~Dernières Lueurs~

 ~Dernières Lueurs d’Automne ~

En soir d’Automne , partons ensemble
Longer dans leurs , à même la Terre,
L’Hiver s’en Vient , par les Travers,
Sombrer Lueurs et Border Mère.
Dans les Sentiers , d’Ombres déliées.
Des Chercheurs d’Hors , aiment les Reflets
d’ Etranges Anciens , En Vers Chemin.

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Dansent les Nuances ,
Elle va venir , le jour s’enfuit ,
Les Arbres Gris , Par Nonchalance ,
S’en vont Dormir , En Belle Etoile .
D’une Lune en Nuit.

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Même les plus Jeunes , Quelques Printemps .
Viennent à Porter , La Croix au Vent ,
D’une Souche Coupée, l’Arbre Renaît ,
Une Seconde Chance , Quand vient l’Hiver ,
Par Temps d’Avance.

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Dans l’Heure Sillage , des Bras de Pairs
Tendent vers Demain de blancs Nuages
Haut Doigts envers l’Anneau est d’Hors
Pour l’Onde Mère , qui veille en Corps,
Sur Chaque Main , des Vieux Visages.

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Il est là Mon Erable ,
Tout de Rouge et de Gris ,
Mon Ancien , Vénérable ,
Quand il bouge à l’Envie ,
Dans un Vent Vagabond,
Qui voyage à l’Automne.
En Soufflant tout le Long ,
Un Refrain , qu’Il Fredonne.

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J‘aime bien l’Automne , et ses Rayons.
Les Arbres entonnent , en Résonance,
Des Songes Murmures , l’ Invitation,
A prendre Conscience , de l’ Existence.
De Tout un Monde , par l’Attention
D’autres Nuances , aux longs Frissons
De Ciels en Racines et à Mers d’ Origines.

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C‘est là dans l’ Hors , en pente Douce,
Qu’une Dame de Nuit , ombre de Vie.
S’en vient l’ Hiver , chercher Reflets,
Le Long des Terres , près de chez Lui.
Les Feuilles en Peines , forment un Lit,
L’ écorce du Monde, d’ où elle me pousse.
Un Sol de l’Onde , par l’Harmonie.
Tremble parfois, d’infimes secousses
Quand le Silence , enfin s’enfuit .

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Au Versant Solitaire , il est Val Oublié
Sa Peau Terne se Reflète ,
Change à l’Hors, son Visage .
Sa Lumière à dorée ,
Inonde l’âme du Sage.
Il est là son Secret ,
dans l’Accord d’une Forêt.
Quand le Ciel, en Passages
Révèle l’Antre de ce Monde
Entre Songes, et les Rêves
Quand le jour s’achève,
Sur l’Ether de l’Onde.

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Seul le Faire, peut Changer,
Mettre à Mort , Paysage.
Enserré l’Hors de l’Hêtre,
Par des Maux , Fer de Lettres
Il est Froid , Barbelé
Sert le Corps d’un Pur.
Marquant là , son Domaine
Balafrant les Sillages
Comme le Font , toutes les Chaines

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Dans le Creux , il m’attend
Tend ses Bras , vers l’Ancienne
Il connait l’importance ,
Les Vieux Mots du Passage
A la Plaine , il Balance ,
Entre Monts et Nuages ,
Sa Silhouette n’a de Veines
Qu’un Reflet , d’Hors Visage.

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De Hauts Murmures , Profonds Sillages.
Ses Soupirs même, sèment le Temps ,
Par les grands Vers , son âme Voyage.
Son Ecorce d’Hors et Moire , et Blanc ,
Cerne La couronne , de sons Visages
Roi d’Hier , d’Essence Noble par Nature
Aux Lueurs de l’Automne
L’Arbre attend , son Bel Hiver.
Aux Quatre Saisons , il a aimé
Les Rendez vous de la Lumière,
Qui certains Soirs , venait l’Ombré.

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L‘ Hors du Couchant ,
Traverse Plaine.
Donne Lueurs ,
A chaque Veine.
Dans la forêt , un monde s’en Va.
Chercher Refuge entre les Chênes
Viennent les Songes ,
Auprès des Miens , une Onde est là
Trouvant les Mots, Ceux d’Autrefois
Quand l’Homme parlait ,
Au Coeur des Bois.

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Une belle Contrée s’ouvre à l’Hors
Les Ombres denses , encrent le Ciel
Chaque Nuances , veille d’Abords
Cherche les Rives , d’une Ephémère
Accorde l’Essence aux Songes Eveils
Porte les Âmes , vers son Appel.
Le Chant d’une Onde ,
Chemin d’une Terre.

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Un Royaume à Cheval
Entre Terre et Reflet
Crépuscule d’un Val
Qu’une Nuit va Souffler
Endormir de Lueurs
Et la Lune retrouver.

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Un Songe Passe…

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Il est Temps de s’étendre ,
Au Loin l’Hors Rougit.
Perd la Flamme d’Automne
L’Arbre le sait , va l’attendre
Une Longue Saison en Terre l’Hiver
Dans les Sous Bois , s’en va la Vie
Au Loin déjà l’écho Résonne ,
La Dame Lune s’offre la Nuit.

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A l’Horizon , l’Hors des Rayons
Dessinent en Corps , d’étranges Lignes
Les Arbres d’Ormes , s’encrent l’ échine
Peinent à couvrir , leurs Fines Ecorces.
D’ombres est le Torse qui s’incline ,
Dans le Couchant d’un Long Sillon.

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Le Bleu d’une Nuit , emporte l’Âme
L’Etoile au Loin , cherche à briller
Persée aimerait revoir Morphée
Lui Parler d’Hors , dans ses Cheveux
Les Filaments , perdent le Fil.
L’Echo distant , parle d’Aveux
Les Arbres aux Vents , sont versatiles,
Ils soufflent Mots , envers la Dame,
Parlant d’Anciens de belles Lignées.

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Haut Tilleul , j’ai Croisé
Par le Biais de Reflets ,
Une Etrange en Pensée,
Là au Pied de l’Aïeul ,
Par Naissance Opposée,
J’ai Osé lui parler,
Murmurer à ses Feuilles ,
Tout le Lien des Années.
Toutes les Peines et l’écueil ,
Qu’il nous Faut s’affranchir,
Pour une Nuit , en Contrée.
Parler d’Hors , qu’elle le Veuille
Au moins pour , un Printemps ,
Un Retour , des Livrées.

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En Lune ce soir , je vais Songer
Parler d’une Plume , aimant les Vers
Verser à l’Une , quelques Reflets
Longer les Dunes , d’un Bleu Desert
Les Jeux Sont Fées , et l’Arbre d’Hors
Ses branches aux Vents , penchent vers Mère
Je vais lentement , dans l’Haut Dehors.

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Mon Arbre d’ Une , Gardien du Temps.
Entre tes Bras , souvent je Dors,
A même l’Ecorce , j’effleure les Runes,
Passe ma Main , au Long Descend.
Ecoute la Vie , Trouver l’Accord ,
Des Pierres Visages , d’une Ombre Lune
Dans Ton Sillage , s’écoule l’Hors
Il vient lentement , parler de Mère.
Il laisse chaque Jour , passer en Corps
Une Onde Ancienne , par Sentiments.

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Il est Temps , maintenant ,
De rejoindre les Miennes ,
Elles sont Loin , en Avant .
Je suis Las , mais à même ,
De sentir ta Présence ,
Dans Chaque Ombre de l’Une
De connaître l’Essence ,
D’un Reflet de Chacune.
Part , l’Automne .

Reviens nous en Lueurs
Laisse l’Hiver , s’affranchir
Recouvrir mon Monde ,
je Viendrais au Printemps .

Revenir .

Pour tout l’Hors d’une Onde.

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Un Songe passe…

NéO~