~LES FEMMES CORPS~
Âmes de Lérotimor
Au loin ce Vieux Navire , Dérive la coque Lourde . Ses Voiles sont sans Remords , La Mort y souffle en Vain , Le Sceau d’un Noir Destin , Prenant son Dû à Torts . ~ Les Cales sont Pleines à Bords , Bondées d’Envies de Vivre , Sur le Pont nul Chagrin , ne Survit à l’Aurore , L’Esprit se doit d’être Fort , Quand le Corps Lui se Livre , A Ceux Mangeant les Âmes , de Celles Devenues Sourde .








~
J‘ai Perdue tes Paroles . Quittée ma Terre Natale ,
Accepte mes Excuses , Pardonne mon Dernier Vol , Laisse moi au Moins ce Rôle , Perçois en Fin Leurs Râles , Là où les Mâles Abusent , Semant la Haine en Sol . ~
« Au Revoir Sualomée »
~
« Approche lointain Navire , Vois Venir ma Lueur ,
Belle Nuit à Vous mes Sœurs , a Mort va mon Sourire .
Aujourd’hui nul Plaisir , mon Âme n’est plus d’Humeur : A Vous Laissez Vainqueurs , de nous Savoir Souffrir . » ~ « Pour toi Drena , Regarde Au Delà. » « Une Fleur d’Hier livre un Message » Ce Seul Présage , Au Nord Flamboie , « Source Lumière , Cause des Ravages »

A toutes Celles et à Eux.
Qui subissent , le Fer.
Et le Fouet , qui Pardonne?
Sur des Mers , loin des Yeux.
Quand les Chaines emprisonnent.
Porte l’Autre loin des Cieux.
Que même l’Âme s’abandonne.
A sombrer , par l’Adieu.
NéO~
Cest une horreur pour toutes les victimes!!
au non de quoi? de qui?
c’est de la cruauté gratuite, car beaucoup se taisent!
je suis contente de pouvoir revenir sur ton blog!
merci pour le lien!
c’est sympa ce petit poème!!!
Bienvenue à Toi Noumba sur l’Onde de Mère
Ici le Temps Pense aux Victimes ,
Celles qui aux Vents , doivent se Tairent
Alors qu’un Monde connait le Crime.
Depuis Longtemps , ils savent que Faire.
Mais laissent Aller , encaissent la Dîme.
Ferme les Yeux ,sans Commentaires.
Parlent d’un Détail , d’une Chose infime.
A quand des Lois , sur cette Terre.?
Toujours un très beau poème Néo, lyrique et triste, toute la palette des sentiments. Sublime tout simplement !
Bises et bon week-end
Bonjour Rosy’n ,
Même la Beauté à le Coeur Triste ,
Le Corps Par Foi n’a qu’une Saison ,
Celui de n’être au Yeux de l’Autre ,
Qu’une Veine Supplique en Bas de Listes ,
Marchand d’Accords ont Basses Raisons ,
Un Monde Enclin à Faire Pratiques ,
Pignons sur Rues , Haute Ascencion ,
Sous leurres Sous Rires , se Cache l’Epine ,
Le Noir Poison qu’ils Offrent aux Roses ,
Un Bain de Larmes d’où ils se Vautrent ,
Gaussant Dès lors d’un Etat de Causes ,
Grand Pourvoyeur de Lois Cyniques ,
Donnant aux Fleurs , Avenir de Choses .
NéO~
Merci à Toi de Faire le Lien ,
Une Mère à Coeur en d’Hors Chemins.
Merci NéO pour elles, pour eux, pour toi, pour moi; pour eux.
Esclavage ! De toutes sortes, n’est pas esclave que l’ébène ! Il suffit de regarder autour de soi, l’abolition de l’esclavage n’a pas abolit celui du quotidien si bien caché par des lois et des coutumes d’un autre temps. Que de femmes le subissent encore et paient de leur vie un moment de révolte. Bonne idée de mettre en poésie l’inavouable, la honte…
Andréa
Bonsoir Andréa,
Merci à toi , de ta Venue.
Pour un Sujet , un Vrai Malheur.
Une Honte ancienne , qui Peine en Corps.
Un Monde Moderne , une Mise à Nue.
Pour des Coutumes , de Sombres Accords
Qui ce passent sans Cesse , chaque jour au Dehors,
L’Esclavage , le Pouvoir , lui n’à pas de Couleurs,
Il est là chaque jour , causant Haines et Remords.
Il Confére à l’Argent , un relent , une Odeur.
Loin des Yeux ? qui à Tort.
Quand le Courage rétorque à croire , de par l’Enjeu.
Il y à rien à Faire , et c’est trop Dangereux.
Pour demain et Hier , des peines, des Pleurs.
A quand le Changement ? Qui nous dira ?
Qu’on y peut rien , Faute de Mieux.
Que les Marchands des Peurs,
Roulent sur l’Or , Sans Etats , et sans Âmes.
Ils Naissent au Fond , sans L’Once d’un Coeur.
Graissant les Pattes des Bien Veilleurs.
Et qu’un Monde se Tourne , vers des Jours Meilleurs.
C’est très touchant, une triste réalité pour trop de femmes, hélas.
Je te souhaite une belle fin de journée,
Flo-Ray
Bonsoir Flo ,
Une Pensée pour Toutes Celles
Qui le vivent , sans Détours.
Chaque jour , Près de Nous.
La Liberté n’est pas acquise.
Et les Non Dit restent de Mise.
Tant que le Monde Porte l’Argent.
Comme un Pouvoir sans Sentiment.
NéO~
Bonsoir mon ami Néo,
magnifique écrit et combien triste et réel
merci de l’avoir si bien représenté
bonne soirée
bisous tendresse
calinous de Laika
martine
Bonsoir Martine,
Un Poème pour des Maux ,des Femmes par Corps,
Tristes et Réelles mais si Loin de nos Coeurs,
Qui s’imaginent, Êtres en dehors, aux vents .
Dans l’Ombre des Lois sans Espoirs au devant.
Aujourd’hui il y a d’autres formes d’esclavages !! d’autres chaînes ….POURQUOI TANT de haine et de mépris ?!
merci pour ton passage
tulipe
Bonjour Tulipe ,
Bienvenue à Toi ,
Auprès des Femmes Corps .
A ce Pourquoi ?
Beaucoup de Mauvaises Fois ,
Mais peu de Principes ,
Quand la Chair vaut de l’Or ,
Il n’y à pas de Grandes Lois ,
Les Marchands sans Efforts ,
Ont Commerces sous Toits ,
Et les Larmes des Femmes ,
Indifférent par leurs Sorts ,
Ceux qui règnent ici – bas ,
En cachant ces Rapports ,
Par leurs Manque de Voix.
C’est un Combat de chaque Jour ,
Contre la Haine et le Mépris ,
Il y à la Vie et l’Onde d’Amour.
NéO~
Quel beau poème dédié à l’esclavage et à ses chaînes.
De nos jours rien n’a changé, il en existe bien d’autres, dans d’autres contrées, vues ou cachées. Adultes ou enfants. Femmes qui subissent sur le trottoir ou à la maison des pressions physiques ou psychologiques. Celles-là sont aussi des chaînes à retirer à tout prix, au nom des femmes battues séquestrées, agressées sexuellement.
Merci NéO pour cet hommage qui rejoint un temps où dans la ville où j’habite la traite des êtres humains était d’actualité au nom du commerce du vin.
Bonsoir Filamots ,
Sur ces Mots Enchainés ,
Bien des Âmes ont Naviguées ,
Il en est des Chaines , en ces Maux ,
Et bien des Seaux de Larmes Pleines.
Invisibles ou de Mailles ,
Toutes ces Cordes sont de Trop.
Et dans ce Monde , de grandes Failles ,
Que peu de Monde voudrait combler.
Quand le Pouvoir est bien Trop Chairs ,
Peu de Moyens peuvent l’emporter.
Pourtant le Dire , et Contre Faire ,
Pourrait chaque jour , fers Libérer ,
Des Mains d’un Port , les Epidermes,
Tout ceux qui portent en Corps et Âmes ,
Tout ces Corsets du Monde Moderne.
NéO~
Merci du Lien , de ton Passage ,
Sur les Visages de ce Rivage.
Je vais demain sur d’autres Sentiers
Auprès des Arbres , et leurs Reflets.
A bientôt.
Maîtresses et prostituées
Article Du Temps 02-02-2011 Joelle Kuntz
La façon dont le premier ministre italien, Silvio Berlusconi, traite les favorites dont il s’entoure est une insulte au métier de la prostitution
Silvio Berlusconi fait beaucoup de dégâts en Italie. Il détruit la politique en la vulgarisant, il foule aux pieds la dignité de l’Etat et de ses organes, il rabaisse le pays aux dimensions de sa petite personne, etc. En plus de ces méfaits, il gâche le métier de la prostitution. Cette sorte de promiscuité qu’il instaure dans la pénombre de la légalité entre le sexe acheté, le pouvoir, les passe-droits, les prébendes à ses favorites, contribue à maintenir dans l’opinion une vision méprisante des prostituées: des femmes corrompues, sans liberté ni autonomie, soumises à leur «protecteur» et prêtes à tout pour recevoir ses faveurs. Ainsi se perpétue l’image d’une profession indigne qu’il faut combattre et cacher à défaut de pouvoir la supprimer entièrement.
L’argument est introduit par Giulia Garofalo, une chercheuse connue pour ses études sur le travail du sexe, dans la revue italienne Il Mulino. Devenir la maîtresse ou la protégée d’un homme influent est la solution facile qui s’offre aux femmes désireuses de conquérir une autonomie économique par l’usage de leur corps, dès lors que la prostitution est criminalisée. Le contrat n’est jamais clair, il peut cesser d’un moment à un autre, il est tout empreint de ce machisme paternaliste dont l’Italie peine à se défaire et que Silvio Berlusconi, parrain rajeuni de 74 ans, illustre et perpétue si bien.
Des associations de prostituées italiennes protestent contre ce spectacle dégradant pour les femmes. Elles réclament des conditions de travail dans lesquelles la négociation entre ce qui est vendu et ce qui est acheté entre deux partenaires également libres puisse être complètement transparente. Qu’il s’agisse de prostitution de rue, d’appartement ou d’escorte, le service du sexe a un prix qui reflétera d’autant mieux la liberté des contractants qu’il est clairement affiché. Son acquisition et sa vente sont une activité comme une autre, et comme les autres, elle est d’autant moins corruptible qu’elle obéit à des règles.
Ce sont des choses acceptées en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni. Mais on est à Rome. Mon confrère Matthew Engels ne s’explique les frasques berlusconiennes que parce qu’on est dans la capitale de l’Empire, condamnée à répéter à l’infini les orgiaques splendeurs des empereurs romains. Elagabalus (218-222 av. J.-C.): une longue escorte de concubines. Carinus (283-285 av. J.-C.): neuf épouses plus des appétits irréguliers pour d’autres, des palais remplis de chanteurs, de danseurs, de prostituées et de toutes les variétés de vices et de folies. A en croire Edward Gibbons, dans son «Histoire du déclin de l’empire romain», le peuple ne dédaignait pas ces débauches et parades. Carinus n’a cependant duré que deux ans. La légende veut qu’il ait été tué par un officier dont il avait séduit la femme.
Silvio Berlusconi est aussi en train de tomber, victime de ses propres jeux, désormais jugés saumâtres même à Rome. Ses femmes seront libérées de lui. Elles pourront se mettre à leur compte. Le guichet du «Comitato per i Diritti Civili delle Prostitute» est ouvert.
Ref :http://www.letemps.ch/Page/Uuid/77f65c84-2e4b-11e0-8255-d9441e47ea04/Maîtresses_et_prostituées
Bonjour NeO,
Voilà bien longtemps, que je n’étais pas venue m’égarer dans les branches de tes arbres.
Et voilà que certaines feuilles plus piquantes que d’autres viennent m’irriter la surface de la peau:)
Ce ne sont pas les écrits que tu relèves, oh que non !
Mais le propos tellement juste, sur la condition féminine qui encore de nos jours reste encore à l’état d’objet sexuel, distribué non pas qu’en Italie, mais à tout va dans les librairies, sur les devantures des magasins, les publicités. Le corps de la femme a en effet, pas mal d’attraits et je suis la première à l’écrire sous forme de poèmes, amoureux ou érotiques.
Toutefois, la vente de chair fraîche, très peu pour moi.
Le pouvoir de l’argent prime, c’est connu. Je suis triste pour ces femmes qui ont si peu d’estime pour elles-mêmes que de penser qu’un jour elles ne seront pas jetées comme un morceau de papier aux poubelles, ou dans les oubliettes, comme au temps de Louis XIV et ses favorites. Finalement rien n’a changé. L’époque, la façon de présenter les choses.
Amicalement et à très bientôt pour l’article suivant 🙂
Très très sérieux tout cela !
Bonjour Filamots ,
C’est Hélas à ce Sort ,
Que l’Avenir se Dessine ,
Par l’Attrait juste un Maux ,
Pour ces Belles d’un Jour ,
Qu’un Argent les Destinent ,
A connaitre l’effet de Serres ,
Toutes des Proies du Vautour.
Pour une Nuit en Lumières .
Point de Charmes ni d’Amour ,
Mais les Griffes des Marchands ,
Tout l’arrière d’un des Corps ,
Dans de Sombres Fuyants.
Rien n’arrêtte le Tyran ,
Qui se sait au Delà ,
Tout en Haut d’un Pouvoir ,
Qu’on lui laisse pour Temps ,
Sans le Juge de l’Histoire.
A Rome rien ne Change ,
Le Rideau Chaque Soir ,
Vient Masquer Tout les Anges.
NéO~
A bientôt Filamots.
Merci de ta Venue.
Sexe, mensonge et Silvio
Article Du Temps 24-01-2011 Phillipe Ridet
Une bibliothèque blanche en toile de fond. En bas de l’écran, on aperçoit la photo d’un enfant – son petit-fils – qu’il tient par la main. Comment les téléspectateurs à qui Silvio Berlusconi s’adresse, ce dimanche soir 16 janvier, pour rejeter les accusations «d’incitation de mineure à la prostitution» et «d’abus de fonction», pourraient-ils imaginer ce paisible grand-père de 74 ans en sultan jouisseur et corrupteur? Toute la journée, dans sa somptueuse villa San Martino, à Arcore, aux portes de Milan, il a débattu avec ses avocats de la stratégie à mettre en œuvre pour contrer les magistrats du parquet de Milan. Ceux-ci affirment disposer «d’amples éléments de preuve» attestant qu’un «nombre significatif de jeunes femmes se sont prostituées avec Silvio Berlusconi dans ses résidences en échange du versement de sommes d’argent».
La décision est vite prise. Nier. Repousser les évidences. Dénoncer un «complot des juges». Comme en mai 2009, quand il s’est fait «pincer» à l’anniversaire de Noemi Letizia, qui fêtait ses 18 ans. Comme lorsque la call-girl Patrizzia D’Addario a révélé, à l’été 2009, qu’elle possédait des enregistrements où il lui disait d’aller l’«attendre dans le lit de Poutine» – un lit offert par le premier ministre russe.
A chaque fois, Silvio Berlusconi est venu à bout de la curiosité de l’opinion par des explications oiseuses. Et des accès de mâle vanité: «Mieux vaut aimer les belles femmes qu’être gay.» Beaucoup d’Italiens ont pensé comme lui.
Cette fois, l’affaire est plus grave. Même le prudent Parti démocrate (centre gauche) réclame sa «démission» pour «sauver l’Italie». Dans les couloirs du Vatican, le désarroi est visible. Les évêques exigent «une clarification». Le président de la République, Giorgio Napolitano, évoque «le trouble» des Italiens. «Je ne finirai pas comme Craxi», répète Berlusconi à ses interlocuteurs, évoquant l’ancien président du conseil italien poursuivi pour corruption, condamné par contumace, et mort en exil, à Tunis, en 2000.
L’affaire est grave, plus grave que les procès pour corruption de témoin et fraude dans lesquels il est poursuivi par le tribunal de Milan. «Le sexe, tout le monde comprend. C’est universel», se désole un député. Celle qui fait trembler Silvio Berlusconi et les institutions italiennes s’appelle Karima El-Mahroug, dite Ruby «la voleuse de cœurs». Fille d’immigrés marocains vivants en Sicile, pauvre, elle a 16 ans quand elle se rend pour la première fois à Arcore. 17 quand elle est interpellée pour vol, en mai 2010, par les policiers de Milan. Averti de son arrestation, Berlusconi panique. Téléphone lui-même au commissariat central pour faire relâcher la jeune fille, en expliquant qu’elle «est la nièce de Moubarak». Son chauffeur et son officier de sécurité font pression sur la juge de permanence, qui, ce jour, recevra une quinzaine de coups de téléphone.
Ce dimanche 16 janvier, Silvio Berlusconi rabâche, l’air de ne pas y croire, les deux feuillets de son intervention posés bien à plat sur son bureau: «Je n’ai jamais payé pour fréquenter une femme». Puis il abat une dernière carte: «J’ai une relation stable avec une femme, qui n’aurait certainement pas accepté que se produisent, pendant des dîners ou par la suite, les faits absurdes relatés par les journaux.»
Ce que disent les journaux? Il suffit d’attendre le lundi pour en découvrir les détails tirés du «rapport de preuves» compilé par les enquêteurs milanais. Les écoutes téléphoniques contredisent les aveux de Ruby («Je ne suis allée qu’une seule fois à Arcore») et les dénégations du chef du gouvernement («Je ne savais pas qu’elle était mineure»). Les appels passés depuis le téléphone portable de Ruby permettent d’établir la présence de la jeune fille à douze reprises dans la villa San Martino entre février et mai 2010, date de son arrestation. Ses amies parlent. Caterina: «Ruby disait être très amie avec le président du conseil, qu’elle allait souvent chez lui, où elle dînait, dansait et faisait l’amour avec lui et qu’il lui donnait beaucoup d’argent.»
Elle parle beaucoup, Ruby. «J’ai dit beaucoup de choses – aux juges – mais j’en ai caché tant d’autres», explique-t-elle à une amie. Une autre fois, dans une conversation avec son père: «Je suis avec l’avocat pour trouver une solution, lui raconte-t-elle. Silvio a affirmé à l’avocat: «Dis à Ruby que je paierai le prix qu’elle voudra. L’important est qu’elle se taise, qu’elle nie, qu’elle joue la folle pourvu qu’on n’ait jamais vu une fille de 17 ans chez moi.»
Le prix de son silence? Ruby le fixe à 6 millions d’euros. «Il – Silvio Berlusconi – m’a appelée et m’a dit: «Je te donne tout l’argent que tu veux, je te couvre d’or.» Tu te rends compte, raconte-t-elle à une interlocutrice, il va changer ma vie. Réponds-moi franchement, qu’est-ce que tu ferais si on te mettait 6 millions d’euros entre les mains?…»
C’est un véritable système que les magistrats du parquet de Milan ont mis au jour. Un système de prostitution classique avec rabatteurs, comptable et mère maquerelle. Tous aux petits soins pour offrir de la chair fraîche au satrape. Silvio Berlusconi veut des filles nouvelles chaque jour ou presque. Ses moyens sont illimités. Il a non seulement l’argent pour payer 5000 euros la présence de chacune d’entre elles, le pouvoir pour les protéger, mais il peut encore leur faire miroiter un petit rôle, voire une carrière dans une de ses trois chaînes de télévision.
A la base de cette organisation, on trouve deux des collaborateurs les plus proches de Silvio Berlusconi, Dario Mora, dit «Lele», 55 ans, impresario, et Emilio Fede, 79 ans, directeur et présentateur du journal télévisé de Rete 4, une des chaînes du président du Conseil. Ils connaissent les vices du patron, ont l’œil pour découvrir celle qui lui donnera l’illusion de son charme. En témoigne un échange téléphonique, intercepté par les enquêteurs, entre «Lele» Mora et Roberta, une nouvelle recrue. Mora: «Tu vas être l’infirmière officielle.» Roberta: «C’est aussi ce qu’il m’a dit». Mora: «Prends avec toi un tensiomètre et une blouse», Roberta: «Avec rien dessous, évidemment». Mora: «Oui, et avec des bas blancs.» Roberta: «Je lui fais une visite privée pour m’assurer de son état de santé? Je l’ai déjà fait hier soir». Mora: «Je te prévois un grand avenir, mon amour.»
La «mère maquerelle», c’est Nicole Minetti. Quelques apparitions à la télévision, un diplôme d’hygiéniste dentaire, la rencontre avec Silvio Berlusconi en décembre 2009, après l’agression dont il a été victime, et la voilà propulsée conseillère régionale de Lombardie. Son rôle? Veiller sur les filles, écarter les vulgaires et les faiseuses d’ennuis, loger les favorites, briefer les nouvelles. A une recrue, elle explique: «Tu vas en voir de toutes les couleurs, là-bas. Il y a des gens pour qui c’est l’occasion de leur vie. Il y a des putes, des filles qui parlent à peine italien, des filles normales. Si ça te plaît pas, tu prends un taxi et tu te casses.»
Elles sont une dizaine à vivre au 65 de la via Olgettina, dans le quartier de Milano 2, construit par Silvio Berlusconi dans les années 1980. Elles ne payent ni loyer, ni téléphone, ni électricité. Dans leurs trois-pièces, elles attendent le coup de téléphone qui les fera débarquer à Arcore, où elles entrent comme dans un moulin, à bord de voitures aux vitres fumées. Commence alors le rituel des soirées que les habitués appellent «bunga bunga». Trois ou quatre hommes, une vingtaine de filles, c’est la proportion idéale. Après le dîner, les blagues et les chansons, tout le monde descend au sous-sol, décoré comme une boîte de lap dance. Dans les salles de bains, les filles trouveront les costumes qui plaisent au maître de cérémonie: habits d’infirmière, tenues de policière, comme dans un porno soft des années 1970 avec Edwige Fenech. Vers 2 heures du matin, toutes s’en vont sauf une, ou deux ou trois…
Les occupantes du 65 de la via Olgettina se jalousent comme entre collègues de travail. Elles comparent leur prime de fin de mois. «J’ai pris 5000 euros et toi?» «Moi je n’ai eu qu’un bracelet en or avec un diamant, j’aurais préféré de l’argent. Elles s’inquiètent quand l’une d’entre elles reçoit les faveurs exclusives du «sultan». «Qu’est-ce qu’il lui trouve, à celle-là?»
Nicole Minetti reçoit les plaintes: «Tu te rends compte, la semaine dernière, à Rome, Barbara s’est acheté vingt-cinq paires de chaussures d’un seul coup.» Pour régler ces litiges, il faut voir Giuseppe Spinelli, le quatrième personnage de la bande. Homme de confiance de Silvio Berlusconi depuis trente ans, il tient la comptabilité personnelle du président du Conseil. Ses dépenses courantes, pourrait-on dire. Pour les fins de mois difficiles, c’est lui qu’il faut voir.
Sexe et pouvoir, sexe et argent, sexe et chantage, logistique des fantasmes et rétribution du vice: on trouve tout cela dans les 390 pages du «rapport de preuves» établi par le parquet de Milan. 390 pages qui dressent le portrait d’un homme pathétique, obsédé et seul. Un homme de 74 ans qu’une gamine de 17 ans peut faire chanter comme un pervers ordinaire. Un homme qu’on cherche à plumer de toutes parts pendant qu’il est encore puissant et en vie. A «Lele» Mora, qui s’apprête à emprunter 1 million d’euros à son «cher Silvio», Emilio Fede suggère: «Demande-lui 1,2 million, comme ça, je prends 400 000 pour moi.»
Les filles de la via Olgettina ont choisi de se consacrer au président du Conseil comme on opte pour une filière de promotion sociale. Sans honte, en pleine lumière. «J’ai gagné en une soirée ce qu’un homme normal gagne en deux mois», dit l’une à sa mère. Une autre à son frère: «Silvio va nous aider à résoudre tellement de problèmes, les tiens, les miens et ceux de maman»… En mai 2009, lorsqu’elle a demandé le divorce d’avec Silvio Berlusconi, Veronica Lario avait dénoncé «ces vierges qui s’offrent au dragon pour obtenir le succès, la notoriété et l’argent». Elle avait dit aussi: «Aidez-le, il est malade.» Beaucoup avaient pensé qu’elle exagérait
Ref :http://www.letemps.ch/Page/Uuid/cf9a2b2e-2738-11e0-a0df-188cefc18bd3%7C0
Juste un passage, pour dire bonjour, j’ai lu l’écrit, les cris, je reviendrai mettre mes mots. j’ai pas liker, mais je l’aurai fait si l’option eut apparue.
Sois bien NéO.
Je reviendrai mais là plus assez de temps pour bien lire et dire (peut-être)
A bientôt et des bises en prime 😉
Bonsoir Marie ,
Les Mots me Manquent pour ce Sujet ,
Pour Toutes Celles au Cours d’une Vie ,
Mais j’ai à Coeur d’en Faire Reflets ,
Une Page à Part et un Hommage ,
Pour que se Brisent les Fers de Chaines ,
Qui Trop Souvent nous Sont Décrits ,
Quand il est Tard pour Réparer ,
Qu’une Âme se Perd au Fond de la Nuit ,
Alors qu’elle peut en Corps en Veines ,
Trouver Lumière et Réconfort ,
Battre demain ceux qui la Tiennent.
Tous ceux qui sont Marchands de Corps.
NéO~
Bonjour NéO,
tu as bien fait de mettre un lien, sur le billet chez moi « la beauté, la laideur », car c’est en effet, ainsi que je concevais ce billet, les mots manquent devant tant d’horreurs, tant de vies gachées, de souffrances au dedans, qu’on met du temps à évacuer, quand on y arrive, le marchandage des corps, comme des bouts de viandes, voilà un exemple frappant de la laideur, et y être sensible à cette laideur, c’est ce que voulait dire je pense Krishnamurti dans son écrit, car si on y est sensible, c’est là qu’ensuite on peut aider. Mais si on ferme les yeux, sur de telles choses, que l’on préfère se cantoner, à ne voir que le beau, on devient insensible, car on ne veut pas voir, ne pas entendre ce qui nous blesse le regard, l’esprit et le coeur, si tout le monde se détourne, alors on laisse faire encore et encore….
Trop facile de jouer avec les corps, pour certains, trop facile de faire du profit par la force physique ils obligent, et puis ensuite, la faiblesse, la détresse physique et psychologique détruisent à petit feu, toutes ces victimes, pfffft, j’arrive pas à mettre les mots que je voudrai, c’est beaucoup plus que ça… c’est tellement horrible, tellement tellement facile… et là en ce moment, en ce moment même, combien vivent cet horreurs, se sentent désemparés oubliés, ……………….
Tu as très bien senti, ce que je souhaitais faire passer par les mots de Krishnamurti.
Il y a beaucoup de « sens »!
…..
Bonsoir Marie ,
C’est Rageant et Poignant ,
Comme une Sourde Colère ,
De Voir chaque Jour laisser le temps ,
A ceux qui Donnent dans le Vulgaire ,
Et viennent ensuite se Parader ,
Rire aux Eclats et faire bien Gras ,
Comme des Grands Prince de La Citée ,
Toute la Laideur réside Ici,
Dans la Noirceur du Laisser Faire ,
Dans le Dédain et le Déni ,
On laisse des Âmes fuir la Lumière ,
Rongées par ceux que l’on élit.
Car Tout Pouvoir Ombre les Coeurs ,
Et glace les Sangs au Cours des Nuits.
NéO~
Le fric et le sexe, c’est malheureusement ce qui prédomine dans ce monde de vautours.
Une Partie Marie ,
Car pour l’Harmonie d’un Monde ,
Blanche est l’Orée d’une Autre Vie ,
Il y a dans l’Onde , son Contraire ,
Ceux qui se Battent pour la Lumière.
NéO~
oui une partie, heureusement,tu as raison NéO. En général, j’ajoute « sans généraliser » mais là j’ai oublié!
Merci Marie ,
Limpide et Claire ,
Une Mère en Vie ,
Tel est la Voix de la Lumière ,
Quand elle s’oppose à Tout Mépris.
NéO~
je reviens sur ton billet la prostitution est une autre forme d’esclavage » sachant les macs derrières elles !!! la vie n’est pas la long fleuve tranquille ….
bisous Néo
tulipe
Bonjour Tulipe ,
A maux Couverts ,
Elle est dans l’Ombre ,
Une Traite des Femems ,
Des Affaires Sombres ,
Aucune ne le Ferait ,
A chances Egales ,
Et c’est sous la Contrainte ,
D’un Manière ou d’une Autre ,
Désespoir Conjugal ,
Ou par Appât du Gain ,
Mais Trop Souvent c’est en Plainte ,
Par la Loi du plus Fort ,
Et sous Force du Poing ,
Que le Corps est pour l’Autre ,
Qu’une Poupée a Desseins.
NéO~
Ouf !!! sacrés vers Néo
Merci de me les avoirs fait partager. ça me ramène à deux livres un la salamandre de J.C Ruffo et l’autre le nègre de l’Amistad de B. Chaze Riboud.
De toute les façons la maltraitance m’ulcère et j’ai du mal à contenir ma colère
Bonne soirée et encore merci pour ce partage
Bonjour Réjanie ,
Bienvenue à Vous à Fond de Cales ,
Croiser les Lignes qui Vont de Mains ,
S’attacher Lasses en Bord de Vies ,
Connaitre la Chaine et l’Animal ,
Le Désespoir sans Lendemains ,
D’un Cercle Odieux que l’on Tolère ,
Par Goût du Vice et du Pouvoir ,
Le Sourd Commerce des Marchands de Chaires ,
Ces Bon Amis qu’on veut pas Voir ,
Aux Relations plûtot Bancales ,
Mais Hauts Placés envers l’Histoire ,
N’aiment pas vraiment être en Lumières.
Alors on laisse Filer Bateaux ,
Venir au Port , se Décharger ,
Et Parader les Grands Bourreaux ,
En Beaux Costumes au Bord du Quai.
NéO~
Et oui, c’est ça le ‘terrible’ … Alors on laisse filer Bateaux … Et parader le grands bourreaux
Et parfois même on leur donne une médaille pour avoir fait ce qu’ils ont fait, si tant est que l’on veuille nous faire croire que c’est pour le bien de l’humanité pfff
:$
Bonne journée Néo
Hum , tu Parles de l’Article de Rosyn?
C’est Triste en Soi , vraiment Terrible ,
Dans bien des Corps une Grande Epines ,
Dans tout Les Cas , Insubmersible .
En relations Très Haut Placés ,
De Belles Médailles se font Légion ,
Tout dans leurs Gestes est Déplacé ,
Autant en Mains qu’en Intentions.
NéO~
les mots me manquent, je suis là pourtant, et je vous lis, et je comprends, et je vous suis, ….vous remercies..
tant de pensées, tant de partages, et de reflets, ….
nous sommes le nombre eux sont le chiffre, comme c’est fou qu’une poignée si hautement soit elle placée, l’emporte sur une base si importante… tant d’hypocrisies, de salissures, de violences,…des liens de monnaies à ces êtres malsains, le pouvoir les rend fous, et l’on ouvre grands les yeux, certains sont mêmes envieux..
…..de la chair à canon, de la chair enclavée, de la chair violée, baffouée, exploitée…un commerce, un humain face à un autre humain, l’un qui se joue de l’autre.. Quand grandiront les hommes, l’humanité… ??
Je me suis baladée comme j’Aime sur ton espace NéO.
A bientôt et merci pour tous ces mots ici là, et partout…parfois je t’avoues, que je ne dirai mot…
Prend soin de Toi et des tiens (es)
Bonjour Marie ,
Merci à Toi d’être par Coeur ,
Sensible à l’Onde des Ombres de Corps ,
Aux Mains de Ceux qui Portent Chaines ,
Et tiennent aux Fers qui prive la Chaire ,
D’être en Accords avec la Vie .
Ici les Ports sous Vents nous Mènent ,
A voir les Vices en Habitudes ,
S’enfermer l’Oeil ni faire de bruits ,
A fond de Cales en Servitudes .
Rien n’est Normal ni Tolérable ,
Quand il s’agit d’êtres Vivants.
Aux Vents Mauvais vont ces Bateaux ,
Toutes les Victimes viennent d’une Mère ,
Contre Marées porter la Haine ,
Un vent d’Espoir est en Lumières ,
Ce Vil Commerce est un Fléau ,
Pour Vivre Contre , un Arbre Sème ,
Ces Quelques Lignes en sont l’Echo.
NéO~
italie mercredi 6 avril 2011
«En avant la suivante…»
Eric Jozsef
Extraits d’écoutes téléphoniques sur les soirées «bunga bunga»
Au lendemain d’une soirée «bunga bunga», une jeune femme, T. M., invitée pour la première fois, appelle une amie: «Tu ne peux pas savoir. Elles l’appellent toutes «amour», «mon petit trésor». Tu ne peux pas imaginer ce qu’il se passe là-bas. C’est un bordel. Avec Berlusconi qui touchait le cul des filles. S’il le fait dans sa chambre à coucher, c’est son affaire, mais là! Devant tout le monde! Je me demande comment il fait pour travailler le lendemain.»
«Une orgie»
Une autre invitée, B. V., raconte: «Les filles se déshabillaient et restaient seins nus. Ensuite, l’une après l’autre, elles allaient vers Berlusconi qui était assis sur le petit divan pour se frotter contre lui et se faire caresser.»
Accusée d’être mythomane par les défenseurs du président du Conseil, la jeune escort Nadia Macri a affirmé devant les magistrats avoir participé à une soirée en compagnie de Ruby. Sur la présence de la jeune Marocaine, elle a dû faire marche arrière. Mais elle a parlé «d’une orgie» le 9 mai 2010 à Arcore: «Nous sommes allées dans une espèce de privé où il y avait une minuscule estrade avec des lumières de discothèque […]. Chacune faisait ce qu’elle voulait, habillée. Puis nous avons commencé à retirer nos tee-shirts, nos jeans, ces choses-là. Puis quelques-unes, dont moi, sont restées seins nus, […]. Ensuite nous sommes allées dans la piscine où le président nous a rejointes. Nous étions six ou sept filles. On s’est mis à rire, à plaisanter, à se caresser. Puis, au bout d’un certain temps, il est allé dans une pièce adjacente où il y a un lit pour massages et il a commencé à dire «en avant la suivante, en avant la suivante», et toutes les cinq minutes nous ouvrions la porte et consommions le rapport sexuel. Une à la fois. A la fin de la soirée, le président m’a payée directement, 5000 euros.»
Selon l’hebdomadaire L’Espresso, Nicole Minetti, 25 ans, hygiéniste dentaire de Silvio Berlusconi propulsée conseillère régionale de Lombardie, «participait également aux strip-teases et parfois se travestissait en homme. Certaines filles à moitié nues dansaient l’une contre l’autre dans des attitudes lesbiennes. C’est alors que Berlusconi effectuait son choix.»
Dans une conversation téléphonique, l’ancien préfet de Naples Carlo Ferrigno raconte à l’un de ses amis le récit d’une certaine Maria: «Elle m’a appelé parce que tout en étant elle aussi une sorte de petite putain elle est restée bouche bée; elles étaient une vingtaine toutes débraillées, à moitié ivres et elles allaient dans les bras de Berlusconi qui les embrassait et les caressait toutes, parmi lesquelles la Minetti […]. A la fin, les deux jumelles De Vivo sont restées coucher avec Berlusconi.»
!!!!! la décadence
tulipe
Bonjour Tulipe ,
Rome n’à guère Changer ,
Les Sénateurs et les Tribuns ,
Restent en Orgies par Vains Principes ,
Impunité par les Méfaits .
Sont en âge d’Hors sur le Déclin 😦
NéO~
Que de tristesse, mais que d’éloquence.Bravo NéO.
Merci Moighis de ta Venue ,
C’est un Traffic qui va sous Lois ,
Causer des Torts , Vendre sans Charmes ,
Un Thème à Corps vaut bien un Mot ,
Pour Briser Chaines qui lient ses Âmes ,
A n’être au Fond qu’un Gain de Choses ,
Alors que l’être vaut Plus en Soie ,
Que Tout l’Argent des Raisons Closes.
Amitié~
DSK inculpé d’agression sexuelle à New York
Par lefigaro.fr
15/05/2011 ~ Mise à jour : 09:40
La carrière de DSK au FMI a déjà été menacée en 2008 après la révélation d’une liaison extra-conjugale avec une économiste hongroise de l’institution. Crédits photo : NICHOLAS KAMM/AFP
Le directeur du FMI, qui a été arrêté samedi soir après la plainte d’une femme de chambre d’un hôtel de Manhattan, devrait être présenté dans la journée à un juge. Selon un de ses avocats, il plaidera «non-coupable».
Dominique Strauss-Kahn a été formellement inculpé par le parquet de New York «d’agression sexuelle», de «tentative de viol» et de «séquestration» quelques heures après avoir été arrêté à l’aéroport de New York, a indiqué dimanche la police. Le directeur général du FMI, qui devrait être présenté dans la journée à un juge, plaidera «non coupable», a annoncé un de ses avocats à l’agence Reuters. Il était toujours détenu dans la nuit au commissariat de Harlem et devrait y rester jusqu’à son transfert au parquet.
DSK a été interpellé samedi à 16h45 (heure locale) à l’aéroport John F. Kennedy, juste avant son décollage pour Paris, pour agression sexuelle.Il a ensuite été placé en garde à vue dans un commissariat de Harlem.
Selon les premiers éléments recueillis par le New York Times, les faits se seraient déroulés à 13 heures dans une chambre de l’hôtel Sofitel de Manhattan. Une femme de ménage, âgée de 32 ans, serait entrée dans la suite de l’ancien ministre qu’elle croyait incoccupée pour la nettoyer. Dominique Strauss-Kahn serait alors sorti de la salle de bain nu et aurait tenté de l’agresser sexuellement.
Un départ «dans la précipitation»
La femme serait parvenue à se libérer et serait aussitôt partie prévenir des membres du personnel de l’hôtel, qui ont contacté le 911. Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place, DSK avait déjà quitté les lieux, laissant son téléphone portable et des effets personnels. D’après Paul J. Browne, porte-parole de la police de New York cité par l’agence Associated Press, le patron du FMI semble avoir quitté l’hôtel «dans la précipitation».
Des enquêteurs en civil de l’Autorité des ports de New York et du New Jersey sont alors partis le chercher à l’aéroport de JFK, où il avait déjà embarqué à bord d’un vol Air France qui s’apprêtait à décoller. «Nous l’avons mis en garde à vue et remis à la police de New York» (NYPD), a déclaré sous couvert d’anonymat un responsable de l’Autorité des ports de New York et du New Jersey. L’enquête devait être diligentée par l’unité spéciale «Special Victims Unit».
Un scandale en 2008
Dominique Strauss-Kahn devait participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, puis faire un discours mercredi au 12e Forum économique. Le FMI n’a pas encore officiellement réagi à l’arrestation de son président. Le consul général de France à New York a pu rencontrer DSK, rapporte BFM TV.
Depuis quelques semaines, Dominique Strauss-Kahn est la cible en France de critiques sur son train de vie, son patrimoine étant passé au crible dans la presse. Il venait de contre-attaquer en annonçant vendredi des poursuites judiciaires contre le quotidien France Soir. La suite de l’ancien ministre dans l’hôtel Sofitel était proposée à 3000 dollars la nuit, précise à ce titre le New York Times.
La carrière du directeur du FMI a été gravement menacée en octobre 2008 après la révélation d’une liaison extra-conjugale avec une économiste hongroise de l’institution. Mais Dominique Strauss-Kahn avait été blanchi de toute accusation d’abus de pouvoir par le conseil d’administration du FMI, qui lui avait reproché une «grave erreur de jugement». Son étoile sur la scène politique française n’a pas pâli de cette affaire, DSK continuant à caracoler dans les sondages au fur et à mesure que s’approche l’échéance présidentielle de 2012.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/15/01002-20110515ARTFIG00014-dsk-arrete-a-new-york-pour-agression-sexuelle.php
L’ADN de DSK retrouvé sur les vêtements de la plaignante
Par lefigaro.fr
24/05/2011 | Mise à jour : 15:25
D’après plusieurs médias, du sperme de Dominique Strauss-Kahn aurait été découvert sur le col du chemisier de la victime présumée. Selon FoxNews, la jeune femme aurait tenté plusieurs fois de s’échapper de la chambre.
Des révélations qui compliquent la défense de Dominique Strauss-Kahn. L’ADN de l’ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a été retrouvé sur les vêtements de la femme de chambre qui l’accuse de crimes sexuels à New York, croit savoir la presse américaine. Le site internet Atlantico affirmait déjà lundi dans la journée que les éléments transmis par la police new-yorkaise aux autorités françaises confirmaient la présence de sperme sur les vêtements de la femme de chambre. Après avoir refusé de commenter ces informations, la police de New York a finalement affirmé mardi n’avoir donné «aucune information ni résultat» concernant les prélèvements ADN effectués dans le cadre de cette affaire.
Selon les récits des chaînes NBC et ABC, de l’ADN de Dominique Strauss-Kahn a été retrouvé sur les vêtements de la victime présumée. Le site de France 2 précise qu’il s’agit de sperme, retrouvé sur le col de chemise de la plaignante. Ces analyses devraient donc confirmer qu’il y a eu acte sexuel, mais la preuve de violences est plus difficile à apporter, soulignent les experts. Une porte-parole du tribunal, Erin Duggan, avait par ailleurs déclaré lundi matin que rien ne serait communiqué avant le procès et a répété le même «no comment» dans l’après-midi.
«Tu ne sais pas qui je suis ?»
Autre information révélée lundi par un média américain: l’échange qui serait survenu entre DSK et la femme de chambre. Cette dernière aurait expliqué aux policiers avoir essayé à plusieurs reprises de s’échapper de la chambre, selon une source proche de l’enquête citée par FoxNews.com. Elle aurait tout d’abord essayé de dissuader l’ex-directeur du FMI en expliquant que «son supérieur était dans le couloir». En vain. L’employée de l’hôtel l’aurait alors supplié d’arrêter, lui expliquant notamment qu’elle avait «besoin de garder son travail».
«S’il vous plaît, arrêtez. J’ai besoin de mon travail, je ne peux pas le perdre, ne faites pas ça. Je vais perdre mon boulot. S’il vous plaît, s’il vous plaît, arrêtez! Arrêtez!», aurait-elle dit à Strauss-Kahn, d’après la même source. «Non, bébé. Ne t’inquiète pas, tu ne vas pas perdre ton emploi. S’il te plaît bébé, ne t’inquiète pas», lui aurait rétorqué DSK. Avant de l’interroger à deux reprises, selon les enquêteurs: «Tu ne sais pas qui je suis ? Tu ne sais pas qui je suis ?»
Quelques minutes plus tard, la femme de chambre aurait réussi à repousser DSK. Mais au moment de s’élancer vers la porte de la suite, celle-ci se serait pris les pieds dans un sac de journaux et serait tombée sur les genoux. C’est à ce moment-là que son assaillant présumé l’aurait forcé à pratiquer une fellation, selon les sources citées par le site Internet de Fox News. La victime supposée serait finalement parvenue à s’échapper peu après, en repoussant DSK sur le coin d’une armoire, dont il aurait toujours la marque dans le dos. Ni les avocats de la défense, ni ceux de l’accusation, n’ont réagi à ces informations.
En attendant, l’entourage de Dominique Strauss-Kahn se démenait lundi pour trouver rapidement un autre logement à New York à l’ancien directeur du FMI, qui a écrit à ses anciens collègues qu’il vivait «un cauchemar». Il ne peut en effet rester que quelques jours dans l’appartement du 71 Broadway, où il loge depuis vendredi et qui appartient à la société chargée de sa surveillance.
De son côté, l’ancienne journaliste et épouse de DSK, Anne Sinclair, a annoncé lundi qu’elle suspendait «temporairement» son blog, «Deux ou trois choses vues d’Amérique». «Vous comprendrez que les circonstances m’imposent de suspendre temporairement ce blog», écrit-elle à ses lecteurs, ajoutant: «Je vous dis simplement: à bientôt».
Le temps que je trouve où mettre mon comm. crac j’ai plus d’encre, mais qu’est-ce que j’ai lu cet a.m !!!
Bisou.
Bonsoir Dom ,
Qu’est ce qui t’arrives 🙂
Te Voilà Seiche en Bord de Mère ,
A Fuir sous l’Ancre en Mauvais Temps ,
L’Orage est Las de Voir Lumière ,
Dans un Moment il devrait Suivre ,
Bienvenue à Toi en Les Femmes Corps ,
Des Maux Pour Celles , aux Mains des Hommes ,
Qui Vivent sous Fers envers les Forts ,
Faute de n’être que Belles en Ports ,
D’âmes Marchandises que Monde Tolère.
NéO~
Merci d’avoir visité ma maison, le pire esclavage est celui des enfants, qui doivent se taire devant plus fort qu’eux, et que l’on ne croit pas quand ils s’expriment. Combien de jeunes filles doivent satisfaire les besoins de leur beau – père ou père, oncle…On lui aurait donné le Bon Dieu sans confession, quand il prenait sa guitare et nous chantait tout et rien, et à Noël on ne coupait pas à celui -là , avec les couronnes de cymbalettes et clochettes que nous avions…
Être jeune et belle, bien sûr, nous sommes des aguicheuses et provocatrices, nous l’avions bien cherché !!!!Maintenant le silence se lève, mais, pour les plus grands, prescription, pas de réparation, pas de crime reconnu, et pourtant, notre vie reste bousillée… Et la reine-mère qui n’a rien dit, pourquoi? Pour se protéger sans doute d’un homme à géométrie variable, capable du tout doux comme d’un tsunami violent ingérable. Il se dit guéri, tu parles Charles, et il s’attaque à ma nièce de douze ans, sa petite fille…Regarde DSK…And the show must go on, fêtes de famille tu dois sourire comme si de rien n’était mais surtout garder l’œil sur ta jeune fille qu’il lorgne de ses yeux concupiscents…Dieu merci il reste des gens de bon sens en ces lieux de non-sens et des lieux comme chez toi où l’on respire le fragile parfum des roses.Je viendrais plus souvent m’y enivrer pendant mes nuits de cauchemar….Continue de nous faire rêver…Et merci de m’avoir fait connaître ton merveilleux poème…
Un Poème Doux Amer , Sur les Larmes d’Innocences ,
Rien n’excuse l’Ignorance , pour des Faits en Lumières ,
Au Delà de l’Adultère , le Pervers a non Sens ,
Ne Laissant aucune Chance , sous ses Yeux Grands Ouverts.
~
Peu Importe l’Irraison , la Façon ou Manières ,
Quand le Corps porte le Fer , la Mémoire sans Pardons ,
Les Bourreaux sont Légions , Le Monde Tourne à l’Envers ,
La Justice Laisse Faire , quand le Coeur Hurle Non .
~
Parodie du Divin , Aucune Loi n’est Sincère ,
Ne guèrit l’Âme d’Hier , par un jugement Blanc Seing ,
Sous le Règne des malins , le Commerce de la Chair ,
Fait son Jeu Mortifère , sur les Fleurs de Demain .
~
Rose était l’Innocence , Prise au Piège des Ombres ,
Maintenant son Coeur Sombre , entre Haine et Violence ,
Sa Nature par Essence , s’est Perdue en Décombres ,
Dans les Restes elle Dénombre , de Tout Faire en Conscience.
~
NéO~
~
Amitié Dame Korri ,
Becs de l’Une pour la Vie.
« Sous le Chant des Etoiles , […]
Quoiqu’il advienne , d’être Meilleures . »
Merci pour ta fidélité et la douceur de tes mots.
Que cette nouvelle année nous rendent meilleurs
et nous apprennent à mieux entendre les Etoiles…
Bisessss
Merci à Toi de passer là ,
Sous les Etoiles de l’innocence ,
Bonne Voûte à l’Hors et Mille Eclats ,
Sur ton Chemin pour donner Sens.
~
NéO~
~
Becs de l’Une
Les dessous de la cuisine belge de «Dodo la Saumure»
Par Gabriel Thierry Publié le 01/03/2012 à 17:06 Réactions (4)
Dominique Alderweireld, dit «Dodo la Saumure», jeudi au tribunal de Tournai.
Dominique Alderweireld comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel de Tournai, en Belgique, pour une affaire de proxénétisme.
La justice belge force les portes des bars montants. Fini les néons clinquants, les cigares et les filles apprêtées. Le début du procès pour proxénétisme de Dominique Alderweireld, dit «Dodo la Saumure», a permis d’étaler en audience la cuisine de ces salons, avec derrière le chef et une véritable brigade forte de sept prévenus.
Le truculent français, cité comme DSK dans l’affaire du Carlton de Lille, était le premier à être interrogé, ce jeudi matin, par la présidente Marie-Paule Hatert. Au fil de ses questions, elle brosse le tableau sordide de la prostitution dans les huit maisons revendiquées par «Dodo», bedonnant sous son costume bleu marine. Recrutées par petites annonces, le sexagénaire fait d’abord signer des contrats de travail à mi-temps, à objet sportif, avant de demander aux prostituées de se déclarer indépendantes, pour éviter un «lien de subordination et l’accusation de proxénétisme».
Pour faire monter sa sauce, «Dodo» s’entoure d’hommes de confiance. C’est Jean-Jacques Martin, dit «l’Assassin» qui fait la comptabilité. Christian, un colosse au crâne rasé, «allait voir dans les salons si tout allait bien».Et enfin Daniel, versé dans l’immobilier, où sont investis les bénéfices. Avant de se rétracter, ce dernier avait été très prolixe durant sa première audition, décrivant des hommes de paille et du blanchissement d’argent. Ce qui fait tousser bruyamment «Dodo» quand la présidente l’évoque.
Les colères de «Dodo»
Puis Lucette, une prostituée prévenue, noircit le portrait de «Dodo» à la barre, en évoquant sa colère quand elle a voulu partir, en 2001. «Il se fâche, s’énerve et en est venu plusieurs fois aux mains», décrit également de sa voix abîmée Cécile, son ancienne compagne. Aucune victime n’est présente à l’audience, mais elles ont beaucoup parlé devant le juge d’instruction. Une prostituée décrit ainsi des assiettes remplies de cocaïne. Ce que Dominique Alderweireld conteste, tout comme Saïda, présentée comme responsable du club «Madame», et Béatrice qui, elle, supervise trois établissements.
Également citée dans l’affaire du Carlton de Lille, cette blonde de 38 ans a rencontré «Dodo» en 2006, via une annonce. «Ma spécialité, ce sont les langues étrangères», précise-t-elle. Son trait principal, c’est plutôt «un tempérament fort», d’après la substitut du procureur du roi de Tournai, Isabelle Algoet. «Les filles signalent des pressions sur les horaires et des clients qu’il faut accepter», ajoute-t-elle. Une prostituée se plaindra même d’avoir été séquestrée durant l’instruction. Bien loin des «électrons libres», venant à leur guise vendre leurs charmes, que décrivent pourtant la plupart des prévenus. Le procès se poursuivra le 15 mars avec le réquisitoire, très attendu, du parquet.
Source
Où l’on se rend compte que DSK est DXQ, non ce n’est pas une faute de frappe, combien de fois ai-je entendu tous ces aristo trouver cela normal, le droit de cuissage, elles devaient être contentes que le maître les regarde. D’ailleurs quand ils trinquent ne disent-ils pas : »A nos femmes, nos chevaux, et ceux qui les montent ! »Même chez ces gens -là la bête est prête à se réveiller sous des dehors policés, regarde pendant la guerre tous ces officiers qui jouaient de la musique en suppliciant tous ces martyrs…
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Et quand on pense que ce type voulait diriger la France, quel gâchis…Il était certes bon économiste, mais pour sa femme éternel cocue, cela doit être dur…Mais tu sais bien que la Roche Tarpéienne n’est jamais loin du Capitole…
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« Pour « l’affaire » dont je t’avais en partie parlé, la machine est lancée et les pressions viennent de tous les côtés pour obtenir notre silence ; mais ma santé est en jeu et mon médecin m’a dit de ne pas les laisser faire. La reine – mère vient d’avoir des soucis de santé, deux sources de cancer, serait-ce la justice divine qui réagirait à défaut de celle des hommes? A 78 ans, quarante ans de silence lui coûteront cher et il faudra bien en payer le prix. Maintenant « il » parle à certaines personnes, il s’en vante même et en remet une couche. Comme le paon qui fait la roue pour montrer que malgré ses 72 ans il a encore des jolies plumes…Cela fait que sur les cinqs, les trois filles se sont rapprochées. Une quinzaine de victimes de la famille plus d’autres inconnues, les gendarmes travaillent (il était enseignant…)
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Alors je plonge et me noie dans la musique, les Haikus, la poésie…Mon espace dédié se remplit en fonction de la conjoncture et des ateliers d’écriture.
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Chez nous les crocus et les jonquilles sortent de terre, des mélanges de toutes les couleurs, dommage que le smog nous donne des difficultés pour respirer…Bonne nuit et merci pour tes belles photos et tes lignes…
Bonsoir Korri ,
Merci à Toi de Faire le Lien ,
Rien en Effets ne va de Soi ,
Nul n’a le Droit tout en Méfaits ,
De Passer Outre Jugements et Lois.
~
Les Actes d’Hiers ont Toujours Cour ,
Même pour les Soit Disant Grand Rois ,
Toutes les Blessures faite à l’Amour ,
Doivent un Juste Jour payer pour ça.
~
Tu as en Hors bien du Courage ,
C’est là un Choix tout à l’Honneur ,
Tout comme ses Soeurs en Esclavages ,
Nulle ne Doit Vivre double Malheur.
~
Ici la Terre s’éveille Lentement ,
D’un Long Hiver de Pur Magie .
La Vie revient pour un Printemps ,
Reprendre son Cours autour d’un Si.
~
NéO~
~
Amitié Hors Frontière
Je déguste avec un plaisir infini tes pépites, toi qui, alchimiste, transforme en or la pire des bouillabaisses, ce qui est bien agréable dans cette puante actualité, ou au lieu de débattre d’idées, on envoie des œufs alors que des millions de gens meurent de faim…l’appel de l’intendance sonne, l’heure du déjeuner arrive, ma pintade est cuite…Je t’en partage un bout, aux figues et aux rhum…
Merci Korri de Partager ,
Bon Appétit en Cette Grande Farce ,
Que sont les Jours sans Grande Idées ,
Si ce n’est ne rien Changer en Place.
~
La Faim du Monde Hélas a Cours ,
Autant de Changement qu’il est de Chemins ,
Les Rois de l’Ombre eux restent Sourds ,
Face à la Voie d’Autres Lendemains.
~
NéO~
~
Becs sur la Route .
Viol: plainte contre un ambassadeur
AFP Publié le 04/06/2012 à 19:01
Une plainte pour viols a été déposée aujourd’hui à Paris par deux ex-employés de maison contre un ambassadeur d’un pays arabe en poste à Paris et son fils, a-t-on appris de sources concordantes. Une femme et un homme ont déposé plainte lundi matin dans un commissariat parisien pour des faits de viols qui auraient été perpétrés entre mai 2010 et novembre 2011, a dit une source policière. La plainte vise l’ambassadeur et son fils, selon la source policière.
Une enquête a été ouverte, a précisé cette source ajoutant que les faits allégués auraient eu lieu, selon les plaignants, au domicile de l’ambassadeur dans la très chic banlieue de Neuilly-sur-Seine (près de Paris). Selon une source proche du dossier, les plaignants sont une femme de 44 ans, et son mari, tous deux employés de maison de l’ambassadeur qui ont été licenciés fin 2011 par celui-ci. Le parquet de Nanterre est compétent dans cette affaire.
La plaignante doit prochainement subir des examens médicaux pour déterminer si elle a bien été victime d’un ou plusieurs viols, comme il est d’usage dans ce genre d’affaire, a encore dit cette source. La même source a ajouté que l’ambassadeur bénéficie d’une immunité diplomatique. L’ambassade du pays incriminé n’avait pu être jointe pour un commentaire aujourd’hui.
Source
Vallaud-Belkacem veut abolir la prostitution
Par Laura Raim
Mis à jour le 24/06/2012 à 15:49 | publié le 24/06/2012 à 12:47
Najat Vallaud-Belkacem Crédits photo : LIONEL BONAVENTURE/AFP

Dans un entretien au JDD, la ministre des Droits des femmes rappelle que tous les partis ont voté l’an dernier une résolution préconisant la pénalisation des clients.
«Je ne suis pas naïve», assure Najat Vallaud-Belkacem, qui caresse pourtant un rêve pour le moins ambitieux: «voir la prostitution disparaître». Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, la ministre des Droits des femmes, qui va présenter mercredi sa feuille de route au Conseil des ministres, explique qu’elle souhaite voir la France «se donner les moyens» d’abolir la prostitution. Il s’agit «de protéger l’immense majorité des prostituées, qui sont d’abord des victimes de violences de la part des réseaux, des proxénètes». Environ 20.000 personnes se prostituent en France, selon diverses estimations, parmi lesquelles 80% sont étrangères. Une quarantaine de réseaux sont démantelés chaque année.
Cette prise de position s’inscrit dans la continuité de la politique française en la matière. En décembre 2011, les députés de droite et de gauche ont voté en faveur d’une résolution réaffirmant «la position abolitionniste» adoptée par la France en 1960 et préconisant de pénaliser les clients de la prostitution. Dans la foulée, la députée socialiste Danielle Bousquet et son homologue UMP Guy Geoffroy avaient déposé une proposition de loi allant en ce sens, prévoyant des peines qui pourraient aller jusqu’à deux mois d’emprisonnement et 3750 euros d’amende. «Pour tirer toutes les conséquences de la résolution de l’Assemblée nationale, nous organiserons une conférence de consensus», ajoute Najat Vallaud-Belkacem, sans donner de calendrier précis.
Inefficacité
Un des sujets qui pourrait être abordé est le sort du délit de racolage passif, instauré par Nicolas Sarkozy en 2003. Le candidat François Hollande avait estimé en mars qu’il fallait supprimer ce délit qui, disait-il, «se traduit par un moindre accès aux soins et aux services sociaux pour les personnes prostituées». D’ailleurs, Danielle Bousquet admettait qu’«en toute logique, la suppression du délit de racolage devrait être un préalable à la pénalisation du client».
Mais si l’idée de responsabiliser le client a fait l’objet d’un rare consensus dans les rangs de l’Assemblée, il n’en va pas de même sur le terrain. Défenseur de la prostitution librement choisie, le Syndicat des travailleurs du sexe (Strass) dénonce sa répression. Le syndicat a de nouveau manifesté à Paris début juin pour critiquer la proposition de loi, avertissant que pénaliser les clients ne ferait que précariser davantage les travailleuses du sexe: contraintes de se tourner vers des intermédiaires, donc des réseaux, elles seraient poussées vers plus de clandestinité et éloignées des associations de prévention.
Les détracteurs de la résolution pointent également les enseignements de la Suède, qui criminalise le client depuis 1999. Si la prostitution de rue y a fortement baissé, une large partie de l’activité se déroule désormais sur Internet. Pas sûr, donc, qu’une loi pénalisant le client soit efficace face à la prostitution invisible, celle qui fleurit dans les salons de massage, les appartements et surtout sur Internet, et qui représente la majorité du marché.
Lien vers l’Article :
ahhhhhhh tu parle de retour 🙂 ton poeme et le mien »La prostitué » s’accorde bien
Au Fil des Liens , le Monde à bien des Visages ,
Celui ci est sans Âge , mais n’en demeure pas Moins ,
Une Chaîne de Triste Fin , sans le Moindre Avantage ,
Pour Ceux & Celles en Cages , sous le Joug d’Hommes de Main 😦
~
NéO~
~
Amitié Nuage
Le combat contre le harcèlement sexuel
Longtemps considéré comme un tabou, le phénomène est désormais combattu en plein jour dans les rues de la capitale égyptienne. Patrouilles civiles, expositions d’art, cours d’autodéfense, les Egyptiens se prennent en main pour éradiquer ce phénomène omniprésent dans la société
Il est 18 heures, station Shohada. Sur le quai bondé du métro cairote, un groupe de femmes s’agrippent à leurs cabas, boucliers de fortune contre les mains baladeuses et «frotti-frotta» insidieux. L’heure de pointe est propice au harcèlement sexuel, véritable fléau en Egypte. Dans un crissement assourdissant, la rame surgit du tunnel en couvrant le brouhaha des badauds. A l’arrêt, les portes s’ouvrent sur le wagon réservé à la gent féminine. Un homme en descend. «Espèce de chien!» s’égosille une femme aux boucles brunes en repoussant l’intrus. Une fois sa tunique réajustée, elle disparaît, penaude, dans la foule des passagers entassés sur la plateforme.
Soudain, à la surprise générale, quatre jeunes équipés de gilets jaunes se ruent sur l’agresseur. «Vous n’allez pas vous en tirer comme ça!» lâche le plus baraqué du groupe, en le retenant par le bras. Sur son gilet couleur canari, un autocollant dit en arabe: «Au lieu de la harceler, protège-la!». C’est le slogan de Basma, un nouveau collectif de bénévoles déterminés à éradiquer ce «virus» qui empoisonne le quotidien des Egyptiennes.
«Il est temps de prendre le taureau par les cornes!» s’exclame Nihal Saad Zaghloul, l’une des fondatrices de Basma. Cette jeune informaticienne ne compte plus le nombre d’attouchements, blagues salaces et commentaires désobligeants dont elle est régulièrement victime. Et ce, malgré son foulard, parfaitement plaqué sur ses cheveux, et son large blue-jean à la Gavroche. «Contrairement aux idées reçues, les filles voilées sont aussi souvent embêtées que les filles non voilées», martèle-t-elle, en tordant le cou aux idées reçues. Pour combattre le «mâle des transports», elle ne voit qu’une solution: briser le tabou social qui l’entoure.
«C’est triste à dire, mais la plupart des femmes agressées n’osent pas se plaindre, convaincues que personne ne leur viendra en aide. Quand une victime s’en remet aux forces de l’ordre, c’est elle que l’on blâme et non son agresseur: elle aurait dû mieux s’habiller, ne pas se maquiller, ne pas sortir seule au coucher du soleil… Pire, certains agents de police en profitent pour tenter, à leur tour, d’abuser de la plaignante.»
D’où l’audacieuse initiative de Basma, lancée en pleines fêtes de l’Aïd (la fin du ramadan): envoyer des mini-brigades de civils dans les stations de métro les plus fréquentées, dont celle de «Moubarak» – rebaptisée «Shohada» (les martyrs) à la chute de l’ex-raïs du Caire, en février 2011. «L’appel aux bonnes volontés a été lancé sur Facebook. Le bouche-à-oreille aidant, nous sommes aujourd’hui une vingtaine de bénévoles», jubile la jeune activiste, au troisième jour de cette opération inédite, dont les photos inondent désormais la blogosphère.
Un brouhaha l’interrompt. Nihal Saad Zaghloul relève la tête. Un agent de police a rejoint le petit groupe. Les jeunes au gilet jaune l’ont convaincu de coller une amende à l’agresseur: 15 livres égyptiennes (l’équivalent de 2 euros) pour être monté dans la section des femmes. «Si la victime ne s’était pas enfuie, on l’aurait encouragée à déposer une plainte en bonne et due forme pour agression. Mais bon, 15 livres, c’est un début…», souffle l’un des jeunes bénévoles.
Quelques badauds s’arrêtent, étonnés. «Bien fait!» applaudit une Egyptienne tout en rondeur. Elle s’appelle Diana. Elle a 22 ans, et des mésaventures à la pelle. «Un jour, alors que j’allais au travail, un inconnu s’est masturbé sous mes yeux, alors que j’attendais le métro sur le quai. Une autre fois encore, un homme a frotté son engin contre moi alors que je marchais dans le couloir.» Résultat: à force d’être embêtée, elle a renoncé à travailler, comme tant d’autres femmes, et ne sort qu’accompagnée de son mari ou d’une amie.
Sous la pression des associations féminines, une loi pénalisant le harcèlement sexuel a récemment vu le jour. Mais elle est restée en suspens après la dissolution du parlement, en juin dernier. Lucide, Nihal Saad Zaghloul concède: «Notre opération n’est qu’un analgésique, en attendant de trouver une meilleure solution. Mais elle a le mérite de redonner du courage aux nombreuses anonymes qui subissent ces agressions dans le silence le plus total.»
Selon une étude menée en 2008 par le Centre égyptien pour les droits des femmes, 83% des femmes interrogées reconnaissaient avoir été harcelées sexuellement, et 91% dans les lieux publics – dont une grande proportion dans le métro et le bus. D’après Mohamed El Khatib, de l’association HarassMap, une ONG qui recense depuis 2010 les cas de harcèlement sexuel en Egypte, il n’existe pas, contre toute attente, de «profil type» de l’agresseur.
«Selon certains, la pauvreté est à l’origine de tout, dans un pays pétri de tradition où les relations sexuelles sont bannies avant les noces et où les hommes n’ont pas les moyens de se marier jeunes. D’autres évoquent la frustration sexuelle de ces Messieurs, tiraillés entre la vue de femmes voilées dans la rue et la pléthore de vidéoclips sulfureux que diffuse le satellite. En fait, d’après nos recherches, les agresseurs sont riches ou pauvres, religieux ou pas, mariés ou non, jeunes ou vieux.»
Autant de paradoxes abordés avec brio par le cinéaste Mohamed Diab dans son excellent film Les Femmes du bus 678. Récemment projeté sur les écrans français, il dresse le portrait de trois victimes en s’inspirant de l’histoire – vraie – de Noha Rushdi, la première Egyptienne à avoir intenté un procès pour harcèlement sexuel en 2008. A l’époque, son agresseur écopa de 3 ans de prison, assortis d’une amende de 5000 livres (environ 650 euros). Dans sa fiction aux accents de film policier, le réalisateur a refusé de tomber dans le travers de la simple «victimisation». L’un de ses personnages décide de renoncer à son statut social de «sexe faible», en passant à l’affront le plus humiliant pour ses agresseurs: la mutilation de leurs parties génitales à l’aide d’une épingle servant à retenir son foulard…
Direction Zamalek, le quartier huppé du Caire, lové sur une île située au cœur du Nil. C’est ici qu’Ahmed Kadri dispense, depuis quelques mois, des cours d’autodéfense. Diplômé en criminologie et fan d’arts martiaux, il préfère à la violence (couteaux, sprays, gadgets dispensant des électrochocs et autres «armes blanches» de plus en plus prisés par les Egyptiennes) la dispense de techniques permettant à ses compatriotes de se protéger contre leurs agresseurs potentiels, et de s’enfuir au plus vite. «Aujourd’hui, il y a une vraie demande pour ce genre de techniques. Les femmes commencent à réaliser que, si elles se trouvent en position de force, elles seront moins embêtées», observe-t-il.
Ce jour-là, Ahmed Kadri a rendez-vous avec deux élèves françaises. En Egypte, les étrangères se sentent, elles aussi, vulnérables, surtout depuis la chute de Moubarak, où un nouveau fléau s’est propagé dans les rassemblements de la place Tahrir, épicentre de la révolution: le viol collectif. Depuis l’assaut, le 11 février 2011, de la journaliste de CBS Lara Logan, par 200 à 300 hommes, des dizaines d’incidents du même genre ont été recensés, plus effrayants les uns que les autres. Le 8 juin, des Egyptiennes venues spécialement manifester contre le harcèlement sexuel ont, elles aussi, été violemment attaquées.
A chaque fois, c’est le même scénario: une meute en furie choisit une «proie» en pleine foule, se jette sur elle, lui arrache ses vêtements, pour ensuite faire circuler des troupeaux de doigts dans ses parties les plus intimes. Révoltée contre cette «pratique barbare et bestiale», l’activiste Nevine Ebeid, membre de la New Women Foundation, y voit une «arme politique pour briser la détermination de certaines femmes et les décourager d’aller manifester». «Pour moi, ces attaques sont organisées, soit par des membres de l’ex-régime, soit par des groupes conservateurs qui n’ont pas intérêt à voir la femme égyptienne s’émanciper. Pourtant, faute de preuve, il est difficile d’accuser qui que ce soit», dit-elle.
Le phénomène n’est pas nouveau. En 2006, une horde d’hommes violenta plusieurs femmes au centre de la capitale en pleines fêtes de l’Aïd. L’affaire fut rapidement étouffée par le régime de Moubarak. «Mais la révolution a eu pour mérite de libérer la parole», relève Norhan Alaan, 21 ans. Cette sculptrice, étudiante à la Faculté des beaux-arts du Caire, est l’une des nombreuses Egyptiennes qui osent désormais aborder le sujet du harcèlement sexuel sans détour. Cet été, la galerie Darb 1718 lui a offert la possibilité d’exposer, aux côtés d’une demi-douzaine d’autres artistes, sur le thème: «Assez!». Son installation artistique s’inspirait des récits de 40 victimes recueillis sous le saut de l’anonymat. Des extraits de leurs tragiques mésaventures défilaient, noir sur blanc, sur un écran plat disposé à côté d’un mannequin grandeur nature criblé d’épingles. Tout un symbole. «A mon grand étonnement, les hommes sont venus nombreux à l’exposition. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils étaient confrontés à de vrais témoignages, les femmes osant rarement parler de ces choses-là à leurs proches. Si ça peut réveiller les consciences, c’est déjà une mini-victoire», remarque-t-elle.
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😉 je reviens ! b’Ys
Sous le voile je cache toute une vie volée,
Un corps qui se dessèche à jamais mutilé,
Mon sourire restera éternellement figé,
Depuis longtemps mon âme est morte
Et j’attends derrière la porte
Je suis l’ombre et le néant,
Egarée parmi les vivants.
Bys dévoilées
Dans l’Attente des Nouvelles d’un Quand ,
Figé pour l’Instant sous Menaces ,
Où chaque Un verra son Enfant ,
Devenir cet être en Lieux & Places .
~
A Force de ne Rien Faire Hélas ,
Les Fers s’attachent dessous l’Ecorce ,
Rongeant le Destin d’une Troisième Classe ,
Sous l’Homme demain d’autres Bombent le Torse .
~
De Ce Néant en Termes de Lois ,
Une Première Foi vient de la Lumière ,
Cette Idée Mère parle de Bons Droits ,
D’Une Voie en Hors en Sillage Clairs .
~
Ces Soeurs de l’Une au Vent Mauvais ,
Ont Fait Serment d’une Seconde Chance ,
Vivre Pour Elles et à Jamais ,
Sans Craindre le Mâle ni son Engeance ….
~
NéO~
~
Becs Vivants
Je repasserai la Rime est morte,
Je l’ai laissée derrière la Porte,
Avec de l’été la Poussière,
Bys altières
yo
Les femmes corps, l’humain marchandise, l’esclavage du vivant.
Les choses changent dans les discours. Pas du tout dans les faits.
A moins qu’un jour…
A ce Jour Mu , l’Esclavage prend d’autres Formes ,
Le Coeur n’a pas de Normes , il se bat à la Vue ,
Au Cours d’Entre Aperçus , Pour celles dont c’est l’Automne ,
Avant l’Hiver des Hommes , Ayant Pognons sur Rue .
~
NéO~
~
Becs en Lumière
Tunisie: non-lieu pour la tunisienne violée par des policiers et accusée d’atteinte à la pudeur
Radhia Nasraoui, encadrée par les forces de sécurité lors de la manifestation de soutien à la jeune fille violée par les policiers, le 1er novembre 2012.
REUTERS/Zoubeir Souissi
Par RFI
L’affaire avait fait grand bruit en Tunisie et ailleurs. Au mois de septembre, une jeune femme de 27 ans, violée par des policiers à Tunis, avait dû comparaître dans le box des accusés pour atteinte aux bonnes mœurs et à la pudeur. Elle risquait six mois de prison. Jeudi 29 novembre, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a classé l’affaire sans suite. Les deux policiers, qui avaient affirmé avoir surpris la jeune femme en train d’avoir des relations sexuelles avec son compagnon, seront traduits, eux, devant la chambre criminelle pour viol, et un troisième policier pour corruption.
Radhia Nasraoui, membre de l’Association tunisienne des femmes démocrates, est aussi l’avocate de la jeune femme violée. Tout en exprimant son soulagement pour le dénouement de cette affaire, elle considère néanmoins qu’il ne s’agit là que d’une première étape. La seconde, dit-elle sera ardue.
« Nous allons prouver encore une fois, devant la chambre de mise en accusation qu’elle a été violée par les deux agents, que ces agents avaient utilisé la violence pour la violer. Je crois que ce ne sera pas du tout une tâche difficile ».
L’avocate rappelle également l’enjeu de ce procès, qui est de combattre l’impunité qui persiste dans le pays.
« Pour nous, le fait qu’ils aient été arrêtés, c’est une décision positive, parce que jusque là, les agents ont toujours agi dans l’impunité quasi-totale, depuis l’ère de Ben Ali, mais aussi après le 14 janvier. Cette impunité continue et nous sommes appelés à la combattre, parce que je suis convaincue qu’il y a eu plusieurs cas de viol.
Seulement, toutes les femmes n’osent pas porter plainte contre les agents. Elles craignent les représailles. Ensuite, elles craignent le scandale. C’est très mal vu chez nous qu’une femme puisse dire qu’elle a été violée. Malheureusement, on essaie toujours de minimiser le crime commis par les violeurs, de dire que la victime y a contribué quand même », a-t-elle conclu.
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Un viol collectif horrifie les Indiens
Mots clés : New Delhi, Inde, Sonia Gandhi, Manmohan Singh
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 20/12/2012 à 12:23 | publié le 20/12/2012 à 08:36
Crédits photo : SAJJAD HUSSAIN/AFP
La violente agression d’une étudiante dans un bus à New Delhi a fait descendre dans la rue des habitants scandalisés, réclamant le respect pour les femmes.
Des manifestants en colère se sont rassemblés devant la résidence de la chef du gouvernement de New Delhi pour protester contre le viol d’une jeune femme de 23 ans dimanche soir, alors qu’elle rentrait avec son ami d’une sortie au cinéma. «Nous voulons des droits égaux pour les femmes», pouvait-on lire sur des banderoles. En Inde, société dominée par les hommes où les agressions en ville sont fréquentes, de plus en plus de voix s’élèvent pour que les pouvoirs publics mettent un terme à l’idée selon laquelle les femmes violées sont responsables de leur sort.
«Mon corps, mon droit», pouvait-on lire sur les pancartes des

manifestantes.
Crédits photo : SAJJAD HUSSAIN/AFP
Sonia Gandhi, la chef du parti du Congrès au pouvoir, a estimé que ce viol était un sujet de honte pour la capitale fédérale et méritait «l’attention urgente du gouvernement». Le ministre de l’Intérieur, Sushilkumar Shinde, a de son côté annoncé au Parlement que les bus dotés de vitres teintées et d’épais rideaux, comme celui où le drame s’est déroulé, ne seraient plus autorisés à rouler. Cité par la chaîne d’informations NDTV, le premier ministre, Manmohan Singh, a fermement condamné un «crime odieux, très bouleversant».
Dimanche soir, l’étudiante en kinésithérapie et son ami étaient montés à bord d’un bus scolaire presque vide qui n’était pas en service, après que le chauffeur leur avait proposé de les emmener pour le prix d’un ticket normal. Selon la police, la jeune femme a été violée dans le bus par les six hommes présents, dont le chauffeur, avant d’être jetée hors du véhicule. Avant le viol, son ami a, lui, été battu avec des barres en fer. Quatre des présumés coupables ont été arrêtés lundi.
La victime, hospitalisée, était dans un état jugé sérieux tandis que son compagnon, un ingénieur informatique de 28 ans, a été hospitalisé pour de multiples blessures. En Inde, les violeurs sont passibles d’une peine de dix ans d’emprisonnement mais le chef de la police de New Delhi a demandé mardi la peine de mort pour les coupables.
«Pendez les coupables en public», exhortaient certains manifestants. La peine de mort est toujours en vigueur en Inde mais il est très rare qu’elle soit appliquée. Crédits photo : SAJJAD HUSSAIN/AFP
Cette affaire a suscité l’indignation médiatique et provoqué un débat au Parlement, des membres de l’assemblée, notamment parmi l’opposition, réclamant que les coupables soient pendus. Le nombre de viols en Inde a plus que doublé entre 1990 et 2008, selon les chiffres officiels. Selon la police, la capitale fédérale figure désormais en tête des villes les moins sûres du pays, avec 489 affaires de viols en 2010, contre 459 en 2009, ce qui lui vaut le surnom de «capitale indienne du viol».
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Grèce/viol: une femme brûlée vive
AFP Publié le 27/12/2012 à 17:58
Une Grecque, âgée de 32 ans, a été brûlée vive par des inconnus, qui ont tenté de la violer dans la ville de Xanthi, dans le nord-est du pays, a annoncé la police locale. La victime a été attaquée en rentrant chez elle tôt jeudi matin. Deux ou trois inconnus, selon le médecin légiste, l’ont attaquée pour la violer à l’entrée de l’immeuble, situé dans le centre de la ville, où elle habitait avec sa famille.
Ils l’ont ensuite aspergée d’essence et l’ont brûlée avant de prendre la fuite. La police est à la recherche des criminels, selon la même source.
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L’Inde se recueille après la mort d’une étudiante violée
Mots clés : Inde, Viol, New Delhi, Manmohan Singh
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 29/12/2012 à 17:44 | publié le 29/12/2012 à 10:16 Réactions (45)
Des Indiens se recueillent à New Delhi. Crédits photo : AHMAD MASOOD/REUTERS
Les autorités assurent que «très bientôt des décisions solides seront prises» pour protéger les femmes. Les six suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le viol ont été inculpés de meurtre.
L’étudiante indienne victime d’un viol collectif le 16 décembre à New Delhi est décédée dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé l’hôpital de Singapour où la jeune femme luttait contre la mort depuis deux jours. L’annonce de ce décès a horrifié le pays où les autorités, craignant de nouvelles manifestations, ont mis en place de forces anti-émeutes dans les rues de New Delhi et ont bouclé plusieurs quartiers du centre-ville.
Un policier observe dans son rétroviseur un groupe de femmes rendant hommage à la victime. Crédits photo : Saurabh Das/AP
La police de New Delhi a également appelé la population au calme et au recueillement, dans un communiqué publié par le chef de la police Neeraj Kumar. Le chef du gouvernement local de New Delhi, Sheila Dikshit, a assuré que «très bientôt, des décisions solides seraient prises» pour protéger les femmes dans la capitale indienne. «S’il vous plaît, gardez votre calme et en même temps, nous devons garantir que tout ce qui est possible pour assurer la sécurité des femmes est fait», a-t-elle déclaré devant des journalistes.
Le premier ministre indien Manmohan Singh s’est dit «profondément attristé» par la nouvelle du décès de la jeune femme, – dont le corps doit être rapatrié samedi soir en Inde, selon l’ambassadeur indien à Singapour. La chaîne de télévision indienne NDTV a rendu hommage à la jeune fille en affichant ce bandeau: «Que cette fille de l’Inde repose en paix!».Un rassemblement serait en cours, selon le live mis en place par le Times of India , à l’arrêt de bus où la jeune femme a rencontré ses agresseurs.
Une agression d’une insoutenable violence
La jeune femme, dont l’identité n’a jamais été révélée, était une étudiante en kinésithérapie d’origine modeste, venant d’une région rurale de l’Uttar Pradesh, le plus grand Etat de l’Inde. Ses parents, venus la rejoindre à Singapour après son évacuation par vol sanitaire jeudi soir, avaient vendu leur lopin de terre pour financer ses études, selon la télévision NDTV. Ces gens sont décrits comme des «paysans simples», selon la même chaîne.
Le 16 décembre, après avoir vu au cinéma L’odyssée de Pi, la jeune indienne et son ami étaient montés dans un bus aux vitres teintées pour rentrer chez eux. Mais là les attendait un cauchemar: une explosion de violences et de viols barbares commis par six hommes ivres. Avant son transfert à l’hôpital de Singapour, la jeune femme avait pu renseigner la police indienne sur ce qui s’était passé: les six hommes s’étaient disputés avec son ami, puis avaient emmené la jeune femme au fond du bus et l’avaient violée tandis que le bus circulait dans New Dehli. Ils l’avaient aussi agressée sexuellement avec une barre de fer rouillée, lui causant de graves blessures aux intestins, avant de la jeter pour morte hors du bus. Le bus avait rencontré de nombreux points de contrôle de police pendant cette équipée, mais à aucun moment les policiers ne s’étaient inquiétés de ce qui se passait à l’intérieur du véhicule.
La police de New Delhi a annoncé samedi que les six suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le viol avaient été inculpés de meurtre, après l’annonce du décès de la victime.
Ces femmes et hommes s’allongent sur le sol pour imiter la position d’un corps sans vie. Crédits photo : Saurabh Das/AP
Un tansfert contesté à Singapour
La décision de transférer la jeune femme à Singapour avait été prise lors d’une réunion mercredi du gouvernement Singh, qui avait promis de prendre en charge tous les frais médicaux. Certains médias ont toutefois allégué que ce transfert était destiné à apaiser l’opinion publique et éviter la réédition des violentes manifestations qui ont ébranlé New Delhi et entraîné la mort d’un policier. «C’est une décision politique», qui n’a aucun sens, s’est ému Samiran Nundy, chef du service de transplantation d’organes et de chirurgie digestive de l’hôpital Sir Ganga Ram de New Delhi. «Je ne comprends pas comment on peut transférer un patient dans un état critique qui souffre de septicémie avec une forte fièvre et qui est placé sous respiration artificielle», a-t-il dit.
Le premier ministre a reconnu que les violences contre les femmes étaient «un problème» significatif en Inde où près de 90% des 256.329 crimes violents enregistrés en 2011 ont une ou des femmes pour victime(s), selon les chiffres officiels. Manmohan Singh s’est engagé à mieux protéger les femmes contre les crimes sexuels et a souhaité des peines plus sévères pour leurs auteurs. Il a également ordonné la création d’une commission d’enquête spécialement chargée de cette affaire. Les photos, noms et adresses des violeurs condamnés seront désormais publiés sur les sites de l’administration fédérale. La mesure concernera d’abord New Delhi dont l’insécurité lui a valu le surnom de «capitale du viol».
Au moins deux autres jeunes femmes ont été violées depuis le calvaire vécu par l’étudiante. Crédits photo : RAVEENDRAN/AFP
Par ailleurs, davantage de femmes officiers seront recrutées par la police de New Delhi. La police a indiqué vendredi qu’une jeune écolière de 15 ans avait été égorgée après un viol collectif, jeudi, dans l’Etat d’Uttar Pradesh. Une autre adolescente indienne de 17 ans, victime d’un viol collectif, s’était suicidée jeudi après qu’un policier eut tenté de la convaincre de retirer sa plainte et d’épouser un de ses violeurs.
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Bonne nuit NéO
Dans l’impossibilité de dormir, je ne puis que t’accompagner dans toutes ces interventions écrites par toi depuis l’année dernière. J’ai survolé ayant suivi de très près tous ces événements qui viennent s’ajouter à d’autres horreurs comme les meurtres dans ces écoles sur les jeunes enfants ou étudiants, si ce n’est dans une crèche cette année en Belgique.
Nous avons les mêmes combats. En ce moment la parole muselée au quotidien, il y a les agressions, tortures sans nom, meurtres et j’ajouterais celle de devoir supporter psychologiquement, une forme de tyrannie domestique dans ce pays de France, contre laquelle je lutte comme je peux. L’évasion des mots, des photos font oublier un passé trop lourd à supporter. Les petits enfants pris en otages par des adultes au nom d’un manque de temps disponible, alors qu’ensuite j’apprends qu’ils sont en congés.
Cette jeune femme décédée comme j’y pense pour avoir dû supporter toutes ces tortures perpétrés par des êtres devenus immondes et sans nom. La nature ne génère pas ce genre de phénomènes chez les animaux. Il n’a que l’humain pour dépasser l’impensable. Chaque jour nous rappelle tant d’horreurs au quotidien. D’autres voyagent dans ma tête souvenirs récurrents revenant hanter quelques heures mes journées ou mes nuits. L’envie me prend de partir si souvent, seule le sac à dos pour unique bagage et rejoindre quelque part un endroit encore inconnu à ce jour pour y trouver le chemin lu dans l’alchimiste, personnelle, repliée sur moi en l’isolant de trop de souffrances impossibles à supporter en ces jours, les semaines écoulées ainsi que les mois.
Merci d’avoir pris le temps de lire une prose guère joyeuse.
Je suis révoltée au quotidien pour ce que tu dénonces et avec lesquelles j’ai envie d’hurler cette colère encore et encore, de l’adolescente qui vécut aussi d’autres faits identiques sous la contrainte au jour le jour pendant de longues années. Jusqu’au jour où la ruse pointa son nez pour l’aider à trouver l’astuce de se débarrasser dans la maison, d’être la femme de son père. Quelle libération et victoire. Cette femme aujourd’hui partie à vécu le pire dans ces tortures. Que l’univers l’accueille, elle partie trop tôt. Elle a rejoint le monde de l’amour, là où elle se trouve.
Bisous tristes
Bonjour Geneviève .
La Révolte puis la Honte , voilà deux Maîtres Maux ,
Régnant comme un Fléau , A Défaut de Rendre Compte ,
Ces Mots ne sont pas un Conte , Tant d’Âmes meurent sans Echos ,
Dans les Mains de Bourreaux , Noyant leur Être en Fontes .
~
Ces Brutes à Découvert , Ne Cherchent pas l’Alchimie ,
Sans Egards pour la Vie , Leurs Appétit de la Chair ,
N’a d’Egale en Colère , qu’une Souffrance Infinie ,
Infligée mon Amie , Aux Porteurs de Lumière .
~
Ce Mal non Nécessaire , Perdure Au Delà la Nuit ,
Tout ce Beau Monde s’enfuit , Quand les Princes Légifèrent ,
Ils Invoquent l’Art de Faire , mais ne pensent qu’à l’Oubli ,
Hors la Valeur d’une Vie , vaut Mille de leurs Manières .
~
Combien d’Âmes Soeurs en Terres , Tomberont après ce Cri ?
Le Mouvement s’amplifie , Pour voir une Nouvelle Ere ,
Juger les Libertaires , Vivant dans ce Déni ,
Il est Temps d’Humble Avis , Pour Faire Cesser l’Enfer .
~
NéO~
Viol en Inde: l’ONU demande un débat
AFP Publié le 31/12/2012 à 16:11
La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a demandé lundi à l’Inde un « débat d’urgence » suite au décès d’une étudiante victime d’un viol collectif, estimant par ailleurs que « la peine de mort n’est pas la solution ».
Dans un communiqué, Pillay fait part de son « profond chagrin » face à ce « crime terrible », mais affirme que « la peine de mort », comme vient de la demander la famille de l’étudiante de 23 ans violée le 16 décembre à New Delhi, « n’est pas la solution ». Relevant l' »escalade des protestations et des appels à la peine de mort », la Haut-Commissaire demande un « débat d’urgence » en Inde sur les mesures à prendre pour faire face à ces viols.
Elle espère ainsi que ce « terrible cas marquera un tournant » en Inde, relevant qu’il s’agit du dernier d’une « série de cas ». « En octobre, une jeune fille de 16 ans Dalit (communément appelée « intouchable », ndlr) s’est suicidée par immolation après avoir été violée dans l’Haryana, un Etat où un niveau alarmant de violences sexuelles a été signalé », cite ainsi Mme Pillay. « Il s’agit d’un problème national qui touche des femmes de toutes les classes et castes, et qui requiert des solutions nationales », poursuit-elle.
La responsable onusienne se dit aussi extrêmement préoccupée par le nombre d’enfants violés en Inde. « Il est maintenant temps que l’Inde renforce son régime juridique contre le viol », a-t-elle dit, proposant par ailleurs son aide au gouvernement.
La jeune femme et son ami revenaient du cinéma lorqu’on les a convaincus de monter dans un autobus. Elle a ensuite été violée tout à tour par six hommes, puis agressée sexuellement avec une barre de fer rouillée et battue. Les deux ont ensuite été jetés hors du véhicule.
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Les violeurs de l’étudiante indienne ont tenté de la tuer
Mots clés : Viol Collectif, Inde, Manmohan Singh
Par lefigaro.fr

Mis à jour le 02/01/2013 à 10:47 | publié le 02/01/2013 à 10:37
Le viol collectif de l’étudiante d’une extrême violence a déclenché une vague de protestations en Inde. Crédits photo : AMIT DAVE/REUTERS
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Un rapport de police qui a fuité dans la presse indienne révèle que les auteurs du viol collectif du 16 décembre ont également tenté de tuer leur victime en lui roulant dessus. Celle-ci a été sauvée par son petit ami.
Un cran supplémentaire dans l’horreur. Un accablant rapport de police cité lundi dans la presse indienne révèle que les violeurs d’une jeune étudiante dans un bus à New Delhi, décédée des suites des blessures qu’ils lui ont infligées, ont également tenté de la tuer en lui roulant dessus. Le petit ami de l’étudiante, battu à coup de barres de fer et jeté du bus après le viol à plusieurs reprises de la jeune femme, a réussi à temps à la mettre hors de portée du bus qui se préparait à l’écraser, selon ce rapport. Le texte de 1.000 pages de la police s’appuie sur 80 témoignages et doit être présenté à la justice jeudi.
Ce rapport doit aider la justice à statuer sur le sort des six suspects arrêtés. Cinq hommes devraient passer en jugement jeudi pour meurtre et viol devant un tribunal mis en place spécialement. Le ministre de l’Intérieur, Sushilkumar Shinde, a indiqué mardi que les suspects encouraient la peine de mort s’ils étaient jugés coupables. Le sixième accusé, qui aurait 17 ans, devrait être jugé par un tribunal pour enfants. Mais il subit actuellement un examen osseux pour vérifier son âge, d’après un porte-parole de la salle de commandement de la police de Delhi. Le barreau des avocats de la régon du tribunal ont d’ors et déjà annoncé qu’aucun avocat n’avait accepté de les défendre.
Le chauffeur du bus a tenté de détruire des preuves
Selon The Times of India , qui affirme s’être procuré le rapport de police, l’un des éléments d’accusation que compte présenter la police porte sur la destruction de preuves par le chauffeur du bus, qui a pris part au viol de l’étudiante: selon le rapport, ce dernier a tenté de laver le véhicule et a brûlé les vêtements arrachés à la victime. Le quotidien indien décrit l’homme comme un alcolique, qui aurait plongé dans la dépression et l’agressivité depuis la mort de sa femme en 2008. «Il ne s’entend avec personne», indique le Times of India , citant le rapport de police.
Un autre élément à charge sont les stigmates de leur forfait que portent les agresseurs . Toujours selon le rapport, la jeune femme a mordu trois d’entre eux pour tenter de leur échapper. Les morsures, ainsi que du sang, du sperme et des cheveux, de même que le témoignage du petit ami devraient servir de preuves contre les accusés.
La nature particulièrement violente de cette attaque a fait exploser la colère jusque-là contenue en Inde contre les agressions et viols commis en toute impunité dans ce pays. Devant la vague d’indignation et de condamnations internationales, le premier ministre, Manmohan Singh, s’est engagé à alourdir les peines prévues pour les auteurs de crimes sexuels. Un groupe d’experts dirigé par un ancien président de la Cour suprême a été mis en place dans cette perspective. Le secrétaire à l’Education, Shashi Tharoor, a ouvert mercredi un débat en proposant qu’une nouvelle loi réprimant plus sévèrement les agressions sexuelles, porte le nom de la jeune étudiante en kinésithérapie.
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Cela ne change pas, on parle de l’Inde pour se donner bonne conscience, mais regarde l’assistante dentaire en Amérique virée parce que son patron ne pouvait pas refouler d’éventuelles pulsions. La bête reste toujours tapie si on ne lui dit pas de se taire, quelque soit le lieu, c’est la différence entre « l’élevage naturel » et « l’éducation » avec E majuscule. Même dans cet hexagone des lumières il y a des affaires de harcèlement pour celles qui résistent, peut – être même aussi par chez toi. Le combat est loin d’être gagné car nous sommes dans un monde de « mecs » fait pour des « mecs ». Chez nous aussi ils préfèrent prendre une main courante plutôt qu’une plainte, quand ils ne t’en dissuadent pas. Même la jeune génération en est victime au collège et au lycée, voilà ce que c’est quand il n’y a plus de règles à part celle de son bon plaisir….Bonne journée à toi.
Mettons fin à la guerre de l’Inde contre les femmes
http://www.avaaz.org/fr/inde_la_fin_des_violences_aux_femmes/?bvEkBbb&v=20675
Merci Néo . Avaaz attend encore quelques milliers de signatures pour envoyer la pétition au gouvernement indien .
Sans corps à corps
Ni levée de corps
Hommes et femmes
Se donnent corps et âmes
Pour signer un même accord
Qui prendra corps
Tenons nous la main
Pour accéder au respect humain
En corps don noue
Bonsoir d’Âme Aurore ,
En Vertu de l’Accord , l’Idée peut faire son Chemin ,
Pour mettre cette Fois une Fin , au Non Respect des Corps ,
Combien faut il de Morts ? pour voir se lever demain ,
Un Monde ayant atteint , le seuil d’un pré Âge d’Hors .
~
Il Faudra bien un Jour , Voir les Femmes en Lumière ,
Choisir un Discours Clair , Parmi cette Ronde de Sourds ,
Lever un Poing de Velours , Pour Briser Chaînes & Fers ,
Sinon ce sera l’Enfer , Au Delà du Fleuve Amour .
~
NéO~
~
Becs Noué
Quelques portées d’Âmes en ciel
S’incarnent en vies sacrificielles
Pour éclairer la Voie des hommes
Egarés sur d’épineux chemins en somme
Grâce à ailes ici bas se manifestent
Soutiens intentions qui attestent
Un altruisme récent en édification
Dans un monde en nidification
Becs confiants en l’avenir
Hélas d’Âme Aurore , Il Semblerait qu’Une Nation se trompe de Combat :
Soldats tués: l’Inde hausse le ton
AFP Publié le 08/01/2013 à 18:36
New Delhi répondra à l' »odieuse » mort de deux soldats tués aujourd’hui, selon l’armée indienne, par des troupes pakistanaises ayant pénétré sur son territoire, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères.
« Nous devons faire quelque chose et nous le ferons, mais cela doit être fait après un examen prudent de tous les détails en concertation avec le ministère de la Défense. C’est absolument inacceptable, odieux et vraiment, vraiment terrible et extrêmement irréfléchi de leur part », a dit le ministre, Salman Khurshid, sur une chaîne de télévision.
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Viol en Inde: huis clos requis
AFP Mis à jour le 07/01/2013 à 10:09
publié le 07/01/2013 à 10:02
La magistrate indienne examinant l’affaire du viol collectif d’une étudiante à New Delhi a ordonné que la comparution des cinq accusés majeurs se fasse à huis clos, dans un contexte d’agitation. « La salle d’audience est pleine à craquer. C’est devenu impossible pour cette cour de mener la procédure dans cette situation », a déclaré la magistrate, Namrita Aggarwal, alors que des avocats manifestaient bruyamment.
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Je ne sais que dire d,autre que merci pour tes écrits et merci pour le lien .
déposé chez moi , il y a parfois des mots nouveaux qui font du bien aux maux .
Des mots comme des chansons qui nous sont déposés sur le coeur.
ils n’ont pas été écrits juste pour nous , mais pour un instant nous les habitons
bises d’au.delà des frontières
http://jeannedarc514.wordpress.com/2011/07/07/je-pleure-mon-absence/
Bonjour Jeanne ,
Dans cette Geste sans Fin , La Femme est l’Héroïne ,
Jamais d’Âme se résigne , A Vivre ce Monde aux Mains ,
De Marchands dont l’Airain , Brise le Coeur & l’Echine ,
Le Mâle pour Origine , Mène le Monde à sa Faim .
~
Pour Trouver l’Autre Chemin , Une Lueur Féminine ,
Il Faut voir entre Signes , Un Renouveau des Liens ,
Entendre l’Echo Ancien , Parler d’une Source Digne ,
Quand la Foi Illumine , Nulle ne meure pour Rien .
~
NéO~
~
Becs en Bien
Inde: 6 hommes arrêtés pour viol
AFP Publié le 13/01/2013 à 08:31
Six hommes ont été arrêtés dans une nouvelle affaire de viol collectif à bord d’un autobus dans le nord de l’Inde, a indiqué la police dimanche, moins d’un mois après un fait divers semblable qui avait révolté le pays. « Six hommes ont été arrêtés car ils sont suspectés d’avoir violé une femme de 29 ans (…) après l’avoir amenée de force à un endroit inconnu dans la nuit du 11 janvier », a indiqué la police, précisant qu’un 7e suspect était recherché.
La victime était montée à bord d’un autobus pour se rendre dans sa belle-famille, dans l’Etat du Punjab (nord). Elle a alors été conduite dans une maison près de la ville d’Amritsar, a indiqué Raj Jeet Singh, officier de police. La jeune femme a été violée par le conducteur du bus et cinq autres hommes. Ils l’ont ensuite déposée le long de la route, près du village de sa belle-famille.
Ce fait divers rappelle l’affaire de New Delhi: une étudiante kinésithérapeute était montée dans un bus avec son compagnon, après une sortie au cinéma, le 16 décembre. Les six hommes présents dans le véhicule, dont le chauffeur, l’avaient violée et frappée, avant de la jeter sur le trottoir avec son compagnon, lui aussi tabassé.
Transférée à Singapour pour des greffes d’organes, elle n’a pas survécu à ses blessures. L’affaire a provoqué de vastes manifestations dans la capitale et a mis en lumière les violences faites aux femmes dans ce pays largement dominé par les hommes.
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Violeurs de New Delhi: des gens ordinaires
Vanessa Dougnac

Les manifestations de soutien aux femmes violées sont désormais quotidiennes en Inde. (DR)
Le dernier accusé est Akshay Thakur, 24 ans. Marié et père d’un enfant, il a été arrêté alors qu’il tentait de rejoindre son village du Bihar. Arrivé l’an dernier à New Delhi, il aidait Ram Singh dans son bus pour apprendre le métier.
Aucun des six hommes n’avait de casier judiciaire. Des gens d’apparence ordinaire, qui vivaient dans les quartiers pauvres de la capitale, noyés dans le flux d’une mégalopole aux millions de migrants déracinés.
Reportage dans le bidonville de Ravidas, où habitent quatre des six hommes accusés d’avoir commis un viol collectif sur une étudiante le 16 décembre, qui a révolté le pays. Le plus jeune, Raju, qui ne risque pas la peine de mort, aurait été le plus agressif
Citoyens de seconde zone dans une grande démocratie
Qui sont les six hommes accusés d’avoir sombré dans une violence sauvage? Certaines réponses se trouvent derrière les murs du bidonville de Ravidas, enclavé dans le sud de New Delhi. C’est ici que vivaient plusieurs des auteurs présumés d’un crime qui a révolté l’Inde: le viol perpétré le 16 décembre dans un bus de la capitale contre une étudiante décédée treize jours plus tard. Les six accusés comparaissent devant la justice et encourent la pendaison. L’âge exact de Raju, le mineur du gang, a été débattu mardi devant un tribunal. Des certificats confirment d’ores et déjà qu’il avait 17 ans au moment des faits. Il ne risquerait alors qu’une peine de 3 ans de prison. Il est soupçonné d’avoir été l’un des plus agressifs lors du viol collectif.
Le soir du crime, Raju s’est rendu dans le bidonville chez son mentor Ram Singh, 33 ans, qui avait invité ses fréquentations. C’est dans cette habitation aux murs bleus, et au rythme des verres d’alcool, que Ram Singh aurait décidé de faire «une virée» en bus et de trouver une femme «avec l’intention de la tuer», d’après le rapport de police. Raju, lui, avait fui son village d’Uttar Pradesh il y a des années et sa mère le croyait mort. Il travaillait dans les bus et attirait les passagers en sifflant à la porte des airs de chansons. Le petit ami de la victime a confié à la presse avoir été trompé par son air innocent qui incitait à prendre le bus, alors que le couple sortait du cinéma. Ensuite, «il a été l’un des premiers à m’attaquer», a-t-il dit.
Dans les minuscules ruelles de Ravidas, seuls quelques pas séparent les maisons des quatre accusés Ram et Mukesh Singh, Vinay Sharma et Pawan Gupta. Le bidonville accueille 200 familles hindoues venues du Rajasthan, de l’Uttar Pradesh et du Bihar. Les hommes sont vendeurs de rue, conducteurs de rickshaw, journaliers. Tous se disent honteux que leur quartier soit associé à ce crime atroce. Et si les accusés sont pauvres, ils appartiennent aussi aux castes rurales dominantes. «Leur sens d’une supériorité traditionnelle basée sur la caste a dû être éprouvé dans une grande ville comme New Delhi, écrit, dans The Hindu, la féministe Ruchira Gupta. Le viol n’est pas une question de sexe mais de domination et de violence.»
Pawan Gupta, 19 ans, plaidera non coupable lors du procès. Venue d’Uttar Pradesh, sa famille s’est installée l’an dernier dans le bidonville. Les voisins qualifient Pawan de «garçon normal». Il aidait son père à vendre des fruits et comptait reprendre ses études. Depuis les faits, la maison est porte close.
Les habitants sont plus loquaces sur Ram Singh et son frère Mukesh, 26 ans, originaires du Rajasthan. «De mauvais garçons», jure leur voisine. «Le soir, ils buvaient et faisaient du tapage», renchérit un autre. Conducteur de bus, Ram Singh est présenté par le dossier d’accusation comme le leader du gang. C’est lui qui a emprunté le bus de sa compagnie en laissant son frère prendre le volant. C’est encore lui qui aurait nettoyé les traces de sang dans le véhicule avec les vêtements de l’étudiante violée et de son petit ami passé à tabac, laissés pour morts après avoir été jetés du bus sur un trottoir.
Après le décès de sa femme quatre ans plus tôt, Ram Singh était devenu querelleur. Et cela plus encore après un accident de bus qui l’a laissé avec un bras handicapé. Il a même participé à une émission de télé-réalité, où il réclamait des dommages à son employeur qui, en retour, l’a accusé d’avoir conduit en état d’ébriété. Les images d’archives montrent Ram Singh en chemise chatoyante défendre son cas. Et le perdre. Une séquence filme son bras déformé, dont l’os est maintenu par une tige en fer. Ce qui n’est pas sans évoquer les sordides détails du 16 décembre: l’étudiante sera sexuellement violentée par une barre en fer qui lui causera des blessures fatales.
«Viens, on va faire la fête!» répète Umesh, le petit frère de Vinay Sharma, dans le bidonville. Ce sont les mots qu’il a entendu prononcer par le vendeur de fruits venu ce soir-là chercher Vinay, 20 ans. «On venait de jouer aux billes, raconte Avinash, le voisin. Vinay était mon ami. Il travaillait dans une salle de gym, mais il s’était inscrit à des cours et rêvait de rentrer dans la police.» Une jeune fille défigurée s’approche timidement. C’est Manju, 14 ans, la sœur de Vinay. «Je suis diabétique, dit-elle. Mon frère donnait tous les jours son salaire de 100 roupies [1,40 euro] pour payer mes médicaments.» Et la mère, Champa Devi, reste sous le choc: «Il était un bon fils, un gentil garçon», pleure-t-elle. Lors de sa première comparution, Vinay Sharma a demandé à être pendu sur le champ.
Le dernier accusé est Akshay Thakur, 24 ans. Marié et père d’un enfant, il a été arrêté alors qu’il tentait de rejoindre son village du Bihar. Arrivé l’an dernier à New Delhi, il aidait Ram Singh dans son bus pour apprendre le métier.
Aucun des six hommes n’avait de casier judiciaire. Des gens d’apparence ordinaire, qui vivaient dans les quartiers pauvres de la capitale, noyés dans le flux d’une mégalopole aux millions de migrants déracinés.
U Des milliers d’Indiens ont manifesté hier dans l’Etat touristique de Goa après le viol d’une fillette de 7 ans dans les toilettes de son école, provoquant un regain de colère. (AFP)
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Afrique du Sud: indignation après un viol
AFP Mis à jour le 07/02/2013 à 15:29 | publié le 07/02/2013 à 15:25
Le viol collectif et la mutilation atroce d’une adolescente laissée pour morte dans une petite ville sud-africaine a soulevé aujourd’hui une forte vague de protestation, inhabituelle dans ce pays coutumier des faits divers sordides.
Anene Booysen, 17 ans, a été retrouvée éventrée sur un chantier de Bredasdorp (sud-ouest) samedi matin, et est décédée peu après à l’hôpital.
Elle aurait été attirée par un groupe d’hommes avant d’être violée.
La police a indiqué jeudi que l’enquête était toujours en cours, mais la victime a pu désigner l’un de ses agresseurs avant de décéder. Deux suspects ont été arrêtés. Le journal Cape Argus a cité jeudi un témoin racontant que le corps de l’adolescente a été ouvert tout du long de sa poitrine à ses parties génitales, exposant ses organes internes.
L’affaire a choqué l’Afrique du Sud, où les histoires de violences sexuelles remplissent pourtant quotidiennement les pages des journaux.
« Toute la nation est indignée par ce viol extrême et la destruction d’une jeune vie humaine », a réagi aujourd’hui le président Jacob Zuma dans un communiqué.
Les statistiques officielles montrent que près de 65.000 infractions sexuelles ont été commises en Afrique du Sud l’année dernière. Mais la police estime qu’un cas de viol sur 36 est signalé. Des études ont montré que plus d’un quart des hommes sud-africains ont reconnu avoir déjà commis un viol.
Source
http://www.tdg.ch/monde/faits-divers/trois-fillettes-violees-tuees-jetees-puits-inde/story/25423839
Je lisais ça avant de passer chez toi… @ plus
Mon Coeur par Foi déborde , Devant Tant de Cruautés ,
La Vie Ainsi ôtée , Mérite en soi la Corde ,
Pourtant les Maux de la Horde , Peinent à Faire Révolter ,
Un Monde aimant l’Objet , Bien avant lois & Ordre (
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NéO~
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Becs sans Discorde
Un viol déclenche une émeute contre la police en Ukraine
VIOLENCES — Des centaines de personnes ont attaqué mardi le poste de police d’un village d’Ukraine après qu’une jeune femme a accusé deux policiers de l’avoir violée avec la complicité d’un chauffeur de taxi.

Mis à jour le 02.07.2013 2 Commentaires
1/4Des centaines de personnes ont attaqué mardi le poste de police d’un village d’Ukraine.
ap
Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a annoncé suivre personnellement l’enquête ouverte après les accusations de la victime présumée, Irina Krashkova, 29 ans.
La télévision ukrainienne a montré mardi des habitants de Vradiyivka, dans la région de Mykolayiv (sud) lançant des bouteilles et des pierres contre le poste de police, et l’intervention des forces de l’ordre, avec usage de gaz lacrymogènes, pour disperser les manifestants dont certains étaient couverts de sang.
La victime était, elle, toujours hospitalisée mardi avec des blessures à la tête et de multiples contusions, près d’une semaine après les faits survenus le 26 juin.
La colère des habitants a été provoquée par le refus des autorités d’interpeller l’un des deux policiers accusés par Irina Krashkova de l’avoir emmenée en forêt pour la violer, estimant que ce policier était hors de cause.
Mais après la révolte des habitants, les procureurs locaux ont annoncé mardi que le second suspect avait à son tour été arrêté.
«Un sadique»
Un porte-parole du parquet a dit à l’AFP que ce policier était maintenant interrogé pour «déterminer son rôle dans cette affaire».
Un habitant, Anatoly Burlak, a affirmé que ce policier, âgé d’une vingtaine d’années, était connu pour être le plus souvent en état d’ébriété et comme «un sadique» qui brutalisait les femmes. Un conducteur de taxi soupçonné d’avoir aidé les deux policiers à se rendre en forêt avec la jeune femme a également été appréhendé.
La région de Mykolayiv, qui abritait des chantiers navals, est aujourd’hui une zone sinistrée. Le ministre de l’Intérieur Vitaly Zakhartchenko a démis de ses fonctions des responsables de la police locale et s’est exprimé sur le sujet devant le Parlement ukrainien: «Ces faits honteux réduisent à néant tout ce que la police fait de bien», a-t-il déclaré, selon des images diffusées par la télévision.
L’opposition s’est emparée de l’affaire et a indiqué qu’elle allait mettre sur pied une commission spéciale d’enquête et a réclamé la démission du ministre de l’Intérieur.
«Nous pensons que l’Ukraine ne peut avoir un ministre de l’Intérieur sans contrôle sur une police qui bat et viole des Ukrainiens», a dit une des figures de l’opposition, Arseni Iatsenyuk.
(ats/afp/Newsnet)
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Prison à vie pour les six Indiens accusés du viol d’une Suissesse
20.07.2013 17:55

Au moment des faits, la Suissesse circulait à vélo à travers l’Inde avec son compagnon avant de se faire attaquer par les six hommes. [SANJEEV GUPTA – Keystone]
Au moment des faits, la Suissesse circulait à vélo à travers l’Inde avec son compagnon avant de se faire attaquer par les six hommes. [SANJEEV GUPTA – Keystone]
Les six Indiens accusés du viol collectif d’une Suissesse en Inde le 14 mars dernier ont été condamné samedi à la prison à vie par un tribunal du centre du pays. Quatre des agresseurs ont été accusés de viol en réunion, les deux autres d’agressions et vols.
Six Indiens accusés du viol collectif d’une touriste suisse âgée de 39 ans qui circulait à bicyclette en Inde le 14 mars dernier, ont été condamnés samedi à la prison à vie par un tribunal du centre du pays, selon l’agence de presse PTI.
« Tous les accusés ont été condamnés et nous sommes satisfaits du verdict », a dit le procureur, Rajendra Tiwari, après l’énoncé du jugement.
Arrêt pour camper fatal
Au moment des faits, la Suissesse circulait à vélo à travers l’Inde avec son compagnon. Ils étaient en train d’installer leur tente dans un village proche de la ville de Datia, dans l’Etat du Madhya Pradesh, quand plusieurs hommes les ont attaqués, ont attaché l’homme et violé sa femme en sa présence.
La victime avait rapporté à la police avoir été violée par quatre hommes, tandis que deux autres étaient présents lors de l’agression. Quatre des agresseurs ont été accusés de viol en réunion, les deux autres d’agressions et vols.
olhor avec ats
Source
Viols en Inde : la police évolue à marche forcée
Par Emmanuel Derville
Mis à jour le 26/08/2013 à 20:24
Publié le 26/08/2013 à 16:42
Des photojournalistes manifestent contre le viol en réunion d’une de leurs collègues, le 22 août à Bombay.
Sous la pression de l’opinion, les policiers ont changé d’attitude vis-à-vis des victimes, depuis la mort d’une étudiante, fin 2012.
L’enquête a été rondement menée. Le 22 août, une photojournaliste en reportage dans une usine désaffectée de Bombay est violée par cinq hommes. Son collègue intervient. Il est battu puis ligoté. En moins de 24 heures, les enquêteurs diffusent les portraits-robots. Dimanche, le cinquième et dernier suspect est arrêté.
L’affaire rappelle le viol en réunion qui avait choqué l’opinion en Inde en décembre. Une étudiante avait été attaquée dans un bus à Delhi avant de succomber à ses blessures. En colère contre une police incompétente, les Indiens avaient manifesté en masse. «Depuis, l’attitude des policiers change», estime Flavia Agnes, une avocate de Bombay qui dirige le Majlis Legal Centre, une ONG d’aide juridique pour les femmes victimes de violences. «Avant, certains policiers refusaient de nous laisser parler aux victimes dans les commissariats. Aujourd’hui, ils sont plus ouverts.» Mieux, depuis le 26 août, Flavia Agnes entraîne les officiers de police de Bombay aux nouvelles procédures.
Après le viol de décembre, le Parlement a voté en mars une loi qui amende le Code pénal. Le texte modifie la procédure d’enquête pour les crimes sexuels, durcit les peines contre le viol, réprime les attaques à l’acide, le voyeurisme, le harcèlement sexuel… «Le chef de la police de Bombay nous a, lui-même, sollicités pour cette formation, qui va durer deux mois, sur la nouvelle loi», se réjouit Flavia Agnes. Désormais, les policiers qui recevront une plainte pour viol travailleront avec le Majlis Centre pour apporter une aide légale et psychologique aux victimes.
New Delhi la plus touchée
À Delhi aussi, la police évolue. La capitale est la ville la plus touchée par les agressions sexuelles. De janvier à juin, les plaintes ont grimpé de 144 % par rapport à l’an passé avec 806 affaires. «Les femmes font davantage confiance à la police pour enquêter», constate Rebecca John, avocate à New Delhi qui ajoute: «Les manifestations et l’émoi suscité par le viol de décembre ont poussé les policiers à prendre les plaintes au sérieux.» Et la juriste de conter une affaire récente où la victime était attardée mentale. «Malgré le handicap, les enquêteurs ont pris sa déposition devant une caméra et transmis sa plainte dès son arrivée au commissariat. Beaucoup savent que, s’ils ne font pas leur travail, ils seront sanctionnés quand l’affaire s’ébruitera dans la presse.»
Malgré tout, le viol est diversement réprimé selon les régions. Le maintien de l’ordre est du ressort des États, non du gouvernement fédéral. «Dans les zones rurales, les forces de l’ordre ignorent souvent les plaintes pour viols», note Geeta Ramaseshan, avocate à Madras qui défend les victimes de crimes sexuels au Tamil Nadu et au Kerala. Et dans certains États, les policiers ne savent pas collecter des indices. «Ils commettent des bourdes incroyables. J’en ai vu corrompre des empreintes sur des scènes de crime», déplore Rebecca John.
Enfin, lorsqu’une affaire arrive devant le tribunal, la pénurie de magistrats allonge la durée des procès. Le pays compte treize juges par million d’habitants, sept fois moins qu’en France. «Une victime attend quatre ou cinq ans avant d’obtenir un verdict, explique Geeta Ramaseshan. Entre-temps, des pièces à conviction ont été perdues, la victime a oublié certains détails, et son agresseur, toujours en liberté, a eu le temps de faire pression sur elle.» Résultat, la justice n’a condamné en moyenne que 24 % des prévenus jugés pour viol en 2012. Même les procédures accélérées s’éternisent. Le procès des agresseurs présumés de l’étudiante morte en décembre n’est pas terminé. Huit mois après les faits.
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La condamnation à mort des violeurs d’une étudiante applaudie en Inde
Le véhicule de Police sous surveillance, amenant au procès les hommes accusés d’avoir violé une j… Tsering Topgyal / AP
Les quatre hommes accusés du viol collectif, dans un bus, d’une étudiante de 23 ans à New Delhi, en décembre 2012, ont été condamnés à mort vendredi 13 septembre. Le crime avait indigné l’Inde, provoquant d’importantes manifestations. Aussi, cette condamnation exceptionnelle a été accueillie sous les applaudissements du public.
Le véhicule de Police sous surveillance, amenant au procès les hommes accusés d’avoir violé une jeune femme en Inde.
En Inde, le principal accusé d’un viol collectif retrouvé mort
Son nom n’a jamais été communiqué au public, mais le sort épouvantable de l’étudiante en kinésithérapie de 23 ans violée en réunion à New-Delhi le 16 décembre 2012, sauvagement torturée, jetée sur la chaussée et écrasée par le véhicule de ses agresseurs, puis morte de ses blessures, est connu de toute l’Inde. Le jour de sa mort, le 29 décembre 2012 elle est devenue « la fille de l’Inde ».
Aussi, le verdict prononcé vendredi 13 septembre condamnant à mort les quatre hommes accusés de ces actes de barbarie n’a pas paru trop sévère à la foule qui s’était rassemblée pour l’attendre devant le tribunal de New Delhi. Le père de la jeune victime s’est dit « heureux » de cette condamnation, estimant que « la justice a été rendue ». Des applaudissements ont retenti dans la salle d’audience bondée et à l’extérieur à l’annonce du verdict, devant d’importantes forces de police anti-émeutes mobilisées pour éviter des débordements.
UN CRIME RARE, AUX YEUX DE LA COUR SUPRÊME
Ce crime avait suscité la réprobation et les protestations d’une grande partie de la population indienne l’an dernier, poussant les autorités à durcir la législation et à promettre de mieux protéger les femmes des agressions sexuelles. Le juge qui présidait l’audience a estimé que cette affaire relevait de la catégorie des crimes rares, définie par la Cour suprême indienne, justifiant la peine de mort.
« En cette période où les crimes contre les femmes augmentent, le tribunal ne peut fermer les yeux sur un acte aussi effroyable », a dit le juge Yogesh Khanna. Les exécutions sont exceptionnelles en Inde. En 2004, un homme avait été pendu pour le viol et le meurtre d’une adolescente de 14 ans. Le procureur Dayan Krishnan avait réclamé la peine de mort pour les accusés mercredi, estimant qu’il s’agissait de la seule « peine appropriée » pour ce crime qualifié de « diabolique ».
DES MANIFESTATIONS D’UNE AMPLEUR EXCEPTIONNELLE
Des milliers d’Indiens révoltés avaient manifesté après ce viol, appelant à une prise de conscience de la façon dont les femmes sont traitées en Inde, et dénonçant l’apathie de la police et de la justice à l’égard des victimes d’agressions sexuelles. Pendant plus de deux semaines de manifestations, qui ont causé la mort d’au moins trois personnes, un policier, un journaliste et un manifestant, les jeunes Indiens des classes moyennes, les plus nombreux dans la rue, ont réclamé un changement radical de politique sur les crimes commis contre les femmes.
Après ce viol et l’émotion populaire qu’il a déclenchée, les lois contre les délinquants sexuels ont été durcies en mars et la peine de mort introduite pour les violeurs dont les victimes sont décédées. Mais de très nombreux viols ont cependant été signalés dans le pays depuis. Les chiffres officiels montrent que près de 90 % des 256 329 crimes violents enregistrés en 2011 en Inde avaient une ou des femmes pour victimes.
LE SORT DES SIX ACCUSÉS
Les quatre accusés condamnés le 13 septembre – Akshay Thakur, Pawan Gupta, Vinay Sharma, Mukesh Singh, âgés de 19 à 29 ans – sont originaires de zones rurales pauvres et habitaient un bidonville du sud de la capitale indienne et vivaient de petits boulots. Leurs avocats ont annoncé qu’ils feraient appel du verdict, une décision susceptible de repousser de plusieurs années l’épilogue judiciaire de cette affaire.
Un cinquième accusé âgé de 17 ans au moment des faits a été condamné fin août à trois ans de prison, la peine maximale encourue pour ce crime par les mineurs. Un sixième homme, le chauffeur du bus présenté comme le meneur, a été retrouvé mort dans sa cellule en mars, un décès attribué à un suicide par les autorités pénitentiaires.
NATHALIE LACUBE Lire également : Pour l’archevêque de Bombay, la multiplication des viols est signe de déclin spirituel
Source
Une « marche noire » à Lausanne après les meurtres d’Adeline, Marie et Lucie
21.09.2013 17:08
Les manifestants habillés en noir ont rendu hommage à Adeline, Marie et Lucie. [EPA/Laurent Gillieron – Keystone]
Plus de 200 personnes ont manifesté samedi à Lausanne pour une marche de la révolte après les meurtres d’Adeline, Marie et Lucie, commis par des récidivistes.
Plus d’une semaine après le meurtre d’Adeline à Genève, près de 200 personnes habillées de noir ont marché samedi après-midi à travers le centre-ville de Lausanne. Parties du Tribunal cantonal, elles ont rejoint le Tribunal fédéral. Sur les marches de la Haute Cour, elles ont crié à plusieurs reprises « Plus jamais ça ».
« Lucie, Marie, Adeline, encore combien de noms devront venir s’ajouter à cette liste pour que de véritables mesures soient prises? ». Cette question était sur toutes les lèvres samedi.
Révolte
L’appel à « une marche noire » avait été lancé sur Facebook pour « se révolter contre les responsables de toutes les victimes », en référence aux meurtres d’Adeline, Marie et Lucie.
Les parents de Lucie se sont joints à la marche. « Nous avons les mêmes revendications: un meilleur suivi des délinquants dangereux », a affirmé le père.
ats/lan
Source
25 novembre 2013
Les Anonymous, justiciers masqués

contre la culture du viol
http://www.figaromadame.fr
Par Sidonie Sigrist
Mi-octobre, des membres d’Anonymous lancent l’opération #OpMaryville.
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« Sur Twitter, j’étais traitée de garce et de menteuse »
On connaît les Anonymous pour leur combat contre la finance ou le contrôle des données. Mais les hacktivistes font aussi pression en ligne pour rouvrir des dossiers enterrés dans des affaires d’agressions sexuelles. À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, focus sur ce cyber-militantisme en guerre contre la « culture du viol ».
Maryville, petite ville du Missouri de 27 000 âmes, dont celle de Daisy Coleman. Cette Américaine avait 14 ans, en janvier 2012, lorsqu’elle a été violée par un joueur de l’équipe de football locale, au cours d’une soirée arrosée. La scène est immortalisée par le téléphone d’un coéquipier avant qu’ils ne laissent la jeune fille inconsciente dans le jardin de ses parents au petit matin. Deux mois après les faits, les charges contre l’agresseur et le « caméraman » sont abandonnées : le premier étant le petit-fils d’un ancien élu local. Daisy Coleman est pour sa part victime d’un slutbashing, une campagne de dénigrement en ligne, pour avoir osé salir la réputation d’un sportif célèbre en devenir.
C’est sur la Toile que se poursuivra finalement l’affaire. Un journal local relaie ce sordide fait divers, début octobre, avec le témoignage de la mère de la victime. Mi-octobre, des membres d’Anonymous lancent l’opération #OpMaryville accompagnée d’un communiqué.
« Nous demandons une enquête immédiate des autorités locales. Pourquoi un suspect qui a confessé son crime a été laissé sans poursuite ? (…) Nous avons entendu l’histoire de Daisy bien trop souvent. (…). Si Maryville ne défend pas ces jeunes filles, si la police est trop lâche ou corrompue pour faire son travail, si le système judiciaire les abandonne, alors nous prendrons position pour elles. Maryville, attention. » Les militants d’Anonymous étaient déjà intervenus dans une affaire semblable, à Steubenville, dans l’Ohio. À chaque fois, en « hackant » leurs preuves, d’où leur surnoms d’hacktivistes. Ils avaient hacké le site de l’équipe de foot et avaient divulgué des photos et des vidéos montrant d’autres jeunes hommes hilares, blaguant à propos du viol, se qualifiant eux-même d’ «équipe des violeurs ». Si le mode d’action a été vivement critiqué, leur campagne avait permis de porter l’affaire à un niveau national.
Pour Rosie Swash, journaliste du Guardian, la méthode des Anonymous a le mérite de faire bouger les lignes. « Si à l’ère d’Internet, l’agression sexuelle répond à un horrible schéma – une fille est violée, quelqu’un sort son téléphone pour filmer la scène, les images ne sont pas utilisées comme des preuves mais comme des outils pour humilier la victime – alors la participation des Anonymous (…) pourrait être un tournant dans la façon dont les autorités locales gèrent ces affaires de viol. » Une méthode contestée, mais qui permettrait de sortir des connivences et de faire pression pour utiliser ces images pour ce qu’elles sont avant tout : des preuves qui incriminent les agresseurs plutôt que des charges contre la victime.
« Sur Twitter, j’étais traitée de garce et de menteuse »
Les hacktivistes pointent surtout avec leur souris un canevas qui semble se répéter sans fin dans ces communes américaines : des viols perpétrés par des athlètes locaux, héros régionaux soutenus par une communauté locale et dont les victimes deviennent les cibles d’humiliations et d’accusations publiques, comme le développe cette journaliste de Slate US.
L’affaire de Maryville prend un tournant particulier sur la Toile avec un mouvement qui dépasse celui des justiciers masqués. Une page Facebook Justice for Daisy Coleman est créée dans la foulée par Courtney Cole, une militante des droits des femmes. #JusticeForDaisy prend alors de l’ampleur sur Twitter et des manifestations de soutien s’organisent dans la ville. Quant à Daisy Coleman, elle écrit une tribune sur XO Jane, un site féminin américain, dans laquelle elle témoigne à visage découvert : « Sur Twitter et Facebook, j’étais traitée de garce et de menteuse, les gens m’encourageaient à mettre un terme à ma vie. Deux fois, j’ai essayé de me suicider », confie la jeune femme.
Daisy Coleman, victime d’une agression sexuelle à Maryville, a écrit une tribune dans XO Jane.
En dévoilant son identité, son histoire, son calvaire, en consignant ce que d’autres préfèraient qu’elle taise, Daisy Coleman rompt ainsi le silence culpabilisé de la victime. « Je ne suis rien d’autre qu’un être humain, mais je refuse d’être la victime de la cruauté plus longtemps, c’est pour cela que je dis mon nom », écrit Daisy Coleman. Elle est ainsi devenue malgré elle le visage de cette « culture du viol » qui incrimine les victimes. Fin octobre, un nouveau procureur a été désigné pour rouvrir le dossier. Une première victoire.
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