~Le Pillage du Temple~

 

~ Le Pillage du Temple du Vent ~

§ 4 réponses à ~Le Pillage du Temple~

  • marie-ne dit :

    oups, bonjour NéO.
    Je reviendrai, j’ai cliquer sur ce lien, trop tôt. 🙂
    ….
    😉

    • Drenagoram dit :

      Bye Marie ,
      Il est en Corps Trop tôt ,
      Pour l’Ouverture de ce Billet ,
      Belle Soirée en Harmonie ,
      Dans un Printemps à Fleur de Peau ,
      Ou Dame Nature en Verts Piliers ,
      Cherche le Souffle Avant l’Eté.
      NéO~

  • Drenagoram dit :

    ACTUALITÉ Environnement

    «Le mythe de la fabrication à dessein de produits fragiles»

    Par Tristan Vey Mis à jour le 26/01/2012 à 20:09 | publié le 26/01/2012 à 17:46


    Crédits photo : © Ruben Sprich / Reuters/REUTERS

    INTERVIEW – Pour l’économiste Alexandre Delaigue, les industriels ne planifient pas la dégradation anticipée de leurs produits, comme le suggère Eva Joly en proposant de mettre un terme à cette pratique.

    Eva Joly a trouvé le bouc émissaire idéal pour expliquer l’avènement de la société de consommation: l’obsolescence programmée. Elle a proposé mercredi soir sur Public Sénatd’interdire cette pratique qui suppose que les industriels mettent en œuvre sciemment des mécanismes de dégradation de leurs produits pour accroître leurs ventes. Problème, personne n’a jamais pu prouver la véracité de ce phénomène, estime Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint-Cyr et créateur du site Econoclaste. Pour lui, les industriels n’en retireraient de toute façon aucun bénéfice.

    LE FIGARO.FR: Comment expliquer le succès de la théorie de l’obsolescence programmée?

    Alexandre Delaigue.: C’est l’agacement éprouvé par les clients devant la dégradation d’un produit qu’ils ont acheté qui les pousse à penser, par dépit, que la panne n’est pas le fruit du hasard mais d’un calcul des industriels. Cette idée est renforcée par la sensation très commune que cette situation est nouvelle et que les biens étaient plus durables «avant». Il y a là un biais de perception: parmi les vieux équipements, on ne remarque que ceux qui fonctionnent encore. On oublie tous ceux qui ont fini à la décharge. Une étude récente a montré que la durée de vie des appareils électroménager n’avait en réalité quasiment pas évolué entre les années 80 et aujourd’hui.

    Mais les industriels n’auraient-ils pas intérêt à fabriquer des produits fragiles pour entretenir la demande?

    Cette stratégie n’a aucun sens sur le plan économique. Pour prendre un exemple caricatural, il vaut mieux, en terme de marge, vendre 50 euros une paire de chaussettes qui dure un an que 50 paires à deux euros qui vont se trouer au bout d’une semaine. Si tous les industriels ne font pas ce choix, c’est parce que la durée de vie n’est qu’une qualité parmi d’autres. Les machines à laver ont intégré des composants électroniques et des moteurs plus complexes pour économiser de l’électricité et de l’eau. Or l’électronique a une influence néfaste sur la fiabilité. Cette situation n’est pas le fait d’une préméditation sournoise mais de la recherche d’un compromis entre le prix, l’efficacité et la durabilité. L’obsolescence programmée est une mythe.

    On voit pourtant dans un documentaire diffusé sur Arte l’été dernier, Prêt à jeter , l’exemple d’un compteur d’imprimante qui bloque le fonctionnement de l’appareil au bout d’un certain nombre d’impressions…

    C’est un exemple très curieux. Ces fabricants ont basé leur business model sur des cartouches très chères et des imprimantes vendues presque à perte. Ils ont tout intérêt à ce que vous gardiez votre appareil le plus longtemps possible pour que vous continuiez à acheter leurs cartouches. Je pense que les ingénieurs avaient besoin d’un compteur pour une raison quelconque et que son blocage n’est qu’un vice de conception involontaire. Il faut bien comprendre qu’ils n’auraient absolument rien à y gagner. Ils prendraient au contraire le risque que, déçu, vous vous tourniez vers la concurrence.

    Les consommateurs sont-ils justement assez informés de la durabilité des produits qu’ils achètent pour faire un choix éclairé?

    Il n’est pas forcément facile de savoir à l’achat si un produit est conçu ou non pour durer. Mais les contrats de garanties permettent aux constructeurs de faire la promotion de leur fiabilité. C’est un outil de marketing puissant. Les produits à longue durée de vie existent d’ailleurs mais les consommateurs préfèrent souvent se tourner vers leurs équivalents bon marché quitte à en changer plus régulièrement. Les gens disent vouloir des biens durables mais, dans les faits, force est de constater qu’ils aiment bien le changement.

    Comment pourrait-on contraindre les industriels à fabriquer des produits plus durables comme le souhaite Eva Joly?

    Il faudrait passer par des garanties obligatoires. Ce n’est pas impossible mais cela aurait un prix. Tous les biens de consommation seraient infiniment plus chers.

    Et imposer des produits que l’on peut réparer facilement?

    Penser un produit pour qu’il soit réparable a aussi un coût. D’autre part, la réparation elle-même est un artisanat et la main d’œuvre coûte cher. Les entreprises sont déjà obligées de vendre très cher les pièces de remplacement pour amortir leur coût élevé de fabrication. Sur le plan strictement économique, réparer n’est pas toujours la meilleure solution.

    Source

  • Drenagoram dit :

    Le Point.fr – Publié le 12/10/2013 à 12:36


    Dans un film caméra au poing, Martin Esposito explore une décharge à ciel ouvert. Une visite inédite d’un monde qu’on refuse souvent de regarder en face.

    « Nous avons accepté de baisser les yeux, nous avons accepté de laisser faire », s’insurge le réalisateur à propos des montagnes de déchets dans nos campagnes. Ici, un morceau du tapis rouge du Festival de Cannes…
    « Nous avons accepté de baisser les yeux, nous avons accepté de laisser faire », s’insurge le réalisateur à propos des montagnes de déchets dans nos campagnes. Ici, un morceau du tapis rouge du Festival de Cannes… © Martin Esposito / Super Trash

    Par JASON WIELS

    Ici, point de liquide radioactif qui s’écoule dans l’océan ni de fonte spectaculaire de glaciers anciens. Pourtant, ce qui se joue près de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, n’en est pas moins toxique pour l’environnement. La décharge à ciel ouvert de « la Glacière » digère péniblement les milliers de tonnes de déchets qui y ont été enfouis depuis plusieurs décennies. Le réalisateur Martin Esposito a écumé l’endroit pendant deux ans, juste avant sa fermeture définitive, en juillet 2009. Des trois cents heures d’images mises en boîte, il a fait un film, Super Trash, sorti mercredi dans les salles.

    Son point fort, c’est bien sûr d’emmener le spectateur au coeur d’un monde dont il se tient sagement éloigné. Qui aurait envie de vivre sur une montagne d’immondices ? C’est pourtant ce qu’a expérimenté cet ancien sportif, non sans talent. Il immortalise ces rebuts voués à disparaître : prospectus en tous genres, bouteilles en verre encore intactes, jouets à peine usagés, etc. Et, bien sûr, de la nourriture, en quantité et en qualité.

    Pot-pourri

    Il faut le voir pour le croire, et pour son premier long métrage, l’apprenti cinéaste a donné de sa personne. Croquant dans une merguez ou un petit pain au lait encore fraîchement emballés, Martin Esposito trouve de quoi satisfaire son estomac pourtant noué par l’odeur putride qui flotte dans l’air. Le comble ? Ces diffuseurs de parfum artificiel disposés en bordure de la colline infestée… et qui n’empêchent pas l’atmosphère d’empester !

    De son voyage à « Trash Land », Martin Esposito ne rapporte pas que des déchets. Les ouvriers qui travaillent sur place lui fournissent quelques informations aussi intéressantes qu’inquiétantes. Par exemple, ces hydrocarbures dégazés à même le sol ou ces boues d’épuration répandues de-ci de-là, malgré l’interdiction stricte de cette pratique. Bien sûr, la technique permet d’économiser sur le processus long et onéreux de retraitement de ces liquides dangereux… Mais quid du coût pour la nature ? En contrebas de « la Glacière », le lixiviat, ce jus de déchets que même le téméraire réalisateur n’oserait pas boire, finit inexorablement sa course dans les rivières.

    Objectif à moitié atteint

    Malheureusement, à force de se mettre personnellement en scène, l’auteur a moins réalisé une enquête approfondie qu’une sorte de Koh-Lanta au pays des poubelles. On regrette aussi que les rencontres se limitent à un cercle restreint de personnages – sa famille, les employés de la décharge et le maire de Villeneuve-Loubet. Dès lors, le propos reste un peu court, comme le film (à peine 1 h 15), qui ne s’embarrasse pas de mise en contexte ni de chiffres précis sur la situation des déchets en France.

    Pourtant, les données ne manquent pas. D’après la dernière enquête Eurostat sur les déchets municipaux produits dans l’Union européenne en 2011, la France ne se classe pas parmi les pires élèves du continent (lire notre enquête sur la situation en Grèce) : 526 kilos de détritus produits par an et par habitant. Un nombre toutefois loin d’être négligeable, quand on sait que plus du quart finira en décharge. En attendant, Super Trash est un film incomplet mais utile, qui a le mérite d’aller fourrer son nez avec témérité dans son sujet.

    Source

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