~J‘avais Trouvé un vieux Chemin , une autre Façon d’aller envers ,Un Beau Gardien dans la Lumière , une Belle Histoire Parlant d’Anciens ,La Plaine au Loin était sans Fin , à ma mémoire un Découvert ,Ici les Ombres donnaient l’Entière , Toute la Mesure d’une Onde de Bien.~Le Temps filait comme suspendu , les Heures Perdues n’ayant pas Prise ,Hors le Gogant parfois se brise , quatre flèches en vue Pointaient le Ciel Sur le Coté une Grande Souche Nue , sa Ligne en Flore la lumière Grise ,Autant de Signes étaient de mise , Vestiges de Mère aux Sept Merveilles.~Là~Haut au Col de l’Aiguillon , un Monde à Part nous tend les Bras .C’est en secondes qu’une Vie s’étend , à même Printemps de sensations ,Une Mère Passion a Corps d’éclats , Quand le Vivant s’en vient aux Bois ,Donner Visages aux Cœurs des Rois , Conter Pas Sage sous Frondaisons.~Le champs de Mai vire au couvert , riche par essence d’une lignée basse ,Sur l’Herbe danse en soi la grâce , la belle du jour joute en Prés Verts ,Parfum d’amour sous l’Arbre ouvert , la belle couleur signe en préface ,Le grand Livre reflétant l’audace , Où la fleur même s’entiche du Vers. ~Noble est le Roi siégeant en Cours , Marqué à Vie du Sceau d’empreinteLe jour au vent file hors d’atteinte , sur son Royaume au pied de la Tour Mon Maître Maux d’aucun secours , Révèle en l’hêtre aucune Crainte , A Fleur d’écorce le son d’une Plainte , jamais ne vient au Troubadour .~Ici le Gris parle aux beau Vert , Feuilles ont l’Avis de Fil en Aiguilles ,En réseau Mère une Onde y Brille ,Tissant Faisceaux à la Lumière ,L’Arbre est Savoirs en la matière , l’élémentaire d’une Grande Famille ,Aux Branches du Temps l’Arche y distille , son élixir en âge de Faire.~Déjà l’espèce se fait plus Rare , Une Peaux de chagrin du Premier SongeAux Oripeaux Glanés en Vain , Tout Gogant porte son Regard ,Vers le Monarque ou bien le Tsar , dont les cernes au delà s’allongent ,Ici les Hommes ont pris en main , la reconquête des bois sans Gloire . ~Sous vents je croise sans le vouloir , de hauts Anciens aux lignes d’orées ,C’est Par Estime envers les Fées , un don de soie Hors des Couloirs ,A la Lisière de ma mémoire , l’Histoire fait Lien le long d’Années ,Pour mettre en formes l’Effet , un Monde qui rime est plein d’Espoirs.~Deux mains ouvertes portant le ciel , dix doigts ornant divin feuillage Un Haut Feuillet lors du voyage , en chemin s’ouvrait vers l’Essentiel ,Laissant par Hêtre en songe d’éveil , autant de reflets pour un pas Sage La Vie est faite de Métissages , ça voir c’est naître d’un long sommeil. ~Trois Patriarches Parlaient d’antan , de Liens tissés à la Lumière ,Ces Vieux Enfants d’une Même Mère , Savaient en rien être Différents ,Hors l’Amitié en Bon Vivant , relie l’aimant aux Hêtres Chers ,Du Bien de Naître pour l’Uni Vers , la Branche des Toiles au firmament.~Six Frères d’hier vivaient ensemble , Alliance Passé au loin des Hommes ,A Vivre Ainsi Hors du Royaume , Leur voie semblait être un brin folle ,Par Foi sans mal le Sage s’isole , Loin des versets ou bien des psaumes ,De Mêmes Racines au fond Rassemblent , tout les élèves faisant école .~Ce chef d’orchestre en Hors apporte , entre ses Bras l’accord du Temps ,Par sa Mesure en lents Mouvements , une Harmonie non langue Morte En Faisant Corps il ouvre en sorte , une brèche au cœur de l’itinérant , Mon âme ne saurait faire semblant , d’y voir au delà une essence Forte ~Juste éveillé je vois la scène, l’Arbre me semble Hêtre un vrai Semblable.Ses traits tirés à même l’écorce , la marque Mère de ceux de veines ,Comme à son Âge sincère étrenne , du vif argent bien Vénérable ,A l’immuable procure la force , d’une vie au vent face à ses Peines.~Sous vents à torts lame du bûcheron , tranche dans le vif loin du sujet ,Leurs Résilience vient couronner , l’envie de vivre pour le bon ,La sève ici coule à Foison , nourrissant le Roi décapité ,Sa Souche porteuse illuminée , Projette en Hors ses Nourrissons .~Cette Foi au Nord m’ouvre la porte , vers des Contrées Imaginaires ,Ici le Temps coule Légendaire , sa Vieille Magie suit les cohortes ,Trouvant repos dans le grand Air , pour sans manière refaire en Sorte ,Un Monde acteur où l’idée Forte , serait en âge d’aimer ses pairs.~Hors le creuset d’une autre Vallée , Métamorphose son Monde Vivant ,L’écorce Bossue s’incline au Flanc , la Robe de Bois se Voûte Tachetée ,Tout Corps Moussu devient léger , abrite mille Rêves venu d’Antan ,La Sève en Lyre rejoue le Chant , Au Pied des Géants Oubliés .~Son Œil vaillant a l’Avis Dur , sur les Voyages outre Passés ,A même le Champ des Oubliés , se dressent l’élan d’antiques statures ,Sous leurs Regards cette aventure , mélange rouages & Sablier ,Trop de grain de sable ont mal tourné , délaissant l’Onde Mère Nature.~A Corps Noueux l’essence est Belle , tel le Tourment des écritures ,Chaque ligne portée nous Préfigurent , Ombres & Nuances de sa Lignée ,Sous vents les Arbres jamais Taillé , offrent un bestiaire à mon Regard ,Autant de vies à mon Histoire , la voie des Anges dans cette Vallée .~A Fleur du Ciel je vais Serein , la marche en Flore poursuit son Jour ,Aux dessous liés ma course d’Amour , en main de l’hôte sont verts satins La Ronde Aînée dénoue le chemin , S‘enivre dèslors du TroubadourLes Fleurs de l’Âme cernent la Tour , d’un Jardin faune aux bancs divins .~ Etrange est l’Homme prédestiné , marchant en la Vallée des Hêtres ,L’Esprit d’ailleurs croit le connaître , d’Âme vagabonde le long d’années Au fil du lien sur les sentiers , Ses Rêves au loin vont Disparaître ,Il en demeure une Muse où lettres , donnent au dragon un Haut Parler .~L’hêtre tient mon cœur entre ses cernes , il noue les autres à son reflet Sa voix m’est claire juste à portée , son Timbre d’hors non balivernes ,L’ancienne le forme sans mise en scène , de toute manière à discerner ,Le Faux du vrai venant croiser , sa Voûte à l’Onde belle & pérenne . ~Ancrés au Sol depuis l’enfant , s’ouvrait une Arche sous le Couvert ,Huit piliers d’hors sont ponts de pierres , ô fiers gardiens de mon néantNoueux vos liens avec les vents , s’accordent au fil d’un Bain en Mère ,Au delà du savoir vivre à Terre , l’Hêtre y resserre les vrais courants . ~Mon pèlerinage en Val des Hêtres , à fait naître mille échos d’écorces ,Cette Onde à part puisant sa Force , dans le Fait Hors de se connaître ,Au Fil d’une foi fît disparaître , mes illusions sans faire entorse ,L’étranger y fût à la Noce , sa muse fragile changea peut être .~L’été s’approche au long de roches , le Corps de l’Hôte s’évade aux cimes ,La pierre m’appelle et puis s’arrime , de mes Racines je me sens proche ,Le temps d’une pause naguère fantoche , va de hauteur en lunes claires ,Ma source en rêve depuis l’hiver , l’écoute ma foi demeure bonne pioche , Dans l’Onde Vallée dort l’Aurifère , j’irais Ailleurs servir l’Alliance ,Les Mois à venir seront moins Denses , pour les Reflets de l’enchanteur.~NéO~