~Au Seuil de l’Onde, Oeil Sonde à l’Hors~

4 novembre 2011 § 301 Commentaires

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L’automne est las de vivre en cours , prenant son quart tout à la ronde ,
Veillant saisons à chaque seconde , pour l’équilibre de quatre accords ,
Temps l’harmonie invite à flore , libre est l’amour portant au monde ,
En terre d’atours où l’une abonde, au seuil de l’onde l’œil sonde à l’hors.
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L‘hors d’un profil sous le couvert , la pierre à l’onde devient dormeur ,
Les yeux mi~clos cillent aux lueurs , le grain des veines devient mystère ,
L’esprit du lieu veille aux frontières , au fond du lit fuit le passeur ,
La vie elle même doucement se meurt , attend sa nuit au sein de l’hiver.
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Bienvenue à vous en terres d’orées, sur le sentier d’un grand rêveur ,
En ces contrées vit l’enchanteur , Ici la pierre sait murmurer.
Jadis les songes se partageaient , nouant l’esprit de frères et sœurs ,
Le temps hélas n’est plus porteur , depuis l’esprit se laisse hâler .
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Enracinés sur deux versants , de beaux anciens lentement s’effeuillent ,
Perdant livrées d’une robe claire , les bras ouverts en rose des vents ,
Vivant dans l’ombre d’autres géants , sous le regard des pierres de seuil ,
En ces rivages l’arche est d’ailleurs, ses patriarches voyagent au temps.
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Au fond du val chante la rivière , berçant les terres de son courant ,
Le cycle d’une s’écoule en corps , son lit est fait des pluies d’hier ,
Dans son sillage un cœur de pierre , se trouve au centre des éléments ,
Hors veines s’écoule la sève d’avant , la vie découle d’une plume envers.
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Hors floraison raison d’automne , dans ce silence les chiens aboient ,
Meute de chasseurs accourt aux bois, Le cor résonne en son royaume,
Un Beau Vivant devient Fantôme , La Cour se Vide au Bal des Rois ,
Reste le guide en sept endroits ,un brin de mousse couvre son heaume.
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La clef des songes repose à l’hors , au cœur des lois qu’une onde altère ,
Par son Regard tout en Matières , Seul l’Essentiel devient Trésors ,
Contient à fleur l’infime par celle , poussière d’orée venue d’aurore ,
Ainsi veiné en l’arche d’alliance  toutes graines de vie porte la lumière ,
Où l’œil moderne perd connaissances , sa nature même oublie l’accord.
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Lisière d’essences l’âme s’esseule, l’œil aux frontières sent la présence
Ô cœur des pierres un songe aîné , invite l’esprit à voir l’ensemble ,
En traits d’union le tout s’assemble , indivisible est la forêt ,
A l’origine des liens d’orées , Mère nous accueille à fleur des sens.
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Gardiennes du lieu au claire de l’une ,
Trois sœurs de veines affleurent la roche ,
Dans l’ombre discerne à mon approche ,
Un Œil ouvert à fleur des runes.
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Les yeux de l’une offrent un pont d’hors, une hôte façon de voir au delà
Pour Traverser il faut par Foi , écouter celles au Chant de Flore ,
Le cœur des lignes en monde est fée , la poussière dore le moindre éclat ,
L’onde en Ailes Même nous tend ses Bras , sans jeter là le moindre sort.
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La sentinelle veille hors chemins , sur un écrin d’une noble cause ,
Pour l’essentielle métamorphose , monde en nature à l’hors c’est teint.
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Le vieux danseur connait l’accord , un monde entier conte ses pas ,
Quand l’harmonie entame son la , une sous le charme chante en son for 
Trouve sa voie et la vie mord , l’empreinte au long allant au delà ,
Payant sa Dîme tout à la Joie , portant trépas dans une Belle Mort.
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L’elfe de pierre murmure mon nom , au loin s’élance l’hêtre ancestral ,
Dans une couronne toute Automnale , l’allure du roi porte Saison ,
Sa reine nature au diapason , en lignes pures lui est égale ,
L’hors d’une Ronde s’invite au Bal , la Pierre en l’Arbre y scelle l’Union.
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Portant le sceau de son accord , ma muse se baigne près de la source ,
Vers la recherche de nobles pairs , magie opère , voix viennent éclore ,
L’esprit s’éveille aux regard d’ans , sous le chapeau l’un se ressource .
Prend la mesure de l’éphémère , au sein des hêtres de prime abord .
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Une telle rencontre change un destin , ouvre les yeux envers une onde ,
Un hêtre à Part au cœur me Sonde , demande à voir au fil des liens ,
De quelle nature est mon chemin , aux yeux de l’une loin à la ronde ,
Il se murmure entre deux mondes , un serment d’hors lie deux anciens.
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L’aïeul depuis offre son regard , sur les vestiges du premier chant ,
En libre cours va son frère lige , parler d’étoffe a sa mémoire .
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A fleur de peau au son du cor , marchant sous brume près de la source 
En la recherche de nobles pairs , magie opère , Voix Viennent éclore ,
L’esprit s’éveille aux éléments , sous le chapeau l’un se ressource .
Prend la mesure de l’éphémère , au Sein des Hêtres de cimes du nord.
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Des êtres étranges forment à la ronde , pour le regard tout en portées ,
Une porte ouverte par le reflet , autant de liens vers l’autre monde .
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Le roi Léo sous sa crinière , songe à son peuple devenu migrant ,
Dès les premières paroles du chant , l’automne entame sa longue prière ,
En cette saison aile file sous vents , tourbillon dense de peaux légères ,
Eole emporte toutes celles d’hier , elles reviendront pour un printemps .
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La source au val longe la montagne , les pierres de l’une lui en sont gré ,
Ainsi son cours comme enchanté , par traversées nous accompagne .
D’une rive à l’hôte le temps s’éloigne , invite l’esprit à faire le guet ,
Marcher sur l’haut c’est s’engager , où l’une & l’autre hors se rejoignent.
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Ce don en hors est ordinaire , un bien commun envers l’histoire ,
Pour voir en sien un monde à part , ce dont la flore revêt en Mère ,
Il fait le lien tout en lumières , sur la matière d’êtres en regards .
Un Œil ouvert cherche le miroir , les yeux de l’une sont légendaire .
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Juste une Petite Révolution , Douze Mois autour d’un chœur des Toiles .
Un an déjà qu’en terres de Graal , l’alliance de l’une sème hors saisons ,
Graines de reflets faits d’émotions , au cœur des bois l’onde se dévoile ,
Vivante sous vents , envers loyale , sept sens suffisent à sa raison .
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Le cours de l’onde découle de source , lié aux vers par le reflet ,
Si son quatrain se laisse guider , écoute les pierres sous la grande ourse ,
La ronde à l‘hors poursuit sa course , déroute par Foi l’éternité ,
Au lent demain ses passagers , veilleront sans doutes à ses ressources.
    ~
    Combien d’entre eux perçoivent seulement ?
    Toute la magie au chœur des pairs ,
    Une alliance d’hors faite d’alchimie ,
    Le vœu de l’une pour la lumière.
    ~
      NéO~


~l’Automne au Vert , le Temps de Vivre~

5 octobre 2011 § 162 Commentaires

                                                        ~             
A bientôt Pour des Mots , au Grand Chœur de l’Automne ,
En Lisière des Forêts , Sage Repos me Ressource ,
L’Onde à Fleur se Passionne , des Couleurs d’Autres Peaux ,
Auprès d’Une à l’Orée , Coule le Temps vers la Source .
~
   NéO~

~A la Recherche d’une Onde de Mère~

7 novembre 2010 § 154 Commentaires

 
~

Juste à l’Orée d’Anciennes Lumières ,

Chaque Saison Donne dans la Nuance ,

Son Lien d’Alliance au cœur Primaire .

L‘envers du Morne , cerne Différences .
Par sa Portance aux Raisons Mère ,

Ce Monde éclaire l’éveil aux Sens ,
Belle délivrance , d’Automne Divers ~

L‘Hôte

Dans le Haut des Sous Bois ,Quand ma Lyre m’abandonne ,
En Raison des Reflets , je me perd à claire Voie .

La Vie ne vas pas de soie , par le Biais d’autres Pensées ,

Cette Saison ma Compagne , Vient Ombrer mes versets ,

Lors d’une Réelle Journée , son Onde vivante me soigne.

~

L’hôte Se dresse en Lisière , tel un gardien de la foi ,
Touchant l’Hors de mes doigts , m’invite à traverser ,
Avant même de plonger , ouvrant l’œil par endroits .

L’Onde s’accorde à Sonder , la Forêt dans la Joie .

Ma Main à fleur de Veine , s’enracine sur la sienne .

L’Une œuvrant à Relier, Sous Mille Flots de Lumières.

Le chercheur à son Vers ,

Afin d’y sauver l’Âme.

Lentement par avancées , ma ligne au fil de Mère.
Empreinte sans un éclair , l’énergie des Sentiers
Son Monde est ainsi Fées , mes Pas dans sa Poussière ,
Ont conscience d’éphémères , sans valeurs Ajoutées .

Bien Heureux d’entamer , une nouvelle ronde en l’ère ,

Mon étreinte sur les verts , renoue nos liens d’Orées ,
Sœur étant bien Lunée , dans les Bras de mes Frères.

Quand l’Alchimie coulait en Terre ,

Prenant sa Source à fleur des Âmes ,

Cinq éléments résonnaient Clairs ,

La Tour du Nord chantait la Dame .
Sa
Fille au Cercle de l’Univers.
Tissait sa Toile au sein de la Trame.

~

Sa fine Chevelure portait de l’Ambre ,
A la mémoire des arbres d’Or ,

Dont chaque Aurore dorait les Membres ,

Touchant d’Azur l’être excelsior .
Sonnait la note des Verts d’Alors ,

Faisant le Lien au fil des Mots ,
Hors ce Creuset fait d’idéaux ,

Se meurt maintenant dans l’antichambre ,

A Force d’attendre en soi le sceau ,
Trop peu d’appelés cherchent en Novembre.

~

Pourtant l’Appel de la Lumière , invite à traverser les Eaux

Rejoindre l’île à fleur de Peau , aux Ancestraux relie à Mère ,

La Forêt parle un Langage d’ère ,

l’élémentaire mâche pas ses maux ,

Le Temps est venu de servir l’écho , la voie ouverte va Légendaire 

Entre le Verbe et Quatre Saisons .

Déclinaisons du Peuple de l’Herbe ,

Puisent leurs Racines sous Frondaisons ,
Hors la Parole n’est point Acerbe .
Au Vent l’Avis demeure Passions ,

une Ascension sans fuir la plèbe ,
Le Barde sans nom par foi célèbre ,

le Lien des rimes donnant Liaisons.
Sans Illusions est sa Maison ,
L’Esprit opère après l’algèbre .

A la Lueur d’une Guérison ,
La Vrai fracture entre deux Mondes ,
Garde en Surface des Failles au Long ,

Dont les Dragons sont la Vertèbre .
Hors ressentir leurs Emotions ,
C’est trouver place au fil de l’Onde ,

Devenir en Ronde un Flux de visions ,

Recherchant sa Nature Profonde .

Au Cours d’une Marche d’âge Trentenaire ,
Mon Âme Lumière trouva son Arche ,
D’Hauts Patriarches Hors murmurèrent ,
« Trouve en ton cœur la Matriarche . »
Depuis ce Jour mon Univers ,
Noue en Couleurs des liens d’Attaches ,
Nul ne se cache en la Matière ,
Tous vont en vers afin qu’Une sache .

NéO~

Vers des Songes

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