~Hors Lumière, s’éveille le géant vert~

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Jamais ô grand jamais , les mille visages de l’onde ,

N’auront entre deux mondes , soufflé ce vent mauvais ,

Hors printemps sous ces traits , là~haut nuages abondent ,

Le ciel lâchant sa bonde , sur mes vertes vallées .

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Rien ne sert en effets , d’aller contre son temps ,

Dès la tombée du jour , sur les flancs du Jura ,

Nos voix semblent s’accorder , pour à pas de géant ,

Faire au delà un petit tour , dans la cour d’arbres rois .

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Hors la vue vaut le détour , aux couleurs du changement ,

La Magie opérant , comme une issue de secours ,

A voir cet ouvrage lourd , se découper finement ,

Ma muse en l’élément , réveille son libre cours .

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Venant croiser chemin , au sortir du sentier ,

En belle rencontre d’orée , cet hêtre hors du commun ,

Forme un alliage serein , à la lumière des fées ,

De part et d’autre cerné , en regard du Divin .

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Dans la forêt ancienne , l’esprit se laisse hâler ,

Il fait bon respirer , en cette fin de semaine ,

Où la vie nous emmène , nous sommes tous nouveaux~nés ,

A la Source des années , seule compte en soi la veine .

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Au delà du phénomène , le climat va changer ,

Sans y être étranger , mon âme y voit en chaînes ,

Une laisse de longue haleine , dont chaque maillon brisé ,

Egale en ses reflets , aux bleus d’un ciel de traîne .

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Dame chance de notre coté , nous épargne pour la peine ,

La pluie étant gardienne , ces temps sur le sommet ,

Aux neiges à ses crochets , se trouve une clef ancienne ,

Dont la Nature souveraine , demeure l’Arche sacrée .

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L‘alliance de ses veilleurs , au cœur de faune & flore ,

Sait la boîte de Pandore , ouverte en maint facteurs ,

Hors il suffit d’ailleurs , d’une inconscience en sort ,

Pour déclencher à torts , un avenir sans lueurs .

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L‘espace donne au marcheur , une autre vision des choses ,

Ce Monde métamorphose , par l’envie sa grandeur ,

En lieu et place affleure , non l’alchimie d’une cause ,

Mais bien par overdoses , mille chimères de douces heures .

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Du flot de mes pensées , sans perdre la trame des sens ,

J’aime l’onde en résonances , avec ses hauts piliers ,

Ce géant réveillé , m’accorde en soi une danse ,

Son corps ma foi immense , me sert de marchepied .

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L‘effort faisant s’élever , ma mue un brin d »avance ,

Cède là son grain d’enfance , contre une teinte colorée ,

Aux vers souvent cités , l’adversité nuance ,

« Au sein de nos différences , réside l’éternité . »

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Mon âme en Liberté , trouve à mesure son anse ,

Fuyant l’evanescence , pour ma tour distinguer ,

Ce jour allant tourner , la brume se fait plus dense ,

Couvrant l’itinérance , du simple passager .

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L’Une en l’arbre perchée , veille à vie sur le temps ,

Parfois se dévoilant , dans la soie d’un reflet ,

Sur le seuil aux aguets , mon Œil n’est point mourant ,

Prenant part au Vivant , au monde de sa Cordée .

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NéO~