la plus ancienne, fait débat…
Nos centrales sont en excellent état. Le premier trimestre 2011 s’est soldé par une performance de production historique pour notre parc, avec un taux de disponibilité supérieur à 90%. Fessenheim est la centrale la plus ancienne mais comme les autres, elle a été modernisée en permanence. La troisième visite décennale du réacteur 2 commence en ce moment, ce qui lui permettra de disposer des dernières améliorations requises. Si l’on compare nos installations entre leur mise en service et aujourd’hui, plus rien n’est pareil. Chaque inspection permet de renforcer les matériaux et d’optimiser les procédures de fonctionnement. L’amélioration en continu est dans les gènes de notre entreprise.
La stratégie d’EDF repose pour beaucoup sur le développement du nucléaire à l’international. Plusieurs pays songent à remettre en cause cette source de production. Les grandes orientations de l’entreprise ne deviennent-elles pas caduques ?
Je rappelle qu’EDF ne vend pas de centrales. Nous sommes un architecte ensemblier, l’opérateur qui porte la responsabilité. Au Japon, c’est l’exploitant qui est convoqué devant le tribunal de l’histoire. Ce seul constat montre la responsabilité qui est la nôtre. Nous l’assumons avec fierté. Mais il ne faut pas sous-estimer le poids de la décision politique dans le nucléaire. De nombreux pays affichent des objectifs volontaristes en matière de réduction d’émissions de CO2: peuvent-ils le faire sans avoir recours au nucléaire, surtout s’ils n’ont ni vent pour les éoliennes ni montagnes pour les barrages hydroélectriques? Le «mix» énergétique que nous proposons est adapté aux conditions de chaque pays. Et finalement si on prend en compte l’exigence planétaire de réduire le CO2, n’est-ce pas aux pays qui ont la maîtrise scientifique et industrielle de prendre la part la plus importante de l’effort commun?
La France peut-elle être moins dépendante du nucléaire ?
Je ne suis pas nucléocrate et encore moins doctrinaire. D’ailleurs, EDF est aussi reconnue pour son expertise d’hydraulicien, le cinquième mondial. L’entreprise investit massivement dans les énergies nouvelles et le thermique. Reste que la France a fait à un moment précis le choix du nucléaire. Depuis le début, EDF porte cette aventure qui permet aux consommateurs de payer leur électricité environ 30% moins cher qu’ailleurs en Europe. Elle le fait avec rigueur et performance, ce qui n’est pas à la portée de tous les opérateurs. Car si on considère EDF comme autre chose qu’un opérateur de service public, on se trompe. Le nucléaire ne peut exister que s’il est sûr. C’est, je vous le dis encore, obsessionnel! Certains voudraient lui substituer en France le «tout- renouvelable: il n’en coûtera pas moins de 1000 milliards d’euros, selon le chiffre avancé par un économiste.
Les tarifs réglementés de l’électricité augmenteront de 1,9% le 1er juillet. À l’avenir, le gouvernement envisage «une hausse modique». Cela vous satisfait-il ?
Je comprends parfaitement les préoccupations du consommateur. Elles sont doubles: d’une part, bénéficier des tarifs les plus accessibles, de l’autre, profiter de la meilleure qualité de service. Cela étant, je constate que sur tous les segments de clientèle, EDF propose actuellement les tarifs les moins chers en Europe, souvent de très loin. Cela montre à quel point les consommateurs bénéficient de la compétitivité de notre parc de production nucléaire. Mais l’entreprise doit également faire face à des investissements considérables : 8 milliards d’euros, rien qu’en France, en 2011.
Les conditions tarifaires que vous prônez pour l’application de la loi sur le marché de l’électricité entraîneront une hausse des prix. Préférez-vous un report de cette loi plutôt qu’un seuil insuffisant à vos yeux ?
Le report d’une décision n’est jamais une solution. Cela fait plus d’un an que je me bats pour que le prix de cession de notre énergie nucléaire respecte le coût complet de production de cette électricité. Reporter la loi, non seulement ne ferait que différer le problème, mais cela augmenterait l’incertitude pour une entreprise comme EDF qui a besoin d’une grande visibilité. Le chiffre de 42 euros le mégawattheure (MWh) comme prix de départ de l’Arenh (accès réglementé à l’énergie nucléaire historique) est parfaitement justifié.
Des groupes de travail ont été constitués pour mieux harmoniser les relations entre EDF et Areva. Comment vos deux entreprises collaborent-elles aujourd’hui ?
Areva est un partenaire de tout premier plan avec lequel nous travaillons au quotidien.
Une journée de grève a été très suivie chez EDF pour protester contre l’évolution du tarif agent, synonyme d’une facture d’électricité très avantageuse pour vos salariés. Allez-vous poursuivre cette réforme ?
Ce tarif pour les agents n’a pas été modifié depuis cinquante ans… Notre statut d’opérateur de service public doit nous rendre solidaires des autres consommateurs. L’objectif n’est pas de supprimer ce tarif. Qu’il soit indexé sur les variations du prix de l’électricité ne me paraîtrait pas anormal.
Le titre EDF a été très chahuté. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
La moindre déclaration sur les prix de l’électricité fait bouger le titre de manière excessive. Voilà aussi pourquoi les incertitudes autour de la loi Nome doivent être levées. Je regrette parallèlement que plusieurs mouvements importants n’aient pas été pris en compte par les marchés. En quelques mois, nous avons clarifié notre position aux États-Unis, nous sommes sortis d’Allemagne au meilleur moment et au meilleur prix et le groupe s’est désendetté de plus de vingt milliards d’euros. EDF est le premier électricien mondial et doit le rester.
D’ailleurs, dans quelques semaines, nous présenterons notre stratégie, notamment à l’international.
La dette américaine
fait plonger le Cac 40
Par lefigaro.fr
18/04/2011 | Mise à jour : 16:44
La décision de S&P d’abaisser à «négative»,la perspective d’évolution de la note de la dette des Etats-Unis, en raison des déficits budgétaires «très importants» et de l’absence d’une politique claire pour y remédier a jeté un froid sur les marchés.
La Bourse de Paris a brutalement décroché en milieu d’après-midi lundi et perdait 2,63%, entraînée à la baisse par les valeurs financières alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent sur ce secteur.
A 16H10 (14H10 GMT), le CAC 40 perdait 105,15 points pour s’inscrire à 3.869,57 points dans un volume d’échange de 2,84 milliards d’euros.
Les valeurs financières sont doublement pénalisées: elles doivent faire face aux rumeurs sur une éventuelle restructuration de la dette grecque et elles accusent le coup d’une révision à la baisse de la perspective d’évolution de la note de la dette des Etats-Unis.
«Coup sur coup cela fait beaucoup» et la réaction du marché notamment sur les valeurs financières ne s’est pas fait attendre, il y a une vraie défiance de la part des opérateurs, indiquait-on chez le gérant de portefeuilles Meeschaert Gestion Privée.
L’agence de notation financière Standard and Poor’s a décidé d’abaisser à «négative» la perspective d’évolution de la note de la dette des Etats-Unis, en raison de leurs déficits budgétaires «très importants» et du niveau d’endettement du pays. Cette annonce intervient alors que le secteur financier était déjà sous pression du fait des rumeurs sur une restructuration de la dette grecque qui agitent le marché.
Toutes les valeurs financières étaient en forte chute au premier rang desquelles le titre de l’assureur AXA qui perdait 6,56% pour s’inscrire à 14,31 euros.
Les banques suivaient de près avec Crédit Agricole (-4,58% à 10,73 euros), Dexia (-4,65% à 2,60 euros), Société Générale (-3,83% à 43,47 euros), BNP Paribas (-3,34% à 50,32 euros).
La séance de lundi avait pourtant débuté sur une note relativement stable avant de commencer à perdre du terrain en milieu de matinée alors que les rumeurs sur une éventuelle restructuration de la dette grecque s’accentuaient.
Le vote des Finlandais avec la percée des nationalistes dans ce pays a par ailleurs créé un nouveau motif d’inquiétude sur les marchés. Ce scrutin pourrait compromettre le plan d’aide financière actuellement négocié en faveur du Portugal, crucial pour stabiliser l’Union monétaire et éviter une contagion.
La dégradation des notes des banques irlandaise par Moody’s a également pesé sur le secteur financier.
L’euro cédait des points dans le sillage de cette perte de confiance dans la zone euro. En milieu d’après-midi, il est tombé sous le seuil de 1,43 dollar.
La quasi-totalité des valeurs de la cote était dans le rouge. Les titres défensifs (moins sensibles à la conjoncture) étaient tout aussi malmenés comme Veolia Environnement (-3,22% à 21,43 euro), GDF Suez (-2,96% à 26,43 euros).
Total perdait 2,83% à 40,45 euros ainsi que les valeurs para-pétrolières a l’image de Maurel et Prom (-3,45% à 13,42 euros).
Suisse
Berne se noie dans la fiscalité des entreprises
19 avril 2011 18:52
Sur les 231 milliards à exonérer, le quart provient de firmes établies en Suisse depuis 2008, comme Yahoo! ou Chiquitita. [DOMINIC FAVRE – Keystone]
La réforme de la fiscalité des entreprises coûtera au moins 7 milliards à la collectivité. Soit dix fois plus qu’annoncé lors de la campagne qui a précédé la votation populaire, en 2008. Alors que la polémique fait rage dans le monde politique, les grandes entreprises se ruent à Berne pour réclamer des exonérations massives.
Les entreprises ont compris comment profiter de la nouvelle loi fiscale. Depuis l’entrée en vigueur de la réforme, en janvier, Berne a reçu des demandes pour défiscaliser un « trésor » de 231 milliards de francs. Une somme astronomique qui devrait déboucher sur un manque à gagner de quelque 7 milliards de francs pour les cantons et la Confédération.
Pour rappel, la nouvelle loi, acceptée de justesse par le peuple en 2008, permet aux actionnaires des sociétés de récupérer une partie des impôts payés depuis 1996 (car si la loi est entrée en vigueur cette année, elle est rétroactive sur quinze ans). Et désormais, un actionnaire qui décide de retirer ses fonds investis dans une entreprise ne sera plus taxé.
Grandes firmes bénéficiaires
Mais l’ampleur des sommes annoncées depuis le début de l’année a surpris tout le monde, y compris les autorités fédérales: 231 milliards de francs d’exonérations demandées par seulement 155 sociétés, soit 0,05% des entreprises en Suisse. Les premières bénéficiaires de la nouvelle loi sont donc clairement les grandes firmes suisses et les multinationales étrangères.
Les chiffres sont parlants. Sur ces 231 milliards à exonérer, le quart provient de firmes qui se sont établies en Suisse depuis 2008, soit après la votation populaire. « Parmi ces sociétés, on retrouve entre autres MacDonald’s, Yahoo, Chiquita ou encore Nissan », énumère Martin Naville, directeur de la Chambre du commerce Suisse/Etats-Unis.
Des sociétés qui, en partie, avaient décidé avant 2008 déjà de s’établir en Suisse, pondère-t-il, « mais qui profitent évidemment de la réforme comme toute autre société dans le pays… » En tout cas, les chiffres en attestent, contrairement aux promesses du Conseil fédéral, la réforme profite très peu aux PME, pour l’instant.
Le flou règne
Quant aux prévisions du manque à gagner pour les collectivités publiques, elles ont été faites à la légère. Berne tablait sur un manque à gagner de 400 à 600 millions de francs sur 15 ans. Des lacunes qui s’expliquent. «En droit comptable suisse, il était impossible de calculer l’ampleur du problème car ses réserves n’apparaissaient pas dans les comptes, pondère Pierre-Marie Glauser, avocat spécialiste des questions fiscales. Même si, c’est vrai, l’administration aurait pu faire une estimation sur la base des comptes des sociétés cotées».
Une estimation grossière que Berne n’a pas faite. Et le flou continue de régner. Eveline Widmer-Schlumpf, en réponse à une question d’une parlementaire, l’a d’ailleurs reconnu la semaine dernière devant le parlement. « Vous dites que nous avons des données statistiques insuffisantes. C’est vrai. Nous sommes en train d’améliorer les choses, mais ça va prendre encore du temps », a relevé, embarrassée, la ministre des Finances.
Autrement dit, Berne navigue à vue. Il faudra attendre des semaines, voire des mois, pour savoir combien coûtera réellement cette réforme à la collectivité. Mais le Conseil fédéral reparlera dès demain de ce dossier. Selon plusieurs sources, face à la levée de boucliers que suscite l’explosion des coûts de la nouvelle loi, il est vraisemblable qu’il décide d’en réduire la portée. Les entreprises auraient moins loisir de défiscaliser. Et Berne limiterait les pertes…
Yves Steiner et Ron Hochuli
Suisse
Surendettement: les instituts de crédit à la caisse?
19.04.2011 17:10 – mise à jour: 18:56
33% de la population a tendance à ne pas pouvoir contrôler son comportement en matière d’achat. [Martin Ruetschi]
Les instituts de crédit pourraient devoir passer à la caisse pour combattre le problème du surendettement des jeunes. Par 12 voix contre 11 et 1 abstention, la commission de l’économie du National a donné suite à une initiative parlementaire de Hugues Hiltpold (PLR/GE).
Le parlementaire genevois Hugues Hiltpold souhaite prélever une part du chiffre d’affaires des sociétés proposant des contrats de crédit à la consommation afin de financer des programmes nationaux de prévention contre le surendettement. Il reprend une idée de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse, qui évoquait une ponction équivalant à 1% du chiffre d’affaires et restée lettre morte jusqu’ici.
Pour la courte majorité de la commission, le surendettement est un sérieux problème surtout chez les jeunes adultes qui traînent ensuite ce boulet toute leur vie. Selon elle, il faut attaquer le mal à la racine, a expliqué le président de la commission Hanruedi Wandfluh (UDC/BE) mardi devant la presse.
Le parlementaire genevois Hugues Hiltpold souhaite ponctionner les sociétés de crédit à la consommation. [Keystone] La minorité estime en revanche qu’il appartient aux parents d’éduquer leurs enfants à ne pas souscrire des crédits à tout-va. Elle doute en outre de l’efficacité de la mesure, n’y voyant qu’un nouvel impôt déguisé.
Publicités autorisées
Avant que la commission ne puisse élaborer un projet concret, il faut encore qu’elle reçoive l’aval de son homologue du Conseil des Etats. Elle s’est par contre montrée moins réceptive à la proposition de Josiane Aubert (PS/VD) qui voulait interdire la publicité pour les petits crédits.
Par 13 voix contre 9, la commission a refusé de donner suite à l’initiative parlementaire de la socialiste. La majorité y a vu une atteinte à la liberté d’entreprise et à la concurrence alors que la minorité estime que cette publicité ruine tout travail de prévention.
Trop de dépenses
Dans la foulée, la commission a proposé au plénum, par 15 voix contre 8, d’adopter une motion pour charger le Conseil fédéral de mener une enquête sur l’endettement. Il s’agira notamment de déterminer le nombre et la nature des ménages concernés ainsi que l’âge et le revenu des personnes frappées par ce problème.
Selon des chiffres de 2005 cités par Josiane Aubert, un quart des jeunes entre 16 et 25 ans dépensent plus d’argent qu’ils ne peuvent se le permettre. 80% jeunes endettés l’ont été pour la première fois avant l’âge de 25 ans. 85% des jeunes entre 14 et 24 ans considèrent le shopping comme une part importante de leurs loisirs. Et 33% de la population a tendance à ne pas pouvoir contrôler son comportement en matière d’achat.
Je t’avais lu pourtant..m
Ah c’est Cool à l’Hors 🙂
Je t’avais lu pourtant. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas laissé de commentaire. Peut être deux choses en même temps.Ou alors comme tout à l’heure la page a filé avant que je termine.. Ton texte est parfait et je suis d’accord avec Marie. ON devrait laisser tomber ce moyen d’échange et n’échanger que notre temps et nos capacités, comme le système Grain de Sel.Mais, bon , y a en tellement qui n’ont pas le temps…! on peut pas tout faire.. lol. Si nos rêves se réalisent, y en a qui vont se retrouver avec du sable en mains..
Bonsoir Antinéa ,
Tu Parles d’Hors en Termes de Soies ,
Le Temps qui File glisse sur nos Doigts ,
Il fait le Beurre de Ceux Hélas ,
Qui Font Tourner la Vache à Lait ,
Chacun Donnant le Peu qu’il à ,
Pour Préserver un Train d’Envies ,
Qui n’en demande pas moins que ça.
Faire Dérailler Pertes et Profits ,
Et bien un Rêve en cette Vie là ,
Tant va l’Aiguille au cours des Heurts ,
Sonner l’Alerte partant de Fracas.
Combien de Temps avant que ne Coule ,
L’étalon d’Achille en Cheval de Troie ,
La Course au Milliards ne vaut plus son Homme ,
Et l’Unité en Changes prend Froid ,
Chaque Jour qui passe Mélange la Donne ,
Donne le Vertige par tant d’Effrois .
Le Cumul des Mandats affole les Sommes ,
Tandis qu’en Bas il reste Affaires ,
A se Nourrir d’un Peu d’Essences ,
Tandis qu’ils jettent du Foie Gras ,
Un Monde d’Argent aime les Nuances ,
Une Onde d’Avant est Riche de Soie ,
L’étoffe des Liens d’Amers Natures ,
Qui voient chaque Jour Danser en Ronde ,
Des Chiffres Vides , les Temps sont Durs.
NéO~
Amitié & Partage
Bonjour NéO
Avec plaisir pour le lien du S.E.L. (ça interpellera peut-être quelques uns (es) )
Belle journée, et plein de rires d’enfants, sous le soleil que je te souhaite…des regards pétillants..
A bientôt.
Ici la pluie est arrivée, du coup pas de regret d’avoir remis la sortie. 😉
Sois bien, toi et les tiens (es).
Bonsoir Marie ,
Merci Pour les Grains de Sel ,
Des Liens en Hors qui nous Relie ,
A Faire Avec et Sans Argent ,
Un Autre Avenir en Terre de Celle ,
Qui Meurt Lentement d’un Vain Profit.
Deux Jours Passés en Haut Soleil ,
M’ont fait du Bien Auprès des Miennes ,
Une Mère Ressource , une Source d’Eveil ,
Pour Être à Même en Onde du Chêne 🙂
Belle Soirée Marie.
NéO~
L’euro flambe à 1,48 dollar
Par Mathilde Golla
28/04/2011 | Mise à jour : 13:27
La monnaie européenne se rapproche à grand pas de la barre de résistance de 1,50 dollar. Parallèlement, l’or et l’argent sont au zénith, à respectivement plus de 1530 dollars et 50 dollars l’once.
Peu après la conférence de presse très attendue de la Banque centrale américaine, l’euro a repris sa marche en avant face au dollar. Alors que le président de la réserve fédérale, Ben Bernanke, faisait part de sa volonté de continuer à soutenir la reprise de la croissance américaine, le billet vert est tombé au plus bas depuis l’été 2008 face aux six principales devises internationales. Pourtant, le président de la Fed a assuré qu’un «dollar fort et stable était dans l’intérêt des Etats-Unis et du monde». Mais rien n’y fait, l’euro est monté à près de 1,48 dollar, son plus haut niveau depuis décembre 2009 et le dollar progressait aussi face au yen à 82,15 yens contre 81,55 yens mardi soir.
«Les changements matériels limités apportés par le communiqué de la Fed ont donné le feu vert au marché pour revenir aux tendances de ces derniers temps, qui favorisent la prise de risque (achat de matières premières, investissement sur les marchés émergents)» financée sur le dos du dollar faible, a observé Alan Ruskin, de Deutsche Bank.
D’autre part, le patron de la Fed n’a pas laissé entrevoir de possible hausse des taux à court terme alors que la plupart des grandes Banques centrales, à l’instar de la Banque centrale européenne, se sont engagées dans des cycles de resserrement monétaire. Ainsi, le «carry trade» – une stratégie d’arbitrage entre les taux d’intérêt des différentes zones monétaires – continue à faire la loi sur les marchés et à pénaliser le dollar.
Parallèlement, peu après le discours de Ben Bernanke, l’or a franchi un nouveau record historique à 1530 dollars l’once et l’argent a lui dépassé la barre des 50 dollars l’once.
Attac: « le FMI met le monde à terre »
AFP
17/05/2011 ~ Mise à jour : 18:48
L’association altermondialiste Attac a affirmé ce mardi, au lendemain de l’incarcération de Dominique Strauss-Kahn, que « le FMI met le monde à terre », récusant l’idée qu’il soit « le meilleur allié des peuples en crise ».
Sans citer le nom du directeur général de cette institution ni faire référence à ses démêlés judiciaires pour crimes sexuels, Attac estime que « depuis hier (lundi), le FMI est présenté comme le meilleur allié des peuples en crise ».
Selon l’association, « le FMI et toutes les institutions soeurs comme la Banque mondiale et l’OMC, les directoires autoproclamés comme le G8 et le G20, tous ont mené et mènent des politiques qui mettent à genoux les peuples. Le FMI et l’Union européenne n’ont pas sauvé la Grèce, ils l’ont assommée. Ils n’ont pas sauvé l’Irlande et le Portugal, ils ont conforté leurs gouvernements dans la volonté de ceux-ci de faire payer la crise aux victimes de la crise et non à leurs fautifs ».
« Voilà la nouvelle essentielle de ce week-end : le FMI met le monde à terre (…) », il « est un symbole : celui de l’argent, celui du pouvoir, celui de l’arrogance, celui du mépris » et « c’est ce symbole-là qu’il faut rejeter », poursuit Attac.
Grèce : les banques dans le collimateur des agences
Par Bertille Bayart
24/05/2011 | Mise à jour : 13:47
La dégradation de la Grèce par les agences de notation, au début du mois de mai, a fini par affecter la notation de plusieurs grandes institutions financières françaises.
Début mai, les agences de notation américaines Moody’s et Standard & Poor’s tiraient la sonnette d’alarme sur la situation financière toujours fragile de la Grèce, en dégradant fortement la notation de la dette souveraine du pays. Et Fitch, la troisième grande agence, a enfoncé le clou vendredi dernier en abaissant de trois crans la note d’Athènes.
Mais depuis quelques jours, l’action des agences de notation va au-delà de la sphère des dettes souveraines. Plusieurs décisions récentes de dégradation donnent corps aux craintes de contagion d’un pays à l’autre d’une part, des dettes souveraines vers le système bancaire d’autre part.
Dans ce contexte, S & P s’en est pris en priorité… aux institutions financières françaises. Groupama a été le premier touché. La semaine dernière, l’agence américaine a dégradé de « A – » à « BBB + » la notation de l’assureur mutualiste, compte tenu de « son exposition aux obligations émises par le gouvernement grec ». Groupama porte quelque 2 milliards d’euros d’obligations grecques. Phénomène aggravant, la perspective de la note est restée négative. C’est le Crédit agricole ensuite qui a été dégradé, à son grand dam, compte tenu de son exposition liée à sa filiale Emporiki. Lundi soir , c’est encore la banque franco-belge Dexia qui a été épinglée à son tour, avec une mise sous surveillance négative de sa notation en raison de ses 4,3 milliards d’euros d’exposition directe au risque souverain grec.
Ces décisions spécifiques contrastent avec celles régulièrement prises sur les autres systèmes bancaires en Europe. Par exemple, S & P a placé ce matin quatre banques italiennes sous surveillance négative, une décision qui reflète simplement le traitement équivalent infligé la veille à la notation de la dette souveraine italienne. De même, Moody’s a également épinglé ce matin les banques britanniques, mais pour des questions relevant d’une nouvelle approche du risque systémique et de la force du soutien apporté par l’Etat au secteur. Seules certaines banques françaises semblent donc à ce jour faire directement les frais de la poursuite de la crise grecque. Mais, compte tenu des engagements portés par le système bancaire allemand hors de ses frontières et en particulier en Europe du Sud, il est probable que S & P ne s’arrête pas là.
La Grèce aurait moins de 50% de chances de rembourser sa dette
Par Guillaume Errard
01/06/2011 | Mise à jour : 21:59
Moody’s a dégradé de deux crans la note de la Grèce. Athènes reproche à l’agence de notation d’ignorer ses efforts pour réduire sa dette. La Bourse de New York creuse ses pertes.
Mardi, l’Allemagne avait rassuré les marchés financiers en écartant une restructuration de la dette grecque. Angela Merkel a toutefois conditionné au nouveau plan d’aide au pays un soutien des banques. Deux jours plus tard, Moody’s ne croit pas que la Grèce puisse stabiliser sa dette sans une restructuration.
Trois semaines après Standard and Poor’s, l’agence de notation a dégradé de deux crans la note qu’elle attribue à la dette publique de la Grèce à un niveau (Caa1) reflétant un risque réel de non-remboursement. «L’abaissement de la note reflète l’accroissement du risque de voir la Grèce échouer à stabiliser sa dette sans la restructurer», explique l’agence de notation. Autrement dit, Moody’s craint que la Grèce fasse défaut. Un risque qu’elle évalue à environ 50%. Athènes n’a pas tardé à réagir à cette nouvelle dégradation et fustige la décision de Moody’s. «L’abaissement est influencé par des rumeurs diffusées dans les médias et ignore les engagements pris par le gouvernement grec afin d’atteindre ses objectifs budgétaires pour 2011 et d’accélérer les privatisations», déclare le ministère des Finances dans un communiqué.
Fitch pourrait dégrader la Grèce d’ici à la fin du mois
La troisième agence de notation Fitch Ratings qui a dégradé mardi la note de la Grèce a indiqué douter de la capacité du gouvernement grec à pleinement appliquer le programme nécessaire pour restaurer la crédibilité des finances du pays. Elle pourrait encore la dégrader dans le courant du mois de juin, après l’achèvement du quatrième examen par le FMI et l’UE du respect des engagements pris par la Grèce en échange de l’octroi d’une première aide de 110 milliards de dollars.
Ce choix est également motivé par «la hausse de la probabilité que les soutiens financiers de la Grèce (le Fonds monétaire international, la banque centrale européenne et la Commission européenne, qui forment la «Troïka») posent à un moment ou à un autre comme condition [à un déblocage de leur aide] que des créanciers privés participent à une restructuration de la dette» grecque.
Après cette nouvelle dégradation de la dette grecque, la Bourse de New York creusait ses pertes, le Dow Jones et le Nasda perdant plus de 2% peu avant la clôture.
LIRE AUSSI :
» DOSSIER SPECIAL : Dette de la Grèce, un défi pour l’Europe
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/01/04016-20110601ARTFIG00633-pour-moody-s-la-grece-a-plus-de-50-de-faire-defaut.php
si tu connais les bises de suisse, (les cornettes du même nom sont en face) tu connais la chanson de Jean-Villar-Gilles: dollars, texte qui n’a pas pris une ride depuis les années trente!
Bonsoir Kate ,
Des Paroles en Effets , qui n’on pas Pris une Ride ,
On en est Toujours Las , a courir pour Sauver ?
En Tout Temps l’Argent Mord , en Reflets de l’Avide ,
A Vouloir pour Pouvoir , bien des Âmes sont des Jouets .
Combien coûte une Vie en Regard du Nombre ?
Peu de Choses en l’Avis vaut autant qu’un Billet ,
C’est ce que semble Penser , Tout un Cercle bien Sombre.
NéO~
belle Soirée à Vous ,
Et ces Vers pour Lier le Tout.
De l’autre côté de l’Atlantique
Dans la fabuleuse Amérique
Brillait d’un éclat fantastique
Le dollar
Il f’sait rêver les gueux en loques
Les marchands d’soupe et les loufoques
Dont le cerveau bat la breloque
Le dollar
Et par milliers, d’la vieille Europe
Quittant sa ferme ou son échoppe
Ou les bas quartiers interlopes
On part, ayant vendu jusqu’à sa ch’mise
On met l’cap sur la terre promise
Pour voir le dieu dans son église
Le dieu Dollar !
Mais déjà dans la brume
Du matin blafard
Ce soleil qui s’allume
C’est un gros dollar !
Il éclaire le monde
De son feu criard
Et les hommes à la ronde
L’adorent sans retard
On ne perd pas l’nord, vous pensez,
Juste le temps de s’élancer
De s’installer, d’ensemencer
Ca part !
On joue, on gagne, on perd, on triche
Pétrole, chaussettes, terrains en friche
Tout s’achète, tout s’vend, on d’vient riche
Dollar !
On met des vieux pneus en conserve
Et même, afin que rien n’se perde,
On fait d’l’alcool avec d’la merde
Dollar !
Jusqu’au bon Dieu qu’on mobilise
Et qu’on débite dans chaque église
Aux enchères comme une marchandise
A coups d’dollars !
Mais sur la ville ardente
Dans le ciel blafard
Cette figure démente
C’est le dieu Dollar !
Pas besoin de réclame
Pas besoin d’efforts
Il gagne toutes les âmes
Parce qu’il est en or
Autos, phonos, radios, machines,
Trucs chimiques pour faire la cuisine
Chaque maison est une usine
Standard
A l’aube dans une Ford de série
On va vendre son épicerie
Et l’soir on retrouve sa chérie
Standard
Alors on fait tourner des disques
On s’abrutit sans danger puisque
On est assuré contre tous risques
Veinard !
La vie qui tourne comme une roue
Vous éclabousse et vous secoue
Il aime vous rouler dans la boue
Le dieu Dollar
Quand la nuit sur la ville
Pose son manteau noir
Dans le ciel immobile
Veille le dieu Dollar
Il hante tous les rêves
Des fous d’ici-bas
Et quand le jour se lève
Il est encor là !
On d’vient marteau, dans leur folie
Les hommes n’ont plus qu’une seule envie
Un suprême désir dans la vie :
De l’or !
S’ils s’écoutaient, par tout le monde
On en sèmerait à la ronde
Au fond de la terre profonde
Encor !
On en nourrirait sans relâche
Les chèvres, les brebis, même les vaches
Afin qu’au lieu de lait elles crachent
De l’or !
De l’or partout, de l’or liquide
De l’or en gaz, de l’or solide
Plein les cerveaux et plein les bides
Encor ! Encor !
Mais sous un ciel de cendre
Vous verrez un soir
Le dieu Dollar descendre
Du haut d’son perchoir
Et devant ses machines
Sans comprendre encor
L’homme crever de famine
Sous des montagnes d’or !
Grèce : S&P abaisse la note de 3 crans
Avec AFP
13/06/2011 Mise à jour : 18:43
L’agence de notation Standard & Poors a abaissé lundi de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, de « B » à « CCC », et l’a assortie d’une perspective négative, considérant que le pays présente un risque « encore plus élevé » de défaut, dans un communiqué.
Trois scénarios autour de la dette américaine
Par Guillaume Guichard Publié le 29/07/2011 à 17:08
Républicains et démocrates n’arrivent pas à s’entendre pour relever le plafond de la dette. Barack Obama appelle au consensus. De la catastrophe absolue, au sauvetage de dernière minute en passant par le meilleur des accords, trois pistes s’offrent à eux.
Le suspens se prolonge aux États-Unis. Dans une courte allocution, le président américain Barack Obama a appelé ce vendredi à un accord bi-partisan pour relever le plafond de la dette américaine. «Nous travaillerons tout le week-end avec les démocrates et le républicains afin de trouver un accord», a-t-il déclaré. Le temps presse: le département du Budget a indiqué que les caisses seront vides à partir dès le 2 août.
Jeudi soir, à la dernière minute, les élus républicains de la Chambre des représentants ont fait capoter le compromis visant à relever le plafond de la dette. Ce vote n’avait aucune chance de passer au Sénat, note toutefois le New York Times. De tels désaccords politiques entre les démocrates (qui veulent des hausses d’impôt), les républicains (qui veulent des baisses des dépenses) et les extrémistes du Tea Party (qui haïssent l’État fédéral) placent les États-Unis au bord du gouffre.
Peu avant l’intervention de Barack Obama vendredi après-midi, l’un des républicains frondeurs qui se sont opposés au texte, avait confié sur CNN que «des avancées ont été réalisées pendant la nuit» et que le nouveau texte issu de ces débats tardifs a de bonnes chances de faire consensus. Selon lui, il pourrait même être voté dès aujourd’hui.
Mais cet enthousiasme individuel ne trouve guère d’échos pour le moment outre-Atlantique. L’incertitude reste donc entière quant à la possibilité ou non de trouver un accord acceptable par tous.
En l’état actuel des débats, il existe donc trois scénarios pour l’avenir économique des Etats-Unis dès le 3 août.
1. Le scénario noir : absence d’accord
Si les élus de Washington n’arrivent pas à s’entendre avant le 2 août, date butoir fixée par le ministère du Budget, les États-Unis ne pourront plus emprunter sur les marchés pour financer leur dette. Or, ils doivent rembourser 30 milliards de dollars à leurs investisseurs dès le 4 août, puis 27 milliards dollars le 11, et enfin 25 milliards de dollars le 15 août. Sans avoir un sou en caisse, ou presque: seules les recettes fiscales pourront être ponctionnées, ou encore le produit des économies qui pourraient être réalisées en fermant les administrations fédérales. Cela suffira-t-il?
Si le Trésor ne respecte pas ses engagements, il faut s’attendre à ce que les agences de notation placent les États-Unis en situation de «défaut technique», autrement dit en faillite temporaire. «Le choc d’un défaut de paiement provoquerait, selon le Bureau du budget du Congrès, une forte baisse des Bourses, une hausse des taux d’intérêt pour les entreprises et les particuliers, et le dollar chuterait par rapport aux autres monnaies. Cela pourrait également provoquer de graves dysfonctionnements dans les systèmes de paiement et le marché du crédit.»
La banque Credit Suisse prévoit, dans le cas extrême d’une faillite temporaire des États-Unis, une chute des cours des actions américaines de plus de 30% et une récession profonde pour l’économie du pays, équivalente à une chute de 5% du produit intérieur brut. Du fait de l’importance de l’économie américaine dans le commerce mondial et l’interaction des marchés financiers à travers la planète, la crise aurait des conséquences dans de nombreux pays.
2. Le scénario gris : un accord a minima
Imaginons que démocrates et républicains trouvent un compromis avant le 2 août, juste de quoi relever a minima le plafond de la dette. Cela ne suffirait pas aux agences de notation. «Si vous n’obtenez qu’un mini-accord, les États-Unis seront dégradés» et perdront dans les prochains mois leur prestigieuse note AAA, a menacé John Chambers, responsable de la notation pays chez l’agence Standard & Poor’s.
Pour une raison simple, explique Paul Mortimer-Lee, chef économiste chez BNP Paribas CIB: «Si les politiciens de Washington n’arrivent pas à s’entendre sur une chose aussi simple que le plafond de la dette, comment pourront-ils trouver un accord complexe pour redresser à long terme les finances publiques américaines?»
Si la note des États-Unis est effectivement dégradée, la charge de la dette s’alourdirait de 130 milliards de dollars sur dix ans, selon le Bureau du budget du Congrès. Certains analystes estiment qu’il n’y aura pas pour autant de panique sur les marchés. «La plupart des détenteurs de titres de dette américains, appelés «Bons du Trésor», les détiennent non pas parce qu’ils ont telle note, mais parce que ce sont simplement… des bons du Trésor», émis par la première économie mondiale, avance Ciaran O’Hagan, de Société Générale CIB. Cela induit une certaine confiance dans ce placement. Et ce, d’autant que, selon Jean-Baptiste Pethe, d’Exane BNP Paribas, «il n’y a pas vraiment d’alternative au marché américain de la dette».
3. Le scénario rose : un accord géant
Si tout se passait comme dans le meilleur des mondes, un compromis serait trouvé à la fois pour remonter le plafond de la dette et sur la réduction à long terme des déficits américains, via un plan de rigueur de 4000 milliards de dollars. Dans ce cas, les agences de notation confirmeraient la parfaite solvabilité des États-Unis, dont la dette resterait labellisée AAA. Les investisseurs, échaudés par la crise en zone euro, se rueraient pour acheter des bons du Trésor, prévoient les analystes d’UBS.
Un tel plan de réduction de la dette coûterait toutefois très cher à l’économie américaine. Selon une récente étude du Fonds monétaire international, les États-Unis devraient s’infliger une rigueur budgétaire encore plus grande que celle imposée à la Grèce, à l’Irlande ou au Portugal, pour ramener leur dette sous la barre raisonnable des 60% du produit intérieur brut à l’horizon 2030
L’or atteint un nouveau niveau record à près de 1700 dollars
Par Hayat Gazzane Publié le 04/08/2011 à 16:33
L’or a touché les 1677,90 dollars l’once ce jeudi. La crainte de contagion des problèmes de dettes en Europe et la morosité économique aux Etats-Unis poussent les investisseurs vers cette valeur refuge.
L’or n’en finit plus d’enchaîner les records historiques. Après avoir grimpé pour la première fois au-dessus des 1670 dollars l’once mercredi, le métal précieux s’affiche ce jeudi, vers 15h40 à Paris, à 1677,86 dollars pour sa cinquième semaine de hausse d’affilée. Du jamais vu.
«Les investisseurs paniquent, ils ont perdu tous leurs repères», explique Djillali Hacid, analyste technique chez XTB France. Comme sur les marchés d’actions, les opérateurs ne semblent pas convaincus par les différents plan de sauvetage destinés à sécuriser les dettes souveraines, en Europe et aux États-Unis. «Pour les investisseurs, il n’y a pas d’issue pour ces problèmes de dettes. Ce qui est proposé est du rafistolage qui ne rassure pas et qui ne semble pas en mesure d’éviter la contagion», assure l’analyste. Preuve de la méfiance des opérateurs, l’or a ce jeudi accentué ses gains alors même que le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, laissait entendre que le programme de rachats d’obligations pouvait reprendre, en soutien à l’Espagne et l’Italie, deux pays sous la pression des marchés.
À ces craintes de contagion s’ajoutent des perspectives de croissance morose dans le monde et en particulier aux États-Unis où les mauvais indicateurs s’enchaînent ces derniers jours. La fébrilité est d’autant plus grande que doit être publié demain le rapport mensuel sur l’emploi américain.
En route vers les 1700 dollars
Dans ce contexte trouble, les investisseurs préfèrent se diriger vers l’or, une valeur refuge qui leur permet de faire face aux incertitudes économiques et aux soubresauts des marchés obligataires. En revanche, les actifs plus risqués pâtissent des signaux d’alertes qui se multiplient dans l’économie mondiale, laissant augurer un fléchissement de la croissance.
Le pétrole fait partie de ces actifs sensibles. Ainsi, à l’ouverture à New York, le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre s’échangeait à 91,77 dollars, en recul de 77 cents par rapport à la veille, proche du seuil des 90 dollars. Baromètre des métaux de base, le cuivre recule de près de 2% sur les cinq derniers jours. Platine et palladium, qui trouvent leurs débouchés dans l’industrie, abandonnent respectivement 1,55% et 5,20% sur la même période.
La flambée des cours de l’or va durer
Pour les mois qui viennent, difficile donc d’imaginer une chute brutale du métal roi. La pression à la hausse est d’ailleurs accentuée par les achats des banques centrales. Celle de Corée du sud a annoncé mardi avoir acheté 25 tonnes du métal précieux sur les marchés mondiaux entre juin et juillet, une première en treize ans. En outre, «l’attrait de l’or est renforcé par le fait qu’aucune banque centrale n’a le contrôle de son cours et ne peut intervenir pour limiter sa force», contrairement aux devises refuge que sont le franc suisse et le yen japonais, souligne Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com.
«Le potentiel de progression de l’or est énorme. Il n’y en a pas pour tous et si tous ceux qui souhaitaient en acheter le faisaient, les cours monteraient encore plus haut », ajoute-t-on chez XTB.
Pour le moment, comme le montre le graphique, «la tendance haussière,amorcée depuis septembre 2008, se poursuit. On touche actuellement le seuil de résistance de 1675 dollars. Si cette zone est franchie d’ici à la fin de la semaine, cela pourrait provoquer une accélération vers les 1690/1700 dollars. Puis l’on se dirigera vers la zone des 1850 dollars d’ici à la fin de l’année», comment Djillali Hacid.
Marchés: le mouvement de panique se poursuit
05.08.2011 07:19 – mise à jour: 16:38
La Bourse de Hong Kong a dévissé de 4,29%. [Tyrone Siu – Reuters]
Après la dégringolade des bourses américaines et européennes jeudi, à l’image de la Bourse suisse qui a cédé 3,61%, les marchés mondiaux chutaient de nouveau vendredi, malgré un léger sursaut suite à la publication des chiffres de l’emploi, meilleurs que prévu, aux Etats-Unis
Déjà malmenés depuis plus d’une semaine, les marchés boursiers sont maintenant « dans un état de panique absolue » et « ils ne bénéficient de quasiment aucun soutien, même si les actions valent désormais très peu cher », a expliqué Cameron Peacock, analyste chez IG Markets.
La publication en début d’après-midi des chiffres de l’emploi aux Etats-Unis (lire ci-dessous) n’aura offert qu’un léger répit aux marchés. Vers 16h00 (heure suisse), les bourses européennes reprenaient leur glissade.
Londres reculait de 2,19%, Francfort de 1,94%, Milan de 0,91% et Madrid de 0,22%. Seul Paris évoluait dans le vert à +0,15%.
Zurich replonge aussi
Après les bonnes nouvelles sur le front de l’emploi américain, la Bourse suisse s’est elle aussi redressée à 0,6%. Mais à l’instar des autres places, Zurich a vite renoué avec les chiffres rouges, avec une baisse de 1,47% vers 16h00.
Même tendance à Wall Street, où le Dow Jones chutait de 0,30% et le Nasdaq de 1,04%, après une ouverture en net rebond. Sur tous les continents, la même angoisse étreint les marchés. Tokyo a dévissé vendredi de 3,72% et Hong Kong 4,29%.
La crise de la dette en zone euro inquiète
Une nouvelle journée morose à la Bourse de Tokyo. [Keystone] De l’autre côté de l’Atlantique, peu de nouvelles rassurantes concernant les problèmes de dette en zone euro. Le discours du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, qui a promis de nouveaux achats sur le marché de la dette, n’a pas eu l’effet apaisant escompté auprès d’investisseurs. Ces derniers espéraient que ces rachats concernent les pays fragiles et surtout l’Espagne et l’Italie, mais Jean-Claude Trichet est resté muet sur la question.
Du coup, vendredi matin, la prime de risque payée par l’Espagne et l’Italie sur les marchés obligataires par rapport à l’Allemagne, pays de référence de la zone euro, a atteint un nouveau record. Toutefois, une légère détente était observée en fin de matinée, les rendements à 10 ans espagnols baissaient à 6,053% (contre 6,271%) et italiens à 6,135% (contre 6,189%).
L’un des membres du conseil des gouverneurs de la BCE le Belge Luc Coene, n’a pas exclu vendredi matin un rachat de titres de dettes italienne ou espagnole, à condition que ces pays fassent au préalable les efforts nécessaires.
Les dirigeants européens mobilisés
Face à l’urgence, les dirigeants des pays européens sont de nouveau mobilisés. Le président français Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec le président Jean-Claude Trichet de la situation dans la zone euro, et devrait également avoir ce vendredi la chancelière allemande Angela Merkel et le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero au téléphone. A Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, qui a interrompu ses vacances, devait s’exprimer à la mi-journée.
« Au regard des difficultés de l’Espagne et de l’Italie sur les marchés financiers, on peut logiquement s’attendre à un nouveau sommet portant sur les modalités et les moyens financiers du Fonds européen de stabilité financière », estiment les analystes de CMC Markets.
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NOUVEAU RECORD DU FRANC FACE A L’EURO
Le franc suisse a connu un nouvel accès d’appréciation dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a notamment inscrit un nouveau niveau record face à l’euro, ce dernier s’affaiblissant pour ne plus valoir que 1,0708 franc.
Le précédent record avait été atteint mercredi matin juste avant l’annonce de l’intervention de la Banque nationale suisse (BNS) qui n’a pas fait long feu, malgré un sursaut éphémère au-dessus de 1,11 franc. Vendredi à 16h30, la monnaie unique européenne valait 1,0836 franc.
Le dollar quant à lui s’est approché de son record sans pour autant le battre. Dans la nuit de jeudi à vendredi toujours, au même moment, il s’échangeait à 76,16 centimes avant de se redresser à 76,62 centimes vers 8h00. Le plus bas historique remonte à mercredi matin également, à 76,08 centimes.
Quant au yen, il est reparti à la hausse au lendemain de l’intervention de la banque centrale japonaise sur le marché pour contrer sa flambée. Les craintes sur les perspectives de l’économie mondiale maintenaient la pression sur les prix du pétrole, qui ont commencé à chuter jeudi.
agences/sbo
L’agence Standard & Poor’s retire la note «AAA» des USA
Par lefigaro.fr Publié le 06/08/2011 à 08:47
C’est la première fois que les États-Unis perdent leur «AAA».
L’agence de notation a dégradé la note des États-Unis, citant des «risques politiques» face aux enjeux du déficit budgétaire du pays. Washington évoque «de graves erreurs de calcul».
L’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s a abaissé vendredi la note attribuée à la dette publique des États-Unis, privés de leur «AAA» pour la première fois de leur histoire. S&P a annoncé dans un communiqué avoir abaissé d’un cran cette note, la meilleure possible, pour la porter à «AA+». Elle a par ailleurs abaissé la perspective à «négative», ce qui signifie que Standard and Poor’s pense que la prochaine fois que cette note changera, ce sera pour être abaissée de nouveau. Les États-Unis étaient notés «AAA» par S&P depuis la création de cette agence en 1941. Ils le restent chez les deux autres grandes agences, la doyenne Moody’s (depuis 1917) et Fitch Ratings.
Standard and Poor’s, qui avait prévenu dès avril qu’elle envisageait cet abaissement, a justifié sa décision par «des risques politiques» de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit budgétaire. Pour elle, le débat politique sur ces questions n’est pas à la hauteur des problèmes causés par une dette publique de plus de 14.500 milliards de dollars. «Le plan de rééquilibrage du budget sur lequel le Congrès et l’exécutif se sont récemment mis d’accord est insuffisant par rapport à ce qui, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette publique», a expliqué S&P, invoquant la loi dite de «contrôle du budget» votée mardi.
«La dernière victime de l’échec du président Obama»
John Chambers, président du comité d’évaluation de S&P, a estimé vendredi sur CNN que Washington aurait pu éviter l’abaissement de la note en relevant plus tôt ce plafond. Il a indiqué que les responsabilités étaient partagées et incombaient à l’administration Obama, mais également à «l’administration précédente». Les premières réactions politiques à Washington ont illustré le blocage pointé par S&P. Mitt Romney, candidat à la primaire républicaine, a ainsi qualifié l’abaissement de «dernière victime de l’échec du président Obama en matière d’économie». Le leader démocrate au Sénat, Harry Reid, a au contraire appelé à «une approche équilibrée de la réduction des déficits», avec des réductions de dépenses mais aussi des hausses ciblées d’impôts, ce qu’on refusé les républicains, sous la pression des ultra-conservateurs des «tea-party», lors des discussions sur la dette.
De son côté, le gouvernement américain a accusé S&P de fonder sa décision sur des erreurs graves de calculs. «Une appréciation entachée d’une erreur de 2000 milliards de dollars parle d’elle-même», a affirmé à la presse un porte-parole du département du Trésor. Les médias américains ont affirmé que le gouvernement avait sévèrement contesté les projections des analystes de l’agence après avoir examiné les conclusions de S&P. En vain. «Nous prenons nos responsabilités très au sérieux, et, si à la fin de notre analyse, la commission conclut qu’une note n’est pas au niveau où elle devrait être, il est de notre devoir de prendre cette décision», a justifié à Reuters le responsable de la notation des dettes souveraines au sein de S&P, David Beers.
La Chine exige des mesures des États-Unis
La perte de ce sceau d’excellence devrait avoir des répercussions brutales sur les marchés financiers, difficiles à imaginer dans l’immédiat. Les bons du Trésor américains sont une référence incontestée : un étalon du coût de l’argent, un instrument servant habituellement de «collatéral» (garantie) dans une multitude de transactions, et un refuge pour les investisseurs dans les périodes troublées. «L’incertitude quant aux effets sur le marché est élevée», affirmait récemment la banque d’affaires Goldman Sachs, en explorant les conséquences potentielles. L’abaissement de cette note devrait en effet contraindre les investisseurs à une réévaluation généralisée des risques.
L’annonce de S&P est intervenue alors que les marchés avaient fermé pour le week-end, mais les premières réactions, contrastées sont venues d’Asie. La Japon, deuxième détenteur mondial de la dette américaine, a assuré que sa confiance dans les bons du Trésor américain et sa stratégie d’achats de ces bons restaient inchangées. Mais la Chine, de loin le plus grand créancier mondial des États-Unis, a jugé qu’elle avait «désormais tous les droits d’exiger des États-Unis qu’ils s’attaquent à leur problème structurel de dette».
Les États-Unis ont eu leurs finances publiques plombées par la dure récession qu’a traversée leur économie de fin 2007 à mi-2009. Depuis, la croissance économique est revenue mais ils ne sont pas parvenus à rétablir la santé de leurs finances publiques. Selon les estimations du Fonds monétaire international, ils devraient accuser cette année, avec environ 9% du produit intérieur brut, le déficit budgétaire le plus élevé des pays du G20, Japon mis à part. Il reste seize pays notés «AAA» chez Standard and Poor’s, dont quatre du G7: l’Allemagne, le Canada, la France et la Grande-Bretagne.
(avec AFP et Reuters)
Panique sur les Bourses orientales
Par Marine Rabreau Publié le 07/08/2011 à 18:10
Après le plongeon de 5,5% à la Bourse de Ryad samedi, à Tel-Aviv, le principal indice a chuté de 7% ce dimanche. De Dubaï à Abou Dhabi, tous les compteurs sont au rouge. À suivre, Tokyo qui ouvre à 2 heures.
La décision de S&P, historique, de dégrader d’un cran la note de la dette de long terme des États-Unis, et d’y assortir une perspective «négative» est accueillie comme un véritable coup de massue par les marchés, déjà très affaiblis ces quinze dernier jours. Première place financière à avoir ouvert après l’annonce de vendredi soir, la Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, a perdu 5,46% samedi soir en clôture: l’indice vedette Tadawul All-shares (TASI) a terminé à 6.073,44 points et la baisse a concerné toutes les valeurs de l’indice, notamment les bancaires, mais encore plus les pétrolières (le pétrole est tombé à 87 dollars à New York vendredi soir à la clôture).
Un décrochage qui témoigne de l’inquiétude quant aux répercussions d’une telle dégradation, et qui alimente les craintes d’un renforcement de la crise des dettes souveraines européennes. «La décision de S&P et les problèmes de dette en Europe (…) effrayent les investisseurs», confirme un analyste financier Abdulwahab Abou Dahesh. Toutefois ce dimanche, l’indice s’est calmé, s’affichant vers l’équilibre (+0,08% à la clôture).
Tokyo en ligne de mire
Mais, toujours ce dimanche, c’était au tour d’Israël de céder à la panique : la Bourse de Tel-Aviv n’a tout simplement pas ouvert ses portes, alors que les futures sur le principal indice prédisaient une chute libre de plus de 6% au gong d’ouverture à 1084,97 points. Les cotations sont restées suspendues pendant 45 minutes, le temps que «les acteurs du marché aient le temps de réagir logiquement et pas sous la pression», a expliqué une porte-parole de la place boursière, Idit Yaaron. Les échanges ont repris en fin de matinée et peu après 11h30, l’indice Tel Aviv 25 affichait une baisse de 6,2%. À la clôture, il est de 6,99%, à 1074,27 points. Dans le même temps, le pays est secoué par de grandes manifestations pour récalmer la justice sociale.
En fin de journée, l’indice de la Bourse de Dubaï a terminé en baisse de 3,69% après avoir ouvert sur un recul de 4,5% pour son premier jour de cotation de la semaine. L’action du géant immobilier Emaar Properties, valeur vedette de ce marché a perdu 5,26%. Dans l’émirat voisin d’Abou Dhabi, la Bourse a clôturé en baisse de 2,53% à 2.603,22 points, avec le secteur bancaire perdant 3,30% et celui de l’immobilier cédant 5,61%. La Bourse du Koweït a clôturé sur une baisse de 1,61% à 5.927,8 points, et celle du Qatar a perdu 2,51% à 8.277,61 points. Le marché de Bahreïn reculait de 0,33% à la clôture et celui d’Oman de 2,08%.
Reste à surveiller les Bourses asiatiques, qui ouvriront cette nuit (Tokyo démarre à 2 heures du matin, heure de Paris). En attendant, les dirigeants du monde entier se concertent pour tenter d’éviter que les marchés se chutent de nouveau ce lundi. Rappelons qu’en Europe, la Bourse de Francfort a perdu 13% sur la semaine écoulée, l’indice Footsie-100 des principales valeurs londonniennes a perdu près de 10% et le CAC 40 parisien près de 11%. Aux États-Unis, Wall Street, à -5,75%, a vécu sa pire semaine depuis l’automne de 2008.
L’Italie propose la «règle d’or»
Par Richard Heuzé Publié le 07/08/2011 à 12:35
L’Italie n’a plus droit à l’erreur. Il lui reste très peu de temps pour convaincre les marchés qu’elle s’est réellement engagée dans une voie vertueuse pour réduire sa dette et renouer avec la croissance.
Vendredi soir, deux jours après être intervenu au Parlement sans présenter de mesures concrètes et après deux semaines de chute des marchés, Silvio Berlusconi a annoncé une révision drastique des objectifs budgétaires. Il était accompagné de son ministre de l’Économie, Giulio Tremonti: tous deux ont affiché une unité de façade après s’être publiquement chamaillés la veille sur le rôle de la BCE dans la crise, ce qui avait fait mauvais effet.
Le nouveau plan de route est contraignant. Le Parlement sera appelé à inscrire immédiatement la «règle d’or», celle qui interdit tout déficit, dans la Constitution. L’équilibre des comptes publics sera anticipé à 2013 au lieu de 2014, échéance trop lointaine aux yeux des marchés. Cela implique de dégager de 7 à 8 milliards de ressources nouvelles sous forme de réductions budgétaires et d’allégements des coûts structurels. Dans ce contexte, le ministre de l’Administration, Renato Brunetta, estime que l’objectif d’un déficit à 1,5% du PIB l’an prochain et 0,2% fin 2013 est réalisable. Le gouvernement envisage aussi un nouveau Code du travail introduisant plus de flexibilité dans la négociation salariale, une réforme fiscale tournée vers la croissance et des coupes claires dans les dépenses de l’État. Reste à traduire ces intentions en décrets en Conseil des ministres, de sorte que le Parlement puisse les approuver au dernier trimestre 2011.
Taux historiquement élevés
La pression a donc payé. Bruxelles et la BCE ont conjugué leurs efforts en fin de semaine pour faire comprendre au gouvernement que le temps des tergiversations était révolu. Les taux ont dépassé les 400 points de base avec les Bunds allemands, un niveau historiquement élevé. L’Italie a pressé la BCE d’acquérir des titres d’État italiens sur le marché secondaire. Francfort a salué dimanche soir les efforts faits par le pays. Le gouvernement allemand estime qu’il appartient d’abord à l’Italie de prouver le sérieux de ses réformes.
Une semaine cruciale attend donc la péninsule. Les partenaires sociaux seront informés du contenu des mesures du plan de rigueur budgétaire mercredi. Jeudi, les commissions du budget et des affaires constitutionnelles du Parlement écourteront leurs vacances pour entendre Giulio Tremonti.
Des milliers d’Israéliens dans les rues contre la vie chère
Par lefigaro.fr, Avec AFP Publié le 13/08/2011 à 10:54
La grogne sociale qui agite depuis un mois Tel-Aviv et Jérusalem touche désormais les villes moyennes.
De nouvelles manifestations contre la vie chère, un mouvement sans précédent qui agite Israël depuis un mois, ont rassemblé samedi soir des dizaines de milliers de personnes dans une douzaine de villes, en dehors de Tel Aviv et Jérusalem. En milieu de soirée, environ 70.000 personnes étaient mobilisées dans l’ensemble du pays, selon des estimations de la police. «L’essentiel pour nous, c’est de montrer que le peuple est uni, que nous vivons dans un seul et même pays et qu’il faut tout faire pour combler les disparités sociales», a plaidé Stav Shafir, une des dirigeante du mouvement.
Les foules les plus nombreuses étaient rassemblées à Haïfa, dans le nord d’Israël, avec plus de 30.000 manifestants. A Beersheva (sud), un peu plus de 10.000 personnes étaient réunies, selon la police, moins que ne l’espéraient les organisateurs. «On entend finalement la voix de gens du Sud, pas seulement celle de Tel Aviv», a expliqué Adar Meron, une danseuse de flamenco, la première à dresser un tente de protestation à Beersheva, la capitale du Néguev, une région défavorisée.
Sur une grande place de Beersheva, une immense banderole était déployée, sur laquelle était écrit : «Le Néguev se réveille», tandis que des manifestants brandissaient des pancartes: «Israël m’est cher», «Le Sud en colère», «Pour un Etat providence maintenant». Des rassemblements ont également eu lieu à Afula, en Galilée, dans le nord, à Modiin (centre) et Eilat (extrême sud).
Ne plus apparaître comme une protestation «bobo»
Les foules ont de nouveau scandé : «Le peuple exige la justice sociale», le slogan adopté par la contestation depuis son début à la mi-juillet avec l’apparition des premières tentes de protestations le long du boulevard Rothschild, dans le quartier le plus chic de Tel Aviv.
Samedi, l’objectif des organisateurs n’était pas seulement de diversifier le mouvement sur le terrain mais de mobiliser des couches de la population particulièrement défavorisées afin de ne pas apparaître comme une protestation «bobo» (bourgeois-bohème). Jusqu’à présent, ce sont surtout les classes moyennes et les étudiants qui ont été les plus actifs. Samedi dernier, plus de 300.000 personnes avaient manifesté à Tel Aviv.
Selon un sondage rendu public mardi, une très grande majorité de la population israélienne (88%) soutient cette mobilisation sociale, la première du genre d’une telle ampleur en Israël et 53% d’entre eux se disent prêts à participer à des manifestations. Soumis à cette pression, le premier ministre Benyamin Nétanyahou s’est dit prêt à infléchir son approche ultra-libérale de l’économie pour répondre aux exigences des manifestants. Il a créé une commission chargée de proposer des réformes avec les partenaires sociaux et de présenter des recommandations au gouvernement d’ici un mois.
La peur de la récession redonne à l’or tout son éclat
Par Hayat Gazzane Publié le 05/09/2011 à 12:29
Après avoir été chahuté, l’or retrouve les faveurs des investisseurs.
MATIÈRES PREMIÈRES HEBDO Au cours de la semaine du 25 août, le métal refuge a gagné près de 100 dollars à 1875,25 dollars l’once. Pétrole et métaux de base souffrent des signaux de ralentissement économique.
L’or reprend sa course aux records
L’or a retrouvé tout son éclat après le coup d’arrêt de la semaine précédente qui lui avait fait perdre près de 10% de sa valeur en deux jours. Sur le London Bullion Market, l’once a terminé vendredi à 1875,25 dollars au fixing, après avoir dépassé 1880 dollars en séance, proche du record historique de 1913,50 dollars enregistré le 23 août. Sur les cinq derniers jour, le métal précieux a engrangé 100 dollars.
Ce retour en grâce s’explique par le renforcement du statut de valeur refuge de ce métal alors que les mauvaises nouvelles économiques se multiplient en Europe (où l’activité manufacturière s’est contractée en août), comme aux États-Unis , où le moral des consommateurs américains a chuté à son plus bas niveau depuis le printemps 2009 et où l’économie n’a créé aucun emploi en août, contre toute attente.
De plus, les investisseurs estiment qu’une nouvelle intervention de la Réserve fédérale (Fed) pour soutenir l’économie devrait favoriser l’or. Cette mesure, qui se traduira par des injections de liquidités, pourrait entraîner des taux d’intérêt très bas, source d’inflation contre laquelle l’or est un bon rempart, et diluer la valeur du dollar, ce qui favorise le statut de valeur refuge du métal roi. L’autre raison de cette flambée est également à chercher en Inde où se préparent les fêtes traditionnelles de Diwali pendant lesquelles la demande physique de métal jaune augmente. L’Inde est le premier consommateur mondial d’or.
Dans le sillage du métal jaune, l’argent a également connu une semaine faste en terminant à 42,50 dollars vendredi, après avoir touché les 43,15 dollars, un plus haut depuis deux semaines. Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a terminé en hausse à 1873 dollars tandis que l’once de palladium a fini en progression à 785 dollars. Mais pour ces trois métaux, l’embellie pourraient ne pas durer car contrairement à l’or, ils trouvent leurs principaux débouchés dans l’industrie. Si la publication de mauvais indicateurs se poursuit, il leur sera plus difficile de conserver leurs gains.
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La désillusion des marchés pétroliers
Les marchés pétroliers ont connu l’euphorie puis la déception en l’espace de cinq jours la semaine dernière, sur les traces des marchés boursiers. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre a grimpé à 87,27 dollars lundi puis 88,90 dollars mardi tandis que le Brent de la Mer du Nord passait de 112,16 dollars à 113,91 dollars sur la même période.
Les opérateurs spéculaient alors sur l’adoption de nouvelles mesures de soutien à l’économie par la banque centrale des États-Unis (Fed). L’optimise général avait été renforcé par la publication d’indicateurs encourageant outre-Atlantique, notamment l’annonce d’un rebond plus fort que prévu des dépenses de consommation des ménages. Enfin, les marchés gardaient les yeux rivés sur la nouvelle tempête tropicale Katia qui se dirigeait vers les Caraïbes et qui devait perturber la production d’hydrocarbures dans le golfe du Mexique. Le passage de l’ouragan Irène avait déjà eu pour conséquence de faire bondir les cours des produits raffinés en raison de la fermeture d’une raffinerie du groupe Sunoco à Philadelphie.
Ce contexte météorologique a permis de pousser les cours vers le haut jeudi après une séance pour rien la veille. Dans le golfe du Mexique, certains groupes avaient évacué leur personnel des plateformes pétrolières en raison de Katia. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre a terminé à 88,93 dollars ce jour-là et le Brent à 114,05 dollars.
Mais cette hausse n’a pas tenu face à la publication du rapport mensuel américain sur l’emploi. Très décevant, ce dernier a entraîné une inversion complète de tendance, comme le craignaient certains analystes. Ce rapport était considéré comme un baromètre crucial pour jauger de la santé de l’économie des États-Unis, premiers consommateurs mondiaux de brut. De plus, les opérateurs ont réalisé que Katia n’était en fait qu’une tempête, pas un ouragan. «Au pire, ça va juste suspendre temporaire la production, mais cela ne durera pas longtemps», a ainsi précisé Bart Melek, responsable du département matières premières de TD Securities. «En fin de compte, tout le monde réalise que l’économie mondiale ne se porte pas si bien que cela, que les réserves sont élevées, notamment aux États-Unis», ajoute ce dernier. Autre élément déclencheur d’un relâchement des cours: la perspective d’un reprise des exportations de pétrole libyen alors que les rebelles semblaient avoir remporté la bataille face aux partisans de Mouammar Kadhafi.
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Les métaux de base en dents de scie
Sur le LME, les investisseurs ont tenté de conserver leur optimisme malgré un contexte économique fragilisé. En début de semaine, dans le sillage des marchés d’actions et grâce à un dollar faible, les cours des métaux de bases se sont envolés. Les opérateurs spéculaient sur une nouvelle politique d’assouplissement par la Fed. Dans ce contexte, les indicateurs américains les plus faibles n’ont pas pénalisé les échanges car ils ont été interprétés comme une raison supplémentaire pour la Fed d’entrer en action.
Mais les investisseurs n’ont pas pu résister en fin de semaine à l’annonce d’un rebond modéré de l’activité industrielle en Chine qui laisse envisager une baisse de la demande du plus gros consommateur mondial de métaux industriels. L’annonce d’une contraction de l’activité manufacturière en zone euro en juillet et le rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis vendredi ont enfoncé le clou.
Baromètre du marché, le cuivre, qui était monté mercredi jusqu’à 9304 dollars la tonne, un plus haut depuis début août, a fini à 9050 dollars vendredi. Le métal rouge bénéficie toutefois de l’annonce d’une chute de 18% en juillet de l’offre du Chili, premier pays exportateur mondial, en raison des derniers mois de grève et de la possibilité d’une nouvelle grève dans la mine géante de Grasberg, en Indonésie.
L’aluminium valait pour sa part 2427 dollars, le plomb 2478 dollars, l’étain 23.870 dollars, le nickel 21.348 dollars et le zinc valait 2182 dollars.
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Blé, maïs, soja : la météo fait valser les cours
Du côté des matières agricoles, l’heure était aux prises de bénéfices pour le maïs. Le temps chaud et sec dans le Midwest ont en effet fortement affecté les semis qui viennent de commencer et fait grimper les cours. À la veille d’un week-end prolongé, les investisseurs ont préféré ne pas prendre de risques. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre a fini vendredi à 7,60 dollars, contre 7,67 dollars une semaine plus tôt (-0,9% sur la semaine).
Le blé, qui s’était envolé pour les mêmes raisons météorologiques, s’est trouvé sous pression avec la fin de la moisson aux États-Unis, qui se traduit par l’arrivée de la marchandise sur le marché. De même, le passage de pluies dans le sud laissait penser que les terres seront assez humides pour que les semis d’hiver se passent dans de bonnes conditions dans un mois. Le boisseau de blé à échéance décembre a reculé à 7,75 dollars, contre 7,97 dollars auparavant (-2,7%).
Le soja en revanche se maintenait à la hausse. Les cultures disposent encore de quelques semaines avant les semis qui pourraient se traduire par une dégradation des conditions météo. Le contrat de soja pour livraison en novembre est monté à 14,42 dollars, contre 14,23 dollars (+1,3%).
La tension reste de toute façon très forte sur le Chicago Board of Trade alors que doit être publié, le 12 septembre prochain, le rapport mensuel du département américain de l’Agriculture sur l’offre et la demande.
Les indignés de Wall Street
Par Adèle Smith Publié le 19/09/2011 à 15:27
– À New-York, un mouvement populaire contre la «cupidité» des banques manifeste depuis samedi en plein cœur du quartier de la finance.
Trinity Place n’est pas exactement la place Tahrir, mais l’état d’esprit n’y est pas très différent : les manifestants veulent y exprimer leur ras-le-bol contre ceux qui détiennent le pouvoir. Aux États-Unis, c’est contre les banquiers et les financiers de Wall Street que la grogne monte. Un mouvement populaire se faisant appeler «Occupez Wall Street » manifeste depuis samedi en plein cœur du quartier de la finance après avoir pris forme sur les réseaux sociaux.
Les manifestants entendent protester jusqu’en décembre contre ce qu’ils dénoncent comme la culture du «fric», la «cupidité» et la «corruption» de Wall Street et demandent à Barack Obama d’établir une commission mettant «un terme à l’influence de Wall Street sur la politique à Washington».
Samedi, ceux qui comptaient transformer la capitale mondiale de la finance en place Tahrir américaine étaient à peine un peu plus d’un millier. Dimanche, ils n’étaient plus que la moitié et lundi, quelques centaines d’«indignés», surtout des jeunes, continuaient à protester sous haute surveillance policière. Certains, parmi lesquels des chômeurs de longue durée -un phénomène nouveau aux Etats-Unis- avaient même dormi la nuit sur des bancs. On est loin de l’ambition affichée du mouvement : «réunir 20.000 personnes, envahir tout le sud de Manhattan, installer tentes, cuisines mobiles, barricades pacifiques et occuper Wall Street pendant des mois», et les revendications sont pour le moins diverses – de l’impôt sur les riches (entendue par Barack Obama) à une meilleure éducation et un plus grand respect de l’environnement en passant par le soutien à la Palestine.
Malaise social
Mais le mouvement traduit un véritable malaise social dans un pays où les inégalités sociales aggravées par la crise, sont de plus en plus criantes alors que Washington est incapable de faire retomber le taux chômage en dessous de 9%. Ironiquement, New York n’est pas Le Caire et on voit mal comment le mouvement pourrait prendre de l’ampleur face au dispositif policier des autorités. Le maire de New York Michael Bloomberg, réputé pour sa patience limitée envers les expressions publiques de mécontentement, a résumé ainsi ses limites: «S’ils veulent manifester, ils en ont le droit, nous serons contents de les autoriser à le faire dans des endroits précis (…) ils peuvent manifester à condition de ne respecter le droits de ceux qui ne manifestent pas».
Lundi pour le troisième jour consécutif, la police contrôlait strictement l’entrée de Wall Street aux financiers sur présentation de leur carte professionnelle, pour le plus grand bonheur de certains employés de sociétés comme Deutsche Bank et Bank of New York. Pendant le week-end, la police avait habilement divisé les passages piétons de Wall Street de sorte à ce que les manifestants ne puissent jamais y pénétrer. Toutes les banques ne sont pas installées à Wall Street. JP Morgan, Morgan Stanley, Citigroup et Bank Of America, qui vient d’annoncer le licenciement de 30.000 personnes dans les prochaines années, ont leurs quartiers généraux plus haut dans Manhattan. A New York, le dispositif policier est renforcé cette semaine en raison de l’arrivée attendue de chefs d’État de plus de 120 pays, y compris celle de Barack Obama lundi.
NY: 80 manifestants anti-crise arrêtés
AFP Publié le 25/09/2011 à 08:43
Quelque 80 manifestants qui campaient depuis une semaine sur une place au coeur de Wall Street, à New York, pour protester contre les effets de la crise économique mondiale, ont été arrêtés hier. Ils ont été accusés d’entrave à la circulation et de résistance. Une personne a été inculpée pour agression contre un officier de police et un agent a été légèrement blessé.
Le principal site rassemblant les protestataires, http://www.occupywallst.org, a indiqué qu’entre 80 et 100 manifestants avaient été arrêtés, la plupart à Union Square à Manhattan.
Se présentant sur leur site comme des représentants « des syndicats, des étudiants, des enseignants, des familles et des sans-emploi », les manifestants avaient entamé leur mouvement le 17 septembre et ont rivalisé d’inventivité pour se faire entendre. Jusqu’ici les forces de police très présentes surveillaient joueurs de tambours et autres harangueurs dans le calme.
Grèce : la troïka contrainte de négocier avec les syndicats
Par Alexia Kefalas Publié le 29/09/2011 à 12:12
Les créanciers de la Grèce débarquent à Athènes en plein grève.
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Pendant dix jours, les créanciers de la Grèce vont examiner l’avancée des engagements pris par le gouvernement grec, avec l’application du deuxième plan de rigueur adopté en juin.
Après avoir brutalement suspendu les négociations avec le gouvernement grec il y a 28 jours, les experts de la troïka sont de retour à Athènes. Ils vont d’abord travailler tout le week-end pour épauler le ministère des Finances qui doit présenter lundi, au Parlement, l’avant-projet de budget 2012 comprenant des réformes jusqu’en 2014. Mais pendant dix jours, la troïka va surtout examiner l’avancée des engagements pris par le gouvernement grec, avec l’application du deuxième plan de rigueur adopté en juin, prévoyant 28,4 milliards d’euros d’économies d’ici à 2015, dont un vaste programme de privatisations qui devrait rapporter 4 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année. L’avis des émissaires sera déterminant pour le versement de la sixième tranche du prêt de 110 milliards d’euros accordé en mai 2010, soit 8 milliards d’euros. La décision finale se fera autour de la mi-octobre.
En attendant, les protestations contre la rigueur se durcissent. En plus des manifestations inopinées et des collectifs qui refusent de payer les nouvelles taxes, le gouvernement doit faire face aux mouvements «j’occupe»: des dizaines de fonctionnaires occupent leurs ministères pendant plusieurs heures. Ainsi, la plupart des ministres ont dû changer de local ou travailler depuis chez eux jeudi et devraient recommencer ce vendredi. Au ministère des Finances, la troïka n’a pu entrer dans les locaux qu’après négociation avec les grévistes. Le gouvernement grec doit outrepasser ces grèves en cascade car le temps presse. Avec le feu vert du Bundestag sur le deuxième plan d’aide à la Grèce, Georges Papandréou multiplie les efforts pour faire ratifier au plus vite l’accord du 21 juillet dernier par tous les partenaires européens.
«Tout boucler fin octobre»
D’après Petros Christodoulou, directeur de la Commission de gestion de la dette publique «il n’y a pas d’autre alternative pour éviter la faillite: il faut ratifier le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour lancer la procédure de participation du secteur privé au nouveau prêt (PSI). Si tout va bien, nous prévoyons de tout boucler fin octobre, grâce à un roadshow en Europe et en Asie» explique-t-il. Mais si la ratification de l’accord européen tarde, la Grèce risque d’être largement pénalisée, «le pays doit débourser 27 milliards d’euros en 2012, il ne faut donc pas perdre de temps et ce dans l’intérêt de toute l’Europe» prévient Petros Christodoulou.
La mise en place de l’accord du 21 juillet sera justement au programme de la rencontre entre Georges Papandréou et Nicolas Sarkozy à Paris, ce vendredi après-midi.
Indignés made in USA
Aux Etats-Unis, le mouvement anti-Wall Street, inédit depuis les années 1960, brouille le paysage politique à un an de la présidentielle.
Quand Nathan Loris a entendu parler du mouvement Occupons Wall Street et de ses slogans antiguerre et anticapitalisme, il n’a pas hésité une seconde. C’est dans la rue, aux côtés de centaines de contestataires, que cet ancien soldat de 32 ans mène depuis dix jours son combat contre les « aberrations de la société américaine ». Envoyé en Irak il y a huit ans, il en est revenu six mois plus tard « choqué et honteux ». « J’ai honte de ce que mon pays fait en matière de politique étrangère », raconte le jeune New-Yorkais, qui a demandé à être démobilisé et traîne depuis son malaise de petit boulot en petit boulot. « J’espère que nous arriverons aux mêmes résultats que les manifestants de la place Tahrir, en Égypte », déclare Nathan, avant d’ajouter sans rire : « Le gouvernement américain a besoin d’être recyclé, il doit tomber ».
Après le printemps arabe, l’automne américain? Cette mobilisation spontanée et pacifique, entamée il y a trois semaines par un sit-in d’une poignée d' »anars » en plein cœur du temple de la finance à New York, à l’appel du collectif anticonsumériste canadien Adbusters (Casseurs de pub), a pris une ampleur nationale. Pas moins de 150 villes américaines ont aujourd’hui leurs « indignés », à l’instar de l’Europe.
Contre les inégalités et le changement climatique
Le noyau dur du mouvement, quelques dizaines d’irréductibles mobilisés contre le « pillage » opéré par les spéculateurs de Wall Street sur le dos des contribuables, continuent d’occuper jour et nuit – au grand dam du voisinage – la place Zuccotti, qu’ils ont rebaptisée de son ancien nom Liberty Square. La société immobilière propriétaire du lieu, envahi de tentes et de sacs de couchage, se plaint de la détérioration des conditions sanitaires, expliquant qu’elle n’a pu nettoyer la place depuis le 17 septembre. La police new-yorkaise (NYPD), qui a dépensé 2 millions de dollars rien qu’en patrouilles supplémentaires, aimerait en voir le bout.
Les experts sont unanimes : il faut remonter aux années 1960, à la guerre du Vietnam et à la lutte contre la ségrégation raciale, pour retrouver un tel mouvement de contestation spontanée. Les manifestations de Seattle en 1999 rassemblaient autour d’un seul mot d’ordre : lutter contre la mondialisation. À Wall Street, les revendications sont multiples. Contre les inégalités, le fardeau fiscal, la guerre, le changement climatique…
« Nous sommes les 99% »
« Les gens ont faim de justice sociale », explique Ann Lewis, une avocate descendue dans la rue mercredi, comme 5.000 à 12.000 autres personnes, selon les sources, à l’appel d’une trentaine d’organisations syndicales. « Comment peut-on vivre dans un pays où les gens meurent, faute de pouvoir payer une assurance santé? », s’insurge la juriste d’affaires. Un groupe de médecins s’en prend, lui, aux concessions faites par Barack Obama aux républicains sur la réforme de l’assurance-maladie : « Nous sommes le pays le plus riche, nous avons les meilleurs spécialistes et nous sommes incapables d’offrir une couverture santé à des millions de gens! Cuba fait mieux que nous, c’est plus qu’embarrassant », s’exclame le docteur Sapphire Mann Ahmed.
La presse américaine s’interroge sur l’avenir du mouvement : à un an de la présidentielle, pourrait-il faire contrepoids au populiste Tea Party, qui a décroché 60 sièges au Congrès lors des législatives? Encore faudrait-il qu’il s’organise, se centralise et se trouve un leader. Dans un pays qui compte 15 millions de chômeurs, dont 80% ont entre 18 et 21 ans, et 46,2 millions de pauvres, il ne fait pas bon constater que 1% de la population détient 40% des richesses. « Nous sommes les 99% », entonnent à l’unisson les contestataires qui appellent à l’instauration d’une taxe pour les gros salaires. « Ce que veulent les manifestants est clair, et c’est aux intellectuels et aux hommes politiques de s’occuper des détails », estime dans le New York Times le Nobel d’économie Paul Krugman, qui voit dans l’émergence de cette contestation populaire une « seconde chance » pour le parti d’Obama et « l’opportunité de tout recommencer ».
Lire aussi : un défi pour Barack Obama
Alexandra Geneste, correspondante à New York – Le Journal du Dimanche
Lien Vers l’Article :
http://www.lejdd.fr/International/USA/Actualite/Le-mouvement-des-Indignes-s-exportent-outre-Atlantique-403189/
L’Amérique gagnée par «l’indignation»
Par Laure Mandeville Mis à jour le 10/10/2011 à 09:52 | publié le 09/10/2011 à 09:10
À Washington, le mouvement «Occupez DC» (pour «District of Columbia») s’inspire des «indignés» new-yorkais
INFOGRAPHIE – Parti de New York, ce mouvement de jeunes ressemble à une «version de gauche» des Tea Party.
De notre correspondante à Washington.
Ils ne sont que quelques centaines, mais on les entend arriver de loin, tant la clameur de leurs slogans est forte. «Nous avons été bradés, et les banques sauvées!» crient-ils. Simples déçus d’Obama, étudiants inquiets de l’avenir, chômeurs ou jeunes anarchistes «prêts à détruire le système», ils marchent à travers l’artère K Street de Washington, cette rue des cabinets de lobbying qui, pour eux, incarne le lien incestueux entre argent et politique aux États-Unis.
Prenant exemple sur le mouvement des indignés de Wall Street, ces jeunes du mouvement “Occupez DC” (pour District of Columbia, siège de la capitale fédérale) ont installé leur campement place McPhearson, à l’intersection de K et de la 15e Rue. La plupart sont jeunes, bruyants et enthousiastes. «Pendant des mois, la gauche n’a pas eu le cran de répondre aux slogans inacceptables des Tea Party, qui veulent abolir l’État et laisser les gens se débrouiller seuls. Alors, nous sommes là pour dire aux démocrates et à Obama: nous vous soutenons, battez-vous pour nous !» explique Heather Lewis, un bandana noué sur sa tête ronde et mutine, qui est arrivée mardi dernier de Seattle.
Lincoln et le Che
Juriste pour le compte de l’État de Washington, Heather dit avoir observé «les ravages provoqués par les coupes sombres dans le budget local. Les gens perdent leur emploi et sont abandonnés à eux-mêmes, avec leurs dettes et les études de leurs enfants à payer. On leur a mis dans la tête que le rêve américain, c’est de se débrouiller seul. Alors ils coulent sans rien dire. Mais nous ne sommes pas d’accord avec ce manque de compassion prôné par les Tea party. Est-il normal que l’État ne protège pas les 99% de citoyens fragilisés alors qu’il continue à affranchir d’impôts les 1% plus riches ?» s’interroge Heather.
Sur une place voisine, un autre campement a été installé, à l’occasion de l’événement Octobre 2011. Prévu depuis six mois, ce rassemblement de quarante ONG contre la guerre en Afghanistan, où l’on croise un aréopage bigarré de vétérans du Vietnam, de hippies nu-pieds, de militants écologistes portant des ombrelles multicolores, de «grands-mères en colère» en mini-short et de leaders syndicaux, s’est résolument rallié au mouvement anti-Wall Street, «inspiré» par son énergie revigorante. Plus aguerris que leurs jeunes compagnons de lutte, les militants d’Octobre 2011 se sont organisés en groupes pour travailler leur message. Vendredi, assis en cercle, une douzaine d’entre eux ont planché sur l’économie. «L’idée est qu’il faut s’occuper des gens fragilisés. Si on coupe salaires, retraites et allocations, comment repartira l’économie ?» dit Bill Brunot, géant aux cheveux gris, arborant un tee-shirt de Lincoln déguisé en Che Guevara.
Deux groupes semblent émerger de ce mouvement d’occupation qui s’étend à travers le pays, gagnant progressivement des États aussi divers que le Massachusetts, l’Iowa, le Kansas ou l’Indiana, avec l’aide des réseaux sociaux sur Internet. Il y a ceux qui sont de vrais déçus d’Obama et qui veulent promouvoir une révolution radicale, «pour remplacer le gouvernement» actuel, même «si cela doit passer par une victoire républicaine et un effondrement du pays». «J’ai beaucoup soutenu Barack, mais j’ai découvert qu’il était entre les mains de Wall Street. Savez-vous que Goldman Sachs a financé sa campagne ?» dit John Brad Gault, un électricien venu du Massachusetts. Sa femme Vera, qui pense comme lui et ne votera plus Obama, insiste pour dire que tout n’est pas de sa faute, car «il est impossible de faire voter des lois qui limitent l’influence de l’argent». Le couple, qui couche sur des matelas en mousse à DC après avoir campé à Boston et à Wall Street, reconnaît que beaucoup de protestataires espèrent encore «réveiller Obama et le faire revenir vers la gauche, qu’il a abandonnée».
Fossé avec les élites
Mouvement hétéroclite et spontané, né d’une grande colère contre Wall Street et l’incapacité d’Obama de contrôler les «intérêts spéciaux qui dictent leurs conditions au Congrès», la contestation actuelle suscite pourtant une forme de scepticisme, en raison de son caractère brouillon et flou. À New York, les habitants s’impatientent du désordre occasionné par les campeurs en colère, et les républicains renchérissent, les présentant comme des irresponsables. Beaucoup prédisent que l’«octobre américain» ne résistera pas aux premiers frimas. Mais d’autres rappellent que personne n’avait parié sur le mouvement de droite des Tea Party à ses débuts. Ils estiment que la contestation actuelle, venue de la base et sans leaders, en est la version de gauche. Comme les Tea party, les «indignés» américains expriment le fossé qui se creuse entre le peuple et ses élites. Divisée entre gauche et droite, l’Amérique l’est aussi entre un establishment incapable de faire fonctionner la machine politique et un pays profondément désemparé.
Cela n’empêche pas la gauche politique américaine de percevoir une occasion rêvée de remobiliser son électorat, découragé par les échecs du président. En 2010, les Tea Party avaient permis aux républicains de reconquérir la Chambre basse. Les progressistes – et la Maison-Blanche – espèrent profiter des jeunes indignés d’aujourd’hui pour garder la présidence en 2012, explique Liz Rose, militante de l’organisation Faire renaître le rêve américain.
Place McPhearson, Heather Lewis veut y croire. «On se relaiera pour durer», dit-elle. Elle a envoyé les photos des manifs à ses amis et vient d’apprendre qu’ils ont créé un campement à Olympia, sa ville d’origine. «Pour l’instant nous faisons tache d’huile… Mieux vaut être ici à crier que rester chez soi à pleurer!»
Lien vers l’Article :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/09/01003-20111009ARTFIG00233-l-amerique-gagnee-par-l-indignation.php
Vlad Teichberg, révolté «global» qui mène la lutte
Par Adèle Smith Mis à jour le 10/10/2011 à 09:50 | publié le 09/10/2011 à 09:48
PORTRAIT – Ancien trader à Wall Street, il a rejoint en 2002 une communauté artistique et milite depuis pour une «vraie» démocratie participative. C’est lui a importé d’Espagne aux États-Unis le mouvement des «indignés».
Les «indignés» de Wall Street se targuent de ne pas avoir de leader. Mais à Liberty Plaza, il y a un homme sans lequel le mouvement n’aurait jamais atteint la notoriété internationale dont il jouit aujourd’hui: c’est Vlad Teichberg. L’allure un brin négligée, le ton exalté des révolutionnaires et les bonnes manières d’un intellectuel éduqué à la prestigieuse université de Princeton, Vlad, qui à 38 ans en fait 10 de moins, diffuse le «soulèvement» en ligne avec une poignée de camarades depuis des ordinateurs portables.
Ce fils de dissidents russes n’est pas un simple «indigné» américain. Vlad se définit comme un indigné «global». C’est lui qui a importé le mouvement d’Espagne avec sa femme Nikki, une Madrilène. Là-bas, il faisait partie du groupe qui a supervisé la montée en puissance de la contestation à des dizaines de milliers d’indignados au printemps. À New York, il est le principal interlocuteur pour les questions importantes. Quand un élu de la ville vient s’enquérir discrètement des besoins des manifestants, Vlad réclame des lampes chauffantes. «Vous ne voudriez pas qu’un manifestant meure de froid sous vos yeux?», lance-t-il.
Le New-Yorkais a mis en place une couverture vidéo continue en ligne dès le premier jour, avec deux objectifs: propager le «virus» de la contestation et protéger le mouvement des autorités. «Beaucoup de forces sont à l’œuvre pour nous intimider et discréditer un mouvement totalement pacifique, mais la transparence joue en notre faveur», assure-t-il. De fait, les images montrant les tactiques de la police contre les manifestants ont galvanisé le mouvement, tout comme le mépris initial des grands médias américains ou encore l’ingénieux slogan: «Nous sommes les 99%», par rapport au 1% qui détient le pouvoir et les richesses.
Ancien trader à Wall Street
En dénonçant la menace que les lobbies financiers font peser sur la démocratie et de l’influence de Wall Street sur le gouvernement américain, Vlad parle d’expérience. Mathématicien de formation, il a été lui-même trader à Wall Street avant de devenir activiste pour une «vraie» démocratie participative. En 2002, il a rejoint une communauté d’artistes vidéo underground de New York, Glass Bead Collective, qui utilise nouveaux médias et expression artistique pour engager le public dans des débats sur les problèmes contemporains.
En 2007, Vlad a projeté sur un immeuble surplombant Ground Zero des images critiquant la guerre en Irak. Il a déjà eu maille à partir avec la police et le FBI qui, selon lui, profitent de la guerre contre le terrorisme pour faire la chasse aux défenseurs de la liberté de parole.
Vlad a dû hériter son esprit rebelle d’un père forcé de s’exiler après avoir dénoncé l’antisémitisme du pouvoir soviétique contre les mathématiciens juifs dans les années 1980. «Je hais plus que tout l’injustice», dit-il. Mais s’il est idéaliste, ce n’est pas un révolutionnaire radical. Il réclame seulement «moins de corruption, plus de transparence et un vrai dialogue public sur notre avenir».
Le mouvement des «indignés», qui n’a pas survécu en Espagne, a-t-il plus d’avenir aux États-Unis ? «Absolument», assure-t-il. Dans un endroit secret de Manhattan qu’il a accepté de nous montrer se prépare «la télévision globale des “indignés”. Nous passerons d’une ville à une autre en direct sur Internet. Et si le FBI nous trouve, qu’il sache déjà que tout est encodé !», s’exclame le révolutionnaire de Wall Street.
Des milliers d’«indignés» défilent à travers le monde
Par lefigaro.fr Mis à jour le 15/10/2011 à 20:06 | publié le 15/10/2011 à 15:58
De Madrid à Francfort, les groupes de manifestants contre le pouvoir de la finance et la précarité liée à la crise ont répondu présents samedi pour une journée de mobilisation internationale.
• Des incidents à Rome
Des dizaines de milliers de manifestants, inspirés par les «indignés» de Wall Street et d’Espagne, ont défilé ce samedi à Rome, dont le centre-ville avait été bouclé par la police. «Une seule solution, la Révolution !», «Nous ne sommes pas des biens dans les mains des banquiers», pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.
À Rome, plusieurs voitures ont été incendiées. Crédits photo : ALBERTO PIZZOLI/AFP
D’après les médias italiens, leur nombre pourrait atteindre entre 100 et 200.000 personnes. Les plus grands monuments de la capitale ainsi que quatre stations de métro ont été fermés pour l’occasion, et 1500 policiers ont été mobilisés. Deux hélicoptères ont survolé la zone.
Mais la mobilisation des forces de l’ordre n’a pas suffi à empêcher des débordements. Des groupes d’inconnus masqués de noir ont ainsi fracassé les vitres de banques et mis le feu à plusieurs voitures en plein centre de Rome. Les forces de l’ordre ont chargé et lancé l’assaut alors que des centaines d’éléments incontrôlés lançaient fumigènes, coktails molotov et bouteilles. En outre, une annexe du ministère de la Défense a été en partie incendiée. Les pompiers avaient du mal à arriver sur les lieux, se frayant un passage parmi les dizaines de milliers de personnes qui manifestaient.
• Plusieurs milliers devant la BCE en Allemagne
À Francfort, dans l’ouest de l’Allemagne, c’est le siège de la Banque centrale européenne (BCE) qui a cristallisé la mobilisation. Environ 5000 à 6000 personnes se sont rassemblées sur la place qui fait face à l’institut monétaire européen et sur laquelle se dresse un grand sigle de l’euro bleu et jaune. Sur les pancartes on pouvait lire «Ne bradons pas la démocratie à la BCE» ou encore «Brisons la dictature du capitalisme».
• Modeste mobilisation à Paris
Des centaines de personnes se sont rejointes ce samedi après-midi place de l’hôtel de ville à Paris. «Paris, Paris, soulève toi!», ont-elles scandé devant les badauds et touristes. Une soirée festive était prévue place de l’hôtel de ville à Paris.
Les «indignés» ont reçu le soutien du gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, qui doit prendre la tête le mois prochain de la Banque centrale européenne. «Les jeunes ont raison d’être indignés», a déclaré Draghi à des journalistes italiens en marge de la réunion du G20 à Paris. «Ils sont en colère contre le monde de la finance. Je les comprends», a déclaré cet économiste de 64 ans.
• Julian Assange à Londres
À Londres, quelque huit-cents protestataires, dont le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, se sont rassemblés dans la City, le coeur financier du pays, sur les marches et le parvis de la Cathédrale Saint-Paul non loin du London Stock Exchange, la Bourse britannique. «Nous soutenons ce qui se passe ici parce que le système bancaire à Londres est le bénéficiaire d’argent issu de la corruption», a lancé le fondateur de WikiLeaks. Les manifestants brandissaient des banderoles proclamant «Pas de coupes», en référence à la politique drastique d’austérité du gouvernement britannique, ou encore «Goldman Sachs est l’oeuvre du diable».
La police londonienne, sévèrement critiquée pour son manque de réactivité lors des émeutes au mois d’août dernier, a mis en place un important dispositif, avec des cordons policiers et des véhicules encerclant les manifestants largement pacifiques. Des heurts mineurs avec la police se sont produits alors que des manifestants, pour certains masqués, tentaient de se diriger vers le London Stock Exchange.
• Ailleurs en Europe et dans le monde
Un manifestant devant la Bourse de Hong-Kong. Crédits photo : TYRONE SIU/REUTERS
A Madrid, cinq colonnes sont parties des quartiers périphériques pour refaire le chemin jusqu’à la Puerta del Sol, la place emblématique qu’ils avaient occupée pendant un mois au printemps.
»Le problème, c’est la crise, révolte-toi», proclamait une grande banderole en tête de la marche partie de Leganes, à une quinzaine de kilomètres au sud de Madrid. Une autre portait l’un des mots d’ordre favoris des «indignés» espagnols : «Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir».
Aux Pays-Bas, un millier de manifestants se sont rassemblés à La Haye, autant sur la place de la Bourse à Amsterdam, et environ 500 sur la Paradeplatz à Zurich, place emblématique de la finance suisse.
Samedi matin, quelques centaines de manifestants avaient également défilé dans les grandes villes d’Asie, comme Tokyo, Sydney et Hong Kong. À Johannesburg, une cinquantaine de personnes se sont donné rendez-vous devant la plus importante Bourse d’Afrique, portant des pancartes avec les mots «A bas le capitalisme», «Que le peuple partage les richesses».
À New York, le mouvement Occupy Wall Street, qui s’est nourri aux Etats-Unis du chômage des jeunes et de l’accroissement des inégalités, et occupe un parc depuis le 17 septembre, a appelé à un rassemblement à Times Square.
Lien vers l’Article du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/15/01003-20111015ARTFIG00414-des-milliers-d-indignes-defilent-incidents-a-rome.php
Ah, Néo, les hommes politiques sont tellement…. qu’ils ne comprennent même pas que maintenant des tas de gens dans le monde n’en ont plus rien à faire que les banques et le système s’écroulent complètement : c’est qu’ils n’ont même pas compris à quel point grâce à « leurs politiques avisées » des tas de gens n’ont plus grand chose à perdre, où alors ils le savent, mais s’en contrefichent totalement, le pouvoir et la force étant pour eux. Ne pas se décourager cependant, car il y a encore des humains de bonne volonté.
Eh Mu 😉
C’est un Sujet qui me Tient à Coeur ,
Pas de Pause pour l’Argent ,
Sans Répit est son But ,
Fructifier en pour Sang.
~
Tel est le Revers de ses Cools Heurts ,
En Balance des Paiements ,
Quand l’un Empoche un Vain Bohneur ,
Dix Autres s’échinent à Être Vivant.
~
Rien ne Justifie Blanc Sein de Valeurs ,
Chaque Différence va Contre Sens ,
Le Corps du Chiffre étant un Leurre ,
Seul compte l’Esprit de son Vivant.
~
Au Choeur d’une Ronde était un Chant ,
Une Source d’Hors en l’Uni Vers
Bien divisible non Permanent ,
Tombé aux Mains de Marchands de Matières.
~
La Vie elle Même devient Coté ,
Sur le Marché d’Etranges Machines ,
De Fiers Cerveaux aiment Découpler .
Les Sens Innés de l’Origine.
~
Tout semble à l’Hors comme Iréel ,
Le Capital ayant de la Peine ,
Sa Primauté semble Essentiel ,
Tandis que d’Autres au Long se Saignent.
~
L’Ecorce du Monde Hélas Pillée ,
Pour Connecter Temps d’Energies ,
Devient à l’Hors son Faible Pilier ,
Car sans Ressources , pas de Profits.
~
Nos Vies en l’Une sont Toutes Reliées ,
Chacun en Ligne ouvre un Chemin ,
Par sa Conscience d’un Lent Demain ,
Comprend le Fait de Vivre Indigné.
~
NéO~
~
Becs de Veille
Grèce: les mesures de rigueur votées
AFP Mis à jour le 19/10/2011 à 20:42 | publié le 19/10/2011 à 20:34
Le projet de loi sur les nouvelles mesures d’austérité en Grèce, vivement contesté dans la rue ce mercredi, a été adopté dans la soirée par le Parlement lors d’un premier vote « sur le principe », a indiqué un responsable du Parlement.
A l’issue d’un vote nominatif, 154 députés du Pasok, parti socialiste au pouvoir, sur les 295 députés présents au Parlement ont voté en faveur de ce projet de loi, dicté par les créanciers du pays, UE et FMI.
http://nuage1962.wordpress.com/2011/10/19/square-victoria-les-indigns-sorganisent-un-peu-plus-chaque-jour/
Bruxelles s’attaque
à la finance de l’ombre
Par Isabelle Chaperon Publié le 19/10/2011 à 14:39
La Commission présente aujourd’hui une nouvelle directive sur les marchés financiers.
Une œuvre titanesque. La Commission européenne dévoile aujourd’hui une nouvelle directive, fruit de deux ans de consultations, études et autres travaux. Objectif affiché par Michel Barnier, le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services: améliorer la transparence des marchés financiers et la protection des investisseurs, en traquant les abus. «L’objectif est d’avoir les mêmes règles dans toute l’Union européenne et de les mettre en œuvre sans délai», souligne-t-on dans l’entourage de Michel Barnier.
Grande nouveauté, les autorités européennes veulent mieux contrôler les risques liés à des technologies de trading de plus en plus sophistiquées. C’est l’une des leçons tirées du «krach éclair» du 6 mai 2010, où l’indice vedette de Wall Street avait chuté de près de 10% en vingt minutes, après l’exécution d’un ordre émanant d’une petite firme du Kansas.
Bruxelles demande aux traders algorithmiques -ces firmes qui utilisent des modèles mathématiques afin d’acheter et de vendre des actions- de prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que leurs interventions ne provoquent pas de désordres sur les marchés. De même, les plates-formes sur lesquels interviennent ces acteurs doivent vérifier que leurs systèmes sont capables de faire face à des conditions de trading inhabituelles.
Champ de régulation élargi
Un accent particulier est mis sur les traders à haute fréquence, ces firmes qui jouent sur la vitesse pour capter des écarts de prix infimes. Mesure qui promet de faire couler beaucoup d’encre, Bruxelles demande à ces opérateurs de fournir une liquidité minimale dans la journée.
Ces mesures sont intégrées dans une vaste et très technique directive Marchés d’instruments financiers (MIF), dite MIF 2 car elle succède à la première directive MIF datant de 2007. S’y ajoutent un règlement ainsi qu’une révision de la directive sur les abus de marchés datant de 2003.
En novembre 2007, la directive MIF avait ouvert à la concurrence les Bourses européennes qui jusque-là, de Londres à Paris en passant par Francfort, bénéficiaient d’un monopole sur leur territoire national. MIF 2 élargit le champ de cette régulation qui ne concerne plus seulement les actions mais aussi les obligations, les matières premières et les dérivés.
Si l’Europe estime que la libéralisation des Bourses s’est traduite par des baisses de prix pour les investisseurs, elle reconnaît que la complexité s’est accrue sur des marchés financiers fragmentés, permettant à des transactions d’échapper au radar de la régulation. La création d’une nouvelle catégorie de plates-formes de transactions, les OTF, ou systèmes de négociations organisés, est censée répondre à ces dérives.
Des grands mots, des termes techniques.
Eh oui , ça fait plus sérieux de dire expert financier ou économiste, alors qu’on a juste affaire à des joueurs de casino compulsifs.
Oh bien Pire que Cela Mu ,
Ici le Jeu se Multiplie ,
Les Grands Acteurs ont Courtes Vues ,
Ils laissent des Chiffres leurs Voler Vies ,
Ce sont là des Machines qui nous jettent à la Rue 😦
NéO~
Un Non Sens Permanent Régit le Court de l’Argent ,
Creusant Pertes et Profits au Grand Dam du Vivant.
Oui des joueurs qui jouent avec la vie des autres.
Qui sont les Maitres du Monde ?
Pour Réponde au plus Clair sur un Temps de Questions ,
Voici l’Etude mener en Ronde ,
Un Eclairage sur les « Façonneurs »
Pierres Angulaires d’une Grande Maison ,
Celle qui Scelle de Tels Cools Heurts .
NéO~
http://nouvellesociete.wordpress.com/2011/10/03/si-on-change-les-maitres-du-monde/
Source Pdf : http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/1107/1107.5728v1.pdf
Quatre enjeux majeurs pour l’avenir de l’euro et de l’UE
Par Bertille Bayart, Marie Visot, Jean-Jacques Mevel Publié le 25/10/2011 à 09:50
La patronne du FMI Christine Lagarde, le premier ministre irlandais Enda Kenny et le premier ministre hollandais Mark Rutte s’entretiennent avec la chancelière allemande Angela Merkel le 23 octobre à Bruxelles. Crédits photo : GEORGES GOBET/AFP
Les chefs d’État et de gouvernement réunis à Bruxelles doivent en même temps gérer la crise en cours et s’armer pour éviter la contagion.
1 Aider la Grèce
La Grèce reste sous respiration artificielle. Deux mesures doivent permettre d’apporter au pays un peu d’oxygène. Une nouvelle tranche de prêt, d’abord : la troïka UE-BCE-FMI a, il y a quelques jours, recommandé son déblocage «dès que possible». Vendredi, les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert à un versement d’ici à mi-novembre. Le Fonds monétaire international doit encore donner son aval, conditionné aux décisions des chefs d’État pour réduire l’énorme dette grecque. L’enveloppe sera cofinancée par les Européens à hauteur de 5,8 milliards d’euros, et par le FMI, qui doit éviter à la Grèce de faire faillite.
Ensuite, le secteur privé – banques, assureurs, gestionnaires d’actifs – est appelé à mettre davantage la main au pot. L’Europe leur demande de faire une croix sur 50 % à 60 % de leurs créances, contre 21 % prévus en juillet. Eux seraient prêts à accepter une décote de 40 %. Mardi encore, les négociations restaient tendues sur ce point. «Il y a des limites à ce qui peut être considéré comme volontaire», a lancé Charles Dallara, qui représente les créanciers privés. Or, l’Europe veut un accord «volontaire», pour ne pas déclarer officiellement une faillite au cœur de la zone euro, ni contraindre les détenteurs publics de dette grecque – à commencer par la BCE – à prendre eux aussi leurs pertes.
2 Doper les moyens du FESF
Objectif : cantonner la crise de la dette au cas grec et éviter son extension à l’Italie ou l’Espagne. La discussion sur la force de frappe du fonds de sauvetage européen a progressé mais n’est pas bouclée. Nicolas Sarkozy a fait un pas en direction d’Angela Merkel en renonçant dimanche à faire de la BCE l’arme absolue de dissuasion européenne. Deux autres options restent sur la table, sans s’exclure. Le FESF pourrait apporter une sorte d’assurance-crédit à ceux qui achètent des titres d’emprunts de pays jugés vulnérables. Un fonds spécial, ouvert aux fonds souverains, offrirait une garantie comparable avec la caution du FESF et peut-être du FMI.
Ces garanties permettraient de «démultiplier» les ressources du FESF, qui ne s’élèvent plus qu’à 300 milliards d’euros, sur les 440 initialement souscrits. Mais cette ingénierie présente des inconvénients. Démultiplier les prêts, c’est aussi concentrer le risque. À l’inverse, l’effet de levier plus prudent prôné par l’Allemagne n’augmenterait la force de frappe qu’à hauteur de 1000 milliards, un chiffre en deçà des attentes du marché. L’Italie et l’Espagne s’inquiètent aussi de devoir gérer deux types de dettes : l’une nouvelle et garantie, l’autre ancienne et désormais suspecte. Pour finir, les plus européens déplorent de voir la zone euro se défausser sur le FMI, voire sur la Chine ou le Brésil, plutôt que de s’appuyer sur des outils proprement européens.
3 Recapitaliser les banques
Il s’agit de convaincre le marché de la solidité du secteur bancaire européen, y compris après les pertes qu’il va subir sur la Grèce. La zone euro va donc lancer une opération de recapitalisation des banques, exigeant qu’elles respectent très vite – dès la mi-2012, selon les exigences posées mardi par Berlin – les normes internationales prévues pour 2019. À l’échelle européenne, la facture est estimée à un peu plus de 100 milliards d’euros. En France, elle ne serait que de 10 milliards environ, ce que la mise en réserve de dividendes et l’abandon de certaines activités devraient suffire à payer. En Grèce, en Italie, au Portugal et en Espagne, il sera nécessaire que l’État intervienne et, là où il ne pourra pas, le FESF prendra le relais.
4 Améliorer la gouvernance
Les dirigeants de l’euro sont déjà d’accord sur des règles de surveillance collective plus strictes des pays dont le déficit budgétaire dépasse 3 % du PIB et dont la dette publique est supérieure à 60 %. Berlin et Paris souhaitent également une révision des traités pour graver cette discipline dans le marbre de la loi européenne.
Mais cette unité masque de sérieuses disparités. Pour Berlin, il s’agit de durcir encore la règle du jeu, avec des contrôles européens dès l’élaboration des budgets nationaux, puis au cours de leur exécution. À Paris, l’idée d’un droit de regard systématique de la Commission soulève de sérieuses réserves, au nom de la souveraineté.
Ce mercredi soir, la première avancée concrète devrait être la désignation de Herman Van Rompuy au titre de premier responsable de la zone euro. Mais la fusion institutionnelle de ses deux titres – président du Conseil et président de la zone euro – ne semble plus à l’ordre du jour. Car elle priverait les dix pays de l’UE qui ne sont pas dans l’euro de la possibilité, même toute théorique, de pousser un prétendant à la présidence du Conseil.
Défilé d »‘Indignés » en Allemagne
AFP Mis à jour le 29/10/2011 à 17:35 | publié le 29/10/2011 à 17:28
Les manifestations d' »indignés » contre un système financier qu’ils jugent irresponsable, ont réuni environ 2.000 personnes à Francfort, selon l’AFP, et au moins un millier à Berlin, selon la police, trois jours après un sommet extraordinaire sur la crise de la dette en zone euro.
Dans la capitale allemande, le mouvement s’est ébranlé vers midi de la mairie en direction de l’ancienne ambassade des Etats-Unis. Conformément à la loi, les manifestants n’ont pas été autorisés à porter des masques blancs durant leur défilé. Ceux-ci arboraient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Occupy Berlin » et « Indignez-vous ». Selon les organisateurs, 3.000 personnes ont répondu à l’appel du défilé berlinois.
A Francfort, le mouvement s’est déplacé dans le centre-ville selon un parcours qui passait par le siège de Deutsche Bank et de la Banque centrale européenne (BCE). Le 22 octobre, 6.000 personnes s’étaient réunies à Franfort devant le siège de la banque centrale européenne (BCE) pour réclamer un autre monde de la finance, tandis que 1.500 avaient participé à une marche dans la capitale allemande.
Attac, le mouvement « Occupy Frankfurt et d’autres organisations ont annoncé de nouvelles manifestations à Francfort et Berlin pour le 12 novembre.
Faillite géante d’un courtier sur matières premières
Par Isabelle Chaperon Mis à jour le 31/10/2011 à 20:50 | publié le 31/10/2011 à 19:36
MF Global, placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites, est devenu la principale victime américaine de la crise de la dette dans la zone euro.
La crise de la dette européenne a fait sa première victime de taille aux États-Unis. MF Global, spécialiste de l’intermédiation sur les marchés à terme, notamment de matières premières, s’est placé ce lundi sous la protection de la loi sur les faillites. Avec ses 41 milliards de dollars d’actifs, le courtier représente la huitième plus importante faillite aux États-Unis en trente ans.
Il aura fallu moins d’une semaine pour sceller le destin de la firme, dirigée depuis mars 2010 par la star Jon Corzine, ancien patron de Goldman Sachs et ex-gouverneur du New Jersey. En annonçant mardi dernier une perte surprise de 190 millions de dollars, le courtier, qui emploie 2 870 salariés, avait révélé qu’il détenait une position spéculative de 6,3 milliards sur la dette souveraine européenne, surtout italienne et espagnole. Face à l’ampleur de ce portefeuille, qui se compare à 2,5 milliards de dollars de capital, les agences de notation avaient placé MF Global dans la catégorie spéculative.
De ce fait, ses opérateurs s’étaient vu refuser l’accès aux marchés, de Nyse Liffe au Chicago Mercantile Exchange. Selon le Wall Street Journal, MF Global a tenté tout le week-end de se vendre à un concurrent, Interactive Brokers, qui aurait fait une offre initiale à 1 milliard de dollars, mais ces négociations ont échoué. La faillite était dès lors inéluctable. Selon les médias américains, les traders de MF Global ont reçu ce matin l’ordre de liquider leurs positions en moins de dix minutes. Les spécialistes étaient confiants sur le fait que la faillite du courtier ne devrait pas déstabiliser les marchés. Selon les documents déposés au tribunal, JPMorgan apparaît comme le plus exposé, devant Deutsche Bank IC.
La Grèce change l’état-major de son armée
AFP Mis à jour le 01/11/2011 à 21:49 | publié le 01/11/2011 à 21:33
La Grèce a changé la totalité de l’état-major de son armée, a annoncé le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l’ensemble de l’état-major intervient au milieu d’une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d’organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.
Un conseil de sécurité de l’Etat, réuni sous la présidence du premier ministre Georges Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l’armée, le chef d’état-major des armées, les chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’Armée de l’air, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d’officiers de l’Armée et de la Marine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié dans la soirée.
Changer l’état-major, une habitude avant une alternance politique anticipée
Une source au sein du ministère a affirmé à l’AFP que les réunions avaient été programmées il y a longtemps, que ce grand remaniement était prévu et n’avait aucun lien avec la situation politique. Mais les partis d’opposition ont immédiatement attaqué le gouvernement sur cette décision.
« Vous êtes finis, laissez les forces armées tranquilles », a ainsi déclaré Margaritis Tzimas, chargée des questions de défense au sein du parti Nouvelle Démocratie (opposition de droite), qualifiant le remplacement de l’état-major d' »anti-démocratique ». Les autres partis ont également questionné les motivations du gouvernement. « Ceci renforce le climat d’incertitude et d’inquiétude dans l’opinion publique », a estimé la Gauche démocratique.
L’annonce surprise par Georges Papandréou, lundi soir, de la tenue d’un référendum début 2012 et d’un vote de confiance vendredi a rallumé les spéculations sur un départ du premier ministre et/ou la tenue d’élections anticipées, où le gouvernement ne dispose plus que d’une majorité de 152 députés sur 300 sièges. Selon un connaisseur des moeurs politiques grecques, les chefs de gouvernement grecs, de quelque famille politique qu’ils soient, changent l’état-major militaire avant une alternance politique anticipée, en nommant des gens jugés favorables à leur camp.
Les indignés à l’assaut de La Défense
Publié le 04/11/2011 à 18:34
Deux cents « indignés » se sont retrouvés vendredi en fin d’après-midi dans le quartier d’affaires de la Défense, près de Paris, avec l’intention de camper sur place dès vendredi soir et pour plusieurs jours, a constaté une journaliste de l’AFP.
« Le but est de s’installer et d’attendre les gens qui ont manifesté à Nice et à Cannes contre le G20 et qui doivent revenir ce week-end. On voudrait tenir la nuit et rester le plus longtemps possible », explique Nicolas, d’Occupy France. Les manifestants, venus avec leurs tentes et leurs sacs de couchage, « n’ont eu l’autorisation de la préfecture que pour un rassemblement jusqu’à 21h00 », a cependant précisé Nicolas. Une douzaine de véhicules de la police et de la gendarmerie se tenaient vendredi à proximité du rassemblement.
« Le temple de la finance »
La Défense, « c’est le temple de la finance, des lobbies, au détriment du peuple », s’insurge Muriel, 50 ans, interrogée par l’AFP. « C’est le symbole du néolibéralisme qui fait souffir l’humanité » renchérit Jean-Jacques Zimermann, un enseignant de 53 ans venu de Neuilly-sur-Seine. « Indignez vous! Tous ensemble pour un changement mondial! », « Reprenons le pouvoir sur notre monnaie. La richesse c’est nous », pouvait-on lire sur des banderoles tendues par les militants au milieu des tours d’Areva, SFR, EDF ou de GDF Suez.
« Nous sommes les 99 %, nous refusons que le 1 % décide de notre avenir et de l’avenir du monde à notre place » expliquent les organisateurs dans un communiqué relayé par les réseaux sociaux et sur plusieurs sites internet.
Ils ont appellé à l’occupation de La Défense, « pour que cesse l’austérité, pour que vive la démocratie réelle et construire un autre monde ! ».
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/11/04/97002-20111104FILWWW00555-les-indignes-a-l-assaut-de-la-defense.php
G20 : les coulisses d’un sommet hors normes
Par Charles Jaigu Publié le 04/11/2011 à 21:11
Bousculé par la crise grecque, le G20 de Cannes aura enchaîné les contretemps.
Tout a commencé, mercredi soir, par un petit contretemps. La longue attente de Nicolas Sarkozy à l’entrée du Palais du Festival, à la veille de l’ouverture officielle de ce sixième sommet du G20. Le cortège du président chinois s’est enfin avancé dans la nuit cannoise devant le président français. Ce soir-là, les Chinois étaient invités à une réunion bilatérale, suivie d’un dîner. La première ayant été annulée pour accueillir les Européens du G20 convoqués au chevet de la crise grecque, il ne restait plus que le dîner, prévu de façon très sobre, dans le Palais des festivals. Crise oblige, aucune réunion, aucun déjeuner ne devait avoir lieu dans les cinq-étoiles de la Riviera. Tout était concentré dans le Palais des festivals, transformé pour l’occasion en un très ordinaire centre de conférence.
Le retard du président chinois donne le ton. Tout le sommet se déroulera sur un rythme chamboulé. Le service du protocole français avait demandé aux Chinois de prendre quelques minutes de battement avant la fin de la réunion sur le référendum grec. Dès le départ, ce sont donc les changements de programme qui ont émaillé les négociations du sommet des Vingt. Quatre réunions du «groupe de Francfort» ont été montées en deux jours, groupe qui désigne les Européens présents au siège de la BCE, le 25 octobre dernier, à l’occasion du départ de Jean-Claude Trichet.
Papandréou «au bout du rouleau»
Le mercredi soir, c’est le premier ministre grec, Georges Papandréou, qui s’est retrouvé mis à la question. Le chef du gouvernement grec est apparu épuisé et, selon plusieurs témoins présents, totalement «neurasthénique». «Il a donné l’impression d’un homme au bout du rouleau», résume l’un d’entre eux. Papandréou a justifié son choix d’un référendum en rappelant qu’il essuyait à la fois le refus de son opposition de droite, des syndicats et l’agitation de la gauche radicale. «Quand j’ai signé à Bruxelles, je pensais qu’il s’agissait d’un bon accord pour nous, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si mal accueilli», a -t-il plaidé. Mais cette fois-ci, aussi bien Sarkozy que Merkel n’ont pas ménagé leur homologue grec. Le président français, hôte du G20, ne cachant pas son exaspération à l’égard de l’attitude déloyale du «président de l’Internationale socialiste». «Il a fallu lui faire comprendre que le choix d’un référendum voulait dire qu’il assumait pleinement l’option d’une sortie de la zone euro», résume-t-on dans l’entourage présidentiel.
En quittant Cannes, Papandréou n’avait toutefois donné aucune indication sur ses intentions de renoncer à un référendum. «On ne savait pas qu’il serait annulé, c’est sous la pression des députés grecs et c’est le changement de pied de l’opposition qui ont fait bouger les choses à Athènes», analyse un diplomate présent lors de discussion avec Papandréou.
Un tabou a sauté
En réalité, ce soir-là, un tabou avait sauté. Les Européens étaient prêts à lâcher la Grèce. «Les Grecs n’avaient pas mesuré qu’un référendum posait forcément la question de leur appartenance ou non à la zone euro. Tout à coup, après la conférence de presse de Sarkozy et Merkel, ils en ont pris conscience», avance un proche du chef de l’État, «et les Grecs ne veulent pas du tout se retrouver en dehors de l’euro».
La crise grecque, endiguée – pour combien de temps ? -, a suivi, jeudi, le problème italien. Mais, autant le président français a volontiers fait connaître son exaspération à l’égard du gouvernement grec, autant il est resté discret vis-à-vis de Silvio Berlusconi, pour éviter tout «clash» avec le président du Conseil italien. «Quand nous nous sommes simplement souri avec Angela (lors de la conférence de presse du sommet européen de Bruxelles, le 23 octobre), ça a fait un drame en Italie, alors je me tais», a confié le chef de l’État.
Cela n’a pas empêché des échanges très tendus. Sarkozy et Merkel ont répété qu’il était capital de rassurer les marchés par l’adoption rapide de réformes de fond en Italie. «Berlusconi nous a expliqué qu’il était surréaliste de la soumettre à une telle pression, alors que les fondamentaux de son économie sont bons, qu’elle était un pays fondateur et la troisième économie de la zone euro», résume un témoin des négociations.
La patronne du FMI, Christine Lagarde, a alors proposé de se joindre à la Commission européenne pour constituer une mission «de vérification par des experts de la mise en œuvre des mesures annoncées». Le tandem Merkel-Sarkozy aura dû batailler tout au long de la journée, jusqu’au lendemain matin, pour obtenir le feu vert de Berlusconi à cette proposition. «Berlusconi ne voulait pas accepter qu’on traite son pays comme la Grèce, qu’on donne l’impression de le mettre sous tutelle», résume-t-on, «alors que le cas de Rome n’est en rien comparable à celui d’Athènes».
La dette italienne fait vaciller les marchés
Par Bertille Bayart Mis à jour le 09/11/2011 à 21:55 | publié le 09/11/2011 à 21:42
Les taux italiens ont atteint mercredi un niveau critique. Les banques se désengagent des dettes souveraines.
L’annonce, mardi soir, d’une démission prochaine de Silvio Berlusconi n’a pas calméla tempête qui s’est abattue sur les marchés concernant la dette de la péninsule. La situation s’est même aggravée de façon spectaculaire, mercredi :les taux d’intérêt des obligations du Trésor italien à 10 ans ont grimpé à la verticale dans la matinée, passant de 6,7 % à presque 7,5 % en quelques heures. Mercredi soir, ils semblaient installés au-dessus de 7,20 %.
La politique et la technique se sont liguées, mercredi, pour créer un cocktail explosif sur les marchés. Sur le plan politique, les doutes persistants quant au calendrier et aux modalités de l’après-Berlusconi alimentent la nervosité. Le chef du gouvernement italien a promis sa démission une fois la loi de finances pour 2012 votée, ce qui laisse encore quelques jours ou quelques semaines d’incertitude sur la formation d’un nouveau gouvernement et d’une nouvelle coalition. La perspective d’une élection en début d’année prochaine affole les marchés car elle reporte d’autant le délai pour la mise en œuvre de mesures d’austérité de plus en plus urgentes. Au niveau européen, le renforcement du Fonds européen de stabilité financière prévu parl’accord du 27 octobre reste encalminé (lire ci-dessous). Tandis que la BCE ne semble pas avoir repris massivement ses opérations de rachat sur le marché, comme elle l’avait fait au mois d’août.
Un facteur technique, mais profondément structurant pour les marchés financiers, a de plus aggravé la situation mercredi. La mauvaise nouvelle est venue de LCH.Clearnet, un organisme inconnu du public mais qui joue un rôle pivot : c’est par son intermédiaire que transite une masse considérable de flux financiers. Concrètement, cette «chambre de compensation» met en relation les investisseurs disposant de trésorerie avec ceux qui en ont besoin pour financer leurs activités, principalement les banques. LCH.Clearnet se porte garant de ces opérations de crédit et demande donc des gages aux emprunteurs. Classiquement, les banques européennes utilisent les bons d’États qu’elles détiennent en guise de dépôts de garantie. Or, mercredi, LCH.Clearnet prend davantage de précautions quand des titres italiens sont ainsi apportés comme «caution». Une obligation italienne à 10 ans de 100 euros ne permet plus que d’emprunter 88,35 euros, au lieu de 95,35 euros jusqu’ici.
L’Europe a changé de pied
Cet ajustement reflète la moindre confiance accordée à l’État italien – LCH.Clearnet l’avait déjà mis en œuvre pour les titres grecs, irlandais et portugais avant le déclenchement des plans de sauvetage pour ces pays. C’est donc un très mauvais signal pour le marché. Il amplifie aussi un phénomène récent mais très dangereux : posséder des dettes souveraines devient inutile pour les banques. La réglementation considérait ces actifs comme les plus sûrs, par rapport à tout autre crédit ou tout autre investissement ; en détenir mobilisait donc pour les banques très peu de capitaux. Mais l’Europe a changé de pied : l’opération de recapitalisation du secteur (106 milliards d’euros) annoncée au sommet du 27 octobre à Bruxelles a été calibrée en prenant en compte pour la première fois le prix de marché des obligations souveraines. Pour une banque, détenir des obligations du Trésor italien ou espagnol coûte donc brusquement plus de capital, et permet de garantir moins de levée de cash. Tout en étant stigmatisé en Bourse pour cause d’«exposition» au risque souverain…
Résultat : on assiste aujourd’hui à un délestage massif par les banques de leurs titres souverains. La Deutsche Bank l’avait fait dès le premier semestre. BNP Paribas et, dans une moindre mesure, la Société générale s’y sont résolues à leur tour. Leur réaction est logique, mais elle contribue évidemment à faire baisser les prix des obligations d’État sur le marché. Ce qui revient à faire monter les taux d’intérêt dont les pays les plus fragiles doivent s’acquitter.
15 jours après, que reste-t-il des 4 points-clés de l’accord de Bruxelles ?
Italie : toujours dans l’attente
C’ est bien l’incertitude politique en Italie qui a déclenché, dès cet été, la panique des marchés. Incertitude qui retarde la mise en application du plan d’économies doublé de réformes structurelles promis par Rome au sommet du 27 octobre. Compte tenu de son endettement – 120 % du PIB – des faibles perspectives de croissance – autour de 0 % cette année – et de l’excédent primaire (hors charges de la dette) prévu à l’équilibre en 2011 et à 3,5 % du PIB en 2012, jusqu’à quels niveaux de taux d’intérêt l’Italie peut-elle se financer sur les marchés ? Dans une note, Natixis fixe le seuil critique à 5,3 % pour le taux à dix ans. «Au-delà, le marché de la dette peut se fermer et l’Italie être en cessation de paiement», écrit Patrick Artus. Plus optimiste, Laurence Boone de Bank of America Merrill Lynch estime que cela dépendra de la rapidité de l’ajustement fiscal et des réformes, plus faciles à réaliser compte tenu de l’excédent primaire. L’économiste mentionne comme autres atouts : 48 % de la dette est détenue par les résidants et le total de la dette privée et publique à 378 % du PIB, en dessous de la moyenne pour la zone euro qui culmine à 450 % du PIB. «Dans l’un de nos scénarios, si l’Italie tient son excédent primaire à 3 % en 2012 et l’accroît à 6% en 2013 et 2014, en prenant comme base le taux d’intérêt de mercredi à 7 %, la dette est soutenable et passera sous les 120 % en 2014 », précise Laurence Boone, tout en reconnaissant qu’il est extrèmement difficile de maintenir un excédent primaire à 5-6 % sur la durée . a. c.
Grèce : pas de ratification, pas d’aide
Le sauvetage de la Grèce, enjeu le plus urgent du sommet de Bruxelles, devait être obtenu par l’accord arraché le 27 octobre à l’aube. Il prévoyait notamment que les banques effacent la moitié de leurs créances sur Athènes. Las ! Le 31 au soir, c’est son propre premier ministre qui menaçait de remettre le pays et toute la zone euro dans le chaos, en annonçant la tenue d’un référendum pour valider le compromis. Georges Papandréou a ainsi failli ruiner un deuxième sommet d’affilée – celui du G20 – et a manqué d’anéantir la crédibilité de l’Europe à la face du monde.
L’épisode du référendum est déjà oublié, mais il a laissé des traces : la Grèce suscite plus que jamais la méfiance de tous ses partenaires européens. Au point que les 17 membres de l’Eurogroupe ont exigé un «engagement écrit», contresigné par le premier ministre sortant, son successeur, le chef de l’opposition Antonis Samaras, et le gouverneur de la Banque de Grèce, d’appliquer sans faillir le plan d’austérité promis en échange de l’apurement partiel de la dette et du déblocage d’une nouvelle tranche d’aide.
En attendant que les nouveaux dirigeants se plient à cette exigence, cette enveloppe de 8 milliards d’euros promise à Athènes n’est toujours pas versée. Or le temps presse : le Trésor n’aura plus d’argent en caisse à la mi-décembre. O. A. et J.-J. M.
FESF : le fonds de sauvetage a du mal à s’imposer
Une bonne mesure de la crise de confiance essuyée par l’euro est la rapide montée en influence du Fonds monétaire international dans les opérations de sauvetage imaginées sur le Vieux Continent. Le 27 octobre, le Sommet de l’euro signalait dans sa déclaration finale la possibilité d’ «une coopération encore plus étroite» avec le FMI. Deux semaines plus tard, celui-ci s’est de fait imposé comme la caution incontournable des plans de redressement des pays en difficulté. Faute d’avoir convaincu, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui devait être renforcé, s’est vu subtilisé ce rôle. Les pays émergents, qui devaient venir le consolider, lui ou des fonds «satellites», sont réticents à mettre la main à la poche. Et les marchés n’ont accepté lundi de lui prêter 3 milliards sur dix ans qu’à des taux en forte hausse, à 3,59 %. Or il reste au FESF un peu plus de 250 milliards d’euros, sur les 440 milliards dont il était au départ doté. La marge est suffisante pour des accidents de type grec, portugais ou irlandais. Mais elle est mince si l’Italie devait être secourue : Rome doit refinancer 300 milliards rien que l’an prochain. Les regards se tournent donc de nouveau vers le FMI, qui n’est pas extraordinairement plus riche. Il est doté d’environ 750 milliards, dont à peu près 500 milliards disponibles. Mais c’est plutôt par son intermédiaire que la Chine, la Russie ou le Brésil sont prêts à voler au secours de l’Europe, un marché toujours lucratif pour eux. J.-J. M.
Banques : des incertitudes planent encore
Pour rassurer sur la capacité de la zone euro à encaisser le choc de la crise des dettes souveraines, les chefs d’État ont relevé à Bruxelles les niveaux de capitaux exigés des banques. Et estimé l’addition à 106 milliards d’euros. Cette opération de recapitalisation semblait être le point le plus solide de l’accord du 27 octobre. Mais elle commence, elle aussi, à susciter des doutes. Car depuis quinze jours, il apparaît que les banques utiliseront principalement un moyen pour atteindre l’objectif d’un ratio de capitaux de 9 % : réduire leur bilan. Elles jouent donc davantage sur le dénominateur du ratio que sur le numérateur et éviteront ainsi d’en appeler au marché pour lever de nouveaux capitaux. Cette stratégie inquiète de plus en plus de décideurs. Elle risque en effet de ralentir la distribution de crédit en Europe, au moment où l’économie européenne menace de basculer en récession. Lundi et mardi, les ministres de l’Économie de l’Union ont planché sur la façon d’éviter de provoquer un «credit crunch», qui asphyxierait les entreprises . Sans parvenir à un consensus. L’incertitude va donc encore planer, le temps de mener à bien de nouveaux «travaux techniques» . B. B.
kikou mon ami Néo

c’est avec mon menu de l’année
que je te souhaite une belle journée de Jeudi
Becs sans TVA 🙂
gros poutoux de Laika et calinous de Moustique
martine
Goldman Sachs, Les Nouveaux Maîtres du Monde, est un documentaire (0h48) qui plonge au coeur de l’une des plus grandes institutions de Wall Street et qui lève le voile sur les méthodes de la finance mondiale.
La première chose que l’on apprend chez Goldman Sachs, c’est que l’on ne doit pas parler de Goldman Sachs. Depuis décembre 2006, les banquiers de Goldman Sachs savaient qu’une crise financière se préparait et en ont profité. Les américains, eux, en ont subi les conséquences et commencent à se réveiller.
C’est un système effrayant, « too big to fail », qui ne laisse d’autre solution que de la renflouer à l’infini en appauvrissant la population. Un système qui dévore la démocratie, puisqu’il est au coeur des appareils d’Etat, finance les campagnes électorales aux États-Unis, et qu’il s’impose partout.
La banque Goldman Sachs est surnommée aux États-Unis « government Sachs » tant elle est influente sur le gouvernement américain. Le secrétaire au Trésor de Clinton, Robert Rubin, qui procéda à la dérégulation financière, venait de Goldman Sachs. Tout comme le secrétaire au Trésor de Bush, Hank Paulson, qui transféra aux États les dettes pourries des banques lors de la crise financière. L’actuel président de Goldman Sachs, Llyod Blankfein, aime à dire qu’il « fait le métier de Dieu ».
En fait, Goldman Sachs est au cœur de la prédation financière mondiale et impliquée dans de nombreux scandales financiers dont celui d’Abacus, auquel a été mêlé le goldmanien français Fabrice Tourre, et des subprimes, celui de la tromperie de ses clients à qui elle recommandait d’acheter des produits financiers sur lesquels elle spéculait à la baisse, de délits d’initiés, celui du maquillage des comptes grecs et de la spéculation contre l’Euro…
La toute puissante banque américaine Goldman Sachs dispose aussi d’un réseau impressionnant dans les instances dirigeantes européennes.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne depuis le 1er novembre 2011, a été vice-président de la branche européenne de la banque d’affaires de 2002 à 2005, au moment même où la banque a aidé la Grèce à maquiller ses comptes.
Mario Monti, nouveau président du Conseil italien, est entré dans le cercle très fermé des conseillers internationaux de la banque lorsqu’il a quitté son poste de commissaire européen en 2005.
Deux autres anciens de Goldman Sachs sont à la manoeuvre dans le sauvetage de la zone euro.
Côté allemand, Paul Achleitner, le président du géant allemand de l’assurance Allianz, conseille le directeur général du Fonds Européen de Stabilité Financière, Klaus Regling. Avant de rejoindre Allianz, il a travaillé pendant douze ans pour la banque d’affaires américaine.
Côté français, Philippe Gudin de Vallerin, chef du service des politiques macroéconomiques et des affaires européennes à la direction générale du Trésor, épaule le directeur du Trésor Ramon Fernandez dans la préparation technique des sommets et des négociations européennes.
Passant de l’ombre à la lumière, ce sont des hommes de Goldman Sachs qui sont aujourd’hui ouvertement poussés aux commandes. Par quels moyens ? Et pour quelles fins ?
Faire prendre en charge par les peuples les fautes des banques ? Obéir aux diktats de la finance en frappant les citoyens ? Faire sauver l’Amérique par les Européens ?
http://www.inexplique-endebat.com/article-goldman-sachs-les-nouveaux-maitres-du-monde-89385194.html
Bonsoir Néo
J’ai vu ce documentaire à la télé il y a peu.
Eloquent pour se rendre compte à quelle sauce on veut nous manger.
C’est parfois dur de lutter contre un sentiment de dégoût et d’impuissance.
Heureusement, il y a encore des humains qui ont des barrières anti-barbarie économique.
Leur voix sera-t’elle entendue et surtout écoutée et suivie ?
Bonsoir Mu ,
Un peu d’histoires ne fait pas de mal ,
Quand la Guerre basse se fait en Mises ,
Nations soumises se battent vainement ,
Pour perdre en Temps quatre cerises.
~
L »Anomal , est toujours bon à Savoir ,
Voir autant de Monde aux mains de la Firme ,
Ne peut à l’Hors qu’être en Regards ,
Justice Aveugle qu’une Loi affirme ,
Un Avant goût pour nouvelle Crise .
~
Hélas le Monde a le dos Tourné
S’occupe déja au Fil des heurts ,
A essayer de bien Ramer ,
Nul n’a l’envie d’être le Veilleur.
~
Quand l’Indigné doucement se meurt ,
Loin des Journaux Télévisés ,
La Pub nous parle d’un monde meilleur ,
Il suffit Juste de lâcheté .
~
NéO~
Oui
En ramant j’accoste ici
et découvre d’autres domaines
autre NéO, mais bien le même
qui exprime ses soucis
de voir se déliter le monde
aux mains de leaders sans scrupules
NéO qui crie, NéO qui hurle
et déverse à la ronde
son indignation !
beaucoup à lire….. je reviens
Bonjour Gibulène ,
Ramant de Concert en des Cools Heurts ,
Tu Trouves à l’Hors un Monde en Peine .
Les Yeux de l’Une abordent en Choeur ,
L’Argent Fléau des Temps Modernes .
~
Entre les Maux son Nom Relie ,
Cause en Effets bien des Ravages ,
Nous Vivons Tous à la Merci ,
Au Cours du Jour , sans un Partage.
~^
L’Ivresse emporte Pertes et Profits ,
Fait Miroiter Monts et Merveilles ,
Empêche Chacun de Voir un Si ,
Tout l’Hors du Monde à son Eveil.
~
Au Fil du Temps restent des Bris ,
Qu’Adviendra t-il Après Sommeil ?
Quand dans sa Chute faute d’Energie ,
La Grande Maison perdra l’Oseille .
~
A l’Hors viendra la Décadence ,
Moindre Mesures Sécuritaires ,
Donneront Hélas sans Dernières Chances ,
Maintes Incidences en Nucléaires .
~
Être Indigné revient en Mère ,
A Tout Faire pour un Lent Demain ,
Offrir aux Siens une Nouvelle Ere ,
Un Autre A venir le Valant Bien .
~
NéO~
~
Becs en Âge
Standard and Poor’s a dégradé la note de la France, selon une source gouvernementale française
Lefigaro.fr Mis à jour le 13/01/2012 à 17:07 | publié le 13/01/2012 à 16:31
L’agence de notation S&P a abaissé la note de la France, a confirmé une source gouvernementale française, après qu’une source européenne a annoncé la dégradation par l’agence de notation de plusieurs pays de la zone euro ce vendredi. Le ministre de l’Économie, François Baroin, est actuellement à l’Élysée.
L’Allemagne et les Pays-Bas seraient épargnés. L’annonce n’a pas encore fait l’objet d’un communiqué officiel de Standard and Poor’s. Selon le Financial Times, la note de la France serait dégradée d’un cran.
Standard & Poor’s menace depuis le 5 décembre d’abaisser la note de 15 États de la zone euro, dont les six notés « triple A » (Allemagne, Autriche, Finlande, France, Luxembourg et Pays-Bas), une distinction qui leur permet d’emprunter à moindre coût sur les marchés de la dette.
L’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg vont conserver leur « triple A », tandis que la Belgique serait aussi épargnée par cette dégradation collective, selon l’AFP qui cite une source gouvernementale européenne. Ce pays est actuellement noté « AA », soit deux crans en-dessous du meilleur niveau.
Les Bourses ont basculé dans le rouge et l’euro est passé sous 1,27 dollar. À Paris, l’indice CAC 40 recule de 1,49% à 3.153,62 points, alors qu’il gagnait plus de 1% en matinée. La Bourse de Londres perd 1,33%, celle de Francfort 1,68% et Milan 2,29%. L’indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonne 1,47%, contre un gain de 1,15% en matinée.
Source
Et bé les rois de la finance mettent une mavaise note . Et alors ? j’ai envie de dire, faudrait analyser qui est le noteur et qu’est-ce qu’il note.
Et j’ai aussi envie de dire : Poor standards !
Bonjour Mu ,
Pauvre de Nous qui Riches en Soi ,
Perdons ainsi Notions d’un Tout ,
L’Argent n’est Maitre que par la Foi ,
Que l’On veut bien placer en Sous.
~
Faire l’Analyse revient en Droits ,
A prendre des Notes en cas de Crise ,
Crier bien Fort Mauvaise Surprise ,
Et prendre ses Gains dans le Brouhaha.
~
NéO~
~
Soyons Point Dupe dans ce Théatre ,
Guignol connait bien le Gendarme ,
Il peut bien faire semblant de se Battre ,
Son Portefeuille verse pas de Larmes.
Dette grecque: négociations suspendues
AFP Mis à jour le 13/01/2012 à 17:36 | publié le 13/01/2012 à 17:18
Les banques ont annoncé aujourd’hui qu’elles suspendaient leurs négociations avec Athènes sur les modalités de la restructuration de la dette publique de la Grèce, et ont laissé entendre qu’elles pourraient revenir sur leur engagement à en effacer volontairement une grande partie.
L’Institut de la finance internationale (IIF) écrit dans un communiqué que, « en dépit des efforts des dirigeants grecs », la proposition des banques d’abandonner 50% de la dette de l’Etat grec en leur possession, « n’a pas abouti à une réponse ferme et constructive de la part de toutes les parties ».
La notion « d’approche volontaire » fait référence à l’accord qui avait été conclu les 26 et 27 octobre entre les créanciers privés de la Grèce et les dirigeants de la zone euro. Les premiers s’étaient alors engagés à renoncer d’eux-mêmes à recouvrer environ 100 milliards d’euros sur leurs créances afin d’éviter une faillite désordonnée du pays. Quelques minutes après l’annonce des banques, une source proche des négociations a déclaré à l’AFP à Athènes que celles-ci traversaient un état de tension « extrême », et que les parties impliquées devaient « prendre conscience de la très grave situation » pour « éviter le pire ».
L’annonce des banques est tombée quelques heures après qu’une source gouvernementale grecque eut déclaré que les négociations allaient « se poursuivre, selon toute probabilité mercredi prochain ».
une mauvaise note je voulais dire oops
Triple Ah .
Le Costa Concordia assuré pour 395 M€
AFP Mis à jour le 18/01/2012 à 17:31 | publié le 18/01/2012 à 17:22

Le navire Costa Concordia, dont le naufrage vendredi sur la côte italienne a fait au moins 11 morts, est assuré pour 395 millions d’euros, rapporte l’agence AFP. Un assureur estime qu’il s’agit du plus important sinistre maritime jamais survenu.
Pas moins de 28 assureurs sont réunis pour assurer la couverture des dommages subis par le navire, communément appelée assurance corps maritime, a précisé un assureur, sous couvert d’anonymat.
Le montant assuré pour le Costa Concordia correspond à environ 10% des primes versées chaque année par les armateurs sur ce marché, soit entre 5 et 6 milliards de dollars (hors pêche, fluvial et plaisance), selon l’assureur.
Responsabilité civile
L’assurance en responsabilité civile concerne tous les dommages causés aux tiers, qu’ils soient passagers, équipage ou riverains (pollution). Traditionnellement, elle est couverte par les armateurs eux-mêmes, qui se réunissent en mutuelles pour mettre leurs risques en commun. En l’espèce, deux mutuelles, aussi appelées clubs, assurent la couverture du Costa Concordia: The Steamship Mutual et The Standard Club.
La responsabilité civile prévoit une franchise de 10 millions de dollars, a indiqué le croisiériste américain Carnival, propriétaire du navire. Au-delà, The Steamship Mutual et The Standard Club prennent en charge 4 millions de dollars chacun, a expliqué un porte-parole du Standard Club.
Si le montant à indemniser dépasse 18 millions, c’est un pool de 13 mutuelles qui couvre une tranche supplémentaire de 52 millions de dollars. Dans l’hypothèse où la facture dépasse 70 millions de dollars (10 millions de franchise et 60 millions de couverture assurantielle), ce sont les réassureurs qui prennent le relais, a indiqué le porte-parole de Standard Club.
« Le plus gros sinistre maritime jamais survenu »
Même si le montant à indemniser au titre de la responsabilité civile est encore inconnu, il est d’ores et déjà possible de dire que « c’est le plus gros sinistre maritime jamais survenu, pour le transport de passagers ou du transport de marchandises », a estimé l’assureur sous couvert d’anonymat.
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La Folie des Grandeurs cessera-t’elle un jour???
Ou La Folie des Grands Heurts, si tu préfères….
Je dis plus rien, j’ai mis encore un nouveau lien, vers ton article.. (ça n’en fera que l’un de plus… et puis ça me sera plus facile de suivre) 😉
Merci NéO pour ta Conscience.
Becs sans profit.
Il est Tard Mari~Ne pour Vivre Envers d’un Faux Décor ,
Hélas l’Or aveugle les Hommes , L’Argent endort de bonnes Raisons ,
L’Hors n’à plus Cours sur nos Saisons , Ce bon Bling Bling à jeter Sorts
Tout le Monde en Grand demande bien Fort , Très peu de Valeurs mais Plein d’Actions.
~
NéO~
~
Becs de Bon Coeur
Concordia: d’autres poursuites possibles
AFP Publié le 23/01/2012 à 21:45
Un avocat américain a annoncé aujourd’hui que les poursuites qui devraient être lancées mercredi à Miami au bénéfice des passagers du paquebot Concordia pourraient viser non seulement le croisiériste Costa Croisières, filiale de l’américain Carnival, mais aussi d’autres accusés. « Pour le moment nous envisageons de nombreux accusés », a dit l’avocat Mitchell Proner, du cabinet Proner and Proner, associé aux cabinets italien Condacons et new-yorkais Napoli Bern Ripka and Shkolnik dans cette procédure.
En dépit des efforts pour faire porter la responsabilité au commandant de bord, « nous savons qu’il y a eu des précédents où » les bateaux de Costa Croisière se sont approchés des côtes italiennes, a-t-il déclaré. « Apparemment le même bateau s’est approché de l’île de Procida, dans le golfe de Naples (..), donc c’est quelque chose qu’ils ont fait par le passé, pour générer de la publicité, et c’est excitant pour les passagers, mais c’est imprudent », a déclaré l’avocat.
125.000 euros demandés par passager indemne
Parmi d’autres cibles potentielles, il a évoqué « les sociétés qui ont conçu, fabriqué, entretenu ou installé » les équipements de sécurité censés éviter ce type d’accident. « Nous avons été contactés par des victimes du monde entier (…) et nous sommes en train de préparer des poursuites au nom de toutes les victimes contre les parties responsables, que nous prévoyons de déposer à Miami », a-t-il déclaré.
Confirmant des informations du cabinet Condacons, il a précisé que les dommages demandés s’élèveraient à minimum 125.000 euros par passager indemne. Selon lui cela pourrait s’élever à « plusieurs fois cela » pour les blessés, et « plus d’un million » voir « plusieurs millions d’euros » pour indemniser les proches des victimes décédées.
Le Costa Concordia avait quelque 3200 passagers à bord au moment de l’accident, plus environ un millier de membres d’équipage. Aujourd’hui le bilan faisait état de 15 morts et 17 disparus.
Mitchell Proner a relevé que le droit stipulait que les victimes n’avaient qu’un délai maximum de 30 jours pour intenter une action. « Avant tout, que l’on puisse poursuivre en nom collectif ou non, nous voulons protéger les droits de chacun de ceux qui emploient nos services », a-t-il dit.
Le 16 janvier le patron de Costa Croisières, Pier Luigi Foschi, qui a chiffré à 93 millions de dollars l’impact économique immédiat du naufrage, avait assuré que le groupe serait « en mesure de trouver une solution qui, sur le plan matériel, puisse contenter » les passagers.
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Concordia : une indemnisation unique proposée aux passagers
Par Delphine de Mallevoüe Mis à jour le 25/01/2012 à 13:26

publié le 25/01/2012 à 13:12
Crédits photo : TONY GENTILE/REUTERS
INFO LE FIGARO – Qu’ils soient Mexicains, Hongrois ou Italiens, les 3200 passagers devraient percevoir la même somme, soit 64 millons d’euros au total. Une première.
Douze jours après la tragédie, le calcul des indemnisations des victimes du Concordia commence. Costa Crociere a annoncé mercredi matin qu’elle allait ouvrir des tables de discussion dans chaque pays dont des ressortissants étaient embarqués sur le Concordia, pour faire une première évaluation.
Son président, Pier Luigi Foschi, entendu mercredi dans le cadre d’une commission sénatoriale au Sénat italien, devrait aussi faire une annonce pour jeter les premières bases de cette estimation. Deux volets se distinguent: l’indemnisation des dégâts matériels (remboursement total du coût de la croisière, des effets personnels perdus, des frais médicaux, des coûts liés au rapatriement et frais administratifs…) et l’indemnisation du traumatisme subi.
Ceux qui ont perdu un membre de leur famille verront leur cas traité à part
D’ores et déjà, il est avancé qu’une somme forfaitaire unique serait proposée aux 3.200 passagers, lissant les différences de préjudices ainsi que les grilles et barèmes hétérogènes selon les pays, les classes dans lesquelles ils voyageaient, le prix de leurs billets, etc. «Il n’y a pas de raison qu’un passager mexicain, américain ou italien ne soit pas indemnisé de manière égale, ils ont tous subi le même préjudice», estime un cadre de Costa Croisières.
«Ce serait une première!, s’exclame Stéphane Gicquel, président de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac), car l’indemnisation se fonde d’ordinaire sur le principe d’individualisation, définie par une expertise personnelle, psychologique. Certains pourront sans doute s’en satisfaire mais d’autres pourraient se sentir lésés car entre les préjudices corporels des uns, la souffrance morale des autres et, pour certains, des incapacités à travailler, cela fait de grandes différences». Ceux qui ont perdu un membre de leur famille seront considérés à part. Le collectif des naufragés français du Concordia attend de pied ferme cette annonce pour prendre position. «La proposition de la compagnie conditionnera notre action en justice, nous pourrions porter plainte dans les semaines à venir», commente Anne Decré, présidente du collectif.
Une moyenne de 20.000 euros par personne, soit 64 millons d’euros
Pour l’heure, si aucun montant n’est évoqué, les attentes sont fortes et les pronostics vont bon train. «Admettons qu’ils fixent une moyenne de 20.000 euros par victime, avec 3 200 personnes à indemniser, cela porterait la somme à 64 millions d’euros, hypothétise Stéphane Gicquel. Quel assureur va sortir ça du chapeau?». Reconnu par les tribunaux, le préjudice d’angoisse est pourtant extrêmement complexe à évaluer et soumis à une grande variabilité d’appréciation. Il est ainsi très différemment estimé selon les contentieux, du dossier de l’amiante en passant par l’hépatite C ou encore l’effondrement de la passerelle du Queen Mary, à Saint-Nazaire. Dans ce dernier cas, des victimes qui «s’étaient vues mourir» tout en en réchappant avaient pu obtenir 50.000 euros d’indemnisation.
L’espoir, pour les représentants des victimes françaises, de recevoir des «provisions» d’urgence, afin de faire face aux dépenses immédiates causées par les pertes de papiers, effets personnels et coûts de rapatriement, semble mince. C’est en tout cas le sentiment laissé à certains acteurs qui étaient réunis hier, pour la première fois, au ministère de la Justice français.
Organisée sous l’égide du service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes, cette réunion avait vocation de faire un point de situation sur la prise en charge des victimes et la coordination de toutes les actions et dispositifs dédiés à leur indemnisation.
Une information judiciaire pour avoir accès à toutes les pièces du dossier
Parmi les participants se trouvaient les représentants de Costa Croisières France. Son président, Georges Azouze, était entouré de l’avocat de la compagnie, de l’assureur et de responsables juridiques. «Un vrai bataillon!», commente une autorité présente qui a souligné le caractère «sincèrement affecté et fébrile» de l’équipe. Des représentants du ministère des Affaires étrangères étaient à leurs côtés ainsi que la Fédération des sociétés françaises d’assurance, le Comité national de l’urgence médico-psychologique ou encore la Fédération nationale d’aide aux victimes et de médiation.
D’ici à 48 heures, le ministère de la Justice devrait décider d’ouvrir ou non une information judiciaire en France. «Nous plaidons en faveur de cette ouverture, dit Stéphane Gicquel, car cela permettrait une procédure miroir avec l’Italie. On aurait ainsi accès à toutes les pièces italiennes et les informations seraient traduites en français».
D’un point de vue administratif, la compagnie Costa Crociere a déjà envoyé aux passagers, quelques jours après le drame, des formulaires pour qu’ils dressent un premier «état des lieux» de leurs pertes matérielles. Parallèlement aussi, de nombreuses victimes ont individuellement fait parvenir leur déclaration de sinistre à l’agence qui leur avait vendu leur croisière. Ils pourraient à la fois porter plainte contre Costa, mais aussi contre leur voyagiste.
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Concordia: une rescapée perd son bébé
AFP Mis à jour le 04/02/2012 à 17:03 | publié le 04/02/2012 à 16:58
Une femme enceinte, qui effectuait une croisière sur le Costa Concordia, a perdu son enfant après le naufrage du paquebot le 13 janvier sur l’île italienne du Giglio, et a décidé de réclamer un million d’euros à la compagnie Costa, a indiqué l’agence italienne Ansa.
Agée de 30 ans, Cristina M., employée à Rome, enceinte de quatre mois au moment de la croisière, a perdu le bébé qu’elle portait quelques jours après la catastrophe. Les médecins lui ont expliqué que cette fausse-couche était due au stress qu’elle avait subi. La passagère avait pu avoir la vie sauve après être montée sur une chaloupe, mais celle-ci avait heurté des rochers.
Ses avocats ont annoncé leur intention de rejoindre l’une des plaintes collectives déposées par les naufragés. Ils entendent réclamer en son nom un million d’euros de dommages et intérêts à Costa Crociere, compagnie propriétaire du navire et filiale du groupe amércain Carnival.
Plusieurs plaintes dans le monde
Le Costa Concordia transportait 4229 personnes, dont 3200 touristes de 60 nationalités différentes et un millier de membres d’équipage, lorsqu’il a heurté un rocher tout près de la petite île du Giglio, située dans un archipel toscan protégé. Le naufrage a fait 17 morts et 15 disparus.
Plusieurs collectifs de naufragés se sont créés tant en Italie qu’à l’étranger. En France, un collectif a mis en demeure l’armateur Costa d’allouer 11.000 euros d’indemnisation par rescapé « à titre provisionnel » d’ici au lundi 6 février sous peine d’action judiciaire. Des plaintes ont été déposées notamment en Italie, en France et aux Etats-Unis. En Italie, un accord a été conclu entre Costa Crociere, propriétaire du Concordia, et une association de passagers, qui prévoit un dédommagement forfaitaire de 11.000 euros par passager, plus les frais.
Primaire US : Mitt Romney gagne la course aux dollars
Par Thomas Vampouille Mis à jour le 04/02/2012 à 15:47 | publié le 04/02/2012 à 15:29
Le favori des sondages a engrangé plus de dons pour sa campagne que tous ses rivaux républicains encore en lice.

Dans la bataille financière qui se cache derrière la campagne pour l’investiture du parti républicain, le favori des sondages distance désormais largement ses concurrents.
Dans les urnes, rien n’est encore totalement joué. Côté porte-monnaie, en revanche, Mitt Romney semble désormais inatteignable par ses rivaux républicains pour la présidentielle. Le favori des sondages a engrangé plus de 56 millions de dollars de dons pour sa campagne officielle, soit bien plus que tous ses rivaux encore en lice réunis. Pour atteindre de tels montants, le candidat multimillionnaire a su s’attirer un soutien massif des géants de Wall Street (Goldman Sachs, Morgan Stanley, etc). Cette semaine encore, il a reçu un soutien de poids qui devrait se traduire par de nouvelles rentrées substantielles: celui du magnat de l’immobilier Donald Trump. Loin derrière, son principal concurrent Newt Gingrich peut se consoler en attaquant Mitt Romney, déjà très critiqué pour son rapport à l’argent, sur ses liens avec le monde de la finance.
Mitt Romney devance également ses adversaires sur l’autre front de la course aux dollars de cette primaire: les super PAC (Political Action Committee). Contrairement aux comités de la campagne officielle, ces super comités de soutien peuvent recevoir des dons illimités. Et ils ne s’en privent pas. Le principal super PAC soutenant Mitt Romney a déjà dépensé 18 millions de dollars pour son poulain, dont la majeure partie en campagnes de publicités négatives contre Newt Gingrich. Et la pompe à dollars aurait encore 12 millions en réserve. Derrière Newt Gingrich, «Winning our Future» – financé par le magnat des casinos Sheldon Adelson – ne disposerait lui que d’un peu plus d’un million de dollars. S’il veut éviter que sa campagne meure d’asphyxie, le challenger va devoir convaincre des donateurs.
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» PORTRAIT – Adelson, le roi de Vegas qui parie sur Gingrich
» INFOGRAPHIE – Romney vs Gingrich: les duellistes au banc d’essai
L’Eurogroupe n’exclut pas une faillite de la Grèce en mars
Par lefigaro.fr Mis à jour le 05/02/2012 à 15:21 | publié le 05/02/2012 à 15:10
Alors que les ministres des finances de la zone euro cherchent toujours un accord autour de la dette grecque, leur chef de file, Jean-Claude Juncker, émet des doutes sur les réformes mises en place par Athènes.
L’inquiétude grimpe d’un cran. Le ministre des Finances grec, Évangélos Vénizélos avait déjà indiqué à l’issue de la réunion téléphonique anticipée de l’Eurogroupe que les négociations pour l’octroi d’une nouvelle aide étaient «sur le fil du rasoir».
Hier soir, Jean-Claude Juncker, chef de file des ministres de l’Économie européens est allé encore plus loin. Dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, il a évoqué le risque d’une «faillite» de la Grèce dès le mois de mars prochain. Il explique son analyse par ses craintes de ne pas voir les réformes exigées par les créanciers du pays menées à bien. «Si nous devions constater que tout va à vau-l’eau en Grèce, alors il n’y aurait pas de nouveau programme» de refinancement du pays pour lui permettre d’honorer ses dettes, cela signifierait une faillite en mars», a déclaré le chef de gouvernement du Luxembourg.
Depuis des mois, le gouvernement grec négocie avec ses créanciers privés les modalités d’un accord scellé fin octobre à Bruxelles pour effacer 100 milliards d’euros de dette, et avec ses créanciers publics (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) pour l’octroi d’un deuxième prêt d’au moins 130 milliards. Ces deux négociations liées sont censées éviter une faillite immédiate de la Grèce, alléger le poids de sa dette, et surtout restabiliser la zone euro. Or les trois organismes internationaux exigent que les partis représentés dans le gouvernement grec de coalition s’engagent sur de nouvelles mesures d’austérité. Ils réclament une baisse de 15% des salaires dans les entreprises, ainsi qu’un réduction des retraites complémentaires, ce que refusent les syndicats.
Réunion des partis de gouvernement
«Je pense qu’on avance relativement bien sur la partie de l’implication du secteur privé qui doit être faite sur une base volontaire», a précisé François Baroin, ministre de l’Économie français ce matin au «Grand Rendez-Vous» Europe 1-Le Parisien-i-télé. Le ministre rappelait cependant que les discussions étaient difficiles car les pays membres ne souhaitaient pas s’«éloigner du niveau auquel on doit faire bouger la dette grecque en 2020, c’est-à-dire autour de 120%». «La Grèce doit savoir que nous ne reculerons pas sur le thème des privatisations», affirme aussi Jean-Claude Juncker dans Der Spiegel, regrettant par ailleurs qu’il y ait «des éléments de corruption à toutes les échelles de l’administration» grecque. Et les deux membres de l’Eurogroupe de rappeler que le gouvernement grec est «face à ses responsabilités», et que les réformes structurelles doivent être prises au-delà des élections générales anticipées prévues ce printemps. Ce dimanche, le premier ministre Lucas Papademos, a réuni les chefs des trois partis siégeant au gouvernement grec, Georges Papandreou, Antonis Samaras et George Karatzaferis – respectivement leaders du parti socialiste, de la Nouvelle Démocratie (droite) et du Laos (extrême-droite) – pour leur demander de s’engager à appliquer les impopulaires réformes exigées par les créanciers en échange d’une deuxième aide
Une nouvelle réunion de l’Eurogroupe doit avoir lieu cette semaine. En l’absence d’accord le 13 février, la Grèce pourrait être en situation de défaut incontrôlé dès le 20 mars, date à laquelle 14,5 milliards d’euros d’obligations arrivent à échéance.
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Grèce : accord politique pour un nouveau plan d’austérité
Par lefigaro.fr Mis à jour le 09/02/2012 à 18:47 | publié le 09/02/2012 à 15:25
Le gouvernement de coalition ne s’entendait pas à propos de la réduction des pensions de retraite. Crédits photo : Dimitri Messinis/AP
Les partis politiques formant le gouvernement de coalition ont bouclé les négociations portant sur les mesures supplémentaires de rigueur exigées par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.
La Grèce accepte de se serrer la ceinture d’un cran supplémentaire. Les partis politiques formant le gouvernement de coalition ont trouvé un accord sur les nouvelles mesures d’austérité exigées par l’Union européenne et le Fonds monétaire international. Reste que le ministre du Travail, le socialiste Loutsoukos, a démissionné en fin d’après-midi, dénonçant les exigences de la communauté internationale envers la Grèce.
Cet accord, s’il est adopté par le parlement à Athènes, devrait ouvrir la voix à un nouveau plan d’aide à la Grèce de l’ordre de 130 milliards d’euros pour les prochaines années. «Il y a clairement certaines nouvelles très encourageantes en provenance d’Athènes, après le travail très difficile qui a été accompli, je pense que c’est positif», a réagi la directrice général du Fonds monétaire international Christine Lagarde en arrivant à Bruxelles.
Les détails de l’accord ne sont pas encore connus. Les partis de la coalition menée par le premier ministre Lucas Papademos, négociaient intensément depuis plusieurs jours. «Une question était restée en suspens» mais un accord «final sur le paquet de mesures» de rigueur a été trouvé, a indiqué une source gouvernementale citée par l’agence AFP.
Blocage sur les retraites
Les partis ne trouvaient pas d’accord à propos des baisses des pensions de retraite, une des exigences des créanciers internationaux. D’après le site Internet du quotidien grec Kathimerini, les responsables ont trouvé jeudi en début d’après-midi comment économiser autrement les 300 millions d’euros que représentaient cette mesure. Le leader du parti de droite Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, ne voulaient pas que la retraite minimum descende sous la barre des 300 euros mensuels. Les institutions internationales réclament par ailleurs une baisse du salaire minimum et un assouplissement des négociations dans le privé pour favoriser les diminutions de salaires.
L’accord survient donc quelques heures avant le sommet des ministres des Finances de la zone euro, l’Eurogroupe, qui doit se tenir en fin d’après-midi à Bruxelles. Le ministre grec des Finances, Evangelos Vénizélos, doit y présenter des mesures d’économie de l’ordre de 3,3 milliards d’euros cette année. Après avoir obtenu un accord des différentes formations participant au gouvernement grec et un «accord avec les créanciers privés du pays, nous avons désormais besoin de l’accord politique de l’Eurogroupe pour l’étape finale», a déclaré le Grec.
Le 20 mars, date butoir
«Il n’y aura pas de résultat» à l’issue de l’Eurogroupe, a nuancé Wolfgang Schäuble aux journalistes à son arrivée. «Si ce n’est pas ce soir, ce sera la semaine prochaine», a-t-il ajouté. Ce délai «n’est pas une catastrophe», a-t-il insisté. La Grèce doit décrocher l’aide internationale d’ici le 20 mars, date à laquelle l’État aura les caisses vides.
De nombreux détails doivent encore être réglés qui portent sur la participation des créanciers privés à la restructuration de la dette grecque, le montant des financements publics fournis par les 16 autres pays de la zone monétaire unique et le coup de pouce qui pourrait être fourni par la BCE.
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La coalition au pouvoir en Grèce s’effrite
Par Caroline Bruneau Mis à jour le 10/02/2012 à 17:31 | publié le 10/02/2012 à 16:14 Réactions (44)

Georges Karatzaferis, leader de l’extrême-droite, arrivant le 10 février au palais présidentiel. Il a annoncé que son parti ne voterait pas le nouveau plan de rigueur. Crédits photo : Thanassis Stavrakis/AP
Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, la socialiste Marilisa Xenogiannakopoulou, a démissionné, et l’extrême-droite a annoncé qu’elle ne voterait pas le programme de réformes demandé par les créanciers.
Le gouvernement grec vacille. Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, la socialiste Marilisa Xenogiannakopoulou, a annoncé sa démission à la télévision vendredi après-midi. Cette annonce fragilise la coalition du premier ministre Lucas Papademaos, formée des conservateurs et des socialistes. Plus tôt dans la journée, l’extrême-droite avait déjà annoncé sa décision de quitter le gouvernement: «Je ne peux pas voter le plan d’austérité qui humilie le pays», a déclaré Georges Karatzaferis, leader du parti d’extrême-droite LAOS. Trois des quatre ministres du LAOS ont démissionné du gouvernement aussitôt. Le moment est pourtant crucial pour la Grèce: l’Eurogroupe a refusé pour l’instant de signer un nouveau plan de sauvetage et a posé un ultimatum à la Grèce. Parmi les exigences des bailleurs pour accorder une nouvelle aide, Athènes doit trouver en moins d’une semaine comment économiser 325 millions d’euros supplémentaires.
C’est cette nouvelle demande qui a déclenché la colère de Marilisa Xenogiannakopoulou et de Georges Karatzaferis. Ce dernier refuse de voter le nouveau plan de rigueur, qui doit passer devant le parlement grec dans la nuit de dimanche à lundi. «Je ne suis pas convaincu que les sacrifices qui nous sont imposés auront un résultat», a-t-il dit, accusant les créanciers de «vouloir priver de souveraineté nationale» la Grèce. Cette attaque vise surtout l’Allemagne, qui se montre intransigeante envers les Grecs. Selon le leader du LAOS, la Grèce «doit sortir de sous la botte allemande».
Les marchés tremblent sous la menace grecque
La défection de Karatzaferis n’aura pas de conséquence politique immédiate. La coalition du premier ministre Lucas Papademos, même privée des 16 voix du LAOS, dispose encore de 236 sièges sur 300 à la chambre des députés. Mais elle met en lumière la crise profonde que traverse la Grèce. L’annonce d’un nouveau plan d’austérité a déclenché de nouvelles poussées de violences et de manifestations, alors que la population grecque souffre durement de la rigueur. De nouveau, la grève générale a paralysé le pays jeudi et vendredi. Le nombre de chômeurs est pour la première fois passée au-dessus du million de personnes jeudi. Les nouvelles mesures prévues sont particulièrement lourdes: le salaire minimum doit être réduit de 22%, 15.000 emplois publics supprimés et les retraites encore rabotées. C’est une cinquième année consécutive de récession qui attend la Grèce, où la pauvreté a explosé depuis le début de la crise.
La situation grecque faisait aussi trembler les marchés financiers vendredi après-midi. Wall Street ouvrait en baisse pour sa dernière séance de la semaine, l’euro reculait face au dollar. Le climat d’optimisme des derniers jours laissait place à l’inquiétude sur les bourses européennes: en milieu d’après-midi vendredi, le DAX perdait 1,77% à Francfort, le Cac 40 baissait de 1,27%.
Source
Grèce : les 10 nouvelles mesures de rigueur
Par lefigaro.fr Mis à jour le 12/02/2012 à 16:45 | publié le 12/02/2012 à 16:42

Un manifestant contre la rigueur devant le parlement grec, à Athènes. Crédits photo : Thanassis Stavrakis/AP
La potion amère que doit s’infliger la Grèce prévoit des privatisations, une baisse de 22% du salaire minimum. Et l’embauche de nouveaux inspecteurs des impôts pour lutter contre la fraude fiscale.
Pour recevoir une nouvelle aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international, le parlement grec doit adopter une nouvelle batterie de mesures de rigueur. Depuis le début de la crise en septembre 2009, l’addition des plans d’austérité que s’inflige Athènes dans l’urgence dépasse les 169 milliards d’euros. Certaines sont nouvelles, d’autres ont déjà été votées mais n’ont pas été appliquées correctement. État des lieux.
Flexibiliser le marché du travail
• Pour enrayer la chute du chômage et améliorer la compétitivité de la Grèce, l’Union européenne et le Fonds monétaire international exigent une baisse de 22% du salaire minimum. Pour les moins de 25 ans, la baisse sera de 32%. Le coût du travail doit baisser, de façon globale, de 15% d’ici 2015.
• Suppression des hausses de salaire automatiques, notamment celles engendrées par l’ancienneté.
Économies dans le budget de l’État
• Réduction des frais de dépense des médicaments, pour 1,076 milliard d’euros. Le système de santé grec est très largement déficitaire, une réforme est en cours depuis 2010.
• Baisse du budget de la Défense de 300 millions d’euros. Les dépenses militaires de la Grèce s’élèvent à 4,03% de la richesse nationale, contre 2,43% pour la France.
• Suppression de 500 postes de maires. Une réforme des collectivités territoriales a été adoptée fin mai 2010 et a déjà permis de réduire d’un quart le coût de l’administration territoriale.
• Réduction de 10% des salaires des fonctionnaires bénéficiant de régimes spéciaux. Dès le printemps 2010, les salariés du public ont subi des baisses de salaire.
• Le gouvernement grec doit encore trouver 300 millions d’euros d’économie. Il s’agit de combler le trou provoqué par l’abandon cette semaine de la baisse de certaines pensions retraites, notamment des plus pauvres.
Renforcer le fisc
• La Grèce doit adopter une réforme d’ampleur des services des impôts. Elle va notamment recruter de nouveaux contrôleurs, multiplier les vérifications fiscales, informatiser son système de collecte. Un plan anti-corruption sera mis en place cette année. La fraude fiscale est estimée à 13 milliards d’euros.
Poursuite du programme de privatisations
• La Grèce doit vendre, durant la première moitié de 2012 quatre entreprises d’État (gaz, eau, jeux, pétrole). Gain attendu: un peu moins de 4,5 milliards d’euros. Le gouvernement a pris du retard sur son plan de privatisation, ne collectant que 1,3 milliard d’euros en 2011, pour un objectif de cinq milliards.
Fonction publique
• Athènes va placer 15.000 fonctionnaires dans une «réserve de main-d’oeuvre». Ils seront payés à 60% de leurs salaires. Une mesure similaire avait été adoptée en octobre dernier, mais mal mise en place d’après les observateurs. En Grèce, un salarié sur cinq est fonctionnaire.
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Apple échappe, légalement, à des milliards d’impôts
Par Marine Rabreau
Publié le 30/04/2012 à 16:46 | Mise à jour le 30/04/2012 à 16:46
Apple a vanté les retombées de ses activités en terme d’emplois, en réponse à l’enquête du . Crédit Photo : MIKE BLAKE/REUTERS
Une enquête du New York Times révèle qu’Apple domicilie certaines filiales dans des États ou pays du monde où les taux d’impôts sur les sociétés sont les plus faibles. La marque à la pomme se défend.
Apple était jusque là connu et reconnu pour ses produits et sa fulgurante réussite mondiale. Il semble bien que l’enquête du New York Times
lui colle une autre étiquette: Apple serait le roi de la défiscalisation. Le journal américain révèle que la marque à la pomme domicilie certaines de ses filiales dans des États ou des pays où les taux d’impositions sont les plus faibles, voire nuls.
Exemple cité par le New York Times : une filiale d’Apple, qui gère et investit des milliards de dollars, est basée à Reno, dans le Nevada, à environ 300 kilomètres de son siège social de Cupertino en Californie. Or d’un État à l’autre, l’impôt sur les sociétés revient de 8,84% à … zéro. Le journal, qui a fait beaucoup réagir la Toile en révélant ces informations, ajoute qu’en dehors des États-Unis, Apple a créé des entités similaires, «qui n’équivalent parfois guère plus qu’à une boîte aux lettres ou un bureau anonyme, et qui lui permettent de baisser les impôts qu’il paie partout dans le monde», en Irlande, au Pays-Bas, au Luxembourg ou encore dans les Îles vierges britanniques.
Apple ne dément pas, mais se défend
Ainsi Apple, plus grosse capitalisation boursière du monde, évite-t-il, en toute légalité, de s’acquitter de plusieurs milliards de dollars d’impôts chaque année, selon le journal qui s’appuie sur des déclarations d’ex-responsables anonymes d’Apple. Au total, l’année dernière, sur 34,2 milliards de dollars de bénéfices bruts, la société n’a payé que 3,3 milliards de dollars en impôts, soit un taux d’imposition moyen mondial de 9,7%.
Des faits qu’Apple ne conteste pas, mais dont le groupe se défend. Dans un droit de réponse au New York Times, Apple a rappelé les retombées en termes d’emplois aux États-Unis et dans le reste du monde générées par son activité. «En nous concentrant sur l’innovation, nous avons créé des produits et des industries nouvelles, et plus de 500.000 emplois pour les salariés américains, allant des personnes qui créent les composants pour nos produits aux livreurs qui les apportent à nos consommateurs», répond Apple.
Une astuce pour les technos
Outre Apple, Google, Microsoft, Yahoo! ou encore Dell utilisent ces avantages fiscaux. «Il est beaucoup plus facile pour des entreprises qui touchent des royalties ou qui vendent des produits numériques de localiser leurs bénéfices dans des pays à faible imposition que pour des épiciers ou des constructeurs automobiles», explique le New York Times, qui précise que les 71 firmes du secteur technologique côtées sur le S&P 500 américain ont toutes payé 33% d’impôts en moins que les autres en 2011.
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Les partis grecs pro-austérité subissent un lourd échec lors des législatives
06.05.2012 19:47
Les 9,8 millions d’électeurs grecs pourraient compromettre le scénario rêvé par l’Europe. [Keystone]
Le Pasok (socialiste) et la Nouvelle Démocratie (droite), tenants de l’austérité, ont subi une déroute dimanche lors des élections législatives, selon des sondages « sortie des urnes ».
Les deux partis pro-austérité grecs, le Pasok (socialiste) et la Nouvelle Démocratie (droite), qui gouvernaient ensemble au sein d’une coalition depuis novembre 2011 se sont effondrés lors des législatives dimanche, recueillant entre 31 et 37% des voix contre 77,4% en 2009.
S’il se confirmait, cet effondrement rendrait quasi impossible la formation d’un gouvernement de coalition par ces deux partis pour poursuivre la politique de rigueur dictée par l’UE et le FMI.
Antonis Samaras, chef de la Nouvelle Démocratie (droite). [Willy Antoniou – AFP]
Le scrutin a été dominé par la contestation de la politique d’austérité, donnant au petit parti de la gauche radicale Syriza entre 15,5 et 18,5% des voix, selon les mêmes sondages. Le Syriza, actuellement quatrième force parlementaire derrière les communistes, est au coude à coude avec les socialistes du Pasok crédité d’un score compris entre 14 et 17% contre 44% aux dernières législatives de 2009.
Première place revendiquée
Le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie, favori des élections, arrivé en tête avec un score plus que modeste de 17 à 20%, contre 33,4% en 2009. Un responsable de Nouvelle Démocratie a d’emblée revendiqué la première place.
Le parti néonazi Chryssi Avghi (Aube Dorée) vient ajouter à cette implosion du paysage politique en faisant son entrée au parlement avec des suffrages estimés entre 6 et 8% contre 0,29% des voix aux dernières législatives.
Quelque 9,8 millions d’électeurs grecs ont voté pour renouveler le parlement, dans ce scrutin déterminant pour l’avenir du pays au sein de la zone euro.
afp/nr
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Des milliards en jeu derrière le chaos politique grec
Par Guillaume Guichard

Publié le 08/05/2012 à 17:26
Meeting politique à Athènes. La grèce ne peut pas survivre au sein de la zone euro sans l’aide internationale. Crédits photo : Thanassis Stavrakis/AP
Le pays le plus malade de la zone euro reçoit des injections financières massives de la part du Fonds monétaire international et de l’Union européenne. Combien leur a-t-on déjà versé ? Qu’arriverait-il si l’aide était suspendue ?
Combien la Grèce a-t-elle reçu?
Le pays en est à son deuxième plan d’aide, financé par l’Union européenne et le Fonds monétaire international. Le premier, qui s’étalait de 2010 à début 2012, s’est élevé à 110 milliards d’euros. Le second, dont le déboursement a débuté en ce début d’année et devrait s’échelonner jusqu’en 2014, s’élève à 130 milliards d’euros. En échange de ces prêts, la Grèce s’est imposé des plans d’austérité comme jamais aucun autre pays n’en a connu avant elle. Les électeurs ont montré dimanche dernier qu’ils n’en voulaient plus, en votant à 70% pour des partis anti-rigueur.
Ces derniers mois, le FMI et l’Union européenne se sont montrés généreux envers la Grèce: 70 milliards d’euros ont été versés. Tout n’a pas fini dans les caisses de l’État, loin de là. L’État grec a lui-même reçu au total 9,2 milliards d’euros depuis début mars de la part du Fonds européen de stabilité financière (FESF), au titre du deuxième plan d’aide international. Les ministres des finances de la zone euro devraient débloquer lundi prochain une nouvelle tranche de 5,3 milliards d’euros. Le FMI doit pour sa part verser 1,7 milliard d’euros entre avril et juin. S’il estime, d’ici mi-juin, que la Grèce a bien tenu ses engagements de réduction des dépenses publiques.
L’essentiel des versements a été dirigé vers le secteur financier. Les banques grecques, au bord de l’effondrement, ont été placées sous perfusion (25 milliards d’euros). Les créanciers internationaux du pays ont pour leur part reçu 30 milliards d’euros. Une compensation pour avoir accepté d’effacer, le 9 mars, une centaine de milliards que la Grèce leur devait (sur une dette totale de 350 milliards).
Combien doit-elle, et à qui?
Depuis l’accord passé le 9 mars entre Athènes et les investisseurs privés pour effacer avec une partie de son ardoise, la dette du pays a fondu de 337 milliards à 251 milliards d’euros. Dans le même temps, la part de la dette détenue par les créanciers privés a été divisée par deux. En clair, seuls 27% de la dette reste entre les mains des banques et autres établissements financiers. Dorénavant, le risque de pertes liées à une faillite de la Grèce plane en grande partie au-dessus de l’Union européenne et du FMI, plus sur la tête des marchés.
Quand doit-elle rembourser sa dette?
Plusieurs échéances financières se télescopent avec les évènements politiques en Grèce et dans la zone euro ces prochaines semaines. Le 14 mai, les ministres de la zone euro doivent se réunir pour décider d’un nouveau versement à la Grèce. Le lendemain, le pays doit rembourser environ 450 millions d’euros à des investisseurs privés qui n’ont pas voulu faire une croix sur leurs obligations grecques. Le 18 mai, Athènes doit retourner 3,4 milliards d’euros à la Banque centrale européenne (BCE), qui a racheté des obligations grecques au plus fort de la crise. Fin juin, elle devra de nouveau quelques millions d’euros aux investisseurs, puis de nouveau en août quelques 3,3 milliards d’euros à la BCE.
Pourrait-elle tenir sans aide internationale?
La Grèce dit pouvoir tenir jusqu’à fin juin. Si à cette date l’aide internationale est suspendue, les ennuis commenceront. Les échéances électorales sont calquées sur les exigences financières. Si les partis échouent à former un gouvernement de coalition d’ici à jeudi soir, de nouvelles élections se tiendront le 10 ou le 17 juin. Le nouveau gouvernement devra alors, avant le 30, élaborer dans l’urgence un nouveau plan de rigueur pour satisfaire aux exigences du FMI et de l’UE. Il recevrait en échange un nouveau versement lui évitant la faillite.
Et si cela ne se passe pas comme prévu? Privé de l’aide internationale, le gouvernement grec serait à court de cash rapidement, vu qu’il dépense plus qu’il ne gagne. Il ne pourrait plus payer les fonctionnaires ni les pensions des retraités. Sans parler de régler les factures de ses fournisseurs.
La Grèce peut-elle sortir de l’euro?
Un tel scénario a désormais entre 50% et 75% de chances de se réaliser, selon les analystes de la banque américaine Citi. Le consensus des économistes estime que ce scénario serait un remède bien pire que le mal. L’activité économique de la Grèce pourrait s’effondrer de moitié, selon Stéphane Déo, économiste chez UBS. Les créanciers de la Grèce, au premier rang duquel les pays de la zone euro, la BCE et le FMI, seraient probablement obligés de faire une croix sur les milliards prêtés au pays.
Toutefois, une sortie de la Grèce «ne signifierait pas la fin de l’euro», a déclaré le président de l’agence de notation Fitch Ratings, Paul Taylor, dans une interview au Spiegel Online. L’agence a prévenu cependant la semaine dernière que si le pays sortait de façon non ordonnée, cela pourrait entraîner la dégradation des notes de tous les pays de la zone euro, y compris celles des pays les plus solides comme l’Allemagne. En effet, explique Fitch, «les conséquences en cascade sont imprévisibles et potentiellement énormes».
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Les indignés espagnols célèbrent leur premier anniversaire
12.05.2012 22:09
Les indignés espagnols, qui fêtent leur première année d’existence, sont redescendus dans la rue samedi, notamment pour donner tort à ceux qui prétendent que leur mouvement a disparu.
Des milliers d' »indignés » ont manifesté samedi dans le centre de Madrid. Ils sont redescendus dans la rue un an après la naissance de leur mouvement surgi en Espagne pour dénoncer la crise, la corruption et le chômage.
Retour symbolique à la Puerta del Sol
Reprenant leurs slogans favoris comme « ils ne nous représentent pas », accompagnés de tambours, les manifestants arrivés en colonnes des quatre coins de la ville ont convergé vers la Puerta del Sol, la place du centre de Madrid, qui a vu naître le mouvement, le 15 mai 2011.
Ils ont l’intention d’y organiser pendant quatre jours une « assemblée permanente », contournant l’interdiction officielle selon laquelle les manifestations devront prendre fin chaque soir à 22h00. D’autres manifestations sont prévues dans 80 villes d’Espagne.
C’est sur la Puerta del Sol que s’était installé, il y a un an, le campement des « Indignés », avant de faire des émules dans le monde entier. Pendant un mois, cet assemblage de tentes et de bâches était devenu le symbole d’un ras-le-bol qui avait surpris un pays où, malgré la crise, le mécontentement s’était jusque-là peu exprimé.
Mais le gouvernement de droite, arrivé au pouvoir dans l’intervalle, a cette fois affiché sa fermeté, déclarant « illégale » toute tentative d’installer un nouveau campement. « Des horaires ont été fixés. Au-delà, ces rassemblements ne sont pas autorisés », a souligné vendredi la porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria.
Depuis un an, le chômage a encore grimpé en Espagne et frappe un actif sur quatre (24,4%), tandis que le gouvernement est engagé dans une politique de rigueur sans précédent. Un terrain fertile, a priori, pour que l’anniversaire du mouvement soit un succès. Mais à la différence d’il y a un an, les rues d’Espagne sont envahies presque chaque semaine par les manifestations convoquées par les syndicats contre la rigueur tandis que les « indignés », répondant à une structure horizontale, refusant de se constituer en parti, ont perdu en visibilité.
Ailleurs aussi, les « Indignés » sont redescendus dans les rues. Quelques milliers de personnes ont manifesté au Portugal dans le cadre de cette journée d’action mondiale pour marquer le premier anniversaire du mouvement (lire encadré). Plusieurs centaines d' »indignés » du mouvement « Occupy London » se sont eux rassemblés samedi après-midi sur les marches de la cathédrale St-Paul.
ats/afp
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L’Espagne emprunte 30 milliards pour aider ses villes et ses régions
17.05.2012 12:18
En Espagne, le secteur de la construction, jadis florissant, a été frappé de plein fouet par la crise économique et les constructions fantômes (comme ici près de Malaga) se comptent par milliers. [Jon Nazca – Reuters]
Le gouvernement espagnol emprunte 30 milliards d’euros pour aider les villes et les régions, lourdement endettées depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, à régler leurs factures.
Le gouvernement espagnol a souscrit auprès de 26 banques un prêt syndiqué de 30 milliards d’euros (36 milliards de francs), une somme qui servira à aider les villes et les régions à régler les factures de leurs fournisseurs, a-t-il annoncé mercredi soir. Ce crédit pourra être porté à 35 milliards d’euros en cas de besoin.
Cette annonce survient alors que les plans d’austérité des régions – qui doivent réduire leur déficit de 2,94% à 1,5% du PIB cette année – seront examinés jeudi par le gouvernement: ce dernier a prévenu que celles qui ne respecteront pas la trajectoire fixée verront leur budget pris en main par l’Etat central. Une menace qui vise à rassurer les investisseurs alors que l’Espagne, très décentralisée depuis la fin de la dictature franquiste, inquiète régulièrement les marchés, qui craignent qu’il n’y ait pas assez de contrôle sur les finances locales et régionales.
Bulle immobilière en cause
Très endettées depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, les villes et régions du pays ont de plus en plus de mal à payer leurs fournisseurs. Le gouvernement a donc promis de les aider dans ce domaine, et pour cela, les collectivités devaient remettre leurs factures impayées à l’Etat: les villes ont présenté pour 1,7 milliard d’euros de factures, les régions 17,7 milliards. Grâce à ce prêt, octroyé notamment par Santander, BBVA, Bankia et CaixaBank, les municipalités commenceront à régler leurs fournisseurs le 31 mai, et les régions feront de même le 30 juin.
Selon le gouvernement, « cette opération représente une injection importante de liquidité à l’économie réelle – équivalente à 3% du PIB – et générera une croissance de 0,4% entre 2012 et 2013 » avec la création attendue de 100’000 à 130’000 postes de travail.
ats/cab
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Méga-pollueurs de la planète, qui sont-ils ?
Publié le 20/05/2012 by mandarine
Alors que 8 pays sont réunis à Camp David (USA) pour décider des conditions de vie sur toute la planète, il est temps d’en finir avec le mythe du progrès, anonyme et inéluctable. Certes nous sommes tous responsables par notre mode de vie gaspilleur, mais il y a plus …
Le Forum International de la Globalisation (IFG), institut indépendant installé à San Francisco, qui regroupe économistes et chercheurs, dont Vandana Shiva, a tenté d’y voir plus clair, tant le sujet est opaque. Dans un rapport «Outing The Oligarchy», 50 méga-pollueurs ont ainsi pu être identifiés. Ils sont milliardaires, leurs fortunes cumulées représentent 613 milliards d’euros, soit plus que le Fonds européen de stabilité, censé défendre la zone euro contre la spéculation. Ils dépensent des millions pour contrôler et influencer gouvernements et opinions, anesthésier la conscience collective.
Quelques exemples :
Le Mexicain Carlos Slim, l’homme le plus riche détient 222 entreprises à travers le monde, aussi bien dans les télécommunications, la banque, l’industrie minière, l’énergie, la restauration ou la santé, employant 250 000 personnes et générant un chiffre d’affaires annuel de 386 milliards de dollars. Depuis la sortie du rapport, sa fortune a cru de 59 à 74 milliards : la concentration des richesses s’accélère et s’aggrave. Les industries de Carlos Slim ne reculent devant rien : déplacement forcé de populations pour ériger des barrages, contamination de sols à l’arsenic, destruction de villages, conditions de travail exécrables… Mais « ses partenariats, comme son initiative en faveur de la santé avec le gouvernement espagnol et Bill Gates, lui permettent de construire et de soigner une image positive… », regrettent les chercheurs de l’IFG.
Lakshmi Mittal, patron d’Arcelor, non content de ses 19,2 milliards de dollars, continue de vider les hauts-fourneaux français et européens, pour « rationaliser» les coûts et profiter des pays où la réglementation publique est faible, ou inexistante. Son réseau d’influence est tentaculaire : de Wall Street où il est administrateur de Goldman Sachs, à l’Europe, où il est administrateur d’EADS, en passant par l’Afrique du Sud, le Kazakhstan ou l’Ukraine.
David et Charles Koch, dans l’état du Kansas, sont à la tête d’un vaste conglomérat d’entreprises opérant principalement dans le secteur de la pétrochimie. Leur fortune est estimée à 50 milliards de dollars. Koch Industries est un des 10 plus grands pollueurs des États-Unis, poursuivis sous l’administration Clinton pour plus de 300 marées noires dans six États.
Les 2 frères Koch sponsorisent le cercle des climato-sceptiques, qui nient le changement climatique. Entre 2005 et 2008, ils ont dépensé plus d’argent que Exxon Mobil (18,4 millions d’euros) pour financer des organisations qui, selon Greenpeace, « répandent des informations erronées et mensongères à propos de la science du climat et des politiques d’énergies propres ». Ils sont les financiers à l’origine du Tea Party qui contrôle 100 représentants sur 435 à la chambre !!
Comme le préconise le rapport de l’IFG il y a urgence à prendre des mesures pour assurer une véritable distribution des richesses, prévenir et sanctionner les dégradations environnementales. Car « une augmentation de 4 °C de la température mondiale (…) est une condamnation à mort pour l’Afrique, les petits États insulaires, les pauvres et les personnes vulnérables de l’ensemble de la planète », alertait Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International. Ou bien, les 1 % les plus riches de la planète ont-ils décidé qu’il était acceptable d’en sacrifier les 99 % ?
http://www.bastamag.net/article1988.html?id_mot=80
“Outing The Oligarchy”, billionaires who benefit from today’s climate crisis, International Forum on Globalization (IFG) :
http://ifg.org/programs/plutonomy.html#OTO
Publié par Mandarine pour notre Terre Mère
Manifestation pour la liberté de manifester à Montréal
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 23/05/2012 à 14:43 | publié le 23/05/2012 à 08:19
Des dizaines de milliers d’étudiants montréalais défilent le 22 mai contre la nouvelle loi «matraque» et la hausse des frais de scolarité.
Plusieurs dizaines de milliers de Montréalais sont descendus mardi dans la rue pour protester contre la récente «loi matraque» ayant réduit le droit de manifester, dans la foulée du conflit sur les droits de scolarité. (Avec une vidéo BFMTV)
Le conflit entre les étudiants québécois et le gouvernement dure depuis cent jours. Une nouvelle fois, des milliers de personnes sont descendues dans la rue dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 mai à Montréal (Canada).
Les manifestants protestent contre l’augmentation des frais de scolarité, décidée en mars 2011 par le premier ministre libéral Jean Charest. Les droits universitaires devraient ainsi augmenter de 75% d’ici à 2017, passant de 2 168 à 3 793 dollars canadiens (de 1 663 à 2 910 euros) par an. Mais les participants ont également dénoncé la récente «loi matraque», votée vendredi, qui encadre plus sévèrement le droit de manifester. Elle prévoit notamment de lourdes amendes pour les organisateurs des défilés.
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Ce petit court métrage de politique fiction n’est pas sans rappeler la trame de l’excellent film “Matrix”. C’est une réflexion philosophique sur la vie et la recherche de son identité intérieure. Un auteur à suivre…
L’histoire:Dans une ville grise, engloutie sous la routine, une femme est à la recherche d’une réponse, incapable de trouver qui elle est dans une vie construite et contrôlée par le système.
Le texte du film :
Le futur ne dépend que de vous.
Du point de vue bourgeois, chaque être humain est une cellule à l’intérieur d’un organisme qui porte le nom d’économie.
L’économie est par nature un organisme virtuel d’une forme d’un organisme parasite.
Mais il dispose d’une fonctionnalité spécifique qui le rend unique:
Au lieu de rechercher un organisme particulier pour infecter,
Il se transforme les autres organismes en cellules de son propre organisme.
Chaque personne est une cellule unique qui appartient à l’économie,
avec des possibilités infinies et un droit naturel pour la liberté.
Toutefois, chaque personne est confinée à un certain statut économique.
Chacun a une soi-disant membrane personnelle socio-psychologique, ce qui permet aux flux d’argent de circuler en elle et hors d’elle.
Ce processus est contrôlé par le système nerveux de l’économie, de la télévision et des médias. La personnalité humaine se réduit progressivement et l’on devient un programme qui observe d’autres programmes.
La membrane socio-psychologique qui est soigneusement construite par les médias de masse qui permet de s’assurer de la personne identifie pleinement avec elle, et tous les blocs en dehors des impulsions qui ne sont pas directement liées à l’économie.
Du point de vue de l’économie, à la question “qui suis-je?” on ne peut que répondre “je suis celui ou celle qui conduit cette voiture, vit dans cette maison ou porte ces vêtements.”
” Je me fraye un chemin dans le monde, où le business rencontre l’argent”.
Cette réponse fait écho à la liste en constante évolution des produits de consommations, ou au concept bien connu du “gagnant/perdant”.
Je rend hommage à ceux qui se réveillent,
Qui se détournent du faux,
Pour profiter sereinement du réel …
J’honore ceux qui se sont débarrassés de tout mensonge.
Qui vident leur Soi et n’ont en nous qu’un être limpide.
Je vous honore …
Le court métrage “Identité” de George Ovcinikov est écrit sur la base des textes de Viktor Pelevine et Dzalaladin Rumi.
Actrice : Greta Repcyte: starnow.co.uk / gretarepcyte
Voix : Tom Cottam: vimeo.com/user8825973
Ce film est un travail d’étudiant non commercial.
Publié par notre Terre Mère
Depuis un an, je vois que tu as déposé ta rage au fil du temps et des actualités.. une mise à jour continuelle…
j’ai tout relu mais essentiellement retenu quelques lignes qui a elles seules ont toutes les valeurs
Donner Valeur à Chacun ,
C’est la Richesse en Toutes Vies ,
Il y a de l’Hors dans Chaque Main ,
Trouver en Soie n’est Pas Affaires ,
Aider les Autres n’a pas de Prix ,
Le Temps qui Passe , vaut de L’Hors ,
On n’achéte pas les Sentiments ,
Tout la Valeur vient de l’Accord ,
Coeur de Métal et Mal d’Argent.
NéO~
Un an après le début du billet on constate ce qu’il en est.
Becs de Nuit sans profit matériel, juste profit du sommeil
Bonjour Néa 😉
Aucune Rage en ses Lignes , Juste un Constat d’Effets ,
Dans le Fond Rien n’a Changé , Nul en Affaires est Sage ,
Tout un Chacun s’Indigne , Constate Misère Aînée ,
Sans Prendre en Destinée , un Autre Chemin en Âge .
~
NéO~
~
Becs valant de l’Hors
Obama donne une leçon d’économie aux Européens
Mots clés : États-Unis, Barack Obama
Par Alexandrine Bouilhet
Mis à jour le 08/06/2012 à 21:30 | publié le 08/06/2012 à 17:51
Crédits photo : Carolyn Kaster/AP
Le président américain a exhorté les Européens à «agir» au plus vite et leur a conseillé de réformer leur secteur bancaire.
Alors que la crise de la zone euro s’aggrave, le président américain Barack Obama a exhorté les Européens à «agir» au plus vite pour récapitaliser les banques espagnoles, convaincre les Grecs de rester dans la zone euro, et contrebalancer l’austérité par des mesures de croissance. Il a conseillé aux Européens de réformer leur secteur bancaire comme les États-Unis l’ont fait en 2009-2010, lorsqu’ils ont réalisé des «stress tests» sévères, et récapitalisé les banques, avec l’aide de fonds publics comme pour AIG. «L’Europe a les moyens d’agir, elle sait ce qu’elle doit faire, mais elle doit le faire vite!» a insisté Barack Obama, impatient devant la lenteur du processus de décision sur le Vieux continent.
«Ce qui se passe en Europe a un impact sur nous, car c’est notre plus grand partenaire commercial», a expliqué le président des États-Unis. «S’il y a une récession en zone euro, notre reprise sera affectée», a-t-il rappelé, exhortant le Congrès à voter le plan de relance de l’emploi retoqué à l’automne dernier. «Il ne faut pas refuser ce plan uniquement parce qu’on est en période électorale», a déclaré Barack Obama à l’intention des Républicains, majoritaires à la Chambre. «C’est une nécessité économique aujourd’hui. Si on avait appliqué ce plan il y a plusieurs mois, on aurait eu des millions d’emplois en plus, et cela aurait conforté notre reprise», a-t-il ajouté. Le président réclame la rémise au travail des milliers de fonctionnaires licenciés par les États, notamment les professeurs, remerciés du jour au lendemain pour réduire les dépenses publiques.
Il demande également le déblocage de crédits fédéraux pour engager des grands travaux -réfection des routes, des ponts, des écoles- afin de redonner du travail au millions d’ouvriers du bâtiment mis au chômage avec la crise immobilière. «Si l’on réduit trop vite trop fort les dépenses publiques, cela abouti à un chômage massif de 20% à 25%, comme dans certains pays européens, ce qui conduit à la récession, et à la hausse des taux d’intérêt sur les marchés obligataires», a résumé Barack Obama, fidèle aux thèses keynésiennes de relance par la dépense publique.
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Les JO de Londres en dessous du budget prévu
Mots clés : Jeux Olympiques, Londres
Par Florentin Collomp
Mis à jour le 13/06/2012 à 17:46 | publié le 13/06/2012 à 16:49
Le stade olympique à Londres. Crédits photo : Anthony Charlton/AP

À J-44, les sites olympiques sont livrés et le gouvernement a même mis de côté un demi-milliard de livres sur l’enveloppe prévue.
De notre correspondant à Londres.
À 44 jours du coup d’envoi, les préparatifs des Jeux olympiques d’été de Londres s’achèvent en temps et en heure. Et, qui plus est, en-deçà du budget prévu. Contrairement à des rumeurs de cet hiver, le gouvernement britannique assure avoir mis de côté près d’un demi-milliard de livres de ressources non dépensées sur son budget public de 9,3 milliards de livres (11,5 milliards d’euros). Certes, celui-ci avait été triplé par rapport aux estimations initiales de 2005, quand Londres l’avait emporté face à Paris, mais la somme votée en 2007 semble donc avoir été respectée.
L’ensemble des installations à Stratford, un quartier du nord-est de Londres, et dans le reste du pays, sont terminées, les infrastructures d’accès nécessaires aussi. Les quelques semaines qui restent avant la cérémonie d’ouverture du 27 juillet vont être mises à profit pour des tests permettant d’affiner le dispositif. Le gouvernement souligne que les travaux n’ont entraîné aucun accident mortel, sur 46.000 personnes qui y ont participé.
«Nous sommes en train de devenir quasi certains de pouvoir organiser ces jeux pour moins de 9 milliards de livres et, si cela se confirme, ce sera une réussite remarquable», se félicite Hugh Robertson, ministre des Sports et des Jeux olympiques. Les trois quarts de ces investissements profiteront durablement à la ville à travers des équipements permanents. Même s’il estime qu’il est «trop tôt» pour tirer des leçons, le représentant du gouvernement souligne la performance comme un motif de fierté pour «l’entreprise UK», qui songe déjà à exporter le savoir-faire acquis. Les autorités britanniques discutent déjà de façon intensive avec leurs homologues de Rio, en charge des Jeux de 2016 pour leur transmettre le flambeau.
1,24 milliard d’euros de retombées pour les entreprises
Souligné par la campagne de pub internationale «Great», le «best of British» capitalise sur l’événement et la capacité britannique à assurer dans les temps et les moyens prévus. L’agence commerciale UK Trade and Investment anticipe un milliard de livres (1,24 milliard d’euros) de retombées de ces JO pour les entreprises du Royaume-Uni, malgré les prévisions d’instituts de prospective économique qui n’en attendent pas de coup de pouce significatif à la croissance du pays, en récession depuis l’automne dernier. La cérémonie d’ouverture mise en scène par Danny Boyle (Trainspotting, Slumdog Millionnaire) misera avec humour sur une représentation bucolique de la campagne anglaise au cœur, selon lui, de l’identité nationale.
Outre le budget spécifique destiné aux sites olympiques, l’événement aura été l’occasion d’un investissement durable de 6,5 milliards de livres (8 milliards d’euros) pour développer les transports de Londres dans l’Est de la capitale. De nouvelles lignes et de nouvelles stations ont été créées. Une navette rapide reliera Stratford à la gare internationale de Saint-Pancras en 6 minutes jusqu’à dix fois par heure. L’organisme des transports londoniens prévoit 3 millions de trajets supplémentaires chaque jour de compétition, en plus des 12 millions habituels. Une campagne intitulée «Get ahead of the Games», incite les Londoniens à rester chez eux pour tenter d’éviter l’engorgement. Chaque détenteur de billets à un événement sportif recevra une carte de transport gratuite pour le jour dit. En surface, 48 kilomètres de «voies olympiques» ont été dessinées sur le réseau routier londonien pour faciliter l’accès de 1 300 véhicules par heure, notamment ceux transportant les athlètes et les officiels.
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Beau Jour l’Ami,
Un petit dépôt, en Hors Gratis. 😉
Biens des Pensées en Bons Esprits.
La Charte du Monde Libre est une déclaration de principes ayant le potentiel d’optimiser les conditions de vie sur Terre pour toutes les espèces, d’éradiquer la pauvreté et l’avidité et de favoriser le progrès.
Ces dix brefs principes, qui ne sont rattachés à aucune politique ou religion, pourraient constituer les bases d’une nouvelle société plus avancée qui n’utiliserait aucune monnaie, serait libre et gratuite, équitable et durable. Ils reposent uniquement sur la Nature, le bon sens et la survie.
La Charte du Monde Libre est désormais largement considérée comme une progression logique suite à l’échec des mécanismes de la société actuelle, et une étape naturelle de notre évolution.
Pourquoi est-elle nécessaire ?
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, le monde est devenu particulièrement hostile. Nombreux sont ceux qui ont du mal à couvrir leurs besoins de base et cela est littéralement impossible pour des millions de gens chaque année.
Il ne devrait pas en être ainsi.
En tant qu’espèce dominante, nous, les humains, n’avons pas reconnu l’immense responsabilité associée à nos vastes connaissances et à notre puissance. L’argent a gravement déformé notre vision du monde et nous a éloignés de ce qui importe vraiment.
Tout ce dont nous avons besoin pour survivre : l’eau, la nourriture, l’air, l’énergie, la biodiversité, la compassion, ont été mis en péril car nous avons fait passer le profit avant la Nature. La Nature ne cède pas et ne se négocie pas. Si nous persistons à lutter contre elle, c’est elle qui vaincra. En d’autres termes, l’humanité – et d’innombrables autres espèces innocentes – pourraient disparaître.
Il est temps d’apporter certains changements fondamentaux à notre mode de vie, qui n’est désormais ni pérenne ni juste. L’adoption des principes de La Charte du Monde Libre est, selon nous, la première étape cruciale par laquelle l’humanité doit passer maintenant pour se protéger et pour assurer sa préservation ainsi que celle de notre planète.
Qu’est-ce qui ne va pas dans le monde ?
En un mot : l’argent. Notre système de change monétaire privilégie la stabilité financière et la croissance sur la survie et le progrès. S’il fut auparavant utile, l’argent est désormais devenu incompatible avec la vie même et crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. On peut classer ces problèmes en quatre grandes catégories :
1. Inégalité et Injustice
Dans le monde actuel, une poignée de gens ont énormément de richesses, d’influence et de liberté, alors que la vaste majorité est accablée par la dette, le travail et la pauvreté ; avec peu d’influence, voire aucune dans les affaires mondiales. Ce déséquilibre est clairement injuste et ne peut plus être accepté comme la norme.
Chaque année, des millions de personnes naissent dans une situation de pauvreté et de famine, bien que l’on dispose des ressources et technologies nécessaires pour nourrir et offrir un toit à chacun.
La fabrication de biens superflus favorise une insatiable consommation de ressources naturelles limitées comme le pétrole, le cuivre, l’or, etc. Comme ces ressources ne se trouvent que dans certains pays, l’exploitation ou les conflits transfrontaliers sont inévitables.
Certaines régions du monde souffrent de conditions climatiques extrêmes et manquent de terres arables ou d’eau potable, et sont pourtant largement oubliées par les pays plus riches car elles n’apportent pas de valeur à l’économie mondiale.
Par définition, l’argent crée des inégalités et des injustices.
2. Gaspillage et Pollution
Les fabricants doivent assurer une rotation constante de produits pour être rentables. La fabrication de produits vraiment durables n’a aucun intérêt financier. On optimise la trésorerie en produisant des biens jetables qui ont en fin de compte besoin d’être remplacés – malgré le gaspillage de ressources naturelles et la pollution engendrés.
Chaque année, grâce à d’astucieuses publicités, de nombreuses entreprises dépensent des sommes astronomiques pour créer un marché pour des produits inutiles et générateurs de gaspillages. Cela crée une culture de consumérisme et une illusion de croissance “illimitée” qui n’est ni réaliste ni pérenne et doit tout simplement cesser un jour ou l’autre.
Nous savons que le pétrole est un polluant toxique qui produit du dioxyde de carbone, mais nous continuons à l’utiliser car il est bon marché ; malgré la disponibilité d’énergies propres et renouvelables en abondance autour de nous.
Le bois des arbres qui dégagent de l’oxygène est irresponsablement pillé, tandis que chaque année, les avions émettent des millions de tonnes de gaz toxiques dans notre atmosphère.
Notre méprise de la Nature nous empoisonne et nous asphyxie lentement mais sûrement.
3. Dette et Chômage
A l’heure actuelle, presque chaque pays du monde est si lourdement endetté que les gouvernements sont désormais contraints d’emprunter plus, de dépenser moins, ou de faire marcher la planche à billets pour honorer leurs budgets. Aucune de ces méthodes n’est réalistement durable.
L’utilisation de la planche à billets entraîne une dévaluation de la monnaie, c’est à dire une baisse du pouvoir d’achat. De plus, comme elle intègre l’économie sous forme de dette, elle est soumise à des intérêts. Comme l’argent servant à payer ces intérêts n’existe même pas, il exige au final un endettement supplémentaire – et davantage d’intérêts !
Les réductions des dépenses publiques sont au bout du compte synonymes de suppressions d’emplois, aggravant le chômage. Les sociétés privées remplacent continuellement le personnel par des machines capables de travailler plus vite et à moindre coût, afin d’augmenter leur productivité et leurs bénéfices.
L’emploi rémunéré est l’oxygène du système monétaire. Sans lui, la dette ne fait qu’augmenter. Ce cycle chômage – dette va se terminer par un effondrement monétaire global.
4. Frein au progrès
Le progrès humain est freiné par les coûts. La recherche pure et les efforts scientifiques sont soient sous-financés soit négligés sauf s’ils sont rentables.
Les professionnels qualifiés ou talentueux sont appâtés par de généreux salaires pour développer des biens de consommation rentables mais source de gaspillage. En revanche, de nombreux gens doués souffrent du manque d’accès à une éducation adéquate ou au financement pour leur travail.
Les nouvelles inventions sont embourbées dans le droit des brevets qui empêche d’autres inventeurs d’apporter des développements ou améliorations, et mettent parfois des années à être accessibles au public. De nombreux brevets utiles demeurent inconnus par manque de financement ou à cause d’une stratégie commerciale délibérée.
Les entreprises essaient de protéger leurs marques et bénéfices futurs en concevant intentionnellement des produits incompatibles avec d’autres marques ou technologies, créant des doublons superflus de produits et frustrant les utilisateurs finaux.
L’argent n’est pas une barrière au progrès dans un monde qui en est dépourvu.
Voici quelques raisons pour lesquelles l’argent – que nous avons créé – est devenu un obstacle majeur à notre survie et notre progrès. Si on examine notre société et notre culture moderne du point de vue de la Nature, on constate rapidement à quel point nous nous sommes détachés et déconnectés des éléments indispensables à notre existence.
Nous ne pouvons ignorer notre propre nature et notre biologie.
A qui la faute ?
Il importe de reconnaître que ces problèmes ne sont en fait imputables à personne. Le système que nous utilisons pour faire fonctionner notre société s’est simplement développé et établi au fil du temps. Attribuer la faute, même si cela semble justifié, est inutile et ne fait qu’attiser l’hostilité.
Nombreux sont ceux qui font des reproches aux banques, aux entreprises, aux gouvernements ou encore aux personnes qui y travaillent. Or il s’agit simplement de gens ordinaires réagissant à une situation de pénurie – la pénurie d’argent en l’occurrence.
L’avidité est une réponse élémentaire de l’homme face à la pénurie. Si quelque chose dont on a besoin pour vivre devient rare, on en veut instinctivement autant que possible, pour assurer sa survie. En éliminant les pénuries, on peut éliminer l’avidité.
Sous pression
“Nous devons nous affranchir de nos limites imaginaires.”
Nous avons fini par nous méfier de notre propre comportement naturel en raison des règles contradictoires et des pressions auxquelles nous nous sommes soumis.
Les médias font la promotion de modes de vie inatteignables et hédonistes, tandis que les religions enseignent la modération et l’ascétisme. Les entreprises dépensent des millions pour rendre plus séduisants les aliments sucrés et gras, alors que les médecins font la prévention de l’obésité. Les gouvernements annoncent des réductions de dépenses publiques tout en renflouant les grosses entreprises. Nous sommes bombardés de toutes parts de publicités nous invitant à acheter des produits que nous ne pouvons nous permettre d’acquérir. La société dans son ensemble est déroutante et pleine de contradictions.
La criminalité augmente – non pas parce que plus de gens sont mauvais – mais parce que les conditions de vie se détériorent, l’emploi décline et chacun doit rivaliser avec les autres pour survivre.
N’oublions pas qu’un être humain reste un animal – bien que très avancé – et, à ce titre, il peut se rebeller s’il se retrouve maltraité, acculé ou dérouté.
Nous n’avons plus à nous infliger cela.
Il est temps que nous libérions l’être humain de ces méthodes et idéologies dépassées et que nous nous concentrons sur notre objectif commun de survie, de progrès et de liberté.
Nous devons nous affranchir de nos limites imaginaires.
Ce que la Charte peut nous apporter
La Charte du Monde Libre expose dix déclarations de base en résonance avec la Nature, le bon sens commun, l’équité et le développement durable. Ces dix principes directeurs constituent par essence nos exigences minimales pour la survie et le progrès.
“Dès que les gens réaliseront qu’une société sans argent peut fonctionner, nous deviendrons naturellement plus positifs dans nos actions, plus collaboratifs, empathiques et productifs.”
Nos systèmes actuels de divisions monétaires, sociales, idéologiques et géographiques sont imaginaires et ne fonctionnent de toute évidence pas pour notre planète. Les principes de la Charte, solidement ancrés dans la Nature, les feraient disparaître en observant simplement quelques règles simples de respect mutuel et de respect pour notre planète.
Si nous pouvons aller au-delà de nos méthodes dépassées de prendre des décisions basées sur la spéculation et le diktat, et si nous éliminons nos barrières imaginaires, nous constaterons que les seuls problèmes auxquels nous sommes confrontés sont d’ordre technique, à savoir : comment pourvoir aux nécessités de chacun tout en utilisant notre planète de manière optimale ? C’est seulement en nous libérant d’idéologies et de méthodes conflictuelles que nous pourrons véritablement résoudre ce problème.
Nos technologies ont désormais atteint un stade où nous pouvons confortablement satisfaire les nécessités de chacun sans avoir à travailler dur. Nous automatiserons ce que nous pouvons automatiser. Nous n’avons pas besoin d’argent pour construire des machines, il nous suffit de les construire. Les tâches qui ne peuvent être automatisées peuvent être accomplies par rotation par des gens qui seraient plus qu’heureux de consacrer une petite part de leur temps à une communauté qui les soutient.
L’utilisation de toute chose sera déclarée gratuite, dans le respect des limites naturelles et techniques et du bien commun. La compréhension de cela passera d’abord par l’éducation puis par le consensus.
Dès que les gens réaliseront qu’une société sans argent peut fonctionner, nous deviendrons naturellement plus positifs dans nos actions, plus collaboratifs, empathiques et productifs.
Mise en oeuvre de la Charte
La première étape de la mise en oeuvre de la Charte est la promotion et la sensibilisation.
Ces principes ne peuvent être adoptés que s’ils sont consultés, compris et soutenus par un nombre suffisant de personnes. Si une masse critique consulte la Charte et l’accepte comme la prochaine étape logique de l’évolution de l’Homme, les changements interviendront automatiquement. Les politiciens et personnes influentes n’auront pas d’autre choix que de respecter la volonté du peuple.
Dès que cela se produira, la sensibilisation aux principes, à la Nature et à la vie en communauté devra être déployée pour nous permettre de véritablement nous comprendre, comprendre notre communauté et notre environnement.
“L’éducation jouera un rôle clé dans l’établissement d’une nouvelle société sans argent.”
En peu de temps, les gens se rendront compte que leur voisin n’est plus leur rival ; que ce qu’ils possèdent et utilisent a un coût environnemental ; que l’action conjointe en tant que communauté – et pas uniquement pour soi – est infiniment plus productive et gratifiante.
Il se peut que la Charte soit d’abord adoptée dans un seul pays ou groupe de pays naturellement riche en ressources et auto-suffisant (comme l’Australie et les Mers du Sud). Dès que d’autres pays verront qu’elle fonctionne, ils ne tarderont pas à suivre.
Entre temps, il se peut qu’une disposition spéciale pour le statut “sans argent” des pays pionniers soit appliquée par un organe comme l’ONU, afin de maintenir et protéger les frontières de ces “zones libres et gratuites” jusqu’à ce que cela ne soit plus nécessaire.
Ceci n’est qu’un exemple de mode d’application de la Charte. Si bien d’autres sont évidemment possibles, l’important est qu’elle soit appliquée dès qu’un nombre suffisant de personnes le souhaitent.
Qui a rédigé la Charte ?
Il serait inexact et particulièrement injuste d’attribuer ce document à une seule personne ou un seul groupe. Comme pour tout document philosophique ou politique, les contributeurs sont innombrables car les idées de l’un sont modifiées et améliorées au fil du temps.
Le texte de la Charte a été écrit par Colin Turner, compositeur et producteur de Dublin, Irlande, mais nombre de concepts sous-jacents ont initialement été inspirés par le “Projet Venus” de Jacques Fresco et la série de films “Zeitgeist” de Peter Joseph – des visionnaires qui attribueraient aussi sans doute leur inspiration à d’autres influences historiques.
L’important est que cela constitue logiquement la prochaine étape du progrès de l’humanité, qui assure le mieux notre survie et celle de nos compagnons sur Terre. Tenant compte de cela, la Charte est écrite de manière autonome à tous égards et objets.
Le futur proche
Nous nous trouvons à un moment des plus intéressants de l’Histoire. Une grande ère de changement se profile, mais les choses peuvent se détériorer avant de s’améliorer car nombreux sont ceux qui luttent pour la préservation de l’ancien système. En signant et en soutenant la Charte vous pouvez contribuer à accélérer la survenue de ces changements, de façon plus pacifique et sans souffrance inutile.
L’idée de la Charte est simple. Notre actuel système est compliqué et s’en défaire risque de prendre du temps. Cette initiative implique de faire preuve de patience, elle est conçue pour progresser lentement mais sûrement vers une seule direction – vers la liberté, l’abondance et la durabilité véritables.
Merci de traiter cette initiative avec la plus grande attention.
Liens ci-dessous :
Des doutes ou des questions ?
Lire et signer la Charte
Partagez cette page et aidez-nous à diffuser ces idées pour le bienfait de toutes les espèces.
(.)
Oups. 🙂
Les Liens qui Lient c’Est Mieux! 😉
La charte du Monde Libre :
http://www.freeworldcharter.org/fr/charter
Des doutes ou des questions :
http://www.freeworldcharter.org/fr/faqs
Avec un peu de curiosité, « on » trouve un film plus complet, mais là, je suis déjà sur « autre chose », des Pôles Aimants. 🙂
(.)
Becs Au Présent.
JO : à Londres, les médailles les plus chères de l’histoire
Par AFP, AP, Reuters Agences
Mis à jour le 21/07/2012 à 16:54 | publié le 21/07/2012 à 16:01 Réactions (20)
Les médailles ont été conçues par l’artiste britannique David Watkins. Crédits photo : HO/AFP
Extraites de Mongolie ou de l’Utah par le géant minier Rio Tinto, huit tonnes d’or, d’argent et de cuivre ont été nécessaires pour confectionner les 4700 médailles les plus lourdes de l’histoire des Jeux olympiques.
Extraites de Mongolie ou de l’Utah par le géant minier Rio Tinto, huit tonnes d’or, d’argent et de cuivre ont été nécessaires pour confectionner les 4700 médailles olympiques et paralympiques, les plus lourdes de l’histoire des Jeux d’été, désormais sous bonne garde à la Tour de Londres. «Les médailles sont arrivées à la Tour le 2 juillet, et nous les garderons sous haute sécurité» aux côtés des joyaux de la Couronne, «jusqu’au moment où elles seront remises aux athlètes», a indiqué Tracey Sands, porte-parole de Historic Royal Places.
«On peut difficilement imaginer meilleur sanctuaire pour les médailles que ce lieu emblématique abritant depuis des siècles des trésors de la nation», a déclaré le maire de Londres Boris Johnson. Précieuses, les médailles le sont assurément, même si l’or ne constitue en réalité qu’une infime partie des alliages: une médaille d’or pesant environ 410 grammes ne contient que 1,34% (6 grammes) de métal jaune, le reste étant composé d’argent (92,5%) et de cuivre.
Médailles les plus chères
Mais la folle envolée des cours de l’or et de l’argent, multipliée par deux depuis les derniers Jeux, en font les médailles les plus chères de l’histoire olympique. D’autant que leurs dimensions (diamètre de 85 mm et épaisseur de 7 mm) font d’elles les plus lourdes jamais réalisées pour des JO d’été: à Pékin, elles étaient deux fois plus légères (environ 200 grammes)… Elles restent cependant en-deçà du record établi lors des Jeux d’hiver de Vancouver en 2010, avec des médailles pesant jusqu’à 576 grammes.
Chaque pièce au design conçu par l’artiste britannique David Watkins, arbore sur une face la déesse grecque de la Victoire, Nikê, et sur son revers, le logo stylisé des Jeux de Londres devant un motif étoilé rayonnant de «l’énergie des athlètes» et un ruban évoquant la Tamise. «Sans doute l’objet le plus parfait que nous ayons jamais produit», a confié au Guardian Fergus Feeney, un responsable de la Monnaie britannique (le Royal Mint) qui a assuré dans ses ateliers du Pays de Galles la frappe et la gravure des médailles.
De fait, chaque disque de métal précieux est passé une quinzaine de fois sous des presses spécifiques de 900 tonnes, une tâche d’orfèvre qui a mobilisé 50 des artisans du Royal Mint pendant près de dix mois. «Les médailles présentant le moindre petit défaut étaient écartées», a insisté Fergus Feeney. Et pas question pour quiconque de les essayer, les champions devant être les premiers à se les passer au tour du cou.
Controverse
L’or, l’argent et le cuivre qui brilleront dès le 28 juillet sur les podiums (pour la première des 302 cérémonies de remises de médailles des JO) viennent de loin: ils ont été extraits par le groupe anglo-australien Rio Tinto dans ses carrières d’Oyu Tolgoi en Mongolie et de Kennecott dans l’Utah (ouest des États-Unis). Le choix du géant minier n’a pas été sans controverse: il est mis en cause dans l’Utah pour ses techniques d’extraction jugées polluantes – une critique relayée à Londres par une campagne d’activistes dénonçant le «green washing» de sponsors olympiques au bilan environnemental contesté.
«Rio Tinto n’est pas du calibre olympique, vu la façon dont il traite ses salariés» et «casse les grèves», a réagi de son côté un responsable canadien du syndicat USW, tandis que le principal syndicat britannique Unite a estimé que le groupe «ternissait l’image des Jeux». À quoi Rio Tinto répond maintenir «des standards environnementaux rigoureux», «dans le respect des règlements locaux sur la qualité de l’air», et faire preuve de «responsabilité éthique».
En tout cas, les médailles 2012 se conserveront certainement mieux que les celles décernées lors de la dernière édition des Jeux olympiques à Londres en 1948: en cette période de sévère austérité, la couche d’or était tellement mince que des champions avaient dû les faire redorer à plusieurs reprises…
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Pessimisme sur la Grèce et l’Espagne, l’euro trébuche
Par Guillaume Bayre | Publié le 23/07/2012 à 10:26 | Mise à jour le 23/07/2012 à 10:26

Crédit Photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Le spectre d’une sortie de l’euro ressurgit alors que les créanciers de la Grèce évaluent cette semaine le retard éventuel du pays relativement aux objectifs du plan de sauvetage. L’Espagne inquiète aussi.
La valeur des principaux actifs financiers continue à s’effilocher lundi sur les marchés, les déboires de la Grèce et de l’Espagne obscurcissant de nouveau l’horizon des marchés. L’euro en est la première victime, chutant jusqu’à un plus bas depuis juin 2010 face au billet vert (1,2085 dollar) et à un plancher encore plus ancien, depuis onze ans, face au yen (94,35 yen pour 1 euro).
Le concert de mauvaises nouvelles entamé vendredi en Europe et qui a déjà fait ployer les marchés s’est poursuivi ce week-end. La Grèce est en première ligne cette semaine puisque une délagation de ses principaux créanciers arrive demain à Athènes pour vérifier si le pays est susceptible de remplir les obligations budgetaires qui lui incombent en contrepartie de l’aide reçue jusqu’à présent.
Or, le pays semble très écarté de la voie qui le mènerait à ramener son taux d’endettement à 120% du PIB d’ici 2020. Une contraction de l’économie encore plus forte que prévue rend inefficaces les coupes budgétaires et les ventes d’actifs publics n’ont rapporté que 300 millions d’euros, bien loin de l’obectif de 3 milliards visé pour cette année seulement. Dès lors, le pays aurait besoin d’obtenir à la fois une aide supplémentaire et des conditions moins sévères pour continuer à bénéficier des fonds accordés dans le dernier plan.
Or, les velléités allemandes de retirer sa perfusion financière à la Grèce apparaissent de plus en plus fortes. Le vice-chancelier et ministre de l’Économie s’est dit «plus que sceptique» quant à la capacité de la république hellénique à remplir ses engagements. Dans ce cas il était hors de question de poursuivre les paiements, amenant le pays à quitter la zone euro. Un scénario longtemps redouté mais qui a «perdu de son horreur» selon Philipp Roesler.
En outre, selon l’hebdomadaire Der Spiegel, le Fonds monétaire international serait désormais préparé à cesser le soutien à la Grèce, soulevant un risque de défaut sur les prochaines échéances, dès septembre voire août.
Autre pays du sud de l’Europe dont la situation inquiète de plus en plus, l’Espagne est confronté à une vague de difficultés de la part de différents régions. Après Valence vendredi, la Murcie a évoqué également une aide financière à Madrid. Selon la presse locale, la Catalogne, Castille-La Manche, les Baléares, les Canaries ou l’Andalousie pourrait aussi appeler au secours, ce qui risque d’épuiser rapidement les 18 milliards de dollars mis en place par le gouvernement central pour aider les collectivités. En conséquence, Madrid pourrait à son tour demander une aide européenne, un scénario que les dirigeants cherchaient à éviter à tout prix.
Le sentiment des experts du Figaro Bourse: Il est impératif de diversifier son portefeuille en choisissant des placements en dollars, sous forme notamment d’actions et d’obligations d’entreprises américaines, à hauteur de 20 à 25 % de son portefeuille. Placer tout son capital en produits financiers libellés en euros, revient en effet à être «long» sur la monnaie unique, ce qui représente un risque évident dans le contexte actuel. Sur la devise proprement dite, nous maintenons un avis négatif. L’euro est passé sous sa moyenne historique face au billet vert (1,2087 dollar pour 1 euro) et l’analyse technique donne un prochain objectif à la baisse de 1,188 dollar.
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Un Britannique empoche la cagnotte record de 228 millions à l’Euro Millions
11.08.2012 10:46
Le jackpot n’avait plus été décroché depuis 14 tirages. [AFP]
Après 14 tirages sans gagnant, une cagnotte record de 228 millions de francs a été décrochée à la loterie européenne Euro Millions vendredi soir. C’est un Britannique qui a empoché le gros lot.
Un joueur du Royaume-Uni a remporté vendredi soir la cagnotte record de 228 millions de francs – l’équivalent de 4,5 tonnes d’or – mise en jeu lors du tirage de la loterie Euro Millions. Ce joueur, pour le moment inconnu, a battu du même coup le record historique de la loterie européenne, déjà établi au Royaume-Uni le 12 juillet 2011 par un couple d’Ecossais qui avait reçu 220’000’000 de francs, le montant alors le plus élevé de la cagnotte.
Vendredi soir, la cagnotte record d’Euro Millions de 228 millions de francs – le prix d’un Airbus A350-800 ou celui de 700 berlinetta F12, la dernière Ferrari capable de dépasser les 340 km/h – a donc été remportée de nouveau par un joueur du Royaume-Uni, le seul a cocher les sept bons numéros sur son bulletin.
Quatorze tirages sans gagnant
La cagnotte, qui avait débuté à 18 millions de francs, avait connu quatorze tirages consécutifs sans gagnant. Aucun joueur des neuf pays d’Euro Millions (France, Royaume-Uni, Espagne, Luxembourg, Belgique, Suisse, Portugal, Irlande et Autriche) n’avait en effet découvert les sept bons numéros.
Chaque joueur ne dispose que d’une chance sur 116’531’800 de cocher ces sept bons numéros. A l’occasion du tirage précédent mardi, 71,2 millions de grilles, soit près de 40 millions de joueurs, avaient été enregistrées par les dix loteries européennes (la Suisse participe avec deux loteries), dont 20 millions (7,5 millions de joueurs) en France.
afp/pbug
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Pourquoi Apple est la société la plus chère du monde
Par Roland Laskine | Publié le 21/08/2012 à 13:52 | Mise à jour le 21/08/2012 à 17:13 |
A ce niveau, Apple pèse quasiment aussi lourd que toutes les sociétés du CAC 40 réunies, dont la capitalisation boursière ressort à 770 milliards de dollars. Crédit Photo : © Siu Chiu / Reuters/REUTERS
La marque à la pomme vaut plus de 623 milliards de dollars.Son succès repose sur trois mots : innovation, croissance et rentabilité. Un titre incontournable pour les gestionnaires de fonds à Wall Street.
Le cours de l’action Apple vole de record en record: 648 dollars à la clôture vendredi, 665 dollars à celle de lundi. Un niveau nettement dépassé ce mardi à l’ouverture: le titre grimpait de plus de 1% à 672,18 dollars l’action. Apple, qui valait moins de 200 dollars au début de 2010, a gagné près de 66 % depuis le début de l’année. Avec une capitalisation boursière de 623 milliards de dollars, le fabricant de l’iPhone et de l’iPad est aujourd’hui la société la plus chère du monde. Elle a définitivement dépassé le géant pétrolier ExxonMobil distancé de plus de 200 milliards de dollars et le conglomérat General Electric trois fois plus petit en Bourse.
A ce niveau, Apple pèse quasiment aussi lourd que toutes les sociétés du CAC 40 réunies, dont la capitalisation boursière ressort à 770 milliards de dollars. La valeur boursière du groupe représente surtout à elle seule l’équivalent de 22 % du PIB de la France! Mais, si comme le pense Brian White, un des analystes les plus influents de Wall Street, le titre dépasse les 1000 dollars dans les douze prochains mois, la valeur d’Apple pourrait dépasser le tiers de la richesse annuelle créée dans notre pays!
Le succès l’Apple repose sur trois mots: innovation, croissance et rentabilité. Depuis le lancement de l’iPhone durant l’été 2007, le cours du titre a été multiplié par plus de six. L’iPhone a totalement révolutionné le secteur de la téléphonie mobile. Son produit vedette est devenu un véritable standard dans le secteur. Sur le trimestre écoulé, la firme californienne en a vendu 26 millions d’exemplaires. En mai 2010, le groupe a renouvelé l’exploit sur le marché des tablettes électroniques en lançant son premier iPad. Sur le trimestre écoulé, le groupe en a vendu 17 millions pour un montant de 9 milliards de dollars.
Aujourd’hui les boursiers misent sur le succès du nouvel iPhone5 qui sera mis en vente dès le 12 septembre, ainsi que sur le lancement d’une mini tablette iPad et sur une initiative majeure dans le domaine de la télévision d’ici à la fin de l’année. La croissance est au rendez-vous puisque les analystes attendent que le groupe réalise cette année un chiffre d’affaires de 154 milliards de dollars, contre 36,5 milliards en 2009.
La rentabilité a suivi, Apple a réalisé l’an dernier un profit net de 40,13 milliards de dollars, le plus gros bénéfice jamais publié à Wall Street. Malgré une petite déception sur les derniers résultats trimestriels, la marge devrait de nouveau dépasser les 26% cette année. A toutes fins utiles, le géant informatique peut mobiliser 117,2 milliards de cash au bilan pour procéder à des acquisitions!
Michaël James, analyste à Wedbush Morgan Securities, considère que la hausse incessante du cours «renforce le sentiment positif envers l’action». Compte tenu de son poids dans les indices et son impact sur les performances boursières, il estime qu’Apple est aujourd’hui une valeur incontournable à Wall Street qu’aucun gestionnaire de fonds ne peut se permettre de ne pas avoir en portefeuille.
Le sentiment des experts du Figaro Bourse: incontournable, Apple l’est aussi pour tous les investisseurs actifs qui souhaitent diversifier leurs placements hors de la Bourse de Paris. A 12,6 fois les profits attendus pour l’ensemble de l’exercice 2013, le titre reste très raisonnablement valorisé.
Horizon d’investissement: moyen long terme.
Profil d’investisseurs: actifs.
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Sur la Lune, Armstrong était payé 8$/jour
Mis à jour le 28/08/2012 à 20:57 | publié le 28/08/2012 à 20:36
Selon un ouvrage paru aux États-Unis en 2005, l’équipage d’Apollon 11, qui comprenait Neil Armstrong et Buzz Aldrin, n’était payé que 8 dollars par jour, ce qui équivaut à 50 dollars aujourd’hui (soit 40 euros).
« En allant sur la Lune, ils ont reçu la même paie que s’ils étaient sortis de la base de Bakersfield », peut-on lire dans « Moondust : In search for the men who fell to Earth », cité par le site Mashable. En se basant sur la valeur du dollar en 2012, l’équipage était payé 100.000 dollars par an, soit 80.000 euros.
Source
À Shanghaï, les nouveau-nés sont déjà fichés
Mots clés : Données Personnelles, Chine
Par Sébastien Falletti
Mis à jour le 03/09/2012 à 15:36 | publié le 03/09/2012 à 08:12 Réagir

Un employé d’une firme high-tech en charge de la maintenance informatique de la municipalité de Shanghaï a revendu les informations personnelles concernant 200.000 bébés. Crédits photo : EYEPRESS/ASSOCIATED PRESS
Aujourd’hui, même les données personnelles des nourrissons sont sur le marché de contrebande.
En Chine, tout s’achète et se revend. On connaissait la commercialisation du lait frelaté, les trafics d’organes et l’écoulement des faux sacs Vuitton, mais l’imagination des criminels à la petite semaine est désormais sans limites. Et l’appât du gain, même le plus modeste, insatiable. Aujourd’hui, même les données personnelles des nourrissons sont sur le marché de contrebande. Une avancée dans la criminalité qui risque de faire rêver les agences de marketing du monde entier à la recherche d’informations toujours plus précises sur leurs consommateurs cibles. Les marketeurs en ont rêvé, Shanghaï l’a fait.
Les jeunes parents de la métropole chinoise ne se doutaient pas que «Big Brother» savait déjà tout de leur rejeton. Et que des entreprises bien informées sauront leur proposer sur mesure les produits dont ils ont besoin dans les prochaines décennies.
C’est désormais chose faite grâce à ce scandale d’un nouveau genre, éventé par la police chinoise: la revente des données personnelles des enfants dès leur naissance.
Un employé d’une firme high-tech en charge de la maintenance informatique de la municipalité de Shanghaï a revendu les informations personnelles concernant 200.000 bébés. Soit l’ensemble des naissances survenues dans les maternités de la ville durant l’année 2011 et jusqu’à avril de cette année!
48 personnes étaient au courant du trafic
Près de 200 millions d’informations sur la nouvelle génération de Shanghaïens ont été ainsi subtilisées par un ingénieur informatique. L’homme n’était pas un hacker désintéressé, puisqu’il a revendu son fichier à un représentant d’assurances ayant de la suite dans les idées. Après avoir stocké les précieuses données lui permettant de démarcher les jeunes parents pour leur proposer des contrats d’assurance ciblés, ce représentant a ensuite revendu son trésor à une filiale chinoise d’un groupe américain, Dun & Bradstreet, spécialisé dans la collecte et la gestion d’informations.
Jusqu’à ce que le scandale éclate et que la police remonte la filière en interrogeant 48 personnes qui étaient au courant de ce trafic high-tech. Les enquêteurs ont découvert que les 200 millions de données avaient été vendues pour la modique somme de 3800 euros… Il n’y a pas de petit profit dans l’immense Chine.
Source
Barack Obama perd du terrain dans la bataille de l’argent
Mots clés : Présidentielle Américaine, Etats-Unis, Barack Obama, Mitt Romney
Par Thomas Vampouille
Mis à jour le 04/09/2012 à 14:11 | publié le 03/09/2012 à 19:54 Réagir
L’équipe d’Obama a lancé une braderie de fin d’été sur les goodies à l’effigie du candidat. Crédits photo: capture d’écran d’un message de campagne.

Alors que le président sortant s’apprête à recevoir l’investiture officielle de son parti, ses équipes intensifient la campagne de levée de fonds.
Il y a dix jours, dans le cadre de sa récolte de fonds, Barack Obama plaisantait sur le premier chèque que lui avait fait Michael Jordan, en 2004: «Je ne savais pas si je devais l’encaisser ou l’encadrer!» Cette année, aucun doute: il aurait fallu l’encaisser. Car au cours de l’été, le président sortant s’est fait distancer par son concurrent républicain dans la course aux dollars. Alors qu’au printemps Obama disposait encore de dix fois plus de cash que son rival, Mitt Romney a repris l’avantage.

Entre-temps, il s’est imposé comme l’unique candidat des républicains, jusqu’à être adoubé la semaine dernière par la convention du parti. Toute la force de frappe des donateurs républicains, auparavant dispersée entre les candidats de la primaire, s’est donc peu à peu concentrée derrière lui. Surtout, le candidat dispose désormais du trésor de guerre de son parti. Fin juillet, ce dernier s’élevait à 88,8 millions de dollars. En face, le Parti démocrate a déjà beaucoup dépensé, son candidat s’étant lancé bien plus tôt dans la course. Il ne dispose plus à ce jour «que» de 15,4 millions de dollars dans ses caisses. Et la situation ne semble pas près de s’inverser, tant le parti de l’Éléphant a montré durant tout l’été une capacité à lever des fonds bien supérieure (38 millions de dollars pour le seul mois de juillet) au parti de l’Âne (9 millions sur la même période).
Dons par SMS et braderie sur les goodies
Le point fort d’Obama, c’est la récolte de fonds auprès des électeurs de base. En 2008, c’est déjà grâce à ces petits donateurs qu’il avait battu le record de la plus grande levée de fonds pour une présidentielle. Aujourd’hui, le candidat démocrate dispose de 87,7 millions de dollars, contre 30,2 pour le républicain. C’est donc sur ce terrain que l’équipe bleue s’est concentrée ces dernières semaines, multipliant les appels pressants aux dons, relayée par la première dame elle-même sur son compte Twitter.
Michelle Obama
✔
@MichelleObama
Tonight’s fundraising deadline is one of the most important we’ll face together. If you’ve got Barack’s back, pitch in: OFA.BO/Xz3W46
1 Sept 12
Une campagne de dons par SMS a par ailleurs été lancée, qui devrait s’avérer favorable à l’équipe bleue. Dernière trouvaille en date de la campagne Obama: une braderie de fin d’été sur les goodies à l’effigie du candidat.
Au total, les dons amassés par les partis et par les candidats donnent un avantage de 16 millions de dollars à Mitt Romney. Largement rattrapable pour le président sortant. Mais cette année, un nouvel acteur est venu compliquer les choses: les super PAC. Ces comités déconnectés de la campagne officielle roulent chacun pour un candidat. Particularité: les dons à ces organismes ne sont pas limités par la loi. Ils s’adressent donc plutôt aux grosses fortunes, qui penchent traditionnellement du côté républicain. Et c’est bien grâce à eux que Mitt Romney creuse réellement l’écart. Les deux plus importants Super PAC – Restore our Future pour Mitt Romney et Priorities USA pour Obama – disposent respectivement de 20,5 millions et de 4,2 millions de dollars. Ce qui porte l’avance du camp Romney à plus de 30 millions de dollars. Pas étonnant qu’Obama, pas plus tard que la semaine dernière, ait dénoncé ce nouveau système. Mais en attendant qu’il soit (peut-être) remis en cause, il va falloir faire avec.
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La Grèce louera 40 îles inhabitées
Dossier: La crise financière en Grèce
La Grèce louera 40 îles inhabitées
© AFP/ Louisa Gouliamaki
17:35 12/09/2012
MOSCOU, 12 septembre – RIA Novosti
L’agence de privatisation grecque HRADF a désigné 40 îles inhabitées présentant un intérêt touristique qui pourraient être louées pour une période de 30 à 50 ans, a annoncé le directeur exécutif de la HRADF Andreas Taprantzis dans une interview à l’agence Bloomberg.
« Nous avons choisi des îles situées non loin du continent. Elles possèdent des infrastructures développées et leur location ne constitue aucune menace pour la sécurité nationale du pays », a indiqué M. Taprantzis, sans spécifier le type d’infrastructures aménagées sur ces îles inhabitées.
La liste établie par la HRADF comprend des îles allant de 500 m2 à 3 km2. Selon le directeur de l’agence, pour les donner à bail, Athènes doit adopter une loi ad hoc.
Certains médias grecs ont fait savoir que cette proposition avait vivement intéressé Israël qui étudiait la possibilité de construire une base navale dans cette partie de la Méditerranée.
Des informations faisant état de la « vente éventuelle des îles grecques » paraissent régulièrement dans la presse internationale depuis 2010, lorsque Athènes a pour la première fois demandé l’aide de l’UE et du FMI en vue de payer ses dettes extérieures.
Ainsi, fin juin 2010, le quotidien britannique The Guardian a annoncé que la Grèce envisageait de vendre quelques-unes de ses Cyclades pour sortir de la crise. Cette publication a alors été démentie par le gouvernement grec.
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Citigroup supprime 11.000 emplois
Mots clés : CITIGROUP USD0.01
Reuters Mis à jour le 05/12/2012 à 15:40 | publié le 05/12/2012 à 15:06
Citigroup a annoncé mercredi la suppression de 11.000 emplois, près de 4% de ses effectifs, dans le cadre d' »actions de repositionnement » destinées à réduire ses coûts et à améliorer son efficacité.
Dans un communiqué, le groupe bancaire américain précise que ces mesures se traduiront par une charge avant impôt d’environ un milliard de dollars comptabilisée dans ses résultats du quatrième trimestre.
Cette opération doit lui permettre d’économiser 900 millions de dollars dès 2013 puis plus de 1,1 milliard de dollars par an à partir de 2014. Citigroup ajoute qu’il cédera ou réduira significativement ses activités de banque de dépôt au Pakistan, au Paraguay, en Roumanie, en Turquie et en Uruguay dans le cadre de ce repositionnement.
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Marche funèbre des indignés à Madrid
AFP Publié le 20/12/2012 à 20:13
Des centaines d’indignés ont défilé ce soir dans une ambiance tendue à Madrid, lors d’une « marche funèbre » pour dénoncer lebudget 2013, d’une rigueur historique, adopté par les députés. « Je suis indignée par la fraude qu’ils sont en train de commettre dans le secteur de la santé, et que sont en train de faire avec la justice, l’éducation et les salaires », dénonce Ana Hernandez, une fonctionnaire de 53 ans. « Pour moi, ce n’est pas une crise, c’est une tromperie pour nous enlever les droits que nous avons gagnés », ajoute-t-elle.
Sifflant les passants pour qu’ils les rejoignent, vêtus de noir et portant des bougies pour certains, les manifestants ont traversé le centre de Madrid en direction du Congrès des députés, devenu ces derniers mois la cible de leur colère. « Les prochaines coupes se feront à la guillotine, » criaient-ils. Ou encore « justice », « enterrons ce mauvais budget ». Les députés espagnols ont approuvé aujourd’hui après-midi le budget 2013 du pays, marqué par un tour de vis de 39 milliards d’euros. Les indignés, mouvement né en mai 2011 pour dénoncer l’incapacité des responsables politiques à sortir le pays de la crise, ont appelé à cette manifestation pour fustiger un « budget de la faim et de la misère ».
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États-Unis: le plafond de la dette sera atteint lundi
Mots clés : Mur Budgétaire, Dette, États-Unis, Timothy Geithner
Par Marine Rabreau
Mis à jour le 26/12/2012 à 23:43 | publié le 26/12/2012 à 23:06

Aux États-Unis, un montant maximum de dette est fixé politiquement. Crédits photo : EDUARDO MUNOZ/REUTERS
En pleine discussion sur le «mur budgétaire», le secrétaire américain au Trésor américain, Timothy Geithner, a prévenu que la dette américaine allait crever son plafond de 16.394 milliards de dollars le 31 décembre.
Alerte rouge aux États-Unis. Le secrétaire américain au Trésor américain, Timothy Geithner, a écrit un courrier adressé au Congrès américain. Il a prévenu, ce mercredi soir, juste après la fermeture de Wall Street, que le plafond légal de la dette publique aux États-Unis sera atteint lundi prochain, le 31 décembre. «Le département du Trésor prendra bientôt des mesures exceptionnelles autorisées par la loi (…) sans lesquelles les États-Unis seraient contraints de faire défaut sur ses obligations légales», ajoute Tim Geithner.
Ainsi, la dette publique américaine est sur le point de dépasser les 16.394 milliards de dollars. En effet, ce mercredi soir vers 23 heures, la dette américaine atteint 16.309 milliards de dollars. Aux États-Unis, un montant maximum de dette est fixé politiquement. S’il est dépassé, alors le pays est techniquement en faillite: l’État fédéral ne peut plus emprunter sur les marchés financiers.
La dernière fois que ce cas de figure s’est présenté, c’était en août 2011. Au terme de discussions acharnées entre républicains et démocrates, un accord a minima avait été trouvé, qui a permis in extremis de relever le plafond de la dette, mais qui n’a pas permis de résoudre les problèmes de fond sur les finances publiques des États-Unis. Les deux camps politiques s’étaient alors donné du temps pour trouver plus sereinement un terrain d’entente, avec une date butoir: le 31 décembre 2012. Cinq jours avant, les discussions n’ont pas toujours pas abouti.
Une fin d’année marathon aux États-Unis
Un an et demi après, républicains et démocrates se retrouvent à nouveau dans l’urgence. Portant sur 200 milliards de dollars, les mesures exceptionnelles dont parle Tim Geithner donneraient «en temps normal» deux mois de marge de manœuvre à l’Administration. Mais compte tenu de la situation actuelle aux États-Unis, «il n’est pas possible de prévoir la durée de vie effective de ces mesures», a précisé le secrétaire américain au Trésor américain, comme un ultime appel à l’unité politique.
Car, outre le relèvement imminent du plafond de la dette, les deux camps politiques devront, aussi d’ici au 31 décembre, trouver un compromis pour esquiver le «mur budgétaire». Sinon, le 1er janvier, des réductions massives dans les dépenses publiques et des hausses drastiques d’impôts seront enclenchées automatiquement. La fin d’année s’annonce chargée outre-Atlantique.
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La crise chypriote fait tanguer l’économie russe
Par Pierre Avril Publié le 31/03/2013 à 17:57
Une agence de la Russian Commercial Bank à Limassol. Crédits photo : BARBARA LABORDE/AFP
La Banque centrale russe se réunit mardi, alors que le pays ne tiendra pas ses objectifs de croissance en 2013.
L’absence de panique parmi les déposants chypriotes n’a pas suffi à éteindre les craintes des salles de marché moscovites. D’autant que toutes les conséquences du plan de sauvetage chypriote ne sont peut-être pas encore connues. Des calculs sont en effet en cours pour déterminer l’ampleur de la ponction prévue sur les dépôts à la Bank of Cyprus, l’une des deux plus grandes banques du pays. Et les détenteurs de gros dépôts pourraient être ponctionnés jusqu’à 60 % (contre 37,5 % prévus dans l’accord pour les comptes dépassant 100000 euros).
Gel des mouvements de capitaux
La place financière insulaire par laquelle transite une bonne partie des investissements russes s’apprête à entrer dans un long hivernage, au risque d’affecter l’économie du pays, elle-même déjà ralentie. Signe de cette fébrilité apparente, la Banque centrale de Russie a convoqué une réunion surprise, ce mardi, qui pourrait décider d’une baisse «historique» des taux d’intérêt. Par ailleurs, la banque VEB – sorte de Caisse des dépôts et consignations à la russe – a proposé son aide financière aux entreprises russes affectées par la crise chypriote.
Les experts d’Alfa Bank évaluent à 0,3 % du PIB la perte potentielle occasionnée par la crise chypriote. La Haute École d’économie (HES) avance pour sa part un chiffre catastrophe de 1,8 %, ce qui, dans une économie aujourd’hui très poussive, pourrait entraîner dès cette année une atonie de la croissance. Cette dernière «n’atteindra pas les 3 % en 2013», a déclaré le vice-ministre du Développement économique, Andreï Klepatch. Seule véritable source de soulagement pour la Banque centrale: le fait que la VEB, deuxième établisseme0nt financier du pays et numéro trois sur le marché chypriote via sa filiale Banque commerciale russe, ne soit pas affectée par les contraintes du plan de sauvetage européen.
Pour le reste, le mécanisme de contamination de la crise chypriote est implacable. En 2012, selon l’institut russe des statistiques (Rosstat), près de 39 % des investissements directs étrangers cumulés en Russie provenaient de Chypre. Des capitaux «étrangers» purement virtuels puisqu’il s’agit d’argent exclusivement russe – 52,7 milliards de dollars – qui ne fait que transiter par le caillou méditerranéen avant de rentrer au pays. Le ralentissement, voire le gel du mouvement des capitaux, qui devrait durer de «un à deux ans» pour les experts, risque de tarir ce canal d’investissement, essentiel à l’économie domestique.
Tout comme en 2009, lorsqu’il a fallu sauver les oligarques piégés par la première crise financière, c’est la VEB qui devrait être appelée à colmater les pertes des entreprises. «Pour les marchés, l’effet sera surtout psychologique. Je vois mal les compagnies demander de l’argent au gouvernement car, le cas échéant, elles devront expliquer pourquoi, durant toutes ces années, elles ont fait transiter leurs flux financiers par Chypre», estime Natacha Orlova, économiste en chef d’Alfa Bank. Selon cette analyste, l’initiative est néanmoins «positive», suffisante en tout cas pour minimiser l’impact d’une crise dont les Russes aimeraient bien se laver les mains.
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Athènes rêve d’or noir, au risque d’irriter la Turquie
Par Alexia KefalasMis à jour le 31/03/2013 à 22:30 Publié le 31/03/2013 à 20:29

Le Parthénon, sur la colline de l’Acropole à Athènes. Crédits photo : Kostas Tsironis/AP
INFOGRAPHIE – La détection de gisements pétroliers au fond de la Méditerranée menace de relancer les tensions entre les deux pays.
À l’heure où les négociations avec ses créanciers publics patinent, le gouvernement grec entend miser sur l’exploitation de ses ressources naturelles – au risque d’attiser les tensions régionales. Pour réduire le déficit et résorber la dette, le premier ministre Antonis Samaras est en effet prêt à tout plutôt que d’adopter de nouvelles mesures d’austérité, aussi impopulaires qu’inefficaces. Tandis que la troïka menace de couper les vivres au pays, sa dernière trouvaille consiste à tirer profit de la richesse supposée des fonds marins compris entre la Grèce et la Turquie.

À Athènes, face au président François Hollande, comme lors d’un récent tête-à-tête avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul, Antonis Samaras a fait de l’exploitation de gisements d’hydrocarbures une priorité. Se basant sur des indications préliminaires publiées dans plusieurs rapports internationaux, le premier ministre grec affirme qu’il existe de fortes probabilités de trouver gaz et pétrole au sud de la Crète, ainsi qu’en mer Ionienne. Ces gisements seraient même prometteurs, selon une minorité d’experts. Certains parlent d’une réserve de plus de 100 milliards de barils. Professeur de géologie et d’énergie à l’Université de Nicosie, le docteur Théodore Tsakiris relativise, précisant que ces travaux «se basent sur le méthane s’échappant des volcans de boue, nombreux en Égée, qui accompagne souvent la présence de gisements mais ne suffit pas à en démontrer l’existence».
Pour y voir plus clair, les autorités grecques ont confié, en début d’année, une mission exploratoire à la société norvégienne PGS. Celle-ci vient de s’achever et les résultats seront connus dans deux mois. Si ses espoirs se confirment, la Grèce lancera un appel d’offres aux compagnies de forage internationales pour exploiter ces gisements qui, dans les dix prochaines années, pourraient faire du pays l’un des fournisseurs stratégiques de gaz et de pétrole en Europe.
Theodore Tsakiris estime qu’il s’agit là d’une opération bénéfique pour le pays tant sur le plan financier qu’économique et géopolitique. «Les premiers résultats du forage ne seront visibles que dans trois ou quatre ans, mais le gouvernement grec va dès à présent pouvoir en tirer argument pour faire patienter ses créanciers, explique-t-il. Si les ressources sont comparables à celles de Chypre, qui a déclaré être en mesure de s’approvisionner en énergie pendant 150 ans, Athènes pourra à terme se libérer de la tutelle budgétaire.» À moins qu’un conflit de voisinage avec la Turquie ne retarde l’exploitation de ces réserves…
Au début des années 2000, la découverte de gisements à proximité de Chypre a ainsi passablement compliqué les relations entre Nicosie et Ankara qui, chacun de son côté, ont engagé des prospections séparées. Les réserves du champ revendiqué par Chypre, nommé Leviathan, pourraient dépasser 450 milliards de m³ de gaz, selon les découvertes de la société américaine Noble Energy. Une manne qui a récemment donné au gouvernement de Nicosie l’idée d’émettre des titres obligataires sur ses ressources naturelles, dans l’espoir de rembourser sa dette.
Mais voilà: la Turquie conteste ces exploitations et menace d’organiser des manœuvres militaires pour imposer sa présence. Comme Chypre avant elle, la Grèce devra se doter d’une zone économique exclusive (ZEE) pour explorer ses zones marines et sous-marines au sud-ouest de la mer Égée. En retard sur la quasi-totalité des pays du sud de l’Europe, qui ont délimité la leur depuis longtemps, Athènes n’a déposé sa demande aux Nations unies que le 20 février dernier. Or la Turquie voisine ne l’entend pas de cette oreille. Le 12 mars, Ankara a transmis à l’ONU ses propres revendications, qui entrent en conflit avec celles d’Athènes. Elle affirme notamment que les fonds marins du sud des îles grecques de Rhodes et Kastélorizo lui appartiennent, et n’a pas attendu pour y lancer ses propres explorations.
«Il y avait un accord mutuel entre la Turquie et la Grèce pour geler les recherches en mer Égée, afin d’éviter tout malaise. Mais cette fois, on frôle l’incident diplomatique. La Turquie conteste une fois de plus le plateau continental grec et, de facto, les frontières maritimes européennes», explique Spyros Rizopoulos, analyste politique. «C’est la raison pour laquelle il faut qu’Antonis Samaras soit vigilant, ajoute-t-il. Il doit changer le dogme de la politique étrangère du pays en comptant sur d’autres alliés que l’Union européenne, encore trop faible face à la Turquie, qui est très influente dans la région.» Comme nombre d’experts, Spyros Rizopoulos estime que la Grèce devrait à terme pouvoir convertir sa dette en obligations sur ses réserves d’hydrocarbures, en tenant compte de leur exploitation à long terme. Une bouffée d’oxygène, pour peu que le gouvernement hellène consente à mettre en péril ses relations avec ses voisins.
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La catastrophe de Fukushima au jour le jour
From http://www.acro.eu.org – April 22, 10:05 PM

Dimanche 21 avril :
• Nous en avions parlé le 22 mars dernier, TEPCo rechigne à payer une facture de 10,55 milliards de yens (81 millions d’euros) au ministère de l’environnement pour financer le coût de la décontamination car elle n’aurait aucune obligation légale à le faire !
Le bras de fer continue. Le ministère n’a pas mis de date limite et il n’y aura donc pas de pénalités de retard.
Si TEPCo ne paye pas, ce seront les contribuables qui payeront. Si TEPCo paye, ce seront les contribuables qui avanceront l’argent… et les consommateurs qui devront payer.
Le gouvernement a engagé 372,1 milliards de yens (2,9 milliards d’euros) en 2012 pour financer la décontamination. Pour 2013, ce sont 497,8 milliards de yens (3,8 milliards d’euros) qui devraient être dépensés. Mais il n’en facture qu’une petite partie à TEPCo et elle ne paye pas !
En novembre 2012, le gouvernement a envoyé une facture de 7,6 milliards de yens (58 millions d’euros) à TEPCo pour couvrir une partie des frais jusqu’à août 2012. Cette somme inclut 1,7 milliard de yens pour les zones spéciales près de la centrale, 2,4 milliards de yens de subventions aux autorités locales engagées dans la décontamination, 1,94 milliards de yens pour financer des recherches sur la décontamination des habitations et 960 millions en publicité sur ces actions. TEPCo n’a payé que la première somme de 1,7 milliard pour les zones spéciales près de la centrale.
En février 2013, le ministère a renvoyé une facture de rappel pour le reste et il a ajouté 7,3 milliards de yens pour la période qui va de septembre à novembre 2012. TEPCo ne devrait payer que 2,65 milliards sur cette nouvelle facture et refuse de payer les 4,65 milliards restants.
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Detroit se déclare en faillite
Le Temps Economie
La faillite est «la seule option», a déclaré le gouverneur de l’Etat du Michigan. La ville américaine, berceau historique de l’automobile, a accumulé une dette de 18,5 milliards de dollars. «Rien ne changera» pour les citoyens ordinaires, assure-t-on à Detroit
Detroit, renaître malgré tout (20.06.2013)
Même Eminem ou Clint Eastwood n’auront pas pu l’en empêcher. Considérée comme l’un des étendards de l’automobile triomphante au début du XXe siècle, Detroit est devenue jeudi la plus grande ville américaine à se déclarer en faillite, dernier acte en date de la lente agonie de «Motor City». Les deux stars américaines – toutes deux originaires de la ville – avaient tourné des spots télévisés à grand budget pour redonner un coup de fouet à Detroit. Cela n’aura pas suffi.
«Je prends cette décision difficile afin que les habitants de Detroit aient accès aux services publics les plus élémentaires et pour que Detroit reparte sur de solides bases financières, qui lui permettront de croître à l’avenir», a expliqué Rick Snyder, le gouverneur de l’Etat du Michigan, dans un communiqué. «Je sais que beaucoup verront dans cette action l’un des points les plus bas de l’histoire de la ville», a-t-il poursuivi, dans une lettre qui accompagnait l’acte déposé au tribunal des faillites de Detroit. L’agent engagé par la Ville pour gérer la faillite a assurer toutefois que «rien ne changerait» pour les citoyens ordinaires.
Mais, a ajouté le gouverneur républicain, c’est la «seule option pour s’attaquer à un problème qui n’a fait que s’amplifier ces 60 dernières années. La mise en faillite est l’unique solution qui permettra à Detroit de redevenir stable et viable.» La dette accumulée par Detroit est vertigineuse: 18,5 milliards de dollars.
Sous la protection de la cour, la Ville de Detroit va pouvoir arrêter de payer certaines dettes, est temporairement immunisée contre les poursuites judiciaires et peut faire appel à un juge pour annuler certains contrats, notamment avec les syndicats. «Ce sera un exemple pour d’autres gouvernements locaux dans le pays, a expliqué à l’agence financière Bloomberg Keith W. Mason, un avocat américain spécialiste des faillites. Comme un appel à agir plus vite.»
La ville qui a donné au monde la Ford Model T avait prévenu le mois dernier qu’elle serait obligée de faire défaut sur une partie de cette somme. En sautant le pas, Detroit devient la plus grande ville du pays à se mettre en faillite. Sollicitée par l’AFP, Amy Brundage, une porte-parole de la Maison-Blanche, a assuré que le président Obama et les membres de son équipe rapprochée «continuent à surveiller de près la situation à Detroit».
78 000 bâtiments à l’abandon
«Si les dirigeants sur le terrain au Michigan et les créanciers de la ville savent qu’ils doivent trouver une solution aux graves difficultés financières de Detroit, nous sommes engagés à poursuivre notre partenariat robuste avec Detroit au moment où elle œuvre à reprendre le dessus, à se revitaliser et à maintenir son rang parmi les villes américaines de premier plan», a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Le lent déclin économique et financier de Detroit est allé de pair avec une déchéance sociale, qui s’illustre dans l’exode de ses habitants: Detroit a perdu la moitié de sa population en 60 ans. On comptait encore 1,85 million d’habitants en 1950 contre quelque 700 000 aujourd’hui (plus ou moins la population que la ville comptait en 1910). Le taux de chômage y atteint 18%, soit deux fois plus que la moyenne américaine.
La ville offre un spectacle de désolation: 78 000 bâtiments sont à l’abandon. Le prix médian d’une maison est de 9000 dollars, et certaines habitations peuvent être acquises pour 100 dollars. Seul un tiers des ambulances fonctionnent, faute de moyens pour les entretenir. La municipalité n’est pas en mesure d’assurer l’éclairage public dans de nombreux quartiers et 40% des lampadaires sont en panne. Le taux de criminalité n’a jamais été aussi élevé en 40 ans et la police met en moyenne 58 minutes pour arriver lorsqu’elle est appelée, contre 11 minutes au niveau national.
Tenter de renégocier sa dette
Pour sortir de l’ornière, Rick Snyder avait mandaté un expert, Kevyn Orr, qui, de façon assez sobre, avait résumé les causes de cette crise en quelques points: «Une mauvaise gestion financière, une population en baisse, une érosion de la base fiscale pendant ces 45 dernières années.» De son côté, la chambre de commerce de la ville a salué la mise en faillite, la qualifiant de «décision courageuse».
Kevyn Orr s’attend à ce que la ville émerge de la banqueroute dès la fin de l’été ou à l’automne 2014. «Les services continueront de fonctionner, les chèques seront envoyés et les factures payés», a-t-il assuré. En outre, «rien ne va changer du point de vue des citoyens ordinaires».
Echaudés par le projet de Kevyn Orr, qui prévoyait de négocier avec les créanciers de la ville, des fonds de retraite auxquels Detroit devait 9 milliards de dollars ont lancé une procédure judiciaire pour empêcher toute coupe dans les retraites de leurs souscripteurs. Mais la mise en faillite met la procédure entre parenthèses. Prochaine étape: un juge devra désormais dire si Detroit peut se placer sous la protection de la loi sur les faillites, qui lui permet de renégocier sa dette.
Peu d’expérience
«Le plus gros défi est qu’il n’y a pas eu énormément de faillites de municipalités dans l’histoire […], on a donc peu d’expérience en la matière», a prévenu Douglas Bernstein, un avocat spécialisé dans les faillites, interrogé par l’AFP. Mais au-delà des aspects strictement juridiques et financiers de l’affaire, la faillite de Detroit reflète la chute de l’automobile, un pan entier de l’industrie américaine qui avait connu son essor au début du siècle dernier. Berceau des «Big Three» (Ford, Chrysler, General Motors), la ville a lié son destin à celui de la voiture, à tel point que des groupes de rock comme le MC5 («Motor City 5») ou une maison de disques, à l’instar de Motown (pour «Motor Town»), s’en sont inspirés à l’heure de se trouver un nom.
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L’humanité vit « à crédit » depuis ce mardi 20 août, selon une ONG
20.08.2013 22:13
Selon les calculs de l’ONG, en 2013, l’humanité a déjà consommé ce que produit la planète en un an. [Stefan Rampfel – Keystone]
Selon les calculs de l’ONG, en 2013, l’humanité a déjà consommé ce que produit la planète en un an. [Stefan Rampfel – Keystone]
Ce 20 août, soit 232 jours après le début de l’année, l’humanité a déjà consommé les ressources produites par la planète en un an, selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network.
« En seulement huit mois, l’humanité consomme la totalité du budget écologique annuel de la Terre », affirme sur son site internet l’ONG Global Footprint Network (GFN).
Ce mardi 20 août, « l’humanité a épuisé le budget écologique annuel de la planète. Pour le reste de l’année, notre consommation résultera en un déficit écologique croissant qui puisera dans les stocks de ressources naturelles », assure l’ONG.
Le calcul de GFN vise à créer un indicateur permettant de mesurer « l’écart entre ce que la nature peut régénérer et ce qui est requis pour alimenter l’activité humaine » en comparant la consommation aux ressources naturelles disponibles.
Une accélération du phénomène
Selon GFN, le premier dépassement a eu lieu en 1970. Depuis, la date s’est constamment rapprochée du début de l’année. Ainsi, en 1980, la date critique était arrivée le 8 novembre, en 1993 le 21 octobre et, en 2003, le 22 septembre.
« La tendance est claire: le jour du dépassement arrive chaque année un peu plus tôt », conclut EFG, pour qui « l’humanité vit au-dessus de ses moyens ».
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Fukushima : les négligences de Tepco révélées
Par Gabriel Gresillon et Yann Rousseau |
19/09 | 06:32 | mis à jour à 19:35 |
Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, avait volontairement négligé la gestion des eaux contaminées dès le mois de mai 2011, pour des raisons financières et boursières. Le gouvernement de l’époque aurait avalisé la situation.

Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, a volontairement négligé la gestion des eaux contaminées du site dès le mois de mai 2011 – AFP
En mai 2011, deux mois après la destruction par un tsunami de 4 réacteurs de la centrale de Fukushima, les ingénieurs de Tepco, l’opérateur, ont réalisé que d’énormes quantités d’eau souterraine pénétraient dans les sous-sols des bâtiments et créaient une dangereuse accumulation de liquides radioactifs. Malgré une confirmation de cette analyse par des experts américains, Tepco a sciemment décidé de ne pas lancer le chantier nécessaire à l’endiguement de ces eaux de peur d’engager de nouvelles dépenses qui auraient effrayé ses investisseurs.
En révélant cette information, deux anciens membres de l’administration au pouvoir au Japon lors de la catastrophe ont expliqué que Tepco leur avait indiqué qu’il comptait repousser à plus tard la construction d’une enceinte souterraine imperméable autour de la centrale, dont le coût était estimé à 100 milliards de yens (1 milliard de dollars). « Si nous incluons maintenant ce coût de construction à nos comptes, le marché considérera que nous sommes menacés par la faillite », avait alors précisé un cadre de l’entreprise à Banri Kaieda, le ministre de l’Industrie de l’époque, et à Sumio Mabuchi, qui servait de conseiller spécial à l’ex-Premier ministre Naoto Kan.
Promesse non tenue
Promettant d’enclencher ces travaux plus tard, Tepco aurait, en échange, demandé au gouvernement de rester vague sur ces problèmes d’eau contaminée. Une consigne à laquelle le pouvoir politique a obéi. « Mais Tepco n’a ensuite pas tenu sa promesse », a regretté Sumio Mabuchi. Deux ans et demi plus tard, l’accumulation de 330.000 tonnes d’eau radioactive s’est imposée comme un problème majeur. Voulant mettre en scène la fermeté de Tokyo sur ce dossier, le Premier ministre, Shinzo Abe, a passé, ce jeudi, trois heures sur le site et s’est longuement fait expliquer l’avancée des travaux de sauvetage.
A l’issue de sa visite, il a demandé, pour la énième fois, à Tepco de régler « le problème de fuites d’eau » contaminée et de « fixer un calendrier ». Il a aussi appelé le groupe à démanteler les tranches 5 et 6 de la centrale, qui avaient été épargnées par la catastrophe. Poliment, Naomi Hirose, le président de Tepco, lui a répondu qu’il étudierait cette idée à la fin de l’année.
A voir, l’interview croisée entre Shinzo Abe et un porte-parole de Tepco
EN ASIE AUSSI CETTE NUIT…
La stratégie du yen faible fait exploser le déficit commercial japonais
En orchestrant avec l’aide de la Banque centrale du Japon une spectaculaire baisse du yen, les autorités japonaises espéraient alimenter une hausse des exportations qui aurait soutenu leur stratégie de relance de l’activité dans le pays. Mais ce rebond des commandes étrangères reste fragile et le yen faible a déjà considérablement renchéri les importations de matières premières de l’archipel. Si le pays n’a pas augmenté, en volumes sur un an, ses achats d’énergie fossile à l’étranger, ses importations de cargaisons de gaz naturel, de pétrole ou de charbon qu’il utilise dans ses centrales thermiques, lui ont coûté 18% plus cher qu’il y a un an. Au total, au mois d’août, les importations nippones ont progressé en valeur de 16% par rapport à août 2012. Les progrès des exportations étant moins dynamiques, le déficit commercial du pays a bondi de 25%, en glissement annuel, à 960 milliards de yens (7,4 milliards d’euros).
Enquête anti-corruption : un fournisseur de Petrochina dans la tourmente
Le groupe chinois Wison Engineering, spécialisé dans l’ingénierie pétrochimique, a annoncé ce matin que les autorités chinoises avaient saisi sa comptabilité, et temporairement gelé un certain nombre de ses comptes en banque. Une affaire qui illustre l’ampleur que prend progressivement l’enquête autour du géant pétrolier chinois, Petrochina, dont quatre cadres dirigeants, ainsi qu’un ancien président, font l’objet d’investigations depuis quelques semaines. Wison, le plus gros sous-traitant privé chinois dans cette industrie, est en effet connu pour dépendre très largement de Petrochina. Le groupe a annoncé, par ailleurs, être sans nouvelle de son président et fondateur, Hua Bangsong, qui avait dit coopérer avec les autorités chinoises. Les actions de Wison, qui s’étaient effondrées de 30% dès le début de l’enquête sur Petrochina, sont suspendues de cotation à Hong Kong depuis le début du mois.
Pollution : Pékin brandit la menace de la honte auprès des gouvernements locaux
Un vice-Premier ministre chinois, Zhang Gaoli, a annoncé hier soir que Pékin allait désormais publier, tous les mois, une liste des dix villes les plus polluées du pays – de même qu’une autre sur laquelle figureront les dix villes les plus propres. « Les gouvernements locaux doivent accepter leur responsabilité en matière de qualité de l’air », a justifié Zhang Gaoli. Cette annonce est symptomatique de la volonté, au plus haut de l’Etat chinois, de changer de stratégie pour s’attaquer au fléau de la pollution. Jusqu’à présent, la qualité de l’air faisait théoriquement partie des critères sur lesquels étaient jugés les cadres locaux du Parti Communiste, et elle était censée avoir une influence sur leur évolution de carrière. Mais comme l’a établi, il y a quelques mois, une étude de l’Université nationale de Singapour, ce n’était absolument pas le cas. Au contraire, il apparaît que ce sont encore les responsables locaux qui ont mis l’accent exclusivement sur la croissance économique qui ont connu, à ce stade, des progressions de carrières rapides. Devant l’inertie de ce système, Pékin a donc opté pour une méthode très atypique dans le paysage chinois : utiliser l’opinion publique pour contraindre les agglomérations à s’attaquer enfin au problème.
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Un regain de tension pourrait prolonger la crise budgétaire américaine
13.10.2013 10:19
Si aucun accord ne devait être trouvé d’ici le 17 octobre, les Etats-Unis pourrait faire défaut sur leur dette. [AP Photo/ Evan Vucci – Keystone]
Si aucun accord ne devait être trouvé d’ici le 17 octobre, les Etats-Unis pourrait faire défaut sur leur dette. [AP Photo/ Evan Vucci – Keystone]
L’espoir de voir émerger une solution à la crise budgétaire aux Etats-Unis s’est réduit samedi en l’absence d’un terrain d’entente entre le président Barack Obama et les républicains.
Alors que les Etats-Unis risquent un défaut de paiement à partir du 17 octobre si le Congrès n’autorise pas le relèvement du plafond de la dette, un regain de tension entre républicains et démocrates risque de prolonger la crise budgétaire américaine.
« Je suis déçu que le président ait rejeté l’offre que nous avons mise sur la table », a déclaré Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre. Une assertion qui tranchait avec les propos rassurants des derniers jours, quand chaque camp assurait que les « discussions » continuaient.
Regards tournés vers le Sénat
La Maison Blanche n’a pas commenté ces accusations d’intransigeance, mais a regretté le rejet d’une mesure au Sénat qui aurait permis à l’Etat fédéral de continuer à emprunter jusqu’à la fin de l’année 2014, et donc d’écarter le risque d’un défaut de paiement inédit.
Après le constat d’une impasse à la Chambre des représentants, les regards se sont tournés samedi vers le Sénat. Mais selon Harry Reid, chef de file des démocrates, les contacts y sont seulement « très préliminaires ».
agences/mre
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