~L’Arche d’Alliance, au Choeur des Sens~

4 septembre 2012 § 114 Commentaires

                                    
          La Saison était Belle , Au Temps l’Automne s’en Vient ,
            Renouer en Flore ses Liens , Cueillir Sept Etincelles ,
        Là Haut sur la Passerelle , Glânent Auprès des Anciens ,
       Ceux Valant moins que Rien , En Regards des Nouvelles .
                                                         ~
                                                         
                Entre Sierre & Zinal , l’Une est en son Domaine ,
Ses Pierres demeurent pérennes, telles des Gardiennes du Graal 
         Au Chemin des Etoiles , bien des Planètes s’enchaînent ,
          Dans l’Ombre de ses Reines , Flâne le Dormeur du Val .
                                                         ~
                                                       
              Sa Cour est Luxuriante , Faite de Rois de la Forêt ,
     Leurs Branches Aiment à Saluer , Toutes Visions Différentes ,
             Parlant d’une Âme Vivante , Sous l’Ecorce Eclairée ,
             L’Esprit entend d’Orée , Une Raison qui l’Enchante .
                                                            ~
 
             En Lumière de la Source , Arpenter ses Chemins ,
             Porte l’Eté vers sa Faim , Au Menu des Cinq Sens ,
         Comme Repères en Ressources , Un Filet d’Hors Alpin ,
          Sous l’Arbre Lyre se teint , d’une Note en Résonance .
                                                         ~
 
       Une Fois Franchit le Gué , le Monde Perd Connaissances ,
           Pour une Seconde Naissance , en Lisière des Reflets ,
     L’Onde Poursuit sa Pensée , au Choeur Même de l’Alliance ,
     Si Chère en est l’Essence , au Cours d’une Marche à Pieds .
                                                         ~
 
          La Frontière entre Lignes , Sous l’Oeil d’un Noble Ent ,
             Se Dessine par un Fil , aussi Fragile qu’un Vers ,
    Si Fortes soient nos Racines , Le Seuil reste Hors d’Atteintes ,
      Pour Quiconque Loin de la Ville , regrette son Atmosphère .
                                                         ~
 
              La Présence Légendaire , d’un Aïeul sous le Vent ,
           Valait de mon Vivant , une Rencontre sur ses Terres ,
           L’Empreinte de l’Aurifère , La Marque de ses Géants ,
     Provient Naturellement , De Nombreuses Soeurs dans l’Aire .
                                                         ~
 
                 Celui ci dans son Cercle , Cultivait son Jardin ,
            Son Réseau Souterrain , s’ancrait Loin à la Ronde ,
     Les Fleurs sous son Couvercle , sans Manger dans sa Main ,
    S’Epanouissaient Enfin , sans Craindre un Coup de Fronde .
                                                         ~
                                                         
                De ce Moment Hors Pair , A la Lueur des Fées ,
             L’Instant lui fut Gravé , Entre Deux Hémisphères ,
               Là Où se Loge l’Inné , Près de la Grise Matière ,
       Dans l’Arche venant de Mère , En Voûte se Forge la Clef .
                                                          ~
 
                    A l’Ecoute Nécessaire , Au Delà des Sentiers , 
              D’Âme Nature sait Allier , L’Etrange à son Mystère ,
    Ces Belles Hors du Désert , Fleurissent en Nombres Premiers ,
             Pour Être Franc du Collier , Heureux va le Solitaire .
                                                           ~
 
                  Son Totem Végétal , Tout un Symbole en Foi ,
                   Vit des Oboles de Soie , Simple Don Minéral ,
            Naître Homme ou Animal , chacun dépose sa Croix ,
               A la Croisée d’une Voie , Où l’Ensemble est l’Egal .
                                                         ~
 
        De Ce Jardin d’Hauteurs , Les Graines aux Vents Semées ,
           Frêles Echos sont Portées , s’en Allant Dire Ailleurs ,
         Citant Mémoires du Choeur , Cette Histoire Murmurée ,
         L’ Anneau de Communauté , Dehors les Murs se Meurt .
                                                         ~
 
          Les Pierres de l’Une au Sol ,Guident le Son de mes Pas ,
         La Vie nous Tend ses Bras , d’Aiguilles Luit sa Boussole ,
                Du Nord file son Ecole , Baliser ma Claire~Voie ,
             Tissant une Nef sous Bois , Hors Saison d’Auréoles .
                                                         ~
 
             Le Sentier se Prolonge , A Flanc de Douces Collines ,
               Dans ce Val d’Anniviers , Eden aux Mille Mélèzes ,
                La Lumière y Sublime , L’Univers d’Hôte Songes ,
                    Soulignant sa Génèse , Bien Avant l’Arrivée .
                                                         ~

NéO~

                                                        

~Veiné d’Hors , l’Erable naît Sycomore~

4 septembre 2011 § 314 Commentaires

     
                                                        ~            
 Au Grand Cœur de l’Été ,
Treize Reflets nés d’hauteurs ,
 Emportent l’Hôte voir Ailleurs ,
d’Outre~Rives Vers d’Orées ,
 Faire Détours en Sentiers ,
dans une Ronde d’Âmes Sœurs ,
 Suivant l’Onde sur l’à Fleur ,
pour un Jour s’éveiller.
                                                        ~
 De Vieilles Légendes dorment en Lac Noir,
l’Histoire se Conte au Fil des Ans ,
 Toute la Magie Dore au Couchant ,
Ici les Pierres attendent le Soir ,
Des cernes de l’Une à l’Hors regard ,
sur l’écorce même de son Vivant ,
 Quand l’Une & l’Hôte scellent le Temps ,
à leur rencontre renaît l’Espoir.
                                                        ~
 En Veines érables gardiennes des Cimes ,
se Tisse l’Infime des Liens d’Hier ,
 Huit Pierres d’étoiles au Pied de Pairs,
attendent sous Vent entre les Lignes ,
Cet étranger leurs faisant Signes ,
sachant l’Essence d’Être éphémère ,
 Pour les Enfants d’une Même Mère ,
d’Hors Vénérables se Montrent Dignes .
                                                        ~
 La Soie de l’Une laisse entrevoir ,
à même l’écorce un Hôte point de Vue ,
 Au Travers de sa Fibre ,
vibre un Beau Sycomore ,
 D’une étoffe née d’échange ,
bien sous Vents mise à Nue ,
 Dans un Antre aperçu ,
dame se Lit sans Efforts .
                                                        ~
 D’un Autre Coté en Face d’une Onde ,
au Vert Miroir de ses Reflets ,
 Son Corps ouvert est Lande Déliée ,
un Chant des ères où Veines Abondent,
 Du Temps de l’Une en ses Racines ,
la Sève remonte vers son Sommet ,
 A l’Hors l’érable s’en Vient Relier ,
Par sa Nature l’entre~deux Mondes.
                                                        ~   
 Depuis Longtemps il veille en Ronde ,
sur le Passage l’Arbre est le Guide ,
 De Main de Mère mais non Séïde ,
l’Enfant de l’Une naît Orphelin ,
 Coupé du Lien envers l’Ancien ,
rien de Nouveau en Regard Vide ,
 Un Monde of Course a Voie Rapide ,
les Corps passant le voit en Vain.
                                                        ~ 
 Auprès des Pierres en son Royaume ,
roi Sycomore songe en Lisière ,
 Dans la Montagne l’Arbre est Frontière ,
pour Traverser demande Paume ,
 L’esprit s’avance sous Frondaisons ,
laisse l’irraison dans sa Chaumière ,
 L’érable à l’Hors fait Sien son Frère ,
de par Alliance Lien des Saisons .
                                                        ~
 Son Cor Résonne en l’Uni~Vers ,
aux Lignes d’Hors d’un Livre Ouvert ,
 A l’étranger venant Chercher ,
des Graines de Mère dans son Sillon ,
Tournent les Pages d’Hivers Passés ,
les Veines Alternent pures émotions.
 L’écorce se plie sous les Saisons ,
Tant sa Raison entre en Matières .
                                                        ~
 Son Beau Visage en la Lumière ,
cerné d’une Vaste Couronne de Mousses ,
 Prend Formes d’un Sage vivant de Source ,
baigne au Présent dans l’Aurifère ,
 D’Hors sa crinière s’élance au ciel ,
ses Feuilles le ceigne de mille Ressources ,
 A Mon Regard sous la Grande Ourse ,
l’érable est Marche sur l’haut en l’ère.
                                                        ~
 En Magicien d’une branche du Temps ,
un Monde dormait dans son Entière
 Grand Sycomore offrait le Lien ,
l’Ancien Partage venant des Songes ,
Venant d’Avant où l’Âme Longe ,
abritait l’Arche d’une Verte Alliance ,
 Sous couvert d’un cinquième sens ,
quatre en racines parlaient aux pierres.
                                                  
  D‘une Lumière d’Hors au cœur d’érable ,
  Reflète l’Espace , Rêvent d’Unis Verts ,
  Source des Vies en l’Aurifère ,
  Le Chœur des Arbres Songe l’Immuable ,
  Donne sa Mesure à l’Onde de Mère 
                                                        ~
 Au Loin s’étend à Perte de Vues ,
un Haut Domaine riche en Essences ,
 Des frères de plaines font Preuves en Sort ,
d’une résilience Hors du Commun ,
 Ainsi Reliés d’accords au Clair ,
l’Aubier aux Vents fait Résistance ,
 Oppose la Cerne au Fil du Temps ,
son Duramen en Sève est Mues.
                                                        ~ 
Auprès d’érables au Cœur Fendu ,
les doigts de l’Une sont Féeriques ,
Aux Courbes Denses l’Essence lyrique ,
les Formes s’enveloppent sous le Feuillu ,
Chaque Sycomore doit son Salut ,
à la Portée du Lien Unique ,
Entre l’esprit d’une terre Mythique ,
et la Mémoire des Premiers Venus.
                                                        ~         
 A Fleur des Arbres Sages ,
bien des Visages sommeillent en Lignes ,
 Veillant parfois entre les Âges ,
à parler d’Hors dans la Substance ,
 Vivre d’égards au Chœur du Bois ,
c’est Rendre hommage de par le Signe
 Juste à Claire Voix dans son Sillage ,
vivre en Chemin avec l’Essence.
~
NéO~
 

~L’étranger, dans la Vallée des Hêtres~

21 mai 2011 § 377 Commentaires

                                                          ~      
J‘avais Trouvé un vieux Chemin , une autre Façon d’aller envers ,
Un Beau Gardien dans la Lumière , une Belle Histoire Parlant d’Anciens ,
La Plaine au Loin était sans Fin , à ma mémoire un Découvert ,
Ici les Ombres donnaient l’Entière , Toute la Mesure d’une Onde de Bien.
                                                          ~
Le Temps filait comme suspendu , les Heures Perdues n’ayant pas Prise ,
Hors le Gogant parfois se brise , quatre flèches en vue Pointaient le Ciel 
Sur le Coté une Grande Souche Nue , sa Ligne en Flore la lumière Grise ,
Autant de Signes étaient de mise , Vestiges de Mère aux Sept Merveilles.
                                                          ~ 
~Haut au Col de l’Aiguillon , un Monde à Part nous tend les Bras .
C’est en secondes qu’une Vie s’étend , à même Printemps de sensations ,
Une Mère Passion a Corps d’éclats , Quand le Vivant s’en vient aux Bois ,
Donner Visages aux Cœurs des Rois , Conter Pas Sage sous Frondaisons.
                                                           ~
Le champs de Mai vire au couvert , riche par essence d’une lignée basse ,
Sur l’Herbe danse en soi la grâce , la belle du jour joute en Prés Verts ,
Parfum d’amour sous l’Arbre ouvert , la belle couleur signe en préface ,
Le grand Livre reflétant l’audace , Où la fleur même s’entiche du Vers.
                                                           ~
Noble est le Roi siégeant en Cours , Marqué à Vie du Sceau d’empreinte
Le jour au vent file hors d’atteinte , sur son Royaume au pied de la Tour 
Mon Maître Maux d’aucun secours , Révèle en l’hêtre aucune Crainte , 
A Fleur d’écorce le son d’une Plainte , jamais ne vient au Troubadour .
                                                          ~
Ici le Gris parle aux beau Vert , Feuilles ont l’Avis de Fil en Aiguilles ,
En réseau Mère une Onde y Brille ,Tissant Faisceaux à la Lumière ,
L’Arbre est Savoirs en la matière , l’élémentaire d’une Grande Famille ,
Aux Branches du Temps l’Arche y distille , son élixir en âge de Faire.
                                                          ~  
Déjà l’espèce se fait plus Rare , Une Peaux de chagrin du Premier Songe
Aux Oripeaux Glanés en Vain , Tout Gogant porte son Regard ,
Vers le Monarque ou bien le Tsar , dont les cernes au delà s’allongent ,
Ici les Hommes ont pris en main , la reconquête des bois sans Gloire .
                                                          ~
Sous vents je croise sans le vouloir , de hauts Anciens aux lignes d’orées ,
C’est Par Estime envers les Fées , un don de soie Hors des Couloirs ,
A la Lisière de ma mémoire , l’Histoire fait Lien le long d’Années ,
Pour mettre en formes l’Effet , un Monde qui rime est plein d’Espoirs.
                                                          ~
Deux mains ouvertes portant le ciel , dix doigts ornant divin feuillage 
Un Haut Feuillet lors du voyage , en chemin s’ouvrait vers l’Essentiel ,
Laissant par Hêtre en songe d’éveil , autant de reflets pour un pas Sage 
La Vie est faite de Métissages , ça voir c’est naître d’un long sommeil.
                                                          ~
Trois Patriarches Parlaient d’antan , de Liens tissés à la Lumière ,
Ces Vieux Enfants d’une Même Mère , Savaient en rien être Différents ,
Hors l’Amitié en Bon Vivant , relie l’aimant aux Hêtres Chers ,
Du Bien de Naître pour l’Uni Vers , la Branche des Toiles au firmament.
                                                          ~ 
Six Frères d’hier vivaient ensemble , Alliance Passé au loin des Hommes ,
A Vivre Ainsi Hors du Royaume , Leur voie semblait être un brin folle ,
Par Foi sans mal le Sage s’isole , Loin des versets ou bien des psaumes ,
De Mêmes Racines au fond Rassemblent , tout les élèves faisant école .
                                                         ~
Ce chef d’orchestre en Hors apporte , entre ses Bras l’accord du Temps ,
Par sa Mesure en lents Mouvements , une Harmonie non langue Morte 
En Faisant Corps il ouvre en sorte , une brèche au cœur de l’itinérant , 
Mon âme ne saurait faire semblant , d’y voir au delà une essence Forte 
                                                          ~
Juste éveillé je vois la scène, l’Arbre me semble Hêtre un vrai Semblable.
Ses traits tirés à même l’écorce , la marque Mère de ceux de veines ,
Comme à son Âge sincère étrenne , du vif argent bien Vénérable ,
A l’immuable procure la force , d’une vie au vent face à ses Peines.
                                                          ~
Sous vents à torts lame du bûcheron , tranche dans le vif loin du sujet ,
Leurs Résilience vient couronner , l’envie de vivre pour le bon ,
La sève ici coule à Foison , nourrissant le Roi décapité ,
Sa Souche porteuse illuminée , Projette en Hors ses Nourrissons .
                                                          ~
Cette Foi au Nord m’ouvre la porte , vers des Contrées Imaginaires ,
Ici le Temps coule Légendaire , sa Vieille Magie suit les cohortes ,
Trouvant repos dans le grand Air , pour sans manière refaire en Sorte ,
Un Monde acteur où l’idée Forte , serait en âge d’aimer ses pairs.
                                                          ~
Hors le creuset d’une autre Vallée , Métamorphose son Monde Vivant ,
L’écorce Bossue s’incline au Flanc , la Robe de Bois se Voûte Tachetée ,
Tout Corps Moussu devient léger , abrite mille Rêves venu d’Antan ,
La Sève en Lyre rejoue le Chant , Au Pied des Géants Oubliés .
                                                          ~
Son Œil vaillant a l’Avis Dur , sur les Voyages outre Passés ,
A même le Champ des Oubliés , se dressent l’élan d’antiques statures ,
Sous leurs Regards cette aventure , mélange rouages & Sablier ,
Trop de grain de sable ont mal tourné , délaissant l’Onde Mère Nature.
                                                          ~
A Corps Noueux l’essence est Belle , tel le Tourment des écritures ,
Chaque ligne portée nous Préfigurent , Ombres & Nuances de sa Lignée ,
Sous vents les Arbres jamais Taillé , offrent un bestiaire à mon Regard ,
Autant de vies à mon Histoire , la voie des Anges dans cette Vallée .
                                                          ~
A Fleur du Ciel je vais Serein , la marche en Flore poursuit son Jour ,
Aux dessous liés ma course d’Amour , en main de l’hôte sont verts satins 
La Ronde Aînée dénoue le chemin , S‘enivre dès lors du Troubadour
Les Fleurs de l’Âme cernent la Tour , d’un Jardin faune aux bancs divins .
                                                          ~   
Etrange est l’Homme prédestiné , marchant en la Vallée des Hêtres ,
L’Esprit d’ailleurs croit le connaître , d’Âme vagabonde le long d’années 
Au fil du lien sur les sentiers , Ses Rêves au loin vont Disparaître ,
Il en demeure une Muse où lettres , donnent au dragon un Haut Parler .
                                                          ~
L’hêtre tient mon cœur entre ses cernes , il noue les autres à son reflet 
Sa voix m’est claire juste à portée , son Timbre d’hors non balivernes ,
L’ancienne le forme sans mise en scène , de toute manière à discerner ,
Le Faux du vrai venant croiser , sa Voûte à l’Onde belle & pérenne . 
                                                          ~
Ancrés au Sol depuis l’enfant , s’ouvrait une Arche sous le Couvert ,
Huit piliers d’hors sont ponts de pierres , ô fiers gardiens de mon néant
Noueux vos liens avec les vents , s’accordent au fil d’un Bain en Mère ,
Au delà du savoir vivre à Terre , l’Hêtre y resserre les vrais courants .
                                                            ~
Mon pèlerinage en Val des Hêtres , à fait naître mille échos d’écorces ,
Cette Onde à part puisant sa Force , dans le Fait Hors de se connaître ,
Au Fil d’une foi fît disparaître , mes illusions sans faire entorse ,
L’étranger y fût à la Noce , sa muse fragile changea peut être .
                                                         ~
L’été s’approche au long de roches , le Corps de l’Hôte s’évade aux cimes ,
La pierre m’appelle et puis s’arrime , de mes Racines je me sens proche ,
Le temps d’une pause naguère fantoche , va de hauteur en lunes claires ,
Ma source en rêve depuis l’hiver , l’écoute ma foi demeure bonne pioche ,
   Dans l’Onde Vallée dort l’Aurifère , j’irais Ailleurs servir l’Alliance ,
Les Mois à venir seront moins Denses , pour les Reflets de l’enchanteur.
~
NéO~

~Coeur de Printemps, à chant de Fleur~

1 mai 2011 § 288 Commentaires

                                                        ~
Quand vient le temps d’être au touchant , écrire ainsi le crin de l’Onde ,
Rêver donne corps de par le monde , aux arbres tissant à fleur des toiles 
Ils sèment loin Au delà des Vents , d’autres Racines où l’hors Abonde ,
Mille signes liant envers la ronde , cœur de printemps & quête du Graal 
                                                        ~
Auprès des Frères l’élève poursuit , de vastes études par fin d’éveil ,
Les bois du lieu ont son Oreille , une voix en Hors au fil des nuits ,
Le chœur en l’onde parle de magie , d’écorces sortant d’un long sommeil 
Servant l’alliance dès leurs réveils , Au renouveau du chant de la Vie .
                                                        ~
En Flore mon chemin croise Avril , ses Fleurs songeant déjà à Mai .
Il y a dans l’air comme un bouquet , dont la senteur ma foi subtile ,
Donne au reflet sa touche Fragile , le Temps ayant tiré un Trait ,
Là où le froid dort en Retrait , l’Une se déploie ailleurs qu’enVilles.
                                                        ~
Commence à fleur une neuve saison , la Source afflux lentement d’hier ,
A perte de Vue l’Âme nourricière , entame la danse du Vert Dragon ,
Son Univers en soi Profond , en Liens inonde de sa Lumière ,
Les Êtres vivants au Sein de Mère , la Quintessence même de son Don .
                                                       ~
A voir l’Essence dans sa Forêt , se transformer à mon regard,
Ma différence provient d’Histoires , Puisées au long de ces Années ,
La Magie Mère m’étant Conté , par d’Hauts Porteurs de son Savoir ,
Le Geste Affleure à ma Mémoire , l’étrange d’ailleurs le fait remonter .
                                                       ~
Sondant le cours de ce Printemps , Il y a Matières au Cœur d’une Ronde
Pour faire un Pont entre deux Mondes , je l’envisage en l’élément ,
Ces Terres d’Orées naturellement , sont sur le Seuil en bien fécondes ,
Pour arrimer ma portée d’Onde , avant de traverser le Néant .
                                                        ~
Gardant un Œil sur la Lumière , chaque petite chose trouve en décor ,
Une raison d’être en terre du Nord , tels ces Crocus nés éphémères ,
La vie semée sur tapis Vert , fait preuve d’Astuce au fil du Sort ,
Sans dévoiler la paix des Morts , l’Alliance peut être Clef Salutaire .
                                                        ~
Elle se résume entre Hémisphères , sous la Forme d’un Divin Visage ,
Prenant les Traits dans mon Sillage , de Créatures élémentaires ,
Celles ci au cœur de la Matière , apportent une Âme au coquillage ,
Le vide s’éloigne par assemblages , de sages visions forment l’âge de faire
                                                        ~
Des myriades d’Une y fleurent l’éther , être au Parfum d’Hors subodore ,
Prendre connaissance depuis l’Aurore , des liens inhérents en Lumière ,
Car la Tour blanche le juste éclaire , l’Ombre demeurant par métaphore 
Une Alliée sûre jetant à torts , ses Fleurs au Pied du Belvédère .
                                                        ~
Sous voûte les muses songeant en vers , le font par des chemins de Prose
A l’origine la faim sert cause , d’une perception toute légendaire 
Ce savoir flair n’est point Mystère , Sept sens en Au Delà reposent ,
Sur un Tissu où rien n’est Rose , mais l’étoffe riche en Liens Divers .
                                                        ~
Ceignant l’écorce en un éclair , Parfois la Foudre fait parler d’Elle
Redessinant pour l’essentiel , la silhouette même de ses Enfants ,
Face aux neuf inconnues du temps , la Mémoire des Lieux sonde le Ciel ,
Une quête en soie est elle Réelle ? , sans se replier sous l’Arc boutant .
                                                        ~
Sous le couvert de bras puissants , se noue l’arceau d’une force Entière ,
Elevé au Vent sa Nature Sert , Hors la Lumière tout Lien Vivant. ,
L’Aïeul à Terre nommé Gogant , en doux Géant Hors Reste Ouvert ,
Lié au Sol ce Solitaire , Partage en veines l’enracinement .
                                                        ~
Ce Choix incombe au demeurant , Aux Arbres ayant l’essence du Cerf
A mon regard ce Roi Hors Pair , prend sous mes Yeux l’aspect troublant
D’un Bel Esprit gardien du Temps , Là où les êtres du Primaire ,
Voyaient ce Monde à la Lisière , Peuplé de Demi Dieux d’Antan .
                                                        ~
sur la marche d’anciens géants , quand le Chemin est fait de pierres ,
Ma vie en Hors offre en repères , pour un cinquième quatre éléments 
Le grand Air y souffle patiemment , bribes & Murmures dans le désert
Il suffit d’ouvrir nos œillères , le monde Moderne est Aveuglant.
                                                        ~
En Renaissance depuis l’Hiver , La Terre lentement Révèle Vaillant,
La Neige est Loin de son couchant , le Froid subsiste en l’atmosphère ,
Sur les hauteurs l’onde énumère , Les choses à faire de son vivant ,
Pour préserver l’environnement , au main de l’homme à l’effet de serres
                                                        ~
Au Diapason le son du Cor , entame les Notes de l’Ami Pan ,
Sous les Nuages depuis Longtemps , Un Astre Joue avec nos Corps ,
Dévoilant nombre de Boutons d’Ors , à la Lisière d’émerveillements ,
Ma Lyre y lie par attachements , les vers ténus d’une Fibre à Flore .
    ~
    NéO~

~En Hors Saison , Brumes d’un Vallon~

1 avril 2011 § 398 Commentaires

 
Dès les Premières Lueurs de l’Aube , l’haut val recueille mon attention ,
Un monde en soi s’ouvre vers Sion , mes Veines y luisent à fleur d’adobe 
Pour en saisir l’Onde par Chemins , Où le Printemps se cherche en Corps 
Ce Lieu vivant accueille en Flore , Hors la Lumière mon Cœur d’Humain.
    ~ 
Ma nature mère au fil du Lien , cherche hors les murs sa rime en for ,
Le dire sous vers par Métaphores , combien ma muse assume n’est rien ,
Le Fait de côtoyer l’Ancien , sonne juste au long au delà du Nord .
Hors Saison d’un Hiver à Bord , dans les Brumes d’un Vallon Sylvin .
                                                        
Une Foi demeure près de ces Terres , où Solitaire la trouve en l’onde ,
la Magie blanche est à pied d’œuvre , Ici sommeillent Esprits d’Hier,
Leurs énergies d’élémentaires , dans les lignes même de ce bas monde
Donnent pour la Source à la manœuvre . Qis d’Harmonies en l’univers.
 
Les yeux mi-clos certains somnolent , les rêves d’un Arbre sont d’origine
Profonde est l’âme de sœur racine , la voie des songes reste un saint bol 
Toute quête donne lieu en Paraboles , à puiser Hors la clef d’Estime ,
Celle ci s’élève et puis s’arrime , Autour de marches en droits du Sol .
 
De vieux sentiers courent la Montagne , emplis d’échos au gré des Cimes 
L’arbre en pilier renoue l’abîme , garde les cieux quand l’onde s’éloigne ,
Tout ces ancêtres honorent mémoire , le cycle sans fin à l’ombre prime 
Hors le Savoir n’est point un crime , le Préserver reste notre Devoir .
 
Quand le Printemps visite la terre , le chant des Fleurs va rayonnant 
Le Mauve nuance sans colorants , la belle Venue de dame Lumière ,
L’oripeau tisse à sa Bannière , une Fauve Crinière et Hurle aux Vents ,
« Voici en fin venu le Temps , des champs fleuris de primevères . »
                 
 Les hauts vestiges du bon vivant , sont fait à vie d’une noble matière
 Hors nous ne sommes que poussières , en regard du cours de vos ans ,
 Pour l’infime ici Opérant , ci~gît en vous l’écorce mère ,
 Ô Derniers liens de nos Grands Pairs , Résistez à tout hors du Temps ,
 Même le cœur sourd de nos enfants , a grand besoin demain d’hivers ,
 Pour revivre un jour l’atmosphère , d’une rencontre aux voix d’antan .
                                                      
Auprès des miens se trouve le calme , une sage raison d’aller aux bois ,
Sérénité en source de Joie , la Plénitude mon salut de l’âme ,
Dans le silence se trouve sésame , la clef en Hors ouvrant la Voie ,
Sain est l’esprit dont l’onde fait loi , son souffle qi discerne la Trame .
 
Sur les flancs gris de Balavaud , c’est l’hors du Songe pour les Mélèzes ,
Au Sortir des Frimas la Sève , dans l’Aubier tendre glisse ses mots ,
Le voile se lève à fleur de peau , les maux d’hivers en fin se taisent ,
Laissant pour trois saisons la chaise , aux lueurs d’hors du Chant Trio .
   
Les Couleurs d’Halos en présences , en perçant à jour les Aiguilles ,
Se mélangent à la feuille brindille , donnant corps aux mots par alliance 
Au Sein du sol nul différences , la Vie nourrit aux Tours ses Filles,
Le Géant ouvrant l’œil distille , sur le seuil riche d’autres Naissances ,
Bribes de mémoires en connaissances , formule ces vœux à cette famille ,
En flore les liens de lumière brillent . en Lieu et place de seconde chance.
 
Il faut du Temps à l’évidence , pour se rendre compte par foi combien ,
Le Lien affleure auprès d’Anciens , dont le quotidien offre la nuance ,
Rien naît facile au fil des Sens , subtile est la voûte en Chemins ,
Taillant des clefs dans le Sylvin , pour nous dévoiler sa Présence .
 
Ciselés autour de sa Silhouette , deux visages d’hors cernent ce jour ,
Où dans les pas d’un libre cours , mes yeux croisèrent l’idée en Tête ,
La Magie veille au long d’une Quête , sur le serment du troubadour ,
Celui ci chantera à sa Tour , « Ton Arbre de Vie éloigne la Bête .
    ~
Ma lyre a su puiser en lettres , les mots venant à son secours ,
Ce monde ressent en cor l’amour , même si la haine au vent me guette 
A ta couronne je puis promettre , veiller au sceau même le cœur lourd 
Roi dans la brume je ferais tout pour, de mon vivant mieux te connaître 
 
Hors sur la Cime les Esprits Veillent , A préserver l’âme de ces Lieux ,
Ces Vieux Gardiens sont Silencieux ,Haut dans la Brume dort ce Vallon ,
Un Monde en Liens parle d’Avalon , juste à portée des demis Dieux ,
Dont le Sillage jalonne les Cieux , de Flèches en vols croisant nos Âges .
 
La Reine d’ailleurs me dévisage , quel est cet être portant sa main ?
Vers le rugueux de mon écrin , Offrant ainsi le Lien des sages ,
Envers sa majesté l’hommage , apaise ses craintes et ouvre en bien ,
Un vrai dialogue nouant l’Humain , aux fibres d’hors de son ramage.
 
Enracinés depuis des Siècles , tels des Fantômes d’un autre Temps ,
Témoins vivant de nos changements , A l’aube ils chuteront peut être ,
L’Arbre sans statuts demeure inerte , Hors son Atour devient gisant ,
L’espace se trouve au main d’Argent, combien dehors perdront la tête ?
A cause du cours tout sauf honnête , de la valeur même de leurs champs
 
Laissant ma pensée sous le vent , prendre forme au fil de ma gouverne 
Ce Songe en Hors par foi discerne , le vain au bon grain du vivant ,
Mon esprit plonge en cheminant , vers les racines de ma Lanterne ,
Elle regonfle mon moral en berne , Par des Paroles ceintes d’éléments .
     ~
Hors le Voyant vit bienheureux , le Cœur de l’Onde se veut touchant .
Là haut son corps dore ô couchant , un monde ailleurs fort merveilleux 
Sous le couvert d’Arbres Silencieux , l’Esprit du Lieu veille son Vivant ,
Au Légendaire venant Aimant , la Part des Choses lui ouvre les Yeux.
    ~
    NéO~

~La Force des Chênes, l’Hors du Colosse~

5 mars 2011 § 341 Commentaires

  
Depuis longtemps ce légendaire , au Cœur en Veille était une Foi ,
Auprès des Siens l’Arbre était Roi , Aïeul en Terre d’Anciens de Mère ,
Sur la Colline au Mille lumières , ce Chêne aux Liens Songeait ma Voie ,
Du Temps Jadis où l’Arbre en Hors , parlait d’Accords avec ce Monde ,
Ces bras immenses loin à la ronde , portaient l’histoire en terre du nord 
    ~
L’esprit venait me voir à l’Hors , Danser dehors au fil de l’Onde ,
Parler envers quand l’âme Abonde , Faisant danser ma Muse en For ,
Résonnant Fort à fleur d’écorce , la Vie vit sa Magie Première .
~Pour un espoir élémentaire ,  La Force des Chênes l’Hors du Colosse ~

Elle coulait là depuis le Temps , l’Une pouvait vivre comme dans un livre 
Tournant les pages en marches à suivre , ayant perdue le Conte des Ans ,
Gardant un Œil sur ces Géants , tandis qu’Ailleurs sa vue délivre ,
Tout Prisonnier se sentant Ivre , en Liberté Hors des Carcans .

 A voir le Monde glisser lentement , dans une Dérive du secondaire ,
La Bonne Parole de Source Claire , disparaissait derrière le Vent,
Le Passager serrait l’Errant , en manque d’espace et d’Atmosphère ,
Hors Toute sa Force venait d’Hier , Où l’Âme trouvait du répondant .
    ~
Ses bras puissants sortaient de terre , la raison Mère d’un Cœur Vaillant
A la Lumière du cor de Brumes , son vœu allait aux êtres Chairs ,
Dans le Sillage de Faux Mystères , puissent ils percer le vrai semblant ,
Savoir l’envers donne à la Plume , des Yeux pour naître en l’Univers.

Bien silencieux demeure mon pair , sur la nature du mot changement 
Ma longueur d’Onde en questionnement , éveille le Gardien Solitaire ,
La Fréquence même ne peut se taire , inutile Hors de Faire écran ,
A la Croisée des liens Vivants , le Face à Face à l’œuvre opère .
         
Quelle fourche prendre au fil du temps ? ce choix impose une idée claire 

Comment d’abord pour le Mieux Faire , en Lieu et Place Naturellement ,
Par Distinction entre Noir & Blanc , quand le voyant s’affiche au Vert ,
La Règle d’Hors est en Lumière , Ecouter l’Onde en l’élément .
          
Au Diapason le chêne Transcrit , sa Part d’infime à l’univers ,
Traçant une ligne entre hémisphère , ce Lien relie à l’Harmonie ,
Les Âmes d’Hier savaient ceux~ci , Vibrer le long de l’écorce Mère ,
Alliés des bois contre le fer , jamais leurs lames tranchaient la Vie 
 
Je sais dès Lors qu’un Tout relie , qu’une Parole d’Hors est Légendaire,
L’Arbre murmure et puis se terre , mille songes s’envolent avec Esprit 
Cherchant l’écho pour donner fruit , le mot résonne où l’une je sers 
En décodeur élémentaire , Auprès du Petit Peuple Bruit .
 
Jamais un Chêne au Jour ne Pleure , Hors il demeure un Acte d’Amour ,
Soigner ses Plaies au Fil des Rêves , sans mise en scène va de bon cœur ,
Je serais en chêne au delà d’ailleurs , son cor meurtrit soignant ma sève 
Etant de son vivant l’élève , en Attendant d’être à ma Tour .

Dans les bras mondes de ce Colosse , ma mise au ban reste secondaire ,
Comme Sang Lié de Solitaire , ma voie est d’être de chair et d’Os .
A battre mon cœur rompait l’écorce , entre nous deux aucune frontière
Sur la colline des Légendaires ,un souffle Mère cernait mon torse
 
Si vous venez un jour le Voir , choisissez l’aube ou le couchant ,
Le découvrir demande du Temps , tant sa Nature porte de regards ,
L’architecture de son Histoire , en fait une Œuvre du Monde Vivant ,
A ma Mémoire l’Ancien de Morrens , Loin à la Ronde rayonne en Phare .
 
Hauts Voyageurs de Mille racines , A l’Onde je saurais citer d’Hors ,
Mes Compagnons d’une Vie en Flore , dont le chœur me parle d’origine ,
Au seuil le sage lie entre lignes , le vers poursuit sa quête d’aurore 
Mon Œil décelant au son du Cor , leurs vrais visages au fil des Signes .
~
NéO~

~En lisière d’un rêve, à l’orée de la sève~

11 février 2011 § 283 Commentaires

     ~
Dans la clairière nimbée de Brumes , sous un Gogant de bleus dévers ,
Je voyais l’Une en l’Arbre ouvert , porter son Temps le long d’Accords ,
Baignée par l’Onde d’éther ma Plume , livrée au sort de la Lumière ,
Vers l’inconnu d’une Aube d’hiver , aimait l’Instant comme une Trêve ,
Né d’un Partage de légendaires , ce Songe reflète les chercheurs d’Hors ,
Afin par foi d’y donner Corps , Ma lyre en sève rêve la Lisière .
     ~
Bien avant l’ère des temps modernes , était l’âge d’Or des blancs rivages 
Sous cet Aïeul Tricentenaire , les Branches du Roi couvraient le Seuil .
Sa belle couronne en chevelure , ceignait le Monde d’une Once d’Essence
Je voyais l’Hors de Tous mes Sens , Son beau visage de vraie Nature .
Ses yeux d’orée à la Lisière, plongaient en moi sans l’ombre des Feuilles .
~
Il l’était l’Être au Mille Cernes , d’Anciennes Mémoires et de Cultures ,
Réelle Magie venant de Mère , cet Arbre d’Or m’offrait une Chance ,
J’allais à lui d’un grand respect , d’accords mon Âme parlait au Sage ,
Toutes ces années à chercher l’Onde , menaient sous l’Arche de ce Tilleul 
     ~
Sous les rayons du Roi Soleil , le voile perdait de sa substance ,
Hors dans l’esprit de mon errance , cet Autre regard sonnait Merveilles ,
A l’Horizon d’un lieu d’éveil , quatre branches filaient en toute confiance
Certaines au vu de la résilience , d’avoir du sens aux yeux du Ciel .
     ~
Pour un Hiver trouver son Nord , signifie Hors un Arbre Pair ,
Sa belle Silhouette au Sein de Mère , illuminait tout mes Efforts ,
L’énergie venant de son For , traversait aisément ma chair ,
Un Même écho de Solitaire , Résonnait tel le son du Cor .
    ~
Au cœur de l’ombre l’onde en silence , écrit mon nom en quête du Graal 
Sa trame s’étend Au delà du Voile , son Charme opère à fleur d’Alliance ,
Au chœur des voix résonne ce bois , ma Litanie s’ouvre à cette Vie ,
Voyage ailleurs où l’autre monde , auprès d’étoiles gravite en cernes
Cherchant le souffle du lien de soie , ma poussière se mélange ainsi ,
Nouant à Terre un vers étrange , dont la Lumière en l’Arbre est graine .
    ~
Par foi au cœur du phénomène, la Magie daigne relier nos vies ,
Ici la Main de l’Une Agit , sa raison mère demeure pérenne ,
Au fil de l’Onde deux branches en sienne, se croisent au bord du paradis ,
Effleurant l’autre chacune se dit , ma raison d’être ne sera pas vaine .
    ~                                                           
Où l’enchanteur se donne la peine , ce monde prend part juste à l’orée 
A éclairer par sa Beauté , des Univers en l’Une Règne ,
Le Rêve à l’hors sans Mise en scène , finit lui seul par justifier ,
Combien la Source veille l’allié , pour déchiffrer le songe en chaines 
    ~
A côtoyer nombre de Géants , je vois le vivant bien loin d’une Science ,
En cultivant cette différence , mon regard s’attarde sur l’élément ,
Afin de rester clairvoyant , mes Pensées sondent par le bon sens ,
Pourquoi ce geste évoque l’Alliance , la Main Tendue au fil du Temps.
    ~
Pris dans les Cordes du cheminement , j’allais de l’avant envers l’ancien ,
Aux plis de l’Onde du moindre rien , apparaissaient tels des Titans .
Des Créatures dont le couronnement , épousait par Traits aériens ,
Le Haut royaume d’un Monde dit vain , tant sa Portée le rend distant .
    ~
Pourtant un signe de sa main , donnait une âme à cette Estampe ,
Son corps vrillé au feu de la rampe , portait l’essence d’un beau destin ,
Flottant dans l’Air un doux parfum , issu d’Hivers grisait mes Tempes ,
L’Arbre était fait d’une Autre Trempe , de celle à vie revenant sans Fin .
    ~
Enfin le lien devenait Clair , Tel ce Chêne vert Ami Sylvin ,
La pierre autour de ce Gardien , changeait de formes à la Lumière ,
Hors la nuance orne le Mystère , cernant les rives d’une île au loin ,
Dont la Mémoire veille à prendre Soin , d’Esprits au Seuil du Légendaire 
    ~
Dans le sillage des Âmes d’Hier , la mienne Songeait à faire son Deuil ,
L’Hiver se prête au fil des Feuilles , aux yeux d’une Muse perdue en Mère 
Sous l’Arche vide la vie m’éclaire , ma Plume en quête du trisaïeul ,
A vu le jour au gré d’écueils , franchit au cours de blancs déserts .
….
NéO~


~L’hors d’un Hiver, en terres de Songes~

18 janvier 2011 § 195 Commentaires

     ~
J’ai toujours vu l’Une en l’Arbre , sous son couvert les Feuilles s’ombrent 
La Traversée d’étranges Lumières , Offre en Nuances un Autre Monde .
Mon Âme ne sait rester de Marbre , face à la Mère dont l’or est nombre 
Explorant là son Univers , Mon Esprit s’ouvre au sens de l’Onde .
A sa mémoire ma muse prolonge , l’hors d’un Hiver en terres de Songes
    ~
L’hors d’un Redoux entre Saisons , je pris au Temps quatre Secondes ,
Mon Haut Chapeau & trois Enfants , ma Dame Nature aux Rêves Divers
Pour voir au bout de ma passion , la Magie d’une nouvelle Mappemonde 
Redessinant les rives du Chant , dans le Sillage de Douces Lumières .
    ~
Scellant mon Vœu à la Lisière , je voyais l’Once dans Herbe Blonde ,
Offrir en Chênes une vie Seconde , Plus d’un lingot au main de l’Hiver ,
Hors par Instants à découvert , brillaient leurs Veines loin à la Ronde ,
Ce centenaire menait la fronde , nul bois n’est mort sans être au clair.
   ~
Ô branche basse ma main de chair , effleurait l’Hôte d’un coup de sonde 
Au grand jamais lachant sa bonde , l’esprit du lieu était sincère .
A son honneur sa bonne manière , portait le sceau dont l’une inonde 
La source racine des lignes profondes , courant le long des yeux du Vert 
    ~
Arbres de ma Vie mon âme espère , parler en Frère de choses infimes ,
Ma voix est celle nouant la rime , aux Bribes perçues à la Lisière ,
Afin en Hors sans faire mystères , de rendre contes d’un Monde sublime 
Celui Où celle au delà de l’abîme , éclaire l’atour sous vents Stellaires .
    ~
Une Ambiance lourde recouvre l’ère , l’air est chargé de Tragédie
Hier encore l’hors blanc ici , faisait son lit en Froid Polaire ,
L’environnement étant austère , le rêve au plus profond s’enfouit ,
La Faille sépare une Fourche Amie , depuis ce mât est Solitaire .
    ~
Mon Ami Chêne en miroitant , d’un Chapeau Bas fait Connaissance ,
Au noble Même reçoit d’avance , mes quarante cernes allant de l’avant 
A l’Onde étant portés mes Ans , chacune reflète de Foi l’essence ,
A Force de vivre dans l’ignorance , j’en oubliais mon double Vivant .
    ~
Il est des Lunes au firmament , dont le Croissant oriente mes sens ,
La Danse du Vent m’est confidences , sur la nature des éléments ,
A mon passage le plus frappant , demeure d’ailleurs cette ressemblance ,
Au fil d’échos je vois l’Alliance , comme une Mère voit son Enfant .
    ~
Par le Néant l’homme est en Guerres , Naguère pourtant était la Vie .
Elle circulait autour du Fruit , Fleurissant l’Arbre à la Lumière .
Entourant l’ordre de belle Manière , la Source éclairait l’Âme d’Autrui.
Les Enfants de l’Une savait d’Esprit , le Lien nourrir un Espoir Clair .
    ~
A sa Mémoire je suis Charnière , sur le Seuil d’Hors ma muse en Sorte ,
Avant l’ouverture de la Porte , recherche à l’Œil les Signes Mères ,
Certains se fondent dans la Matière , apparaissant en lettres Mortes ,
Ce songe d’éclats au bois m’apporte , un angle de Vie bien nécessaire.
    ~
Le Merisier enlace sans gêne , prenant appui sur l’autre écorce ,
Ce Lien en Hors évoque la Force , tel un symbole de son emblème ,
Dans le Sillage ce phénomène , apporte la preuve quand tout se corse ,
L’épreuve à fait bomber le Torse , puis demander de l’aide en Chêne .
    ~
Auprès d’orfèvres je grandis certes , mais demeure d’hors un nain géant 
Il me faut digérer l’élan , venant au fil de découvertes ,
A fleur de 4 accords ma quête , passe par l’écoute de l’enchantement 
Ma nature me fait barde vaillant , un maillon fort d’esprit Alerte 
   ~
    NéO~
 

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