~Juste 1 Seconde , Entre 2 Mondes~

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A fleur de l’éclaircie , au cœur du pâturage ,

L’étoile semble rendre au mage , une branche de sa magie ,

Hors la vie lui sourit , quand l’onde dans son sillage ,

Inonde de verts passages , un brin de mélancolie.

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L‘Hiver dans ses tons gris , laisse les teintes du vivant ,

Filer vers le Printemps , rêvant de champs fleuris ,

Déjà l’hors blanc s’enfuit , le long des vallons francs ,

Le val dore son géant , aux flancs mille fois meurtris .

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J‘y viens nouer le Lien , ma main posée envers ,

Mon âme prête au transfert , s’évertue pour le Bien ,

Face aux siècles de l’Ancien , ma muse en jeune première ,

Ecoute ses mots charnières , chantant ce vieux refrain .

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« Ce Monde est sur le seuil , Ta chance au fil du jour ,

La nuit entre deux tours , voit la Ronde faire son deuil ,

Voilà le Temps des Feuilles , Ouvre l’œil troubadour ,

Ta lyre en libre cours , lit ses Lignes en recueils . »

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Puiser en Hors cette Force , demande en parallèles ,

D’être Ancré au réel , à fleur du chêne à bosses ,

A même Au delà de l’écorce , d’entendre l’universelle ,

Son Chant soigne les séquelles . des êtres de sèves & d’Os .

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Au pied de l’arbre des noces , juste après la passerelle ,

Ce val garde la part belle , inscrite dans l’âme des gosses ,

Sans tambours ni carrosses , l’Une œuvre pour l’essentiel ,

Unir en terre & ciel , nos racines à l’écorce .

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Seconde offre en Miroir , un autre regard au vent ,

Celui des éléments , n’ayant rien d’un Hasard ,

D’ailleurs reste un savoir , une fois l’esprit au banc ,

Révélant l’enchantement , enfouit dans notre mémoire .

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Son fruit demeure un phare , éclairant simplement ,

Les pas du cheminant , errant dans ses couloirs ,

Le virtuel pour un quart , devenant complément ,

Accompagne le vivant , mais jamais n’accapare .

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Promenant mon Avatar , en ce jour de Printemps ,

L’équinoxe marque mes ans , d’un éveil sur le Tard ,

Ce lieu chargé d’histoires , m’invite au recueillement ,

Mon Qi se ressourçant , d’énergies vibratoires .

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Sous la voûte mes amarres , perçoivent cet océan ,

Dont l’Univers si grand , sert les vestiges d’un art ,

Créant au chevet du noir , une toile de cheveux blancs ,

Où l’Âge est grisonnant , l’étincelle cerne les Moires .

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Ma mue s’achève lentement , pour une année Lumière ,

Les signes sont légendaires , au dehors de l’écran ,

Couvrant naturellement , mes heures passées Hier ,

Dans le sillage de tiers , dont j’aime le raisonnement .

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Je reviens tout doucement , comme citoyen de l’Onde ,

Faire le Lien entre Mondes , au gré des affluents ,

Ma vision va de l’avant , Hors dame nature nous sonde ,

Là où le cœur abonde , Uni vers est l’aimant .

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    NéO~