~Rose & Vaillant, le Cinquième Elément~
21 décembre 2012 § 185 Commentaires
Le Temps se Joue des Tours , Comme la Nuit des Amants ,
Depuis l’île Hurle aux Vents : » Osez en Libre Cours » ,
Vivez Enfin le Jour , Cessez d’Être Deux Enfants ,
Assez Versé de Sang , l’Anneau a Soif d’Amour .
~
Vaillant sécha ses Larmes , sur le Tombeau de Rose ,
Quand Importe la Cause , l’Hiver décor le Drame ,
L’Automne y perd son Charme , Ses Cheveux Blancs Reposent ,
Après Métamorphoses , A Fleur d’un Matin Calme .
~
Pour en Dénouer la Trame , le Deuil est Salutaire ,
Dans le Sillage d’Hier , sur les Pas de la Dame ,
L’Homme irait Chercher l’Âme , au Cercle de l’Enfer ,
Trouvant en Âge de Faire , La Clef Valant Sésame .
~
Se Battre pour la Lumière , Demande à l’Hors Alliance , Au Delà d’une Quête de Sens , l’Esprit doit Savoir Faire , Le Vide Auprès de Mère , Faire Terre tout ses Silences , Nul n’a de Seconde Chance , sans Espoirs Éphémères . ~ La Mort depuis Longtemps , Rôdait d’Ombres sur ces Terres , Je ne puis t’aimer Entière , sans me connaître Vraiment , Qui est Tu mon Enfant ? Pourquoi Donc ses Mystères ? A Poursuivre des Chimères , Tu Perds l’Hors de Ton Temps . ~ Pour Entrevoir l’Envers , l’œil se doit d’être Perçant , Sans Faire Don de son Sang , Nul ne Revient de l’Enfer , Hors Rose était aux Fers , sa Cellule un Néant , En Absence d’Éléments , Le Vœu Reste Arbitraire . ~ Sur le Seuil de sa Pierre , Le Philosophe Errant , Sans Rentrer dans le Rang , Mène sa Quête Aurifère , L’Espace Demeure Ouvert , Mais Pour Combien de Temps ? La Porte du Questionnement , s’Ouvre en Epoque Charnière . ~ Que Veux Tu Légendaire ? La Mère ou bien l’Enfant ? Quand l’Âme Souffre le Tourment , l’Esprit à Vif est Nerf , Dès l’Hors Comme à la Guerre , Les Clairs en un Mouvement , Abrègent Naturellement , Par l’Envoi du Tonnerre . ~ « Ton Nom est Lucifer , Prince des Ambivalents , Le Mien étant Vaillant , Au Chœur de l’Univers , Souviens Toi de Vesper , l’Astre au Soleil Couchant , Prends Mon Âme sur le Champ , En Mars mon Sang Libère « ~ Le Vil n’est point Lumière , l’Ancienne l’a Fait Mordant , Sa Lame sans Enchantement , Traverse Lentement ma Chère , Les Maux se Font Plus Clairs , Sa Mue Suit le Serpent , D’Abord l’Environnement , Ensuite l’Essence de l’Air . ~ L‘Île m’éloigne du Désert , Mon Choix les Jours Suivants , Par Foi & Librement , Voit s’approcher l’Hiver , Deux Fleurs à la Lumière , Au Pied de la Tour d’Argent , S’épanouissent Vaillamment , Conscientes de l’Éphémère . ~
Au Delà Songe le Roi Cerf , Dans les Bois du Levant , Son Enfant d’Hors Maintenant , Rêve Auprès de sa Rivière , Court Une Voie Solitaire , En Quête d’un Vert Printemps , Sa Langue Naît Étrangère , Aux Yeux des Malvoyants . ~ NéO~
Se Battre pour la Lumière , Demande à l’Hors Alliance , Au Delà d’une Quête de Sens , l’Esprit doit Savoir Faire , Le Vide Auprès de Mère , Faire Terre tout ses Silences , Nul n’a de Seconde Chance , sans Espoirs Éphémères . ~ La Mort depuis Longtemps , Rôdait d’Ombres sur ces Terres , Je ne puis t’aimer Entière , sans me connaître Vraiment , Qui est Tu mon Enfant ? Pourquoi Donc ses Mystères ? A Poursuivre des Chimères , Tu Perds l’Hors de Ton Temps . ~ Pour Entrevoir l’Envers , l’œil se doit d’être Perçant , Sans Faire Don de son Sang , Nul ne Revient de l’Enfer , Hors Rose était aux Fers , sa Cellule un Néant , En Absence d’Éléments , Le Vœu Reste Arbitraire . ~ Sur le Seuil de sa Pierre , Le Philosophe Errant , Sans Rentrer dans le Rang , Mène sa Quête Aurifère , L’Espace Demeure Ouvert , Mais Pour Combien de Temps ? La Porte du Questionnement , s’Ouvre en Epoque Charnière . ~ Que Veux Tu Légendaire ? La Mère ou bien l’Enfant ? Quand l’Âme Souffre le Tourment , l’Esprit à Vif est Nerf , Dès l’Hors Comme à la Guerre , Les Clairs en un Mouvement , Abrègent Naturellement , Par l’Envoi du Tonnerre . ~ « Ton Nom est Lucifer , Prince des Ambivalents , Le Mien étant Vaillant , Au Chœur de l’Univers , Souviens Toi de Vesper , l’Astre au Soleil Couchant , Prends Mon Âme sur le Champ , En Mars mon Sang Libère « ~ Le Vil n’est point Lumière , l’Ancienne l’a Fait Mordant , Sa Lame sans Enchantement , Traverse Lentement ma Chère , Les Maux se Font Plus Clairs , Sa Mue Suit le Serpent , D’Abord l’Environnement , Ensuite l’Essence de l’Air . ~ L‘Île m’éloigne du Désert , Mon Choix les Jours Suivants , Par Foi & Librement , Voit s’approcher l’Hiver , Deux Fleurs à la Lumière , Au Pied de la Tour d’Argent , S’épanouissent Vaillamment , Conscientes de l’Éphémère . ~
Au Delà Songe le Roi Cerf , Dans les Bois du Levant , Son Enfant d’Hors Maintenant , Rêve Auprès de sa Rivière , Court Une Voie Solitaire , En Quête d’un Vert Printemps , Sa Langue Naît Étrangère , Aux Yeux des Malvoyants . ~ NéO~
~Mue d’Automne,l’Une vue Hors Norme~
4 novembre 2012 § 184 Commentaires
~
Hors Saison d’Hier .
Au Cœur Même de l’Arche ,
Le vent Joue avec les Feuilles.
~
Cette Lumière du Jour .
Le Vivant en Marche ,
Trois Sentinelles ouvrent l’Oeil.
~
L‘Astre est au Zénith .
Bois Flottés , Pont d’Hors ,
l’Echo d’une Âme sur le Seuil.
~
Souffle de Saison ,
Mouvements de l’Onde,
le Courant emporte son Deuil .
~
L‘Eté sent la Mort .
Tapis Rouge de Rigueur ,
La Forêt pleure son Cercueil .
~
La Fraîcheur du Temps .
A Gorges Déployées ,
L’eau se Faufile sans Ecueils .
~
Belles Lueurs d’Automne.
Pied au Paradis ,
Sœur , Grand Merci pour l’Accueil.
~
Hors , Entre deux Mondes .
Champignons à Foison ,
Juste un Palier vers Là Haut .
~
Nuages d’Horizon ,
Sillage d’Alchimie .
Reflets sans Paroles vous Tous.
~
L‘Oreille des Géants ,
L’Eveil n’attend Pas .
Sa Nature , Notre Libre Cours .
~
Et la Lumière Fut ,
Vision Ephémère .
Diamant Vert , Fleur du Silence.
~
Seconde Chance en Terres ,
Naître au Son du Cor.
« Entends Battre le Coeur de l’Une. »
~
Pas un Bruit aux Tours ,
Etrange ce Sentiment .
Qui d’Autre en Flore , Est~ce Toi ?
~
Octobre est Bien Las ,
En Mesure Toujours .
L’Une d’Hors nous Tend ses Bras.
~
Dernier Quart Diurne ,
Le Poisson Ronde .
Retour en Source Mère.
~
Sa Présence à l’Hors ,
Moindre Signe de Vie .
Comme un Faisceau d’Evidence .
~
Crépuscule du Monde .
Ci~gît le Dragon ,
L’Esprit Songe à l’Âge d’Hors .
~
Île était une Foi ,
Demeure de Saisons .
« Bon Vent à Vous Légendaires. »
~
NéO~
~En Surface, du Blanc Dragon de Glace~
18 février 2012 § 153 Commentaires
Une Foi n’est pas Coutume , au Crépuscule de l’Onde ,
Là où les Songes Abondent , dans cet écrin de l’Une ,
Pour un vœu de fortune , source de rêves en ce monde ,
Venez d’hors à la Ronde , vers le Vallon des Brumes.
~
Sur le Manteau de Mère , Dame Rivière suit sa Trace ,
Le Blanc Dragon de Glace , Sage Ancien d’Univers ,
Se repose en eaux claires , grondant de sa voix basse ,
«Bienvenue Pauvre Hère , d’Audace en ma Tanière.»
~
Sa Présence Légendaire , aux Courants de l’Année ,
Loin du cercle est contée , hors du cycle des mystères ,
Au grand cœur de l’hiver , quand le souffle est damné ,
Son corps vient se forger , en des anneaux Lumières.
~
Près des hêtres séculaires , sous les feuilles vermillons ,
Ses écailles Cristallines ,Crissent le long de la Roche ,
Tout son Être s’enterre , Hiverne en Lames de Fond ,
Creusant Voûte Divine , Aux Saisons en Approche.
~
Par le biais d’hémisphères , parcourant d’Ondes pensées ,
L’étranger va Renouer , son Ancrage à la Terre ,
Le Dragon sans Repaire , Veille là juste à Portée ,
Il me Faut l’aborder , De pas sages sans Œillères.
~
L‘âme des Cinq éléments , Brille en Flore de Reflet ,
Flèche ce terrain d’Orée , Arque les couleurs d’Antan ,
C’est la Marque de Vaillant , Son Cœur bat par Attraits ,
Pour toutes formes d’effets , Aux Frontières du Vivant.
~
Sa Dorsale en Triades , apparaît au Contour ,
Du Haut d’un Libre Cours , en suivant l’Enfilade ,
Je repense aux bravades , Quatre énigmes de l’atour ,
Une question offre toujours , des réponses en cascades.
~
Hors les Murs l’escalade , se poursuit par Paliers ,
Loin des Couloirs dorés , vers des Murailles de Jades ,
Dans un Luxe de Détails , Crocs et Griffes Effilés ,
Pour une étreinte gelée , Enserrent l’Une en Sérail .
~
Aux Couleurs de l’Émail , la Livrée Héraldique ,
Sa Maison Fantastique , Plaines en Chants de Bataille ,
Pour le Barde sans Ouailles , aux Paroles Lyriques ,
Blason Emblématique , en Nuances de Vitrail.
~
Le Jeu d’Ombres en Molasse , forme des Glyphes Aurifères ,
Mille Signaux éphémères , Couvrent la Chute des Glaces ,
Hors Traitement de Surface , Dans ce Palais Lumière ,
L’Esprit Trouve en Matière , un Louvre d’Autres Faces.
~
Sur la Crête d’Échine , sa Peau glisse sans arêtes ,
En Surface se Reflètent , d’Arabesques entre lignes ,
Près du Cœur de son Antre ,il vaut mieux se connaître ,
Laisser parler son Être , la Voie d’hors en est Chantre.
~
Ses petit rien d’Autrui , ombres gardiennes anges gardiens ,
Par Myriades de Liens , sur les Toiles de nos Vies ,
Laissent des Signes par si , empreintent nos propre chemin
Dans leurs Pas , Chaque Matin , Marche le Peuple Fourmi.
~
Hors du Dragon d’éther , l’Astre s’estompe lentement ,
Imprimant aux Mouvements , sa Danse élémentaire ,
En Hommage à Gaïa , Loin du Chaos des Failles ,
L’œil saisit ses Détails , en Attente d’Héméra .
~
Au Cœur de l’Alchimie , la Magie Dore les Rives ,
Eclaire Préface des Pierres ,Colore les Veines d’Avant ,
Cinq couleurs sont tamis , pour une longue marche à suivre ,
Ocre et Bleu sont Repères , Vert et Blanc Hors du Temps.
~
Sa Rencontre en ces Lieux , dans le Berceau du Vent ,
Offre un pur Enchantement , haut présent merveilleux ,
Instant d’hors à mes Yeux , tant ses traits sont Seyant ,
Ciselés d’Arcs Boutants , Par l’Orfèvre des Dieux.
~
Chacun Croise son Totem , au Fil des Jours et Nuits ,
Il en est d’Infini , En Variables de Thèmes ,
La plupart d’entre eux sèment , plusieurs graines pour un Fruit ,
Leurs Valeurs de Jadis , Coulent au Creux de nos Veines.
~
Près de l’Œil du Dragon , l’Esprit Ouvre ses cinq cens ,
Laisse Entrer sa Prescience , Sans Aucune Illusions ,
Ecarte toute Confusion , Ce Seigneur Porte l’Alliance ,
L’espoir d’une Renaissance , dans chacun des Sillons.
~
Son Regard sans Affronts ,ne perçoit nulle Offense ,
A l’un Tentant sa Chance , ayant toute sa Raison ,
Il Confirme sa Vision , Donnant Corps et Substances ,
Pour Tant de Persévérance , Un Brin de Révélation.
~
Nous ne sommes que du sable , dans le lit de la Rivière ,
La Créature des Cieux , aux échos d’Origine ,
En Miroir Vénérable , Veille au grain des Poussières ,
Son Aveu Silencieux ,Vient du Fait de nos Racines.
~
L‘astre Brûle de ses Flammes , la Carcasse du Dragon ,
Sous le Feu des Rayons , La Glace perd de son Charme ,
Pour sa longue veillée d’arme , dans l’eau bleue du vallon ,
L’Onde Murmure son Nom , Pendragon verse Larmes .
~
NéO~
~Au Seuil de l’Onde, Oeil Sonde à l’Hors~
4 novembre 2011 § 301 Commentaires
~
L’automne est las de vivre en cours , prenant son quart tout à la ronde ,
Veillant saisons à chaque seconde , pour l’équilibre de quatre accords ,
Temps l’harmonie invite à flore , libre est l’amour portant au monde ,
En terre d’atours où l’une abonde, au seuil de l’onde l’œil sonde à l’hors.
~
L‘hors d’un profil sous le couvert , la pierre à l’onde devient dormeur ,
Les yeux mi~clos cillent aux lueurs , le grain des veines devient mystère ,
L’esprit du lieu veille aux frontières , au fond du lit fuit le passeur ,
La vie elle même doucement se meurt , attend sa nuit au sein de l’hiver.
~
Bienvenue à vous en terres d’orées, sur le sentier d’un grand rêveur ,
En ces contrées vit l’enchanteur , Ici la pierre sait murmurer.
Jadis les songes se partageaient , nouant l’esprit de frères et sœurs ,
Le temps hélas n’est plus porteur , depuis l’esprit se laisse hâler .
~
Enracinés sur deux versants , de beaux anciens lentement s’effeuillent ,
Perdant livrées d’une robe claire , les bras ouverts en rose des vents ,
Vivant dans l’ombre d’autres géants , sous le regard des pierres de seuil ,
En ces rivages l’arche est d’ailleurs, ses patriarches voyagent au temps.
~
Au fond du val chante la rivière , berçant les terres de son courant ,
Le cycle d’une s’écoule en corps , son lit est fait des pluies d’hier ,
Dans son sillage un cœur de pierre , se trouve au centre des éléments ,
Hors veines s’écoule la sève d’avant , la vie découle d’une plume envers.
~
Hors floraison raison d’automne , dans ce silence les chiens aboient ,
Meute de chasseurs accourt aux bois, Le cor résonne en son royaume,
Un Beau Vivant devient Fantôme , La Cour se Vide au Bal des Rois ,
Reste le guide en sept endroits ,un brin de mousse couvre son heaume.
~
La clef des songes repose à l’hors , au cœur des lois qu’une onde altère ,
Par son Regard tout en Matières , Seul l’Essentiel devient Trésors ,
Contient à fleur l’infime par celle , poussière d’orée venue d’aurore ,
Ainsi veiné en l’arche d’alliance toutes graines de vie porte la lumière ,
Où l’œil moderne perd connaissances , sa nature même oublie l’accord.
~
Lisière d’essences l’âme s’esseule, l’œil aux frontières sent la présence
Ô cœur des pierres un songe aîné , invite l’esprit à voir l’ensemble ,
En traits d’union le tout s’assemble , indivisible est la forêt ,
A l’origine des liens d’orées , Mère nous accueille à fleur des sens.
~
Gardiennes du lieu au claire de l’une ,
Trois sœurs de veines affleurent la roche ,
Dans l’ombre discerne à mon approche ,
Un Œil ouvert à fleur des runes.
~
Les yeux de l’une offrent un pont d’hors, une hôte façon de voir au delà
Pour Traverser il faut par Foi , écouter celles au Chant de Flore ,
Le cœur des lignes en monde est fée , la poussière dore le moindre éclat ,
L’onde en Ailes Même nous tend ses Bras , sans jeter là le moindre sort.
~
La sentinelle veille hors chemins , sur un écrin d’une noble cause ,
Pour l’essentielle métamorphose , monde en nature à l’hors c’est teint.
~
Le vieux danseur connait l’accord , un monde entier conte ses pas ,
Quand l’harmonie entame son la , une sous le charme chante en son for
Trouve sa voie et la vie mord , l’empreinte au long allant au delà ,
Payant sa Dîme tout à la Joie , portant trépas dans une Belle Mort.
~
L’elfe de pierre murmure mon nom , au loin s’élance l’hêtre ancestral ,
Dans une couronne toute Automnale , l’allure du roi porte Saison ,
Sa reine nature au diapason , en lignes pures lui est égale ,
L’hors d’une Ronde s’invite au Bal , la Pierre en l’Arbre y scelle l’Union.
~
Portant le sceau de son accord , ma muse se baigne près de la source ,
Vers la recherche de nobles pairs , magie opère , voix viennent éclore ,
L’esprit s’éveille aux regard d’ans , sous le chapeau l’un se ressource .
Prend la mesure de l’éphémère , au sein des hêtres de prime abord .
~
Une telle rencontre change un destin , ouvre les yeux envers une onde ,
Un hêtre à Part au cœur me Sonde , demande à voir au fil des liens ,
De quelle nature est mon chemin , aux yeux de l’une loin à la ronde ,
Il se murmure entre deux mondes , un serment d’hors lie deux anciens.
~
L’aïeul depuis offre son regard , sur les vestiges du premier chant ,
En libre cours va son frère lige , parler d’étoffe a sa mémoire .
~
A fleur de peau au son du cor , marchant sous brume près de la source
En la recherche de nobles pairs , magie opère , Voix Viennent éclore ,
L’esprit s’éveille aux éléments , sous le chapeau l’un se ressource .
Prend la mesure de l’éphémère , au Sein des Hêtres de cimes du nord.
~
Des êtres étranges forment à la ronde , pour le regard tout en portées ,
Une porte ouverte par le reflet , autant de liens vers l’autre monde .
~
Le roi Léo sous sa crinière , songe à son peuple devenu migrant ,
Dès les premières paroles du chant , l’automne entame sa longue prière ,
En cette saison aile file sous vents , tourbillon dense de peaux légères ,
Eole emporte toutes celles d’hier , elles reviendront pour un printemps .
~
La source au val longe la montagne , les pierres de l’une lui en sont gré ,
Ainsi son cours comme enchanté , par traversées nous accompagne .
D’une rive à l’hôte le temps s’éloigne , invite l’esprit à faire le guet ,
Marcher sur l’haut c’est s’engager , où l’une & l’autre hors se rejoignent.
~
Ce don en hors est ordinaire , un bien commun envers l’histoire ,
Pour voir en sien un monde à part , ce dont la flore revêt en Mère ,
Il fait le lien tout en lumières , sur la matière d’êtres en regards .
Un Œil ouvert cherche le miroir , les yeux de l’une sont légendaire .
~
Juste une Petite Révolution , Douze Mois autour d’un chœur des Toiles .
Un an déjà qu’en terres de Graal , l’alliance de l’une sème hors saisons ,
Graines de reflets faits d’émotions , au cœur des bois l’onde se dévoile ,
Vivante sous vents , envers loyale , sept sens suffisent à sa raison .
~
Le cours de l’onde découle de source , lié aux vers par le reflet ,
Si son quatrain se laisse guider , écoute les pierres sous la grande ourse ,
La ronde à l‘hors poursuit sa course , déroute par Foi l’éternité ,
Au lent demain ses passagers , veilleront sans doutes à ses ressources.
~
Combien d’entre eux perçoivent seulement ?
Toute la magie au chœur des pairs ,
Une alliance d’hors faite d’alchimie ,
Le vœu de l’une pour la lumière.
~
NéO~
~L’étranger, dans la Vallée des Hêtres~
21 Mai 2011 § 377 Commentaires
~
J‘avais Trouvé un vieux Chemin , une autre Façon d’aller envers ,
Un Beau Gardien dans la Lumière , une Belle Histoire Parlant d’Anciens ,
La Plaine au Loin était sans Fin , à ma mémoire un Découvert ,
Ici les Ombres donnaient l’Entière , Toute la Mesure d’une Onde de Bien.
~
Le Temps filait comme suspendu , les Heures Perdues n’ayant pas Prise ,
Hors le Gogant parfois se brise , quatre flèches en vue Pointaient le Ciel
Sur le Coté une Grande Souche Nue , sa Ligne en Flore la lumière Grise ,
Autant de Signes étaient de mise , Vestiges de Mère aux Sept Merveilles.
~
Là~Haut au Col de l’Aiguillon , un Monde à Part nous tend les Bras .
C’est en secondes qu’une Vie s’étend , à même Printemps de sensations ,
Une Mère Passion a Corps d’éclats , Quand le Vivant s’en vient aux Bois ,
Donner Visages aux Cœurs des Rois , Conter Pas Sage sous Frondaisons.
~
Le champs de Mai vire au couvert , riche par essence d’une lignée basse ,
Sur l’Herbe danse en soi la grâce , la belle du jour joute en Prés Verts ,
Parfum d’amour sous l’Arbre ouvert , la belle couleur signe en préface ,
Le grand Livre reflétant l’audace , Où la fleur même s’entiche du Vers.
~
Noble est le Roi siégeant en Cours , Marqué à Vie du Sceau d’empreinte
Le jour au vent file hors d’atteinte , sur son Royaume au pied de la Tour
Mon Maître Maux d’aucun secours , Révèle en l’hêtre aucune Crainte ,
A Fleur d’écorce le son d’une Plainte , jamais ne vient au Troubadour .
~
Ici le Gris parle aux beau Vert , Feuilles ont l’Avis de Fil en Aiguilles ,
En réseau Mère une Onde y Brille ,Tissant Faisceaux à la Lumière ,
L’Arbre est Savoirs en la matière , l’élémentaire d’une Grande Famille ,
Aux Branches du Temps l’Arche y distille , son élixir en âge de Faire.
~
Déjà l’espèce se fait plus Rare , Une Peaux de chagrin du Premier Songe
Aux Oripeaux Glanés en Vain , Tout Gogant porte son Regard ,
Vers le Monarque ou bien le Tsar , dont les cernes au delà s’allongent ,
Ici les Hommes ont pris en main , la reconquête des bois sans Gloire .
~
Sous vents je croise sans le vouloir , de hauts Anciens aux lignes d’orées ,
C’est Par Estime envers les Fées , un don de soie Hors des Couloirs ,
A la Lisière de ma mémoire , l’Histoire fait Lien le long d’Années ,
Pour mettre en formes l’Effet , un Monde qui rime est plein d’Espoirs.
~
Deux mains ouvertes portant le ciel , dix doigts ornant divin feuillage
Un Haut Feuillet lors du voyage , en chemin s’ouvrait vers l’Essentiel ,
Laissant par Hêtre en songe d’éveil , autant de reflets pour un pas Sage
La Vie est faite de Métissages , ça voir c’est naître d’un long sommeil.
~
Trois Patriarches Parlaient d’antan , de Liens tissés à la Lumière ,
Ces Vieux Enfants d’une Même Mère , Savaient en rien être Différents ,
Hors l’Amitié en Bon Vivant , relie l’aimant aux Hêtres Chers ,
Du Bien de Naître pour l’Uni Vers , la Branche des Toiles au firmament.
~
Six Frères d’hier vivaient ensemble , Alliance Passé au loin des Hommes ,
A Vivre Ainsi Hors du Royaume , Leur voie semblait être un brin folle ,
Par Foi sans mal le Sage s’isole , Loin des versets ou bien des psaumes ,
De Mêmes Racines au fond Rassemblent , tout les élèves faisant école .
~
Ce chef d’orchestre en Hors apporte , entre ses Bras l’accord du Temps ,
Par sa Mesure en lents Mouvements , une Harmonie non langue Morte
En Faisant Corps il ouvre en sorte , une brèche au cœur de l’itinérant ,
Mon âme ne saurait faire semblant , d’y voir au delà une essence Forte
~
Juste éveillé je vois la scène, l’Arbre me semble Hêtre un vrai Semblable.
Ses traits tirés à même l’écorce , la marque Mère de ceux de veines ,
Comme à son Âge sincère étrenne , du vif argent bien Vénérable ,
A l’immuable procure la force , d’une vie au vent face à ses Peines.
~
Sous vents à torts lame du bûcheron , tranche dans le vif loin du sujet ,
Leurs Résilience vient couronner , l’envie de vivre pour le bon ,
La sève ici coule à Foison , nourrissant le Roi décapité ,
Sa Souche porteuse illuminée , Projette en Hors ses Nourrissons .
~
Cette Foi au Nord m’ouvre la porte , vers des Contrées Imaginaires ,
Ici le Temps coule Légendaire , sa Vieille Magie suit les cohortes ,
Trouvant repos dans le grand Air , pour sans manière refaire en Sorte ,
Un Monde acteur où l’idée Forte , serait en âge d’aimer ses pairs.
~
Hors le creuset d’une autre Vallée , Métamorphose son Monde Vivant ,
L’écorce Bossue s’incline au Flanc , la Robe de Bois se Voûte Tachetée ,
Tout Corps Moussu devient léger , abrite mille Rêves venu d’Antan ,
La Sève en Lyre rejoue le Chant , Au Pied des Géants Oubliés .
~
Son Œil vaillant a l’Avis Dur , sur les Voyages outre Passés ,
A même le Champ des Oubliés , se dressent l’élan d’antiques statures ,
Sous leurs Regards cette aventure , mélange rouages & Sablier ,
Trop de grain de sable ont mal tourné , délaissant l’Onde Mère Nature.
~
A Corps Noueux l’essence est Belle , tel le Tourment des écritures ,
Chaque ligne portée nous Préfigurent , Ombres & Nuances de sa Lignée ,
Sous vents les Arbres jamais Taillé , offrent un bestiaire à mon Regard ,
Autant de vies à mon Histoire , la voie des Anges dans cette Vallée .
~
A Fleur du Ciel je vais Serein , la marche en Flore poursuit son Jour ,
Aux dessous liés ma course d’Amour , en main de l’hôte sont verts satins
La Ronde Aînée dénoue le chemin , S‘enivre dès lors du Troubadour
Les Fleurs de l’Âme cernent la Tour , d’un Jardin faune aux bancs divins .
~
Etrange est l’Homme prédestiné , marchant en la Vallée des Hêtres ,
L’Esprit d’ailleurs croit le connaître , d’Âme vagabonde le long d’années
Au fil du lien sur les sentiers , Ses Rêves au loin vont Disparaître ,
Il en demeure une Muse où lettres , donnent au dragon un Haut Parler .
~
L’hêtre tient mon cœur entre ses cernes , il noue les autres à son reflet
Sa voix m’est claire juste à portée , son Timbre d’hors non balivernes ,
L’ancienne le forme sans mise en scène , de toute manière à discerner ,
Le Faux du vrai venant croiser , sa Voûte à l’Onde belle & pérenne .
~
Ancrés au Sol depuis l’enfant , s’ouvrait une Arche sous le Couvert ,
Huit piliers d’hors sont ponts de pierres , ô fiers gardiens de mon néant
Noueux vos liens avec les vents , s’accordent au fil d’un Bain en Mère ,
Au delà du savoir vivre à Terre , l’Hêtre y resserre les vrais courants .
~
Mon pèlerinage en Val des Hêtres , à fait naître mille échos d’écorces ,
Cette Onde à part puisant sa Force , dans le Fait Hors de se connaître ,
Au Fil d’une foi fît disparaître , mes illusions sans faire entorse ,
L’étranger y fût à la Noce , sa muse fragile changea peut être .
~
L’été s’approche au long de roches , le Corps de l’Hôte s’évade aux cimes ,
La pierre m’appelle et puis s’arrime , de mes Racines je me sens proche ,
Le temps d’une pause naguère fantoche , va de hauteur en lunes claires ,
Ma source en rêve depuis l’hiver , l’écoute ma foi demeure bonne pioche ,
Dans l’Onde Vallée dort l’Aurifère , j’irais Ailleurs servir l’Alliance ,
Les Mois à venir seront moins Denses , pour les Reflets de l’enchanteur.
~
NéO~